Johnny Hazard

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Un as de l'aviation qui va vivre des aventures... exotiques...


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale 1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Aviation King Features Syndicate La Guerre de Corée RETROspective BD

Seconde guerre mondiale. Johnny Hazard s'échappe d'un camp nazi à bord d'un avion... De retour aux Etats-Unis, ce grand athlète au visage volontaire et à la chevelure brune, retrouve ses amis : Snap -un journaliste-, et Gabby Gillepsie -un navigateur à la langue bien pendue-. Johnny va trouver de l'embauche dans une compagnie privée. Mais la guerre de Corée survient. Johnny rempile. Au cours de ces nouvelles aventures, il mettra fin aux activités criminelles de troublantes espionnes. Tout est bien qui sera toujours bien, car Johnny a une autre passion que celle de son métier : les beautés fatales...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1976
Statut histoire Série terminée 6 tomes parus

Couverture de la série Johnny Hazard © Focus/Humanoïdes Ass./Gilou/Glénat 1976
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

10/11/2006 | L'Ymagier
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Je n’ai lu que l’album « Guerre en Orient » publié par Glénat. Au passage, je n’ai pas compris le titre, puisque les deux tiers de l’album se déroulent en Europe, mais bon. La série possède essentiellement des qualités graphiques. En effet, le dessin de Robbins est bon, et use d’un Noir et Blanc proche de celui de Caniff. Pour le reste, cela ne m’a pas vraiment convaincu et intéressé. C’est de l’aventure guerrière, avec un héros, pilote, qui décolle, se pose à peu près partout, redécolle (sous le feu ennemi), mitraille à tour de bras, atterri sur une route ou au milieu d’un champ, se tire à terre des griffes ennemies assez facilement, redécolle, etc. Vous l’avez compris, et le lecteur itou, le héros est invincible, au-delà même du crédible, ridiculisant ses adversaires (souvent pas très futés). Mais les films de l’époque n’étaient pas beaucoup plus nuancés (et même plus tard, il n’y a qu’à voir les Rambo…). Et les amateurs de Buck Danny apprécieront sans doute davantage que moi cette série. Du pif paf boum donc, avec quelques pincées d’humour dans les dialogues (chambrages entre pilotes, chamailleries entre Johnny Hazard et certaines femmes, etc), et une petite dose d’érotisme avec la présence de quelques donzelles qui n’ont pas froid aux yeux (et qui sont dessinées assez sexy) : cela s’adressait quasi uniquement à un lectorat masculin, mais fait un peu plus « propagande » que le Male Call de Caniff, contemporain (et que je trouve bien plus intéressant, indépendamment du personnage hyper sexy de Miss Lace). Une série très datée (ancienne et publiée durant la guerre), qui manque trop de nuance, de profondeur pour aller au-delà d’un emprunt « découverte » en bibliothèque.

20/06/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ca n'a pas été très facile de lire du "Johnny Hazard" en France, la bande qui a cessé en 1977 aux Etats-Unis a été diffusée de façon sporadique dans des revues peu connues ; j'ai pu lire quelques épisodes dans le fascicule Le Fantôme des Editions du Rempart à la fin des années 60, mais j'étais très jeune et je n'appréciais pas vraiment, jusqu'à ce que j'en relise vers 1983-84 avec l'album des Humanos. C'est de l'aventure sans frein, avec des héros tout puissants à qui il n'arrive jamais rien, de très belles femmes dessinées dans un style très "années 40", souvent des espionnes sensuelles et coriaces... tout ça était quand même plus intéressant que Steve Canyon de Milton Caniff. A première vue, le sujet en est très proche, mais "Johnny Hazard" est née en 1944, soit 3 ans avant Canyon. La similitude des sujets et de la narration est pourtant bien réelle : Hazard personnifie comme Canyon, l'aventurier type de l'après-guerre, il évolue dans le Sud-Est asiatique en se confrontant à toute sorte de trafiquants, avant de rempiler durant la guerre de Corée, apportant à cette période un côté beaucoup plus ricain. Seul l'humour est souvent présent dans cette bande, au contraire de Steve Canyon sans cesse sérieuse et un peu trop austère. Sur le plan graphique, la bande est également proche du style de Caniff, utilisant de beaux effets de noir et blanc, et n'hésitant pas à lui emprunter certaines techniques pour finalement se créer un style personnel plus nerveux ; il est clair que je préférais le crayon de Robbins à celui de Caniff dans le modelé plus policé des personnages féminins. Mais au final, je ne me suis pas assez passionné pour cette bande très classique et qui reprenait beaucoup de situations que j'avais déja vues dans de nombreux films hollywoodiens.

12/12/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

J'ai lu l'intégrale Glénat de cette série, intégrale ne contenant en définitive que les épisodes se déroulant durant la seconde guerre mondiale. Il s'agit d'un véritable récit à l'ancienne, dans la veine de l'âge d'or du comics, avec un héros beau, viril, à qui tout réussit et qui se fait accompagner au gré de ses aventures de blondes pulpeuses et fatales. Classique et désuet, certes, mais d'une assez bonne qualité. Le dessin, pour commencer, est de très bon niveau. Aussi classique que le récit, il est bien foutu tout en restant sobre. Il est aussi réussi pour les personnages que pour les véhicules et les décors, aussi épurés soient souvent ces derniers. Je note d'ailleurs avec curiosité la forme des avions japonais. Le comics étant paru avant la fin de la guerre, il semblerait que les civils américains tels que l'auteur n'avaient pas une vision exacte du "zéro" typique. En effet, autant les vues du dessous des avions en question sont exactes, autant le dessus est très fantaisiste et presque futuriste. Les histoires, quant à elles, sont assez naïves et pleines de testostérone. Le héros s'en sort toujours un peu trop facilement et certains passages manquent de crédibilité (j'ai beaucoup aimé les deux avions qui s'encastrent l'un dans l'autre en plein vol et les personnages qui ont le temps d'évoluer voire de se battre dans les deux carcasses en pleine chute avant qu'elles n'explosent au sol). Néanmoins, les scénarios sont variés et pas inintéressants. En outre, les personnages féminins, même s'il s'agit de belles pin-ups, ont des personnalités souvent assez fortes et ne souffrent pas d'une vision trop machiste : elles ont leur véritable rôle à jouer et ne servent pas que de potiches... la plupart du temps. Bref, voilà un comics très classique pour l'époque mais assez divertissant et qui n'a pas si mal vieilli.

04/11/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

1943... dessinateur reconnu aux USA, Frank Robbins est sollicité par les responsables du King Features Syndicate pour reprendre Agent secret X-9. Refus. Il souhaite faire sa propre série et en soumet ultérieurement l'ébauche... très vite acceptée. Johnny Hazard fait ses premiers pas dans des quotidiens, sous forme de strip, en date du 5 Juin 1940 (la veille du débarquement). Sa carrière durera, sous forme de strips et planches dominicales -sans compter le comic-book à son nom- jusqu'au 20 Août 1977. Une bonne série, comme il y en eut tant d'autres, à la gloire des "enfants" de l'Amérique victorieuse. Johnny, pourtant, serait à classer dans la panoplie des héros "à la James Bond" ; le héros sans peur et sans (trop de) reproches qui n'a qu'à claquer des doigts pour se voir rapidement entouré d'une meute de " Girls " alanguies, de " Pin-up " derniers modèles... mais où se cachent aussi de redoutables espionnes dont Ginny, Lady Jaguar. Jean-Michel Charlier s'inspirera d'ailleurs de cette dernière pour créer la mystérieuse "Lady X" dans les aventures de Buck Danny. Les histoires ?... Simples et faciles à suivre. Pas question d'encombrer l'esprit des lecteurs avec des scénarios tordus ou alambiqués. De l'action, des filles, des bagarres... et où le héros se sortira toujours vainqueur. Ce que les Américains aiment, quoi. Le dessin ?.. Un excellent noir et blanc, "façon" Milton Caniff, qui joue très bien des contrastes entre personnages, décors et arrière-plans. Johnny Hazard ?... C'est vif, pétaradant, bien amené, d'une lecture très agréable. Les albums : Il faudra attendre que cette série se soit "éteinte" pour en voir l'édition en langue française. J'avoue ne pas savoir grand chose du N°1, un broché paru en 1976 aux Editions des Remparts. - Editions Focus. 1 album noir et blanc, broché, en 1979. - Humanoïdes Associés : 1 broché en 1983. - Editions Gilou : 3 opus, de 1985 à 1986. - Glénat : 1 opus cartonné, de 1988, reprenant la période 1944-1945. Johnny Hazard ?... Une bonne bd d'aventures, qui ne se prend pas la tête, qui mêle action, exotisme, espionnage dans un cocktail de bonne facture.

10/11/2006 (modifier)