Pas mauvais du tout. Que du contraire !...
Georges Bess fait ici montre d'un graphisme et d'un mode de récit très personnels.
Il m'a narré l'histoire d'une pérégrination étonnante dans une Chine sans âge.
Une jeune fille muette et un homme difforme composent le duo central de cette série.
J'ai lu ici une vraie aventure humaine, forte, accompagnée d'un magnifique graphisme ; et ce pour un récit qui m'a emmené sur le toit du monde.
Ici, les croyances ont la vie dure et les potentats locaux sont adeptes des vengeances terribles quand on tente de porter atteinte à leur pouvoir.
J'ai bien aimé cette geste ; le tout concocté par un très bon auteur.
Du bon travail, fait avec coeur... et pas mal d'idées.
Vous prenez un peu de Largo Winch, de Bernard Prince, de James Bond, de Wayne Shelton (le détective grisonnant). Vous secouez le tout -tchikatchikatchic- et vous obtenez Sam Bracken !...
Ca ressemble à du Van Hamme mais ça n'en est pas.
Et c'est plutôt pas mal dessiné. Les personnages sont bien campés, ont leur caractéristiques bien distinctes.
Et quand ça barde, ça barde !... Action bien amenée, fluidité du mouvement, cadrage et découpage parfois spectaculaire m'ont entraîné dans l'action -bondissante et spectaculaire s'il en est-.
Bons scénarios, bonne lisibilité du trait, coloriage de belle facture font de ces opus un bon divertissement... un de plus dans une sorte de "moule Van Hamme" dont certains scénaristes/auteurs ont quand même un certain mal à s'extraire.
Mais je reconnais que je ne me suis pas ennuyé du tout !... Cote perso : 3,5/5.
Après lecture des 4 premiers albums :
Les auteurs ont imaginé dans un univers particulier et mystérieux, une histoire touchante vécue par des personnages attachants.
Le rythme narratif est assez lent et cadre bien avec les 2 premiers volumes, mais par la suite c’est assez lassant avec cette impression que l’on s’éloigne de plus en plus de l’idée de départ (intéressante et originale) au fil des tomes et il serait bien que le fin mot ne tarde pas trop à venir.
Dans le doute, je n’en conseille pas l’achat, mais c’est quand même plaisant à lire.
Une bédé policière assez sympathique, qui nous plonge dans le Paris d'entre deux guerre.
J'apprécie ici le décalage, presque schizophrénique, qui existe entre un dessin léger, presque enfantin et l'univers malsain et glauque, des bordels des 30's. J'ai même eu parfois l'impression de lire "Tom-Tom et Nanas contre Jack l'éventreur".
Le scénario est plutôt bon et accroche bien son lecteur. L'histoire pourrait se résumer à l'enquête d'une jeune vierge voulant chercher l'assassin de sa soeur dans un bordel.
Tour à tour chaque membre du bordel est suspecté et on ne lâche pas sa bd jusqu'au dénouement final.
J'ai eu assez de plaisir à découvrir ce diptyque (en prépublication dans BoDoï ), mais je n'en fais pas un must, et je ne retiens pas cette bd comme une 'claque' incontournable.
Je mets ici un honnête "Pas mal", je conseille la lecture à tous ceux veulent lire une bd policière un peu originale.
Pour offrir lors d'une naissance ;
Je ne suis pas fan de Calvin et Hobbes, je n'apprécie pas particulièrement ce genre pictural mais les gags fonctionnent à 100% tellement ils sont proches de la réalité ; qu'on soit de tout jeunes parents ou que nos enfants soient déjà ados d'ailleurs parce que souvent on rit de nos déboires quand ils sont terminés ! ou presque ! enfin on l'espère ! Et cette série montre que chez les autres aussi, c'est comme ça !
Bref un régal d'humour et de soulagement !
Une série initialement prévue en trois volets / une grande aventure maritime, dans la lignée des Les Passagers du vent.
Inspirée de faits historiques réels, c'est l'histoire d'un grand amour que temps et distances ne parviendront pas à faire oublier, que du contraire.
Dethorey exprime ici son grand talent graphique dans une grande et belle histoire d'amour, d'hommes, d'éléments, d'aventures dans l'inconnu. C'est vrai qu'à l'époque, il fallait oser.
J'ai également noté une jolie palette de couleurs, parfois intimistes, qui rehaussent souvent, de bien bonne façon, le découpage des planches.
La série sera abandonnée après deux opus. Un peu dommage...
Une série pleine d'humour et de fraîcheur, due aux talents conjugués de trois auteurs, dont une dessinatrice.
Une série sympa, que l'on peut apprécier à tout âge, à moins d'être allergique aux turbulences des "ch'tis nenfants".
Le dessin peut paraître simple, mais il est tout en rondeur, au trait appliqué, définissant bien personnages et ambiances.
Une série qui aurait pu être "sage", mais, heureusement, un brave chien à poil brun crée une sacrée ambiance dans cette grande famille.
Curiosité :
Parue dans l'hebdo Spirou en 1999, la fin du premier tome (le sexe du nouveau-né) a été décidée par référendum auprès des lecteurs : fille ou garçon ?... Vous verrez leur décision qui se trouve sur le faire-part de la dernière planche du livre.
Une série assez débridée... positivement.
Au travers de cette (longue) fable truffée de gags, c'est toute la bêtise humaine, génératrice de racisme, de nationalisme et de conflits que dénonce l'auteur.
Un bon humour noir -et grinçant- de haut niveau...
Un scénario débridé et -surtout- captivant...
Et puis, le dessin qui croque ici de biens dingues "bébêtes" hilarantes dans leur(s) comportement(s).
A noter, de belles références savoureuses aux discours politiques habituels.
Du beau travail où l'auteur parvient à renouveler son postulat de départ dans chaque volume.
Une bonne histoire en deux tomes.
Scénario curieux mais, mis en appétit, j'ai constaté que l'on retrouve cette même rose (un élément clé du postulat) tatouée sur d'autres corps : une actrice de porno, un condamné à la peine capitale exécuté, son compagnon de cellule "suicidé").
Et cette rose devient le fil conducteur d'un thriller débridé et un peu hors genre, à part peut-être celui de tous les mêler.
En noir et blanc (plus des nuances de gris), Riche signe un bon récit, sans complexe ni prétention.
A noter que cette collection (Tohu Bohu) se présente sous forme de "petit" format.
Récit de gare ?... Faux manga "à l'européenne" ?... Ca pourrait l'être aussi, comme un roman format poche. Assez déconcertant à première vue, car divers éléments intervenants ne sont pas expliqués.
Je cote "3" pour l'originalité générale de l'ensemble.
Une belle série où j'ai pu constater que le graphisme de Marini est quand même pas mal !
Depuis ses débuts avec les aventures d'Olivier Varese (dès 1990), sa patte n'est plus à prouver et s'améliore encore à chaque réalisation.
J'ai ici plongé -sur un scénario de Dufaux- dans cet univers où les vampires ont pris le pouvoir. Mais ceux-ci sortent au grand jour et dominent le monde. Dans cette caste un peu particulière, il y a pourtant des renégats. C'est vrai, le thème a déjà été utilisé à diverses reprises, par d'autres auteurs ; mais cette série renouvelle un peu le genre.
Le graphisme ?... cette lutte fratricide est illustrée de toute beauté par Marini.
Les décors "tiennent bien" mais c'est surtout dans l'anatomie -aussi bien masculine que féminine- que le dessinateur est une sorte d'orfèvre.
J'ai -c'est peut-être idiot- une préférence pour les couvertures qui me rappellent les meilleures Vampirella de Gonzalès des années 80 et début 90.
Une belle série. Je conseille.
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Péma Ling
Pas mauvais du tout. Que du contraire !... Georges Bess fait ici montre d'un graphisme et d'un mode de récit très personnels. Il m'a narré l'histoire d'une pérégrination étonnante dans une Chine sans âge. Une jeune fille muette et un homme difforme composent le duo central de cette série. J'ai lu ici une vraie aventure humaine, forte, accompagnée d'un magnifique graphisme ; et ce pour un récit qui m'a emmené sur le toit du monde. Ici, les croyances ont la vie dure et les potentats locaux sont adeptes des vengeances terribles quand on tente de porter atteinte à leur pouvoir. J'ai bien aimé cette geste ; le tout concocté par un très bon auteur. Du bon travail, fait avec coeur... et pas mal d'idées.
Sam Bracken
Vous prenez un peu de Largo Winch, de Bernard Prince, de James Bond, de Wayne Shelton (le détective grisonnant). Vous secouez le tout -tchikatchikatchic- et vous obtenez Sam Bracken !... Ca ressemble à du Van Hamme mais ça n'en est pas. Et c'est plutôt pas mal dessiné. Les personnages sont bien campés, ont leur caractéristiques bien distinctes. Et quand ça barde, ça barde !... Action bien amenée, fluidité du mouvement, cadrage et découpage parfois spectaculaire m'ont entraîné dans l'action -bondissante et spectaculaire s'il en est-. Bons scénarios, bonne lisibilité du trait, coloriage de belle facture font de ces opus un bon divertissement... un de plus dans une sorte de "moule Van Hamme" dont certains scénaristes/auteurs ont quand même un certain mal à s'extraire. Mais je reconnais que je ne me suis pas ennuyé du tout !... Cote perso : 3,5/5.
Koma
Après lecture des 4 premiers albums : Les auteurs ont imaginé dans un univers particulier et mystérieux, une histoire touchante vécue par des personnages attachants. Le rythme narratif est assez lent et cadre bien avec les 2 premiers volumes, mais par la suite c’est assez lassant avec cette impression que l’on s’éloigne de plus en plus de l’idée de départ (intéressante et originale) au fil des tomes et il serait bien que le fin mot ne tarde pas trop à venir. Dans le doute, je n’en conseille pas l’achat, mais c’est quand même plaisant à lire.
Miss Pas Touche
Une bédé policière assez sympathique, qui nous plonge dans le Paris d'entre deux guerre. J'apprécie ici le décalage, presque schizophrénique, qui existe entre un dessin léger, presque enfantin et l'univers malsain et glauque, des bordels des 30's. J'ai même eu parfois l'impression de lire "Tom-Tom et Nanas contre Jack l'éventreur". Le scénario est plutôt bon et accroche bien son lecteur. L'histoire pourrait se résumer à l'enquête d'une jeune vierge voulant chercher l'assassin de sa soeur dans un bordel. Tour à tour chaque membre du bordel est suspecté et on ne lâche pas sa bd jusqu'au dénouement final. J'ai eu assez de plaisir à découvrir ce diptyque (en prépublication dans BoDoï ), mais je n'en fais pas un must, et je ne retiens pas cette bd comme une 'claque' incontournable. Je mets ici un honnête "Pas mal", je conseille la lecture à tous ceux veulent lire une bd policière un peu originale.
Bébé blues
Pour offrir lors d'une naissance ; Je ne suis pas fan de Calvin et Hobbes, je n'apprécie pas particulièrement ce genre pictural mais les gags fonctionnent à 100% tellement ils sont proches de la réalité ; qu'on soit de tout jeunes parents ou que nos enfants soient déjà ados d'ailleurs parce que souvent on rit de nos déboires quand ils sont terminés ! ou presque ! enfin on l'espère ! Et cette série montre que chez les autres aussi, c'est comme ça ! Bref un régal d'humour et de soulagement !
Le passage de Vénus
Une série initialement prévue en trois volets / une grande aventure maritime, dans la lignée des Les Passagers du vent. Inspirée de faits historiques réels, c'est l'histoire d'un grand amour que temps et distances ne parviendront pas à faire oublier, que du contraire. Dethorey exprime ici son grand talent graphique dans une grande et belle histoire d'amour, d'hommes, d'éléments, d'aventures dans l'inconnu. C'est vrai qu'à l'époque, il fallait oser. J'ai également noté une jolie palette de couleurs, parfois intimistes, qui rehaussent souvent, de bien bonne façon, le découpage des planches. La série sera abandonnée après deux opus. Un peu dommage...
Sac à puces
Une série pleine d'humour et de fraîcheur, due aux talents conjugués de trois auteurs, dont une dessinatrice. Une série sympa, que l'on peut apprécier à tout âge, à moins d'être allergique aux turbulences des "ch'tis nenfants". Le dessin peut paraître simple, mais il est tout en rondeur, au trait appliqué, définissant bien personnages et ambiances. Une série qui aurait pu être "sage", mais, heureusement, un brave chien à poil brun crée une sacrée ambiance dans cette grande famille. Curiosité : Parue dans l'hebdo Spirou en 1999, la fin du premier tome (le sexe du nouveau-né) a été décidée par référendum auprès des lecteurs : fille ou garçon ?... Vous verrez leur décision qui se trouve sur le faire-part de la dernière planche du livre.
Rat's
Une série assez débridée... positivement. Au travers de cette (longue) fable truffée de gags, c'est toute la bêtise humaine, génératrice de racisme, de nationalisme et de conflits que dénonce l'auteur. Un bon humour noir -et grinçant- de haut niveau... Un scénario débridé et -surtout- captivant... Et puis, le dessin qui croque ici de biens dingues "bébêtes" hilarantes dans leur(s) comportement(s). A noter, de belles références savoureuses aux discours politiques habituels. Du beau travail où l'auteur parvient à renouveler son postulat de départ dans chaque volume.
Pas de Chance
Une bonne histoire en deux tomes. Scénario curieux mais, mis en appétit, j'ai constaté que l'on retrouve cette même rose (un élément clé du postulat) tatouée sur d'autres corps : une actrice de porno, un condamné à la peine capitale exécuté, son compagnon de cellule "suicidé"). Et cette rose devient le fil conducteur d'un thriller débridé et un peu hors genre, à part peut-être celui de tous les mêler. En noir et blanc (plus des nuances de gris), Riche signe un bon récit, sans complexe ni prétention. A noter que cette collection (Tohu Bohu) se présente sous forme de "petit" format. Récit de gare ?... Faux manga "à l'européenne" ?... Ca pourrait l'être aussi, comme un roman format poche. Assez déconcertant à première vue, car divers éléments intervenants ne sont pas expliqués. Je cote "3" pour l'originalité générale de l'ensemble.
Rapaces
Une belle série où j'ai pu constater que le graphisme de Marini est quand même pas mal ! Depuis ses débuts avec les aventures d'Olivier Varese (dès 1990), sa patte n'est plus à prouver et s'améliore encore à chaque réalisation. J'ai ici plongé -sur un scénario de Dufaux- dans cet univers où les vampires ont pris le pouvoir. Mais ceux-ci sortent au grand jour et dominent le monde. Dans cette caste un peu particulière, il y a pourtant des renégats. C'est vrai, le thème a déjà été utilisé à diverses reprises, par d'autres auteurs ; mais cette série renouvelle un peu le genre. Le graphisme ?... cette lutte fratricide est illustrée de toute beauté par Marini. Les décors "tiennent bien" mais c'est surtout dans l'anatomie -aussi bien masculine que féminine- que le dessinateur est une sorte d'orfèvre. J'ai -c'est peut-être idiot- une préférence pour les couvertures qui me rappellent les meilleures Vampirella de Gonzalès des années 80 et début 90. Une belle série. Je conseille.