Cette bande dessinée est en réalité plus un recueil d'une centaine de pages des différents travaux de Moebius agrémentée de quelques courtes histoires. L'une est parue dans l'Expansion par exemple. Certaines images ont servi de diverses illustrations comme une couverture pour Ray Bradbury, l'affiche d'une exposition à Venise de 1983.
On peut lire différents textes de Moebius toujours aussi mystiques de même que certains de ses amis qui ont laissé un petit mot : Manara signe la préface, Jodorowsky, Jean-Paul Appel-Guéry...
Extrait : "Le rôle des artistes est de se situer au carrefour des techniques matérielles et de l'introspection spirituelle, au carrefour de l'extérieur mondain et du monde intérieur. (...) Comment être un artiste sans tenter de s'éloigner des bas-fonds des passions humaines, sans cynisme ni sentimentalisme, accéder par un engagement intérieur à la dimension divine, se mettre au service du soi transcendant ?"
Des réflexions qui tuent... :)
J'ai appris aussi que Moebius après avoir travaillé sur Tron était sur un projet appelé Internal Transfer qui devait voir le jour en 1986. Il me semble que ce n'est jamais sorti vu la filmographie de Moebius où au passage j'ai découvert qu'il avait collaboré sur un film de l'oeuvre de McCay, Little Nemo, en 1989.
Très surpris par ce one shot, j'ai bien aimé le mélange scénar-dessin-decoupage mais un peu mois le texte.
L’histoire rocambolesque de cette péripatéticienne marqué par l'héro, devient l'objet de désir des martiens accro à son postérieur (pour faire bien).
Le scénar me plait bien même si l'on entre pas dans les détails (comment ça fonctionne,...). Par contre, à la première lecture, on se laisse "avoir" (mais qu'est ce que c'est que ces trucs, j'comprends que d'al'.), alors forcément la fin, bien tourné, explique le reste.
Les dessins et les couleurs sont très corrects, repris par ordinateur (on aime ou pas), ils donnent quand même un style intéressant à la bd (découpage très bon, les actions sont bien découpées, colle bien au texte ou inversement).
Les textes, arfff, j'aime un peu moins, un peu trop vulgaire par moment.
C'est une bonne bd, pour ceux qui aiment l'action plutôt que la réflexion.
Malgré mon 3/5 c'est une référence (limite 4/5, les textes et le manque de réflexion descendent un peu la note).
Je la conseille tout de même en achat.
Après lecture des 3 premiers tomes :
Une série d’espionnage de bonne qualité dans l’esprit de ce que Van Hamme a su faire par le passé avec un scénario agréable à suivre et la présence de nombreuses zones d’ombre habilement mises en place pour donner au lecteur envie de les découvrir.
Le dessin, lui, est de bonne qualité.
Maintenant et même si l’œuvre se lit bien, j’hésite à en conseiller l’achat car je ne sais pas combien de tomes sont prévus… Si l’on doit attendre à l’instar d’un XIII, 15 ou 20 tomes pour connaître le fin mot, la suite se fera sans mes deniers, par contre si c’est 5 tomes, alors c’est oui.
C'est vrai, ce genre de scénario a déjà été lu ou vu maintes fois ; et ce de diverses façons... Mais je n'ai pas boudé mon plaisir de lecteur.
Di Giorgio a ici concocté ici une histoire solide dont la trame se déroule aux débuts de la chevalerie.
Le graphisme ?... Teng, un dessinateur hollandais, possède un trait qui ressemble à celui de Rosinski. Bon graphisme mais un petit bémol pour le lettrage : trop régulier, qui dénote par son "manque d'expression".
Hormis cela, une série bien réalisée, qui ne renouvelle pas le genre, mais qui se laisse lire avec plaisir. Je me suis même senti un peu frustré à la lecture des mots "fin de l'épisode" au moment de refermer chaque tome. Preuve que chaque récit m'a accroché.
Une série dans la grande tradition des romans d'aventures chevaleresques. Bien fait.
Eric Powell est un artiste des plus en vue au "pays de l'oncle Sam". Il a déjà oeuvré sur des séries comme Hulk, Batman, Hellboy,...
Mais il doit sa renommée grandissante à son héros très personnel : The Goon.
"The Goon" ?... drôle de personnage que cet être étrange, une sorte de fils improbable de super-héros.
Je reconnais que c'est drôle, décalé et souvent "impolitiquement correct".
Une belle surprise qui vient de l'autre côté de l'Atlantique ; une série de récits courts et incisifs qui m'ont plongé dans un monde parallèle ou l'étrange est la norme.
Le graphisme ?... curieux... ils ne se sont sûrement jamais rencontré mais le style de Powell et celui de Mandryka sont comme frères jumeaux.
Bonne série, bien agréable de lecture.
Une série assez percutante, issue de la symbiose des talents d'un dessinateur brésilien et de deux scénaristes hispaniques.
Au niveau du découpage graphique, l'influence des bons comics américains est sensible, et cela donne un rythme de lecture accrocheur. J'aime !
Le postulat de départ ?... Oxford est un "privé" qui a déjà quarante ans de carrière derrière lui. A un âge où tout le monde aimerait le voir raccrocher, il accepte encore des missions.
Sur le plan narratif, l'originalité -que j'apprécie vraiment- vient de la voix "off" -celle du détective- qui s'adresse toujours à "Sunny G.", un mystérieux ami devenu infirme et végétant dans une clinique gériatrique.
Malgré l'âge d'Oxford -la septantaine- et ses petits tracas physiques, une bonne série bien construite qui bénéficie d'un graphisme agréable, clair, précis ; et avec laquelle j'ai passé d'agréables moments de lecture.
Dubitatif je suis...
Franck Giroud aurait pu livrer ici un très bel épisode basé sur des secrets de famille. En réalité, cela me semble un malheureux fourre-tout de (bonnes) idées traitées un peu n'importe comment.
Dommage car le postulat est alléchant : un bébé défiguré confié à un couple de bouchers. Cet orphelin solitaire devra porter un masque toute sa vie. Heureusement, la découverte de ses talents artistiques pourrait le faire sortir de son isolement obligatoire.
Pas grand chose de compréhensible dans cet opus. Composé pour un diptyque, je suppose que tout s'éclaircira (peut-être) dans le tome suivant...
Et c'est grand dommage pour Ruben Pellejero, grand faiseur d'images, qui offre ici ses réalisations graphiques avec une sobriété rare pour un récit d'époque.
Normalement, comme les aimants, "moins" (scénario) et "plus" (dessin) s'attirent. Ca ne me semble pas le cas ici.
Cote perso : 3,5/5 à cause du graphisme qui sauve la mise.
Mais dubitatif je reste...
Adepte des atmosphères du début du siècle dernier, Tardi revient ici à un genre plus contemporain, même si l'histoire se déroule dans les années 70.
Le postulat ?.. un cadre commercial, le cul entre deux chaises, dont l'existence va néanmoins basculer, sans qu'il soit maître de son sort...
Un soir, il assiste à un accident de la route dont les responsables prennent la fuite. Il conduit le blessé à l'hôpital. Il reprend ensuite le fil de sa vie familiale, avec le traditionnel départ en vacances. Il est loin de se douter qu'il est suivi à la trace par deux tueurs à gages, lesquels veulent absolument supprimer ce témoin gênant.
Témoin de quoi ?... Découvrez-le donc dans cette bonne histoire où Tardi, usant d'ambiances en noir et blanc, sert parfaitement la genèse.
Et en fin de volume, certains d'entre-vous penseront peut-être : "et si ça m'arrivait ?...".
Dans ce cas, je ne voudrais pas être à votre place...
Une bonne série du tandem Desberg-Vrancken (I.R.$.).
Vrancken fait ici preuve de beaucoup de talent et de panache, aidé par le coloriage d'une certaine "Coquelicot".
Ce duo prolifique a ici concocté une belle -si l'on peut dire- histoire qui dénonce le racisme et l'intolérance.
Beau travail graphique, précis, minutieux, très lisible.
Une aventure attachante -à défaut d'être passionnante- et qui m'a entraîné dans les Antilles du 18ème siècle.
Des Antilles qui font maintenant rêver... alors qu'en ce temps-là...
Chouette série...
J'ai eu affaire à une autobiographie inspirée ; laquelle m'a narré les péripéties qui ont jalonné un des grands bouleversements de la vie de l'auteur : son déménagement à la campagne.
Et pour -d'une certaine façon- exorciser ce traumatisme, il s'est caricaturé et -par gags d'une demi-planche- m'a ainsi relaté la chronologie de l'événement.
Manu -un citadin 100% bitume- ne peut se passer de son ordinateur, de son GSM, et ce même en pleine nature. Mais face à cet espace et à ce calme, il doit parfois s'isoler dans un grand carton, pour y apaiser ses angoisses ou téléphoner à un pote.
Même le chat, habitué à la sieste sur canapé et aux croquettes servies à heures régulières, ne se sent pas plus stimulé par ce nouvel environnement.
La découverte des autochtones et de leurs habitudes déconcerte beaucoup notre ami qui ira de surprises en frayeurs. La visite de son frère, encore plus inadapté au monde rural, vaut son pesant d'anecdotes. Lui seul peut confondre un silo à grains avec un Virgin Megastore !
Une série bien drôle, qui ravira les amateurs de week-end au grand air, et dont le meilleur moment est -pour moi- le retour à la "Civilisation".
Cote perso : 3,5/5.
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Venise céleste
Cette bande dessinée est en réalité plus un recueil d'une centaine de pages des différents travaux de Moebius agrémentée de quelques courtes histoires. L'une est parue dans l'Expansion par exemple. Certaines images ont servi de diverses illustrations comme une couverture pour Ray Bradbury, l'affiche d'une exposition à Venise de 1983. On peut lire différents textes de Moebius toujours aussi mystiques de même que certains de ses amis qui ont laissé un petit mot : Manara signe la préface, Jodorowsky, Jean-Paul Appel-Guéry... Extrait : "Le rôle des artistes est de se situer au carrefour des techniques matérielles et de l'introspection spirituelle, au carrefour de l'extérieur mondain et du monde intérieur. (...) Comment être un artiste sans tenter de s'éloigner des bas-fonds des passions humaines, sans cynisme ni sentimentalisme, accéder par un engagement intérieur à la dimension divine, se mettre au service du soi transcendant ?" Des réflexions qui tuent... :) J'ai appris aussi que Moebius après avoir travaillé sur Tron était sur un projet appelé Internal Transfer qui devait voir le jour en 1986. Il me semble que ce n'est jamais sorti vu la filmographie de Moebius où au passage j'ai découvert qu'il avait collaboré sur un film de l'oeuvre de McCay, Little Nemo, en 1989.
Apocalypse selon Lola (Lola Cordova)
Très surpris par ce one shot, j'ai bien aimé le mélange scénar-dessin-decoupage mais un peu mois le texte. L’histoire rocambolesque de cette péripatéticienne marqué par l'héro, devient l'objet de désir des martiens accro à son postérieur (pour faire bien). Le scénar me plait bien même si l'on entre pas dans les détails (comment ça fonctionne,...). Par contre, à la première lecture, on se laisse "avoir" (mais qu'est ce que c'est que ces trucs, j'comprends que d'al'.), alors forcément la fin, bien tourné, explique le reste. Les dessins et les couleurs sont très corrects, repris par ordinateur (on aime ou pas), ils donnent quand même un style intéressant à la bd (découpage très bon, les actions sont bien découpées, colle bien au texte ou inversement). Les textes, arfff, j'aime un peu moins, un peu trop vulgaire par moment. C'est une bonne bd, pour ceux qui aiment l'action plutôt que la réflexion. Malgré mon 3/5 c'est une référence (limite 4/5, les textes et le manque de réflexion descendent un peu la note). Je la conseille tout de même en achat.
Lady S.
Après lecture des 3 premiers tomes : Une série d’espionnage de bonne qualité dans l’esprit de ce que Van Hamme a su faire par le passé avec un scénario agréable à suivre et la présence de nombreuses zones d’ombre habilement mises en place pour donner au lecteur envie de les découvrir. Le dessin, lui, est de bonne qualité. Maintenant et même si l’œuvre se lit bien, j’hésite à en conseiller l’achat car je ne sais pas combien de tomes sont prévus… Si l’on doit attendre à l’instar d’un XIII, 15 ou 20 tomes pour connaître le fin mot, la suite se fera sans mes deniers, par contre si c’est 5 tomes, alors c’est oui.
Shane
C'est vrai, ce genre de scénario a déjà été lu ou vu maintes fois ; et ce de diverses façons... Mais je n'ai pas boudé mon plaisir de lecteur. Di Giorgio a ici concocté ici une histoire solide dont la trame se déroule aux débuts de la chevalerie. Le graphisme ?... Teng, un dessinateur hollandais, possède un trait qui ressemble à celui de Rosinski. Bon graphisme mais un petit bémol pour le lettrage : trop régulier, qui dénote par son "manque d'expression". Hormis cela, une série bien réalisée, qui ne renouvelle pas le genre, mais qui se laisse lire avec plaisir. Je me suis même senti un peu frustré à la lecture des mots "fin de l'épisode" au moment de refermer chaque tome. Preuve que chaque récit m'a accroché. Une série dans la grande tradition des romans d'aventures chevaleresques. Bien fait.
The Goon
Eric Powell est un artiste des plus en vue au "pays de l'oncle Sam". Il a déjà oeuvré sur des séries comme Hulk, Batman, Hellboy,... Mais il doit sa renommée grandissante à son héros très personnel : The Goon. "The Goon" ?... drôle de personnage que cet être étrange, une sorte de fils improbable de super-héros. Je reconnais que c'est drôle, décalé et souvent "impolitiquement correct". Une belle surprise qui vient de l'autre côté de l'Atlantique ; une série de récits courts et incisifs qui m'ont plongé dans un monde parallèle ou l'étrange est la norme. Le graphisme ?... curieux... ils ne se sont sûrement jamais rencontré mais le style de Powell et celui de Mandryka sont comme frères jumeaux. Bonne série, bien agréable de lecture.
Sept Balles pour Oxford
Une série assez percutante, issue de la symbiose des talents d'un dessinateur brésilien et de deux scénaristes hispaniques. Au niveau du découpage graphique, l'influence des bons comics américains est sensible, et cela donne un rythme de lecture accrocheur. J'aime ! Le postulat de départ ?... Oxford est un "privé" qui a déjà quarante ans de carrière derrière lui. A un âge où tout le monde aimerait le voir raccrocher, il accepte encore des missions. Sur le plan narratif, l'originalité -que j'apprécie vraiment- vient de la voix "off" -celle du détective- qui s'adresse toujours à "Sunny G.", un mystérieux ami devenu infirme et végétant dans une clinique gériatrique. Malgré l'âge d'Oxford -la septantaine- et ses petits tracas physiques, une bonne série bien construite qui bénéficie d'un graphisme agréable, clair, précis ; et avec laquelle j'ai passé d'agréables moments de lecture.
Secrets - L'écorché
Dubitatif je suis... Franck Giroud aurait pu livrer ici un très bel épisode basé sur des secrets de famille. En réalité, cela me semble un malheureux fourre-tout de (bonnes) idées traitées un peu n'importe comment. Dommage car le postulat est alléchant : un bébé défiguré confié à un couple de bouchers. Cet orphelin solitaire devra porter un masque toute sa vie. Heureusement, la découverte de ses talents artistiques pourrait le faire sortir de son isolement obligatoire. Pas grand chose de compréhensible dans cet opus. Composé pour un diptyque, je suppose que tout s'éclaircira (peut-être) dans le tome suivant... Et c'est grand dommage pour Ruben Pellejero, grand faiseur d'images, qui offre ici ses réalisations graphiques avec une sobriété rare pour un récit d'époque. Normalement, comme les aimants, "moins" (scénario) et "plus" (dessin) s'attirent. Ca ne me semble pas le cas ici. Cote perso : 3,5/5 à cause du graphisme qui sauve la mise. Mais dubitatif je reste...
Le Petit Bleu de la Côte Ouest
Adepte des atmosphères du début du siècle dernier, Tardi revient ici à un genre plus contemporain, même si l'histoire se déroule dans les années 70. Le postulat ?.. un cadre commercial, le cul entre deux chaises, dont l'existence va néanmoins basculer, sans qu'il soit maître de son sort... Un soir, il assiste à un accident de la route dont les responsables prennent la fuite. Il conduit le blessé à l'hôpital. Il reprend ensuite le fil de sa vie familiale, avec le traditionnel départ en vacances. Il est loin de se douter qu'il est suivi à la trace par deux tueurs à gages, lesquels veulent absolument supprimer ce témoin gênant. Témoin de quoi ?... Découvrez-le donc dans cette bonne histoire où Tardi, usant d'ambiances en noir et blanc, sert parfaitement la genèse. Et en fin de volume, certains d'entre-vous penseront peut-être : "et si ça m'arrivait ?...". Dans ce cas, je ne voudrais pas être à votre place...
Le Sang Noir
Une bonne série du tandem Desberg-Vrancken (I.R.$.). Vrancken fait ici preuve de beaucoup de talent et de panache, aidé par le coloriage d'une certaine "Coquelicot". Ce duo prolifique a ici concocté une belle -si l'on peut dire- histoire qui dénonce le racisme et l'intolérance. Beau travail graphique, précis, minutieux, très lisible. Une aventure attachante -à défaut d'être passionnante- et qui m'a entraîné dans les Antilles du 18ème siècle. Des Antilles qui font maintenant rêver... alors qu'en ce temps-là...
Le Retour à la terre
Chouette série... J'ai eu affaire à une autobiographie inspirée ; laquelle m'a narré les péripéties qui ont jalonné un des grands bouleversements de la vie de l'auteur : son déménagement à la campagne. Et pour -d'une certaine façon- exorciser ce traumatisme, il s'est caricaturé et -par gags d'une demi-planche- m'a ainsi relaté la chronologie de l'événement. Manu -un citadin 100% bitume- ne peut se passer de son ordinateur, de son GSM, et ce même en pleine nature. Mais face à cet espace et à ce calme, il doit parfois s'isoler dans un grand carton, pour y apaiser ses angoisses ou téléphoner à un pote. Même le chat, habitué à la sieste sur canapé et aux croquettes servies à heures régulières, ne se sent pas plus stimulé par ce nouvel environnement. La découverte des autochtones et de leurs habitudes déconcerte beaucoup notre ami qui ira de surprises en frayeurs. La visite de son frère, encore plus inadapté au monde rural, vaut son pesant d'anecdotes. Lui seul peut confondre un silo à grains avec un Virgin Megastore ! Une série bien drôle, qui ravira les amateurs de week-end au grand air, et dont le meilleur moment est -pour moi- le retour à la "Civilisation". Cote perso : 3,5/5.