Les derniers avis (47901 avis)

Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Adolphus Claar
Adolphus Claar

Me voilà dans une sorte de 23ème siècle imaginé par Chaland pour son héros. Adolphus -car c'est lui- est un personnage "positif" : il considère l'ère atomique dans laquelle il vit comme la panacée pour ses contemporains. Pas mal. Chaland y va d'un style qui n'est pas sans rappeler celui de la SF anglo-saxonne des années 30 à 50. Mais j'y ai néanmoins retrouvé -est-ce voulu ?- une certaine influence (un hommage ?) graphique de dessinateurs européens :Eddy Paape (Luc Orient), Tillieux (des décors "façon" Gil Jourdan), les premiers robots de Spirou.... Le dessin paraît simple, mais est plutôt épuré, sans fioritures, tirant vers le concept de la "ligne claire". J'indique "pas mal", mais la série aurait peut-être "grandi" sans le décès de Chaland. Adolphus Claar ?... une sorte de Monsieur Bean un peu plus pétillant. Une BD attachante mais qui ne m'a quand même pas fait exécuter des bonds de joie.

11/11/2006 (modifier)
Par Superjé
Note: 3/5
Couverture de la série Tom-Tom et Nana
Tom-Tom et Nana

J’hésite entre 3/5 et 4/5. Les dessins ne sont pas « beaux », mais ils sont pas « moches » non plus. Les histoires gentilles, mais marrantes. Moi aussi j’ai commencé à lire ça dans J'aime lire. Il n’y a jamais de répétition. J’aime l’imagination des 2 monstres pour faire des bêtises. J’adore tous les personnages, et leurs noms (pour contredire cac ) sont marrants. Les gags me font un peu moins rire maintenant. Dans les bd d’humour avec des enfants, il y a 2 catégories : la première les Titeuf, "Petit Spirou" et Kid Paddle. Et cette bd me fait plus penser à Cédric et Boule et Bill. A lire tous les albums (quand on est jeune, quand on est un peu plus vieux à acheter pour ses enfants).

11/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Kitsune Udon
Kitsune Udon

Je ne suis peut-être pas très objectif car je suis un grand amateur du style de dessin de Nancy Peña et avec ces quelques planches, je suis aux anges. Dès la couverture je retrouve l'esthétisme original qui m'est cher et chaque planche me donne envie d'écarter grandement les pages de l'album pour mieux les voir. En cela, le tout petit format de l'édition et le fait que les pages sont agrafées et serrées les unes contre les autres est un peu contraignant pour bien apprécier chaque dessin dans ce cas précis. Très joli dans tous les cas. Par contre, même si j'ai été sous le charme du début du récit, j'ai été plutôt déçu par sa seconde moitié et son final. Hormis l'objectif, que je pense voulu, d'achever l'album sur une référence graphique à la peinture Ophélie de John Everett Millais, je trouve le récit un peu vain et se terminant trop en queue de poisson pour être suffisamment marquant. Un peu l'impression que l'histoire ne raconte quasiment rien, à mon grand regret. En outre, le bonus sur internet est assez décevant : j'espérais vraiment une suite à la BD ou bien de nouvelles planches de toute beauté, et ce n'est pas ça du tout. Je suis néanmoins heureux de mon achat, non seulement parce que l'esthétisme de cet album me plait beaucoup mais aussi parce que, pour un euro, c'est vraiment donné.

10/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Grand Saut
Le Grand Saut

Poipoipanda est le propriétaire d'un blog assez sympathique qu'il met cependant assez peu souvent à jour. Il y fait preuve d'un dessin qui ressort encore mieux sur le papier dans ce miniblog dont l'aspect graphique est le point le plus positif. En teintes crème de marron et noir, ses planches sont très esthétiques et très agréables à lire. L'histoire, quant à elle, est sympathique puisqu'il s'agit du récit d'un premier saut en parachute où la peur est telle pour Poipoipanda que... Je ne termine pas ma phrase car sinon j'aurais raconté toute l'histoire. Et c'est bien ça le souci de ce miniblog : à raison d'une image par planche, avec ce si petit format, l'histoire est vraiment trop vite lue. Elle pourrait presque tenir en une seule planche d'une BD classique. Heureusement, l'animation offerte sur Internet grâce au mot de passe final est plus conséquente et raconte (presque ?) plus de choses. Ce bonus est réussi et tout aussi joli et intéressant que le graphisme de la BD elle-même. Bref, je trouve ce miniblog pas mal même si j'admets préférer son graphisme à l'histoire qu'il raconte en elle-même.

10/11/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Steak me tender
Steak me tender

Note approximative : 2.5/5 Je suis un visiteur quotidien du blog de Miss Gally et c'est avec le sourire que je lis ses petites altercations avec sa fleur de compagnie au fort caractère, Georgette. Le dessin de Miss Gally est clair et agréable, joliment colorisé à l'aquarelle. C'est une lecture amusante qui amène quelques secondes de bonheur journalier grâce à de petites planches ou des images d'humour à petite dose. Pourtant, je dois dire n'avoir que très moyennement apprécié ce miniblog. Le dessin, les personnages, les situations et les couleurs sont les mêmes que sur le blog originel. L'unique différence au final est la longueur relative du récit, plusieurs planches au lieu d'une ou deux maximum sur le blog. Et... Etrangement, je n'ai pas réussi à retrouver ce qui me plait dans le blog, ou alors je me suis rendu compte que ce que j'y aimais était en fait cet aspect "petite dose quotidienne" mais quand cette dose est un petit peu plus imposante comme ici (malgré le petit nombre de pages et la petitesse de cette édition évidemment), eh bien je décroche très vite. J'ai le sentiment que le tout manque de liant à mes yeux, l'humour n'y est pas suffisamment percutant, aucune scènette ne ressort particulièrement. Bref, une lecture qui n'a pas su me charmer comme je l'espérais. Ceci étant dit, vu le prix particulièrement réduit de l'album, je me vois mal en déconseiller l'achat.

10/11/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Au bonheur des âmes
Au bonheur des âmes

"Au bonheur des âmes" est le deuxième album de la collection "miniblog"que j'ai lu et qui fait grandir mon intérêt pour celle-ci. Voici un auteur qui m’est inconnu et qui a su, en quelques pages à peine (12 pour être précis), m’enthousiasmer à la fois par son récit au ton décalé et grâce à son dessin qui présente des petits airs sfarien. L’humour est au rendez-vous avec un Belzébuth qui en prend pour son grade. De plus, les bonus à découvrir sur le web (grâce au code présent en fin d’album) sont franchement géniaux ! A acheter (1 euro, c’est pas la ruine), à lire et à surfer !

10/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Le Vieux Nick et Barbe-Noire
Le Vieux Nick et Barbe-Noire

C'était quand même pas mal !... Le Vieux Nick ?... Comme beaucoup de lecteurs, je l'ai découvert dans l'hebdo Spirou. Il y fait son apparition dans le n° 1039 du 13 Mars 1958. Chic !... des histoires de pirates !... ça ne courait pas les rues à l'époque !... Le Vieux Nick ?.. Une sorte de "pépé" à la figure ronde, un éternel foulard noir noué à la tête. Il hante les océans, toujours prêt à faire rater les sombres desseins fomentés par son ennemi héréditaire : Barbe-Noire. Barbe-Noire qui va d'ailleurs devenir aussi célèbre -si pas plus- que Nick. Au 4ème album, il aura même les honneurs d'avoir son nom contigu à son ennemi, ce en tête de premier plat. Les histoires ?... L'éternel duel entre le bien et le mal, personnifié ici par un Barbe-Noire qui est aussi méchant que bête (et dont Iznogoud sera inspiré). Mais ces deux personnages vont se mouvoir dans une galerie de personnages également hauts en couleurs : Sébastien le Harponneur, Bon Papa (le père du pirate)... Cette série m'a vraiment plu : plaisante, marrante, remplie d'un humour bon enfant -gentillet même-, bondissante ; avec ses bagarres "pour rire", ses poursuites, ses abordages... où l'on se sabre gaiement (mais sans jamais une goutte de sang ; "Spirou" oblige !). Remacle (parfois aidé par Maurice Tillieux et Vicq aux scénarios) y va d'un dessin clair, rond, vif ; utilisant à bon escient la palette graphique de l'époque (assez minimaliste) qu'il avait à sa disposition. Une série restée dans la mémoire de beaucoup, dont la mienne, que je ne renie pas mais dont je n'ai pas trop souvent envie de la relire. C'est comme la pâte ; bien la laisser reposer avant de pouvoir la déguster. C'est "ancien", mais encore tout bon. Ma cote réelle : 3,5/5

10/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Johnny Hazard
Johnny Hazard

1943... dessinateur reconnu aux USA, Frank Robbins est sollicité par les responsables du King Features Syndicate pour reprendre Agent secret X-9. Refus. Il souhaite faire sa propre série et en soumet ultérieurement l'ébauche... très vite acceptée. Johnny Hazard fait ses premiers pas dans des quotidiens, sous forme de strip, en date du 5 Juin 1940 (la veille du débarquement). Sa carrière durera, sous forme de strips et planches dominicales -sans compter le comic-book à son nom- jusqu'au 20 Août 1977. Une bonne série, comme il y en eut tant d'autres, à la gloire des "enfants" de l'Amérique victorieuse. Johnny, pourtant, serait à classer dans la panoplie des héros "à la James Bond" ; le héros sans peur et sans (trop de) reproches qui n'a qu'à claquer des doigts pour se voir rapidement entouré d'une meute de " Girls " alanguies, de " Pin-up " derniers modèles... mais où se cachent aussi de redoutables espionnes dont Ginny, Lady Jaguar. Jean-Michel Charlier s'inspirera d'ailleurs de cette dernière pour créer la mystérieuse "Lady X" dans les aventures de Buck Danny. Les histoires ?... Simples et faciles à suivre. Pas question d'encombrer l'esprit des lecteurs avec des scénarios tordus ou alambiqués. De l'action, des filles, des bagarres... et où le héros se sortira toujours vainqueur. Ce que les Américains aiment, quoi. Le dessin ?.. Un excellent noir et blanc, "façon" Milton Caniff, qui joue très bien des contrastes entre personnages, décors et arrière-plans. Johnny Hazard ?... C'est vif, pétaradant, bien amené, d'une lecture très agréable. Les albums : Il faudra attendre que cette série se soit "éteinte" pour en voir l'édition en langue française. J'avoue ne pas savoir grand chose du N°1, un broché paru en 1976 aux Editions des Remparts. - Editions Focus. 1 album noir et blanc, broché, en 1979. - Humanoïdes Associés : 1 broché en 1983. - Editions Gilou : 3 opus, de 1985 à 1986. - Glénat : 1 opus cartonné, de 1988, reprenant la période 1944-1945. Johnny Hazard ?... Une bonne bd d'aventures, qui ne se prend pas la tête, qui mêle action, exotisme, espionnage dans un cocktail de bonne facture.

10/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Jessica Blandy
Jessica Blandy

Jessica ?... une jeune romancière qui vit sous le soleil de Californie. C'est ainsi que les lecteurs la découvrent en Janvier 1987. Elle pourrait se contenter d'écrire. Ben non, par goût de l'aventure elle va côtoyer des milieux dits "dangereux"... et des personnages qui le sont parfois encore plus. Dufaux et Renaud m'ont entraîné dans des intrigues -il faut l'avouer- qui utilisent des chemins tortueux. Il y a "de tout" dans ses rencontres : des "fifilles" aux moeurs -disons- dissolues, des politiciens nauséabonds, des tueurs fous... une belle brochette de caractères avec qui elle va avoir affaire. Je reconnais que c'est original. Des références au cinéma parsèment même ses pas. Le dessin?... Fin, réaliste, qui privilégie la lisibilité. J'aime... assez, sans plus. Une bonne série, oui, mais qui ne m'a pas réellement accroché comme d'autres ont su le faire. Rythme trop "lent", découpage des planches, cadrages ?... Je ne sais... mais c'est ainsi ! Je reconnais que "Jessica" est néanmoins une série à part des autres, un peu en dehors du temps et des héros souvent standardisés de l'époque actuelle. Une série qui, comme elle, est unique.

10/11/2006 (modifier)
Par Hexagone
Note: 3/5
Couverture de la série Voyage à Uroshima
Voyage à Uroshima

On ne s'y rend pas par quatre chemins à Uroshima, il faut prendre le chemin de fer avec ses jambes à son cou. Ne vous laissez pas emballer par les aspects érotiques de ce manga, il s'agit plus d'un érotisme de situations que de représentation. Débarquer dans cette ville où chacun prend sa chacune au nez et à la barbe de n'importe quel passant ne déroute en rien les habitants de cette ville, où tout le monde trouve cela normal et y trouve son compte. En fait il s'agit plus d'une allégorie sur la sexualité, sur ses tabous, les comportements de chacun. Surpris par une femme en train de faire l'amour en pleine rue, la dame interroge le passant-voyeur de la sorte, " et vous, vous ne le faites pas ". Voilà la singularité de l'histoire. Le personnage principal et toujours à la recherche de son phantasme qui lui échappe à chaque page, ou prend la forme d'une autre personne. Il s'agit donc d'un conte sur l'identité, la place de l'individu dans la société, tout cela mâtiné de scènes érotiques qui ne sont pas pornographiques, ni extrêmement crues. Sur l'ambiance générale, il s'agit d'un manga glauque, les corbeaux en couvertures donnent le ton. Le dessin n'est pas traditionnellement celui du manga, les décors sont austères et laissent transparaître une évanescence de la ville, quelque chose de fantomatique. L'ouvrage est de bonne facture, le format est un peu plus grand que d'habitude, une note explicative, bienvenue, en fin de volume replace l'histoire dans son contexte historique et nous apprend qu'il s'agit d'une adaptation d'un conte ancien. Intéressant dans son ensemble pour l'ambiance et la façon dont on aura plaisir à le relire ultérieurement pour en voir une autre approche.

10/11/2006 (modifier)