Sept Balles pour Oxford
 
        Détective privé, ce n'est pas le type de métier où l'on peut profiter longtemps d'une retraite méritée. En général, on est largué par la vie, soit sous les balles d'un suspect, d'un mari filé trop agressif ou d'un ancien taulard revenu se venger, soit le foie explosé par les hectolitres qui vont de pair avec la profession. Clichés que tout cela ! Prenez Oxford, par exemple. 70 ans et il n'a toujours pas raccroché. Bon, d'accord, il n'a plus toute la vivacité de ses vingt ans, mais pour son âge, il a encore l'esprit assez vert. Quant au reste...
Auteurs argentins Auteurs brésiliens Détectives privés Polyptyque Troisième âge
Malgré ses 75 ans, Oxford n'est pas près de mettre un terme à ses activités de détective privé. A son épouse mourante, il va cependant faire la promesse de se retirer dès qu'il aura épuisé les 7 balles restant dans le chargeur de son revolver. Pour l'heure, il est chargé d'élucider la disparition d'un jeune peintre. Artiste très coté mais en panne d'inspiration, David Demitt a obtenu de son élève Mike Dichiara qu'il peigne des tableaux sur lesquels il appose sa signature. Mais las d'être exploité sans compensations, Mike menace de dévoilé l'imposture, puis disparaît sans laisser de traces. Affolé, Demitt le fait aussitôt rechercher par Oxford. A peine, les recherches sont-elles entamées qu'un incendie ravage l'atelier d'un peintre et que, dans les décombres, on découvre un corps calciné. Serait-ce Dichiara ? Malgré l'absence de preuves, Oxford ne tarde pas à supposer qu'il pourrait s'agir de l'homme qu'il est chargé de retrouver. Alors que le vieux détective veut lui faire part de ses soupçons, David Demitt meurt dans des circonstances suspectes. Suicide ? Sa veuve ne croit pas à un suicide et, quand elle apprend que la victime non identifiée de l'incendie pourrait être Mike Dichiara, elle engage Oxford à poursuivre son enquête. Celui-ci fouille alors dans le passé de Demitt et ses investigations le conduisent à Batsheva Greenbaum, son agent et ex-maîtresse.
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| Date de parution | 05 Avril 2003 | 
| Statut histoire | Série terminée 7 tomes parus | 
Les avis
 
			 
                 
                            
		Une série qui m’a peu intéressé, et qui m’a même carrément ennuyé assez rapidement, pour me perdre avec quelques facilités scénaristiques et quelques n’importe quoi. Les deux premiers albums (le premier surtout) manquent de rythme et d’intérêt, c’est nonchalant, et Oxford, en personnage de vieux détective préretraité, n’apporte pas le charisme, n’est pas accompagné de bons mots ou de personnages secondaires attachants, qui permettent à des polars old school et poisseux de rendre agréable une histoire a priori pas trépidante. Bref, j’étais circonspect après ces deux premiers tomes (visiblement les seuls lus par la quasi-totalité de mes prédécesseurs), mais le troisième m’a définitivement laissé de côté. En effet, les longues, très longues et récurrentes geigneries d’Oxford, pestant parce qu’on lui avait « confisqué » son revolver (il avait fait le serment à sa femme mourante d’arrêter son boulot lorsque les sept balles contenues dans le chargeur de son revolver auraient été tirées) sont lassantes. Mais le passage avec la guérisseuse mexicaine en flash-back, et surtout celui autour des visions de la petite fille d’Oxford (cela aurait pu n’être qu’une pirouette, genre un rêve, mais non, ça a une influence sur la suite), le coup d’hypnose du pote qui endort une dizaine de personnes pour permettre à Oxford de quitter un hôpital, c’est trop de couleuvres à avaler pour moi. Si dans les albums suivants l’intrigue est plus dynamique, plus consistante, je n’étais plus dans le bon ressenti. Et les passages récurrents autour des grillons (là aussi, traité de façon plus elliptique et rapide, comme une brève illustration d’acouphènes, ça passe, mais là, sur des pages et des pages, c’est trop !). Bref, lorsque l’histoire est devenue plus intéressante, c’était trop tard, j’ai survolé les derniers albums, sans attendre grand-chose du vieux détective (des digressions trop longues autour du Monte Cassino durant la seconde guerre mondiale aussi…). Enfin, le fait que deux Américains affirment que leurs références en matière de polar viennent de la collection Série noire – belle collection, mais a priori française uniquement, quand bien même elle aurait beaucoup publié d’auteurs américains – est hautement surprenant. Quant au dessin, j’ai trouvé qu’il était globalement bon, qu’il faisait plus que son âge. Il s’affermit au fil des tomes, mais j’ai moins aimé la colorisation à partir du tome 4 (elle lisse trop les détails).
 
			Une série assez percutante, issue de la symbiose des talents d'un dessinateur brésilien et de deux scénaristes hispaniques. Au niveau du découpage graphique, l'influence des bons comics américains est sensible, et cela donne un rythme de lecture accrocheur. J'aime ! Le postulat de départ ?... Oxford est un "privé" qui a déjà quarante ans de carrière derrière lui. A un âge où tout le monde aimerait le voir raccrocher, il accepte encore des missions. Sur le plan narratif, l'originalité -que j'apprécie vraiment- vient de la voix "off" -celle du détective- qui s'adresse toujours à "Sunny G.", un mystérieux ami devenu infirme et végétant dans une clinique gériatrique. Malgré l'âge d'Oxford -la septantaine- et ses petits tracas physiques, une bonne série bien construite qui bénéficie d'un graphisme agréable, clair, précis ; et avec laquelle j'ai passé d'agréables moments de lecture.
 
			 
                 
                            
		Tome 1:  Un scénario dense voire trop touffu pour ce premier opus. On s'y perd quelquefois entre l'enquête en elle-même, les secrets de la vie d'Oxford, ses rapports avec les femmes, les histoires familiales, le mystérieux Sunny G, et enfin l'enquête de Benn, le fils (d'ailleurs, on se demande ce que cela apporte à l'intrigue). Un peu trop de texte nuit, à mon sens, à cette aventure, en particulier le dénouement (page 46), qui est trop bavard. 
Si le point de départ est original (les aventures d'un détective privé sur le retour), le scénario ne tient pas toutes ses promesses et trop d'histoires parallèles viennent se greffer dans cette aventure. 
Tome 2:
Un scénario dense voire trop touffu pour ce premier opus. On s'y perd quelquefois entre l'enquête en elle-même, les secrets de la vie d'Oxford, ses rapports avec les femmes, les histoires familiales, le mystérieux Sunny G, et enfin l'enquête de Benn, le fils (d'ailleurs, on se demande ce que cela apporte à l'intrigue). Un peu trop de texte nuit, à mon sens, à cette aventure, en particulier le dénouement (page 46), qui est trop bavard. 
Si le point de départ est original (les aventures d'un détective privé sur le retour), le scénario ne tient pas toutes ses promesses et trop d'histoires parallèles viennent se greffer dans cette aventure. 
Tome 2:  J'avais très peu aimé le tome 1 des aventures d'Oxford, détective privé proche de la retraite. Trop confus, trop d'histoires parallèles...
Ce second opus m'a pourtant séduit : recentrage de l'intrigue autour d'Oxford (même si à l'image des séries TV américaines, il existe toujours une aventure parallèle propre au héros), intrigue teintée de nostalgie puisque l'on apprend dès les premières pages, la mort de sa femme. Dans ce second volet, nous faisons plus ample connaissance avec la famille, d'ailleurs complètement déjantée, d'Oxford, ce qui en fait un personnage plus humain, voire sympathique. Donc, un deuxième tome plus facile à suivre même si, à ce jour, je n'ai pas encore compris les digressions des pages 11, 12 et 26.
J'avais très peu aimé le tome 1 des aventures d'Oxford, détective privé proche de la retraite. Trop confus, trop d'histoires parallèles...
Ce second opus m'a pourtant séduit : recentrage de l'intrigue autour d'Oxford (même si à l'image des séries TV américaines, il existe toujours une aventure parallèle propre au héros), intrigue teintée de nostalgie puisque l'on apprend dès les premières pages, la mort de sa femme. Dans ce second volet, nous faisons plus ample connaissance avec la famille, d'ailleurs complètement déjantée, d'Oxford, ce qui en fait un personnage plus humain, voire sympathique. Donc, un deuxième tome plus facile à suivre même si, à ce jour, je n'ai pas encore compris les digressions des pages 11, 12 et 26.
 
			Je pense que c'est le genre de bd qu'il faut lire à deux fois avant d'apprecier. Certe on ne nous demande pas non plus de tomber amoureux d'un flic retraité au bord de la crise névrotique. Mais les scénarii tiennent la routes et il est important de voir dans quel contexte les balles sont utilisées (pour comprendre, il faut lire). Et surtout, qu'adviendras-t-il une fois toutes les balles utilisées? Voilà ce qui retiens principalement mon attention ; qui plus est le résultat de l'histoire est souvent plus humain que "science-fictionnesque". J'estime que cette série vaut le détour et trouveras sa place dans la bibliotheque d'un passionneé. Gigi
 
			Premier tome d'un polyptyque, La Promesse a pour but de mettre en place l'intrigue principale tout en évoluant à travers sa propre intrigue. Et, bien sur, tout ceci doit nous donner envie de lire les tomes suivants. OK, donc moi je n'ai pas du lire la bonne BD car je n'ai eu qu'une seule envie tout au long de cette lecture : l'arrêter au plus vite... J'ai cependant fait l'effort de la terminer mais il ne me reste qu'un mélange d'incompréhension et surtout du mécontentement pour avoir perdu mon temps. Je trouve le scénario chiant, l'histoire ne m'a pas du tout intéressée et franchement je n'ai aucune envie de lire la suite. Pas un truc ne m'a accrochée et il y a trop de passages que je juge inutiles... Les illustrations se laissent voir mais les personnages sont assez mal fait au niveau de l'expression de leurs sentiments...surtout quand ceux-ci sont en colère (et faut voir quand ils sont tristes..). Il y a certains découpages qui m'ont donné mal à la tête et, des fois, j'avais l'impression que c'était les cases qui remplissaient les bulles et non le contraire... Trop de blablas qui sont assez mal répartis dans les planches... Les couleurs sont assez basiques mais je trouve que ça ne va pas avec le style de la BD. Ouf, je ne l'ai pas acheté...
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