Graphiquement, cette Bd me rappelle celles de Guy Delisle (est-ce que cela vient de leurs origines communes ?). Je ne trouve pas le dessin particulièrement joli mais c'est très fonctionnel et très lisible.
Pour l'histoire, ça ressemblerait grandement à de l'autobiographie si ce n'était qu'en principe Paul n'est qu'un alter-ego imaginaire de Rabagliati.
Dans cet album, l'auteur nous raconte les études de graphisme de Paul, sa rencontre et ses premiers baisers avec sa future fiancée puis leur installation dans un appartement bien à eux. C'est une histoire relativement touchante et que j'ai lu sans déplaisir. Néanmoins, de nombreuses fois au cours de ma lecture, je me suis un peu demandé quel était véritablement l'objectif de cette BD. Ca raconte la vie pas vraiment passionnante d'un jeune homme, sympathique mais très banal. Il n'y a pas de thème porteur sur lequel accrocher cette biographie si ce n'est que certains peuvent s'y retrouver dans le début de la vie adulte de ce jeune Québécois qui avait 20 ans dans les années 80. Mais si l'on accroche pas au personnage, je crois qu'on peut très facilement s'ennuyer à suivre son quotidien...
Ce n'est pas déplaisant à lire, sympa par pas mal d'aspect, mais je crois que ça ne va vraiment pas me rester en mémoire.
Je rejoins le premier avis sur cette BD, il est clair que c’est dans la lignée de Sillage mais pour un public certainement plus jeune.
Mais bon ce n’est pas si mauvais, les blagues sont, il est vrai, un peu faciles, mais cela se lit plutôt bien. Le coup de la délégation « yamnion » m’a bien fait rire !
Je suis d’avis aussi que le scénario mérite d’être un peu plus creusé, surtout au niveau de l’intrigue du « Sidéral Killer » Dans cet album nous n’apprenons rien et nous nous demandons presque si cela justifie le titre de cet album. Je pense aussi que l’héroïne serait plus crédible si elle était un peu plus vieille (3 ou 4 ans de plus : à l’université ça le fait aussi !)
Pour le dessin, rien à dire, mise à part les lèvres que je trouve moches ! Pas fines quoi !
C’est à lire, pas forcement nécessaire de l’avoir dans sa bibliothèque pour l’instant. Attendons de voir le 2ieme opus et surtout de voir si ce sera une série de 25 albums qui n’en finit pas. Une histoire par album ou tous les deux albums serait pas mal.
Ajout du 15/04/05 : Bon après la lecture du 2ième volume, pas de surprise c’est dans le style du 1ier avec le même genre de vannes.
Comme le souligne Ro, la fontaine aux fables est avant tout une bd qui vaut le détour pour ses dessins en adéquation avec les fables qu’ils illustrent. Pas de surprises du côté des textes puisque l'intégrité des fables est respectée. Toutefois, ça a été l’occasion d’en découvrir plus d’une qui m’était inconnue.
Le nombre et la qualité des dessinateurs rassemblés pour illustrer ces fables font de ce recueil une sorte de patchwork du plus bel effet. Chaque style semble en effet parfaitement adapté à la fable qu’il illustre. J’apprécie particulièrement le décalage entre les illustrations et le texte (notamment avec le lièvre et la tortue).
Les deux premiers tomes laissent présager d'une grande série. Rythme, dessin (si particulier, mais de qualité incontestable), histoire, dialogues, tout est bon. Et les personnages sont intéressants, bien que pas super originaux.
Mais le tome 3 fait chuter l'intérêt, entre un scenario qui sent la resucée et un nouveau dessinateur pas vraiment à l'aise. Alex Maleev, que l'on nous présente comme un surdoué, reprend la main dans le tome 4, mais cela ne suffit pas. La deuxième histoire de ce tome est originale par son idée de mise en scène, mais cette fois-ci, c'est le dessin qui pêche. Dommage.
La série paye une trop grande disparité des dessinateurs et un désintérêt manifeste de Bendis, pourtant un grand scénariste, à partir du tome 3.
Les deux premiers tomes de cette série m'ont laissé une impression légèrement perplexe. Je ne m'attarderai pas sur le dessin qui est fonctionnel sans être esthétique, mais bien sur l'histoire.
J'ai un avis que j'ai du mal à situer sur cette BD car des choses m'ont plu et d'autres m'ont dérangé.
Ce qui m'a dérangé sur le début, c'est la narration qui n'est pas évidente. L'histoire alterne des sauts dans le temps, des métaphores visuelles, des pensées de l'héroïne, quelques flash-backs, tant et si bien que j'ai eu du mal à suivre ce qu'il se passait, ce qui était vrai et ce qui était fantasme et quand chaque chose avait eu lieu. Mais au bout de la moitié du premier tome, j'ai commencé à m'attacher à l'histoire car elle vise un public qui me ressemble : jeune mariée avec un enfant, l'héroïne a un travail prenant et gère son couple et sa famille comme elle peut. Mais là où elle ne me ressemble plus du tout, c'est dans son dégout de la monotonie, sa recherche constante de voir ailleurs, sa passion pour un autre homme en même temps que son amour pour son mari. Lucie, dans son comportement, est assez dérangeante pour un jeune couple car elle représente tout l'esprit de ce qui peut briser un mariage. Elle a un comportement d'enfant gâté égoïste et, en cela, j'ai vraiment du mal à l'apprécier.
L'histoire quant à elle en ennuierait plus d'un pour peu qu'il ne se sente pas du tout concerné, car il ne se passe pas grand chose, juste des péripéties de la vie quotidienne et amoureuse, des questionnements, des revirements de pensées, des engueulades, etc... Une longue tranche de vie qui, si elle ne m'a pas plu car m'a dérangé dans ma tranquillité de couple heureux, est au moins intéressante et peut-être instructive quelque part sur la complexité de l'amour et du bonheur.
Pineapple Army est un manga dessiné par le désormais célèbre Naoki Urasawa, d'ailleurs on reconnait sans peine son style graphique classieux même si cela n'atteint pas la qualité de ses productions actuelles.
Bon, niveau scénario c'est juste divertissant, il y a pas mal d'action dans ces histoires et cela reste assez varié (un petit tour de force vu le thème) même si cela se finit presque toujours de la même façon: les gentils aidés par le bon samaritain gagnent, le bon samaritain s'en va vers le soleil couchant...
Ce tome est resté sans suite mais ce n'est pas trés génant, vu qu'il se compose de plusieurs courtes histoires on peut le lire sans pour autant être frustré. En plus niveau lecture il y a de quoi, l'album fait presque 300 pages.
Donc un achat que je conseille, un manga qui reste fort correct. Cela peut aussi être une curiosité pour les fans de Monster et 20th Century Boys.
Titeuf, la pointe de la mode des BDs, moi, je ne suis pas vraiment pour...
Ok, il est drôle, Titeuf, avec sa mèche rebelle, ses bêtises, son langage Tchô, ses potes aussi immatures que lui. Au début, c'est pas mal, mais à force de parler des mêmes choses, ça devient lourd, ballot, trop centré sur les thèmes sexualité/jeux vidéos, et, au bout quatre ou cinquième, j'ai vraiment commencé à m'ennuyer... Le graphique est très net, on reconnaît le style de Zep, bon, voilà...
Néanmoins, ce qui me plait chez Titeuf, c'est sa façon sans retenue de parler avec son coeur >> Il est si maladroit que c'est poilant, donc bon... Titeuf, c'est bien pour la détente, mais ça ne vaut certainement pas, dans le même genre, un bon "Cédric".^^
Tom-Tom et Nana, quand j'étais plus petite, j'adorais, parce que c'était drôle et parce que je lisais "J'aime Lire"...
Mais, maintenant que j'ai grandi, ça me parait gamin. Un truc me gêne ; les dessins, précipités, très "flexibles", et la police des phylactères ; les histoires m'accablent par les ennuis, les dégâts, la malchance que les deux pauvres Dubouchons encourent encore et toujours au fil des albums.
La raison pour laquelle j'ai mis 3 sur 5, c'est, évidemment, parce que j'en garde un très bon souvenir d'enfance, que j'adorais et j'en raffolais...
Je les recommanderais pour les enfants^^
Franchement, les 4 As, j'adore. Et j'adorais.
J'adore parce que les premiers albums étaient sujets de scénarios captivants, des dessins fins et détaillés, un humour délire !! MAIS !! Comme tant de séries, il se trouve que tout devient bâclé, sans intérêt, plat, lassant, itératif...
Les derniers 4 As sont vraiment des navets ! Les dessins grossiers, le scénario ne vole pas haut si on le compare aux précédents, la qualité même du papier n'est plus la même (ça participe à l'ambiance mais cela relève de l'édition...) et c'est décevant !!
Où sont nos bons vieux 4 As... ?
Un premier tome assez mixte au niveau de l'histoire. La description de l'histoire (voir onglet "Histoire") est en effet assez fidèle : l'aspect catastrophe occupe une bonne partie, avec séisme et tsunamis, et les dégâts résultant, l'exode des populations, etc. Tout cela est représenté tout de même assez rapidement, et les scènes de catastrophe me paraissent moins spectaculaires que dans Akira, par exemple. Non pas que le dessin et la mise en scène de Kawaguchi soient mauvais, non, mais je dirais qu'ils manquent quand même un peu de force.
Sur ce fond se développe une intrigue politique assez intéressante. Le Japon étant au bord de l'anéantissement, les Etats-Unis et la Chine se propose gentiment de l'aider. C'est donc ainsi qu'ils vont gentiment occuper le pays et se chamailler gentiment pour tirer la plus grande part de couverture à eux. Pour l'instant cet aspect n'est pas (encore ?) très développé.
Ce qui occupe le reste de ce premier tome, c'est le destin individuel de différents personnages : Gen'Ichiro Ryu, petit-fils d'un éminent politicien, et apparemment le personnage le plus altruiste, fil directeur et qui laisse une trace sur son passage ; Jimichi, envoyé à la recherche de Gen'Ichiro (et censé le protéger) par son grand-père ; Goro Sakamaki, qui croise la route de Gen'Ichiro, qui veut survivre et est pour cela capable d'égoïsme, mais qui se retrouve quelque peu transformé par l'attitude de Gen'Ichiro ; ainsi bien sûr que le grand-père Ryu (pas si vieux que ça, d'ailleurs), qui permet le suivi de l'aspect politique de la situation.
Dans l'ensemble le tout se laisse bien lire, mais -- à l'image du dessin [1] -- manque un peu de force, possiblement à cause de ce mélange des genres, ou à cause de comparaisons implicites et pas complètement justifiées, par exemple avec Dragon Head. L'idée a en tout cas le mérite d'être intéressante, et on peut espérer que les tomes suivants viennent apporter une ligne directrice un peu plus forte.
[1] dans l'ensemble très bon, certaines expressions ne sont pas assez accentuées, voire même plutôt mal choisies. Comme le grand-père Ryu qui sourit p.17 en disant Bande d'idiots, vous voulez détruire le Japon ?... Le manque de force se remarquera particulièrement dans la double double page centrale (= 4 pages, dépliables), qui se veut impressionnante sans y parvenir vraiment.
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Paul en appartement
Graphiquement, cette Bd me rappelle celles de Guy Delisle (est-ce que cela vient de leurs origines communes ?). Je ne trouve pas le dessin particulièrement joli mais c'est très fonctionnel et très lisible. Pour l'histoire, ça ressemblerait grandement à de l'autobiographie si ce n'était qu'en principe Paul n'est qu'un alter-ego imaginaire de Rabagliati. Dans cet album, l'auteur nous raconte les études de graphisme de Paul, sa rencontre et ses premiers baisers avec sa future fiancée puis leur installation dans un appartement bien à eux. C'est une histoire relativement touchante et que j'ai lu sans déplaisir. Néanmoins, de nombreuses fois au cours de ma lecture, je me suis un peu demandé quel était véritablement l'objectif de cette BD. Ca raconte la vie pas vraiment passionnante d'un jeune homme, sympathique mais très banal. Il n'y a pas de thème porteur sur lequel accrocher cette biographie si ce n'est que certains peuvent s'y retrouver dans le début de la vie adulte de ce jeune Québécois qui avait 20 ans dans les années 80. Mais si l'on accroche pas au personnage, je crois qu'on peut très facilement s'ennuyer à suivre son quotidien... Ce n'est pas déplaisant à lire, sympa par pas mal d'aspect, mais je crois que ça ne va vraiment pas me rester en mémoire.
Tessa, Agent Intergalactique
Je rejoins le premier avis sur cette BD, il est clair que c’est dans la lignée de Sillage mais pour un public certainement plus jeune. Mais bon ce n’est pas si mauvais, les blagues sont, il est vrai, un peu faciles, mais cela se lit plutôt bien. Le coup de la délégation « yamnion » m’a bien fait rire ! Je suis d’avis aussi que le scénario mérite d’être un peu plus creusé, surtout au niveau de l’intrigue du « Sidéral Killer » Dans cet album nous n’apprenons rien et nous nous demandons presque si cela justifie le titre de cet album. Je pense aussi que l’héroïne serait plus crédible si elle était un peu plus vieille (3 ou 4 ans de plus : à l’université ça le fait aussi !) Pour le dessin, rien à dire, mise à part les lèvres que je trouve moches ! Pas fines quoi ! C’est à lire, pas forcement nécessaire de l’avoir dans sa bibliothèque pour l’instant. Attendons de voir le 2ieme opus et surtout de voir si ce sera une série de 25 albums qui n’en finit pas. Une histoire par album ou tous les deux albums serait pas mal. Ajout du 15/04/05 : Bon après la lecture du 2ième volume, pas de surprise c’est dans le style du 1ier avec le même genre de vannes.
La Fontaine aux fables
Comme le souligne Ro, la fontaine aux fables est avant tout une bd qui vaut le détour pour ses dessins en adéquation avec les fables qu’ils illustrent. Pas de surprises du côté des textes puisque l'intégrité des fables est respectée. Toutefois, ça a été l’occasion d’en découvrir plus d’une qui m’était inconnue. Le nombre et la qualité des dessinateurs rassemblés pour illustrer ces fables font de ce recueil une sorte de patchwork du plus bel effet. Chaque style semble en effet parfaitement adapté à la fable qu’il illustre. J’apprécie particulièrement le décalage entre les illustrations et le texte (notamment avec le lièvre et la tortue).
Sam & Twitch
Les deux premiers tomes laissent présager d'une grande série. Rythme, dessin (si particulier, mais de qualité incontestable), histoire, dialogues, tout est bon. Et les personnages sont intéressants, bien que pas super originaux. Mais le tome 3 fait chuter l'intérêt, entre un scenario qui sent la resucée et un nouveau dessinateur pas vraiment à l'aise. Alex Maleev, que l'on nous présente comme un surdoué, reprend la main dans le tome 4, mais cela ne suffit pas. La deuxième histoire de ce tome est originale par son idée de mise en scène, mais cette fois-ci, c'est le dessin qui pêche. Dommage. La série paye une trop grande disparité des dessinateurs et un désintérêt manifeste de Bendis, pourtant un grand scénariste, à partir du tome 3.
Lucie
Les deux premiers tomes de cette série m'ont laissé une impression légèrement perplexe. Je ne m'attarderai pas sur le dessin qui est fonctionnel sans être esthétique, mais bien sur l'histoire. J'ai un avis que j'ai du mal à situer sur cette BD car des choses m'ont plu et d'autres m'ont dérangé. Ce qui m'a dérangé sur le début, c'est la narration qui n'est pas évidente. L'histoire alterne des sauts dans le temps, des métaphores visuelles, des pensées de l'héroïne, quelques flash-backs, tant et si bien que j'ai eu du mal à suivre ce qu'il se passait, ce qui était vrai et ce qui était fantasme et quand chaque chose avait eu lieu. Mais au bout de la moitié du premier tome, j'ai commencé à m'attacher à l'histoire car elle vise un public qui me ressemble : jeune mariée avec un enfant, l'héroïne a un travail prenant et gère son couple et sa famille comme elle peut. Mais là où elle ne me ressemble plus du tout, c'est dans son dégout de la monotonie, sa recherche constante de voir ailleurs, sa passion pour un autre homme en même temps que son amour pour son mari. Lucie, dans son comportement, est assez dérangeante pour un jeune couple car elle représente tout l'esprit de ce qui peut briser un mariage. Elle a un comportement d'enfant gâté égoïste et, en cela, j'ai vraiment du mal à l'apprécier. L'histoire quant à elle en ennuierait plus d'un pour peu qu'il ne se sente pas du tout concerné, car il ne se passe pas grand chose, juste des péripéties de la vie quotidienne et amoureuse, des questionnements, des revirements de pensées, des engueulades, etc... Une longue tranche de vie qui, si elle ne m'a pas plu car m'a dérangé dans ma tranquillité de couple heureux, est au moins intéressante et peut-être instructive quelque part sur la complexité de l'amour et du bonheur.
Pineapple Army
Pineapple Army est un manga dessiné par le désormais célèbre Naoki Urasawa, d'ailleurs on reconnait sans peine son style graphique classieux même si cela n'atteint pas la qualité de ses productions actuelles. Bon, niveau scénario c'est juste divertissant, il y a pas mal d'action dans ces histoires et cela reste assez varié (un petit tour de force vu le thème) même si cela se finit presque toujours de la même façon: les gentils aidés par le bon samaritain gagnent, le bon samaritain s'en va vers le soleil couchant... Ce tome est resté sans suite mais ce n'est pas trés génant, vu qu'il se compose de plusieurs courtes histoires on peut le lire sans pour autant être frustré. En plus niveau lecture il y a de quoi, l'album fait presque 300 pages. Donc un achat que je conseille, un manga qui reste fort correct. Cela peut aussi être une curiosité pour les fans de Monster et 20th Century Boys.
Titeuf
Titeuf, la pointe de la mode des BDs, moi, je ne suis pas vraiment pour... Ok, il est drôle, Titeuf, avec sa mèche rebelle, ses bêtises, son langage Tchô, ses potes aussi immatures que lui. Au début, c'est pas mal, mais à force de parler des mêmes choses, ça devient lourd, ballot, trop centré sur les thèmes sexualité/jeux vidéos, et, au bout quatre ou cinquième, j'ai vraiment commencé à m'ennuyer... Le graphique est très net, on reconnaît le style de Zep, bon, voilà... Néanmoins, ce qui me plait chez Titeuf, c'est sa façon sans retenue de parler avec son coeur >> Il est si maladroit que c'est poilant, donc bon... Titeuf, c'est bien pour la détente, mais ça ne vaut certainement pas, dans le même genre, un bon "Cédric".^^
Tom-Tom et Nana
Tom-Tom et Nana, quand j'étais plus petite, j'adorais, parce que c'était drôle et parce que je lisais "J'aime Lire"... Mais, maintenant que j'ai grandi, ça me parait gamin. Un truc me gêne ; les dessins, précipités, très "flexibles", et la police des phylactères ; les histoires m'accablent par les ennuis, les dégâts, la malchance que les deux pauvres Dubouchons encourent encore et toujours au fil des albums. La raison pour laquelle j'ai mis 3 sur 5, c'est, évidemment, parce que j'en garde un très bon souvenir d'enfance, que j'adorais et j'en raffolais... Je les recommanderais pour les enfants^^
Les 4 As
Franchement, les 4 As, j'adore. Et j'adorais. J'adore parce que les premiers albums étaient sujets de scénarios captivants, des dessins fins et détaillés, un humour délire !! MAIS !! Comme tant de séries, il se trouve que tout devient bâclé, sans intérêt, plat, lassant, itératif... Les derniers 4 As sont vraiment des navets ! Les dessins grossiers, le scénario ne vole pas haut si on le compare aux précédents, la qualité même du papier n'est plus la même (ça participe à l'ambiance mais cela relève de l'édition...) et c'est décevant !! Où sont nos bons vieux 4 As... ?
Spirit of the Sun
Un premier tome assez mixte au niveau de l'histoire. La description de l'histoire (voir onglet "Histoire") est en effet assez fidèle : l'aspect catastrophe occupe une bonne partie, avec séisme et tsunamis, et les dégâts résultant, l'exode des populations, etc. Tout cela est représenté tout de même assez rapidement, et les scènes de catastrophe me paraissent moins spectaculaires que dans Akira, par exemple. Non pas que le dessin et la mise en scène de Kawaguchi soient mauvais, non, mais je dirais qu'ils manquent quand même un peu de force. Sur ce fond se développe une intrigue politique assez intéressante. Le Japon étant au bord de l'anéantissement, les Etats-Unis et la Chine se propose gentiment de l'aider. C'est donc ainsi qu'ils vont gentiment occuper le pays et se chamailler gentiment pour tirer la plus grande part de couverture à eux. Pour l'instant cet aspect n'est pas (encore ?) très développé. Ce qui occupe le reste de ce premier tome, c'est le destin individuel de différents personnages : Gen'Ichiro Ryu, petit-fils d'un éminent politicien, et apparemment le personnage le plus altruiste, fil directeur et qui laisse une trace sur son passage ; Jimichi, envoyé à la recherche de Gen'Ichiro (et censé le protéger) par son grand-père ; Goro Sakamaki, qui croise la route de Gen'Ichiro, qui veut survivre et est pour cela capable d'égoïsme, mais qui se retrouve quelque peu transformé par l'attitude de Gen'Ichiro ; ainsi bien sûr que le grand-père Ryu (pas si vieux que ça, d'ailleurs), qui permet le suivi de l'aspect politique de la situation. Dans l'ensemble le tout se laisse bien lire, mais -- à l'image du dessin [1] -- manque un peu de force, possiblement à cause de ce mélange des genres, ou à cause de comparaisons implicites et pas complètement justifiées, par exemple avec Dragon Head. L'idée a en tout cas le mérite d'être intéressante, et on peut espérer que les tomes suivants viennent apporter une ligne directrice un peu plus forte. [1] dans l'ensemble très bon, certaines expressions ne sont pas assez accentuées, voire même plutôt mal choisies. Comme le grand-père Ryu qui sourit p.17 en disant Bande d'idiots, vous voulez détruire le Japon ?... Le manque de force se remarquera particulièrement dans la double double page centrale (= 4 pages, dépliables), qui se veut impressionnante sans y parvenir vraiment.