Les derniers avis (44964 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Jinbé
Jinbé

J'ai le même avis qu'Altaïr ci-dessous : Jinbe m'a laissé une drôle d'impression mitigée. Niveau dessin, c'est du Adachi typique, assez appliqué pour certains décors, bref ce n'est pas moche du tout à mes yeux. Niveau personnage, c'est également du Adachi typique, avec des personnages sensibles qui en disent moins qu'ils n'en montrent par leurs non-dits et leurs comportements. Et pareil niveau narration où on retrouve tout à fait le style d'Adachi avec pas mal d'ellipses, de silences qui en disent long, de finesse, etc... J'ai trouvé par contre un peu moins d'humour que dans la plupart de ses autres mangas : en gros, je n'ai pas ri ou presque de tout l'album. Mais en fait, c'est surtout le scénario et l'histoire qui m'ont laissé mitigé. Ce manga est un Roman Graphique portant sur les relations entre un beau-père veuf et sa fille de 17 ans, qui n'est pas de son sang, avec qui il vit depuis 4 ans seulement, mais pour qui il veut être un bon père. Cette relation est traitée tout en finesse mais j'ai eu du mal à accrocher car les personnages sont très secrets au début et ont une relation assez spéciale où ils se parlent un minimum et préfère s'éviter plutôt que de se montrer affectueux. L'histoire est traitée en finesse mais n'est pas très prenante. Elle aborde en outre un sujet difficile qui est la paternité d'une part et l'ambiguïté de cette relation quand le "père" et la "fille" ne sont pas vraiment père et fille. Et l'histoire se finit assez rapidement, presque en queue de poisson, sans prendre vraiment une direction ni tout à fait une autre. Assez difficile à appréhender et à savoir quoi en penser. Enfin si justement, l'auteur prend dans les 2-3 dernières pages une vraie décision sur la "relation" entre Jinpei et sa "fille", et c'est cette décision qui est vraiment difficile à appréhender. Une lecture qui m'a laissé circonspect, qui ne m'a pas vraiment captivé, même si elle se lit sans mal.

27/06/2005 (modifier)
Couverture de la série Cellulite
Cellulite

J'ai bien aimé ces histoires parce qu'elles sont courtes, totalement déjantées, l'humour est idiot au possible, les jeux de mots au raz des pâquerettes et les histoires tirées par les cheveux... mais que tout cela est bien trouvé ! Pour le dessin : les couleurs c'est pas à moi qu'il faut demander, j'ai trouvé ça dans un vieux carton donc c'était assez défraîchi cela dit le dessin est entre Florence Cestac et le dessinateur des Crannibales (j'ai trouvé) c'est caricatural et un peu brouillon mais je en vous redirais pas que c'est ce qui colle le mieux au ton de ce genre d'histoires ! Enfin si ça vous donne une idée c'est elle à qui on doit Agrippine et sincèrement, "Cellulite" est largement supérieure !

26/06/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Salomé
Salomé

Les Humanoïdes associés surfent sur la vague du polar historique initiée par Glénat il y a quelques années. La série Salomé introduit deux nouveaux auteurs, même s'ils ne sont pas tout jeunes. Tous deux ont en effet une longue carrière, Prungnaud en tant que scénariste pour la télévision, Palumbo comme illustrateur en Italie. Et cela se sent. La maîtrise graphique du dessinateur se fait jour au fil des pages, même s'il devrait porter ses efforts sur les visages et certains détails anatomiques, traités trop en aplats. Sur le plan de l'architecture, passage obligé du polar historique, il maîtrise les perspectives et la géométrie. Le but de cette série (premier cycle en 2 tomes) est de nous faire apprécier le personnage de Salomé. A l'issue de ce premier tome, on a encore du mal à la cerner, même si elle ne cache (presque) rien de son anatomie. Ce premier tome, même s'il n'apporte rien de neuf dans le genre, est intéressant, mais la conclusion de ce cycle permettra de confirmer ces premières impressions.

26/06/2005 (modifier)
Par Nijal
Note: 3/5
Couverture de la série Les Profs
Les Profs

"Tiens elle est pas mal cette BD" Voilà exactement ce que je me suis dit en lisant "les Profs". Etant moi-même lycéen, il m'est plaisant de comparer avec ce qui se passe vraiment dans la réalité. Evidemment ce qui est montré dans cette BD sont des caricatures, mais l'auteur a poussé l'intelligence de ne pas trop s'éloigner de la vraie vie. Les gags pour la plupart sont assez bien réussis. A noter une certaine dégradation de leur qualité dans les derniers tomes, ce qui est bien dommage, et sans doute préjudiciable quant à la conquête d'un lectorat. Car il faut bien avouer que cette BD a des atouts certains : signalons une forte stéréotypie des professeurs, ce qui permet d'une part une identification directe, et d'autre part de créer des personnages charismatiques, dans le sens où l'on n'oublie pas leurs personnalités respectives : le prof de philo désabusé, la prof de français bien roulée... On peut dire de même des élèves, dont certains reviennent régulièrement : Boulard par exemple. Pour finir, je dirais que "les profs" est une BD rigolote qui s'inscrit bien dans la mouvance actuelle qui est de représenter humoristiquement un métier particulier, et que dans ce genre si particulier qui semble promis à un bel avenir, elle est d'assez bonne facture. Bref, c'est rigolo.

25/06/2005 (modifier)
Par Monu
Note: 3/5
Couverture de la série Le retour à la terre
Le retour à la terre

Une bonne petite série que Le Retour à la terre, j'ai même préféré ces 2 albums au Combat Ordinaire, même si le dessin est réduit au minimum ici. Les gags en demi planche sont plutôt bons dans l'ensemble, yen a des mieux que d'autres bien sûr mais dans l'ensemble je dois dire que sourit régulièrement, voir rit. Ferri utilise une part de la vie de Larcenet, quelques clichés de citadins sur la campagne et ça fonctionne. J'adore les strips avec l'hermite.:) Pourtant je suis peu réceptif à l'humour en bd, c'est un genre que je lis très peu, mais ces albums sont légers, dans le bon sens, et ça fait du bien parfois de lire quelque chose comme ça, ça change. Je n'achèterais pas quand même la série, ça s'emprunte chez un ami ou dans une bibliothèque mais c'est pas un indispensable.

25/06/2005 (modifier)
Par Monu
Note: 3/5
Couverture de la série Le dernier Troyen
Le dernier Troyen

Ce qui est sûr c'est que Le Dernier Troyen souffre de la comparaison avec Le Fléau Des Dieux. Soyons indulgent, Démarez n'a pas beaucoup d'albums à son actif, et pourtant il s'en sort pas trop mal. Le Cheval de Troie pêche tant dans le scénario qui ne laisse pas la place aux personnages, ce qui peut se comprendre vu l'évènement relaté, que dans le dessin, les visages ressemblent à des masques et les couleurs sont pas terribles. La Reine des Amazones est différent, Démarez maîtrise mieux son trait, et l'histoire que Mangin lui offre est beaucoup plus intéressante et moins connu que le 1, où l'issu ne fait aucun de doutes. A noter que les armures et les armes des soldats sont super classes. Si ça continue dans cette voie, le troisième pourrait en surprendre certain.

25/06/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Léon La Came
Léon La Came

Depuis le temps que j'avais entendu parler de cette série, je viens d'en lire les 3 tomes d'affilée. Le premier est assez étonnant. Déjà, il y a le dessin de De Crécy. Je n'ai lu que peu de BDs de lui et je ne suis donc pas encore habitué à son style. Il me surprend encore et je l'appréhende de manière diverse. Diverse en effet car d'un côté je suis rebuté par la laideur qu'il met dans certains personnages, dans certains angles de vue trop proches des choses, trop tordus... Rebuté par quelque chose que je ne saurais vraiment exprimer. Mais d'un autre côté, au delà de son trait qui a un aspect légèrement indécis et crayonné, je trouve nombre de ses cases et de ses planches belles et esthétiques. De Crécy a un talent de dessinateur certain. Je ne suis pas fan de tout mais je trouve une certaine partie de cet ouvrage vraiment très belle. Ensuite, il y a l'histoire qui surprend parce qu'on ne sait pas non plus comment l'appréhender; comment appréhender le côté brut de décoffrage de certaines scènes, voire même le côté un peu scato ? Comment appréhender la laideur de ce monde et le cynisme avec lequel De Crécy le traite ? Pas plus qu'on ne sait comment appréhender ce Pépé Léon qui semble à la fois tout doux et capable du pire mais vraiment du pire, et avec le sourire. De même pour Gégé qui se révèlera au final le personnage principal de la série : comment appréhender cet anti-héros incapable de prendre une décision, oscillant entre constipation et dhiarrée permanente, enfant n'ayant jamais grandi ? Et pourtant, j'ai bien apprécié ma lecture, savouré les moments d'humour acide, la fin assez heureuse et à la morale valable. Par son originalité, sa force surprenante, son dessin étonnant et beau, ce tome 1 m'a bien plu, d'autant plus qu'il se lit comme un One-Shot qui se suffit à lui-même. Par contre, j'ai largement moins aimé les 2 tomes suivants. Le dessin reste toujours aussi maitrisé, un peu trop d'ailleurs puisqu'il perd un peu de sa fraicheur du premier tome. Mais c'est du grand art même si j'apprécie toujours seulement en partie ce style. Mais le scénario, lui, tourne au conte social. Là où le tome 1 éclatait par son originalité et son message ambigüe mais assez heureux, les tomes 2 et 3 forment une fable qui se veut un peu moralisatrice, un peu poétique, un peu folle. Mais franchement je n'ai pas accroché du tout. Gégé y joue le rôle du gentil con trop naïf mais égoïste en même temps, et les 2 tomes se bornent presque simplement à le suivre dans sa déchéance et le gâchis de son existence. Il reste quelques idées originales comme Monsieur Chose, celui qu'on ne voit pas, mais pour le reste, c'est un scénario assez banale de "montée à la capitale et de descente aux enfers" afin une fin mélo-dramatique qui m'a franchement laissé de marbre. Un avis mitigé pour moi, donc. Et mon conseil serait de ne lire que le premier tome de cette série et de le considérer comme un one-shot uniquement.

24/06/2005 (modifier)
Par Chelmi
Note: 3/5
Couverture de la série Moréa
Moréa

"Moréa", c’est de la BD réaliste avec de la science-fiction et du fantastique. Le scénario de Arleston et Latil est assez sympa malgré les multiples références un peu trop flagrantes (Largo Winch / Highlander / Stargate / James Bond). Le premier tome lance bien l’histoire, le second stagne un peu, et le trois et le quatre reprennent un rythme plus à mon goût. La trame de la série est la suivante : Moréa, à la tête d’une gigantesque multinationale, et « dragon » immortel, doit combattre les « anges » pour veiller à ce que l’humanité ne sombre pas dans le cao. Moi, qui ne suit pas un adepte des BDs réalistes, je trouve le dessin de Labrosse très joli, bien que le tome 1 soit un peu en dessous par rapport aux autres (Mais bon pour un tome 1 c’est largement compréhensible). L’héroïne Moréa est magnifique pour s’en convaincre, il suffit de contempler les très belles couvertures de la série surtout celle des albums 3 et 4. Les couleurs des tomes 1 à 3 de Arpin sont jolies, mais je préfère celles de Labrosse du tome 4 où l’on peut mieux apprécier le contraste entre les ombres et la lumière.

24/06/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Prestige de l'uniforme
Prestige de l'uniforme

Pas une mauvaise idée cette collection double-expresso. Le principe : des one-shots bien épais, des histoires servies en une seule fois, et non en deux albums comme aurait pu le faire l’éditeur. Et tout cela pour un prix raisonnable. Tout comme Comix Remix (premier titre de la collection), ce "Prestige de l’uniforme" me plait, mais je n’arrive néanmoins pas à le considérer comme un album de première importance. J’aime bien voir des auteurs européens s’emparer des thématiques du comics mainstream : les super-héros, la transformation corporelle...Ca peut donner lieu à des choses intéressantes ou décalées. Mais l’ennui c’est que les américains, de leur côté, n’ont pas attendu les européens pour décliner ses personnages de manière plus profonde et plus psychologique... Bendis et Alan Moore sont passés par là, il y a belle lurette déjà…Du coup, le caractère sociologique et introspectif de cet album tombe un peu à plat. De plus, la transformation du héros fait irrémédiablement penser à Swamp thing... A part ça, c’est un album parfaitement recommandable, le dessin, un peu brut façon « barre à mine », est efficace et la narration très bien foutue. C’est sur le fond que cet album fait un peu pétard mouillé.

24/06/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série T.O.O. (The Only One)
T.O.O. (The Only One)

Bengal a fait des progrès depuis le premier tome de Meka. Son trait est ici plus lisse et le découpage plus précis. Il reste juste quelques (tout) problèmes de lisibilité qui oblige parfois à relire une même planche deux fois. Mais on ne peut être qu’admiratif devant le dynamisme de sa mise en scène et le design général des décors et des personnages. Côté scénario, il est encore bien trop tôt pour juger. On a pas droit ici à la même consistance narrative que dans le premier tome de Trois... et l'ange (autre série de Morvan commencée il y a peu chez Dargaud). Sans doute parce qu’on a rien sans rien et que le dessin de Bengal prend de la place. Je vous rassure, c’est quand même plus étoffé que le trop court premier tome de Méka. Mais il faudra néanmoins attendre la suite, tout ce qu’on peut dire c’est que l’intrigue est prometteuse et le futur décrit très crédible. Mention spéciale pour le dessin, donc...

24/06/2005 (modifier)