Les derniers avis (48382 avis)

Couverture de la série Jack & Zita
Jack & Zita

Je suis fan du travail de Ben Hatke dans le domaine de la jeunesse. Il propose toujours des personnages attachants et c'est particulièrement vrai pour Zita qui ne possède pas de super pouvoir mais réussit ses aventures grâce à son charisme. J'avais donc beaucoup aimé la lecture des trois épisodes de Zita la fille de l'espace. Je connais moins le personnage de Jack le Téméraire qui est une série développée parallèlement à celle de Zita. Ici les deux séries se rejoignent pour une aventure un peu bancale de revanche des Géants qui tourne court. Il vaut mieux avoir lu les deux précédentes séries pour bien intégrer l'univers que propose Ben Hatke. En effet les références et les renvois aux précédentes aventures sont si nombreux que l'on est vite perdu si l'on ne connait pas. Toutefois cela reste accessible à un large public. De même j'ai trouvé le graphisme un ton en dessous par rapport à la netteté du trait dans Zita. Quelques cases sont d'un dessin moins abouti ce qui nuit à la qualité d'ensemble. Par contre j'ai beaucoup aimé la mise en couleur très jeunesse et conforme aux autres livres. Un épisode un peu en dessous de Zita mais qui reste agréable à lire pour compléter les aventures de ces sympathiques personnages.

05/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Enquêtes du limier
Les Enquêtes du limier

Encore une lecture de Jiro Taniguchi qui me laisse perplexe. J'ai plutôt apprécié le premier opus sur la thématique des chiens d'aveugles mais je me suis ennuyé sur les invraisemblances de cette cavale d'un pur-sang du sud au nord du Japon. J'ai été très vite séduit par l'ambiance et la narration du premier volet. J'ai trouvé l'idée de départ autour d'un détective pour chiens assez originale pour éveiller ma curiosité. Malheureusement j'ai été vite rebuté par tous les passages concernant l'apologie de la chasse et des chasseurs. La participation de yakusa vraiment trop sympas ou trop bêtes rend le scénario un peu mièvre. Ce côté guimauve est amplifié par le dénouement trop sentimental de chacune des aventures. C'est dommage car j'ai vraiment été séduit par une grande partie du graphisme. Tout d'abord les détails des extérieurs soient urbains soient dans les forêts proposent une visite guidée du Japon très appétissante. Ensuite le personnage de Taku Ryûmon porte bien sa personnalité sur l'excellence de son trait, de ses ombrages ou de ses expressions. Malheureusement je reviens aux mêmes réserves sur l'occidentalisation des traits des personnages et surtout des femmes vraiment lisses comme des enfants de douze ans. Une lecture assez distrayante pour le premier opus mais avec des longueurs et une partie chasse bien trop importante à mon goût. 2.5

05/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Vega
Vega

Je ressors de ma lecture avec un ressenti mitigé, même s’il est globalement positif. En fait, j’ai trouvé que l’histoire brassait pas mal de sujets, qu’elle avait un riche potentiel, mais que, paradoxalement, elle en restait à la surface, et elle me laisse l’impression d’une certaine vacuité, ou plutôt que cet univers aurait pu être davantage creusé, développé. Un peu de frustration donc. La couverture, avec son fond gris métallisé, m’a fait penser à la vieille collection Ailleurs et Demain de Robert Laffont. Ce côté vintage est renforcé par certains aspects graphique (dessin, colorisation – avec souvent des couleurs tranchées, pétantes et froides), quelques clins d’œil (rues portant le nom d’Hubbard, de Wells, etc.). Pour ce qui est de l’intrigue, elle se déroule dans un futur proche (même si je doute que dans les années 2066 on ait fait autant de progrès), alors que le monde est menacé par des guerres, que les triades peuvent lancer des attaques à grandes échelles, et que certaines espèces animales ont disparu. La téléportation est possible – même si ici elle peut amener quelques problèmes, comme le clonage animal et humain. La narration est dynamique, on ne s’ennuie pas et le dessin est lui aussi très lisible et plutôt agréable (mais là c’est affaire de goûts). Mais, comme je l’ai dit plus haut, je pense que les auteurs auraient pu densifier cette histoire, et j’ai trouvé un peu « facile » la conclusion (et plus généralement la façon dont Vega résout les problèmes). Une lecture plaisante, mais avec un goût de « pas assez ».

05/02/2024 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5
Couverture de la série Lysistrata
Lysistrata

Il fallait bien une femme pour aviser cette fable adaptée de la pièce d'Aristophane où les femmes font la grêve du sexe, espérant arrêter la guerre.... La variante homosexuelle masculine de cette pièce de l'antiquité proposée par König en 1992, imagine un groupuscule de gays qui profite de la situation de manque des troupes pour "convertir" les soldats à l'homosexualité, mais rassurez-vous : à la fin, dans les deux versions, tout redevient comme avant ! Je n'arrive pas à décider si c'est la pièce d'Aristophane qui m'agace déjà au départ, ou si l'idée de König qui en rajoute une couche fait déborder le vase... Mais en tout cas, Lysistrata (littéralement qui défait la guerre) , l'instigatrice de cette révolte, est bien entendue Lesbienne dans la version de König, et c'est ce qui fait capoter l'affaire parce que elle ne souffre pas particulièrement de la situation, alors que les autres femmes en souffrent. Pour le reste, J'ai lu rapidement l'album, sans désagrément, il y a un petit coté Bidochons (un couple vient voir la pièce et cela pourrait tout-à-fait être Robert et Raymonde) et un autre Brétecher, dans le vocabulaire et les regards. C'est en noir et blanc, au trait : économie de moyen. Donc ça se lit bien, on sourit, mais en fait de pièce classique on assiste plutôt à un remix des années 80 (l'auteur avait 20 ans en 1980). Ça mériterait une remise à jour 2025, post metoo...

04/02/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Molly Wind
Molly Wind

Molly Wind a pour ambition de raconter à la jeunesse à quoi pouvait ressembler la vie au fin fond des états-unis (plus précisément au Kentucky, au pied des Appalaches) dans les années 30. La famille de l'héroïne a quitté la ville suite à la mort de son père. Depuis, elle vit avec sa mère et sa soeur dans une petite ferme, ce qui lui a déjà donné l'amour de la nature, qu'elle partage avec Carson, l'un des chevaux de la maison avec qui elle s'entend très bien. Pour gagner un peu de sous, la grande soeur s'est engagée pour devenir bilbiothécaire itinérante, parcourant la montagne à cheval pour amener des livres aux habitants éloignés. Quand elle tombe malade, Molly décide de prendre la relève, ce qui agace fortement le vilain personnage qui aimerait bien que la famille tombe dans la misère. C'est une série jeunesse réalisée par des auteurs espagnols. La scénariste, Catalina González Vilar, est romancière de littérature jeunesse et c'est là sa première BD. Ce n'est pas le cas de Toni Galmés mais c'est sa première à être publiée en album en France. Son trait est tout à fait agréable, dans un style soigné pour la jeunesse. Un trait rond et mignon pour les personnages, des décors et paysages plutôt bien travaillés, et une mise en scène qui fonctionne bien. L'histoire est très sympathique du fait de l'originalité de son cadre et de son semi-réalisme : le décor historique et social est crédible et instructif sur comment se passait la vie à l'époque et en ces lieux, et en même temps il reste léger pour séduire un jeune public. J'ai aimé cette balade dépaysante dans les montagnes américaines d'il y a un siècle. J'ai regretté par contre le côté trop bête et méchant des vilains de l'histoire : ils ont des rôles de méchants caricaturaux trop idiots pour être dangereux. C'est assez gamin et trop convenu : les passages les impliquant m'ont déçu et un peu ennuyé. Mais j'aime beaucoup le reste alors je lirai la suite avec plaisir.

04/02/2024 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Dame de La Roche
La Dame de La Roche

Coup de cœur pour l'aquarelle : dans une grille classique sur fond blanc, très droite mais pas cernée, la couleur est vraiment bien choisie et semble familière. Il n'est pas si facile de reproduire des visages reconnaissables en couleur directe, sans beaucoup de trait de construction, ici le défi est relevé, on ne peine pas à reconnaître les personnages. Leur épaisseur n'est pas donné par l'histoire et c'est bien par les postures, les expressions, que l'on perçoit leur caractère, parfois drôle, parfois dramatique. Les dialogues apportent aussi beaucoup et le choix de chaque mot, en particulier pour le héros, installe un humour pince sans rire très agréable. Je vais de ce pas chercher l'autre livre de Geneviève Marot, qui est sur BDthèque. Mes regrets sont plutôt du côté du scénario, avec quelques erreurs de scripte, (des lunettes qui sont cassées puis qu'on retrouve sur le nez du personnage, mais comme cette aventure n'est pas loin d'être un gigantesque rêve, il est possible que ces "erreurs", ne soient que des indices pour nous remettre sur la voie de la réalité) C'est donc l'histoire d'un monsieur en nœud papillon et complet veston qui suit une obsession, (comprendre pourquoi il est sujet à une vision récurrente : une belle dame rousse à coté d'un château) et en trouvant le château de sa vision, il se perd dans les boves (souterrains) et finit par se balader de période en période (2ème guerre mondiale, 18ème siècle, moyen-âge, et même en 2500) retrouvant la belle rousse, maîtresse femme qui sauve le monde, un peu grâce aux cascades involontaires du héros. Bref, c'est vraiment le personnage qui tient toute l'affaire , son flegme, son a propos, sa culture historique qui sauve les situations avec humour et courage. La dernière partie, dans l'avenir, a quelque originalité et je vous laisse la découvrir. Je trouve la couverture un peu ratée, pas du tout en concordance avec l'intérieur : la partie du haut très classique et équilibrée, avec l'arbre sur le coté, le titre très statique. Et puis la partie basse manque la cible avec cette chevelure rousse, en tâche informe, qui n'est pas en contraste avec le reste et se heurte à l'escalier jaune sans s'y fondre, le regard inquiet du héros essoufflé, et démultiplié, et celui de la dame de La Roche, sombre, amer, avec ce col rose très pâle qui ne va pas non plus avec le orange flamboyant de la chevelure... L'humour subtil de la BD est absent, et la grande qualité de la composition des pages n'est pas au rendez-vous. Dommage !

04/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Terre ferme
Terre ferme

Dans ce documentaire, les autrices nous proposent de suivre un frère et une sœur à un moment charnière de l’exploitation bovine familiale. En effet, suite au décès de leur frère et alors que les dettes s’accumulent, il et elle se posent des questions sur la pertinence et même la possibilité financière de continuer l’exploitation. L’un a déjà des projets en Afrique, l’autre est usée par des années de galère au sein de la ferme. La solution viendra d’un banquier qui leur parlera d’une éventuelle reconversion en bio. Au niveau du dessin, Aurélie Castex propose un style proche du carnet de voyage (ce qui convient parfaitement à la structure du récit). Les grandes illustrations sont nombreuses, le trait n'est pas très précis mais offre beaucoup de spontanéité, la colorisation est agréable à l'œil (douce et nuancée). Clairement, ce n'est pas pour la qualité du dessin que je lis ce genre de livre mais, dans le cas présent, j'ai trouvé ce dessin agréable et en accord avec l'esprit du récit. Le récit en lui-même est agréable à lire mais je trouve que ce documentaire ne creuse pas beaucoup le sujet. Si je m’intéresse à celui-ci, je suis loin d’être un spécialiste. Pourtant, je n’ai rien appris à la lecture : les limites du système traditionnel (obligation d’utiliser des engrais chimiques et de la nourriture spécifique, paradoxe entre les hauts rendements obtenus et la chute des prix qui en découle, etc…), les avantages du bio (investissements moindres, travail moindre, aide financière qui compense les rendements moindres, etc…), les tentations et questionnements, tout cela je le savais déjà (soit grâce à d’autres lectures, soit du simple fait que je vis à la campagne). Cela ne signifie pas que ce récit est sans intérêt mais bien qu’il devrait surtout être destiné à des lecteurs qui ne connaissent en rien les problématiques liées à l’exploitation bovine. Car, à titre personnel, je regrette que les autrices ne se soient pas penchées sur certains sujets plus polémiques à une époque où l’exploitation animale est autant remise en question (depuis le sort réservé aux veaux lorsqu’il y a trop de naissances jusqu’à l’intérêt pour la biodiversité de conserver de nombreuses pâtures (selon de nombreuses études, la biodiversité est bien plus grande dans une prairie qui nourrit du bétail que dans un champs cultivé) en passant par l’intérêt hydrique (une pâture, c’est autant d’hectares qui vont permettre à l’eau d’entrer dans les sols et ainsi réapprovisionner les nappes phréatiques)), ni sur le parcours du combattant que doit mener une exploitation auprès des administrations pour obtenir cette certification bio (ici, ça a l’air d’être d’une facilité enfantine). De ce point de vue, cette bande dessinée est frustrante. Par contre, elle dresse un beau profil de deux jeunes exploitants tiraillés entre l’envie de continuer à vivre de leur passion et la nécessité de s’assurer un certain confort financier, entre l’envie de relâcher la pression et la tentation d’augmenter les rendements (et donc les recettes et les possibilités d’investissement). Surtout, elle montre l'attachement des deux exploitants à leur bétail, leur amour pour leurs vaches et les différences de caractère de celles-ci (non, une vache n'est pas l'autre et ne peut être réduite à un simple numéro). Au final, si je ne regrette pas ma lecture, je la trouve trop légère. Mais elle constitue une bonne première approche pour ceux qui ne connaissent en rien cette thématique. A réserver donc de préférence à de jeunes lecteurs ou à des citadins (à condition d’approfondir le sujet par ailleurs car ici trop de sujets sont simplifiés voire pas du tout abordés). Pas mal... mais j'espérais plus.

04/02/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Chumbo
Chumbo

Chumbo, c'est une longue saga s'étalant des années 1930 à la fin des années 1990 au Brésil, plus particulièrement dans le Minas Gerais. On y suit le parcours d'un homme et d'une bonne partie de sa famille. Celui-ci est le fils d'un riche propriétaire minier sans scrupule, symbole du patriarche rétrograde mais pas très intelligent non plus. Et c'est aussi le cas de ses deux fils, dont le héros qui est assez immature et influençable, et son frère qui est un vrai con, dragueur invétéré, menteur et vivant aux crochets de tout le monde. A travers eux, on suit des décennies d'évolution de la société brésilienne, avec une part assez présente de la politique, l'un des frères étant ouvertement actif en faveur du pouvoir capitaliste voire fasciste, et le héros étant plus proche des idées communistes, se retrouvant un peu malgré lui embarqué dans un groupuscule révolutionnaire un peu minable. La narration se structure en chapitres assez longs espacés généralement d'une dizaine d'années chacun, amenant le lecteur d'une décennie à la suivante et découvrant comme les protagonistes et le pays ont évolué. Outre les histoires de famille et les frasques pitoyables de l'un ou l'autre des frères, on suit aussi un amour complexe du héros envers une fille puis une femme qui avait toutes les raisons de détester sa famille. Le dessin est assez simple dans sa représentation des personnages, mais il gagne en originalité dans la mise en page, usant parfois de paysages inspirés de gravures anciennes, d'autres fois d'un agencement plus pop art, le style se modernisant discrètement tandis que les années s'écoulent dans l'histoire. L'histoire est plutôt instructive mais elle n'a pas su me capter tout du long. Certains passages, plus politiques, m'ont clairement ennuyé. Et le côté pitoyable des héros et de pas mal de personnages secondaires peine à les rendre attachants. Il a fallu attendre les derniers chapitres pour comprendre enfin pourquoi le récit prenait pour héros ce mollasson un peu couillon à qui il n'arrive jamais rien de bon. Quant à son petit frère arrogant, il ferait presque rire tant il est minable dans son narcissisme et sa bêtise, mais il a aussi ce côté agaçant qui fait qu'on attend impatiemment qu'il s'en prenne enfin plein la gueule. Avec cet album, j'ai découvert un pan de la société brésilienne que je ne connaissais pas vraiment, mais ma lecture fut régulièrement laborieuse et au final pas tellement captivante à mon goût.

04/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Mon père ce poivrot
Mon père ce poivrot

Stéphane Louis s’est inspiré de son père (en modifiant la réalité) pour brosser le portrait de ce vieux type alcoolique qui, dans un dernier élan de lucidité, va se lancer dans un road trip pour « sauver » son fils, activiste dans une ZAD assiégée par les gendarmes. La déchéance du « poivrot », n’est finalement pas trop expliquée (en tout cas c’est lacunaire), c’est un peu ce qui manque à cette histoire. De la même façon, j’ai trouvé que le passage dans la ZAD sur la fin manquait de crédibilité (comment un vieux bonhomme pas trop agile arrive à passer les barrages, à se retrouver au cœur des affrontements, etc.). Pour le reste, ça se laisse lire, on s’attache un peu à ce vieux bonhomme pris à la gorge par l’alcool, et qui retrouve une certaine dignité dans les derniers temps de sa vie. Une lecture d’emprunt, éventuellement. Note réelle 2,5/5.

04/02/2024 (modifier)
Couverture de la série La Ferme de l'enfant-loup
La Ferme de l'enfant-loup

Un album assez épais, qui nous plonge dans ce mois de juin 1944, sur le plateau du Vercors, à l’heure où, avec le débarquement allié en Normandie, l’exaltation gagne les résistants, qui renforcent leur maquis et espèrent que les alliés leur parachutent du matériel. On sait évidemment comment tout va finir, hélas, et effectivement, le dernier tiers et une longue suite d’horreur et de massacres. Mais Morvan a auparavant pris le temps de donner vie à quelques résistants, à leurs rêves. Des flash-backs permettent de mieux en connaître certains, venus de toutes l’Europe parfois. Ces instants de franche camaraderie, presque d’insouciance, sont aussi troublés par la découverte d’un enfant sauvage (cet aspect est ici un peu exagéré sur certaines scènes je trouve), qui est peu à peu rattaché au drame que connait le Vercors durant cette guerre. Et plus on s’attache à ces hommes et ces femmes, plus l’horreur de la fin ressort. En tout cas j’ai bien aimé cette lecture, et le dessin de Percio, au trait gras, est plutôt agréable. Juste un petit regret. Si en fin d’album on rappelle que le village de Vassieux-en-Vercors a reçu la Croix de la Libération, j’aurais aimé un tout petit rappel pour expliquer pourquoi les fameuses armes qu’espéraient les maquisards n’avaient pas été envoyées par les alliés (avec des arrière-pensées anticipant la guerre froide, la crainte d’alimenter de futurs maquis communistes ?). On ne sait pas ce que ça aurait changé, mais il y a là quand même un arrière-goût de « lâchage », de sacrifice désagréable.

04/02/2024 (modifier)