Une série qui fait les beaux jours de l'hebdo Spirou depuis 2003.
Ca ressemble furieusement à du "comics" américain, mais ça ne l'est pas.
Cette série humoristique est bel et bien une création originale, assez délirante ma fois.
C'est en effet très drôle.
Une série basée sur le schéma classique du tandem composé d'un gentil abruti et d'un petit malin. Elle se démarque par le choix de ce second personnage. Badger est, en effet, un blaireau intello... mais qui préfère qu'on le prenne pour un chien !
Cette avalanche de gags courts m'ont, je l'avoue, bien fait dérider les mandibules.
La "vie de yo" de Parker a néanmoins de quoi vous rassurer : il y a toujours moyen de faire pire.
Un bouquin Très particulier qui essaye d’interpréter la vision de 3 peintres célèbres : Gauguin, Munch et Van Gogh.
Il y a dans cette Bd 3 petites histoires ou 3 petits délires dans lesquels l’auteur met en scène ces 3 peintres.
Alors je dois dire que tout n’est pas drôle et que le dessin n’est pas franchement à mon goût, mais j’ai tout de même eu 2 à 3 moments de rigolade et j’ai beaucoup aimé l’interprétation que l’auteur à faite du tableau Le Cri de Munch.
Tout cela n’est toutefois pas suffisant pour que j’en conseille l’achat, mais je ne regrette pas de l’avoir lu.
Cauvin et Mazel. Sacré duo !
Les paparazzi ?... ce sont des photographes attitrés d'une certaine presse, prêts à tout pour obtenir un scoop alléchant pour le lecteur, sans se soucier du respect de la vie privée de leurs "victimes".
Vous allez ainsi tout savoir sur les stars. Encore plus rusés que leurs héros, Mazel et Cauvin rivalisent d'imagination pour piéger les plus grandes stars. Et peu importent les catastrophes qui vont s'ensuivre !
Les gags (un peu) énergiques de Cauvin permettent à Mazel de laisser libre cours à son dessin dynamique, parfois survolté, qui anime à merveille les (més)aventures des deux paparazzi les plus connus de la BD.
Le trait alerte de Mazel convient parfaitement aux gags -vifs et rapides- concoctés par son scénariste, pour cette série dont l'ironie et l'énergie parfois loufoque vous plaira.
Comme elle m'a plu... assez bien...
Durango est un western sobre et efficace dans le sens où l’on retrouve vraiment tous les ingrédients et les ambiances que les amateurs du genre aiment.
Des grands espaces, un héros solitaire sans attaches…. bon mais pas trop, des méchants…. très méchants, de la violence, de l’action etc… et tout cela réuni dans un scénario qui bien que n’étant pas toujours très original, est tout de même cohérent et agréable à suivre.
Le dessin, lui, est bon et s’améliore au fil des tomes.
En tout cas, ceux qui aiment les westerns spaghetti avec ce bon vieux Clint devraient y trouver leur compte.
3,5 pour moi
J'avoue ne pas y connaître grand chose de l'univers manga.
Heureusement, ces ouvrages, prêtés par ma belle-fille, m'ont fait découvrir une sorte de nouveau monde ; un monde tout à fait à part des "japoniaiseries" auxquelles je pensais m'attendre.
Osamu Tezuka (1926-1989) est l'homme qui, dès la fin de la deuxième guerre mondiale, a fait passer les mangas de microphénomène au rang de véritable culture nationale au Japon.
Etonnant ce monsieur !
Au départ fortement influencé par le "style Disney" il va rapidement s'en démarquer. Il est aussi le seul "mangaka" a avoir mené de front une carrière de dessinateur star et des études de médecine !
Ces (ses) succès populaires connaîtront l'immense gloire d'adaptations télévisuelles
Le lecteur pourra ainsi retrouver quelques-uns de ses chefs d'oeuvre : Astroboy, Prince Saphir, Le Roi Léo.
Une série à lire, à étudier surtout pour son hagiographie et cette étonnante plongée dans l'univers de l'édition de ce type d'oeuvres.
C'est toujours pas ça qui me fera VRAIMENT apprécier "le" manga, mais ça aide !...
Pour l’instant une des bonnes réussites de la collection Dédales que cette originale enquête policière qui se déroule dans la Chine médiévale, avec des ambiances discrètes voire secrètes qui participent à la construction du suspens de la série.
Le dessin est bon et le scénario de ce premier tome est habilement pensé, donnant envie de connaître la fin prévue dans le second volume avec cette impression de n’être pas au bout de nos surprises.
Le deuxième tome est bien ficelé et sans pour autant être enthousiasmé, j'ai passé un bon moment sur cette enquête.
J'ai été attiré par le concept de départ, à savoir un univers où l'alchimie a été érigée au rang de science et dont les applications concrètes sont très nombreuses, au point que l'Etat en vient à utiliser les alchimistes comme autant d'armes de guerre.
Sur ce postulat très original, vient se greffer l'histoire des deux frangins Elric, qui vaut également son pesant de cacahouètes, ainsi qu'une ribambelle de personnages de second ordre dont les motivations et caractères sont eux-mêmes bien étudiés et intéressants.
L'humour (pas de haute volée, quand même, hein, n'exagérons rien) est très présent et coexiste avec des moments d'une très grande violence (morts violentes et flots d'hémoglobine garantis).
Quant au trait, n'étant pas vraiment un grand fan de manga, je ne me risquerai pas à le qualifier par rapport au reste de la production, mais bon, il m'a paru clair et précis et ça m'allait très bien.
Divertissant et original.
Deux parties distinctes dans cet album.
Première séquence : l'apprentissage. Où le jeune héros est pris en main par les services secrets soviétiques et formé aux techniques d'espionnage en vue de son implantation à l'Ouest. C'est, à mes yeux, la partie la plus intéressante. La technique d'embrigadement, le côté complètement insolite de l'école du KGB, le lourd passé du vieux maître, le personnage envoûtant et reptilien du colonel... Tout cela contribue à une lente montée en puissance dont on attend qu'elle atteigne une apothéose lors de la seconde partie.
Seconde séquence, justement, où le héros est désormais un espion opérationnel aux USA. Et là, je n'adhère plus. L'ensemble jusque là très rationnel, très crédible, dérive dans une intrigue où le thriller s'efface progressivement devant l'onirique, pour ne pas dire le délire. Et je trouve que le mélange des genres ne prend pas. On ne sait plus sur quel pied danser, et l'ensemble m'a laissé un goût un peu amer, une impression d'album bancal et déséquilibré.
Vraiment dommage. Surtout que le dessin de Boucq est, comme toujours, formidable.
Curieuse série quand même de par sa conception...
Miguel et Kraehn la qualifient d'ailleurs d' "antic-fantasy", un genre quand même assez inédit où l'Antiquité aurait été réinventée.
Ce concept m'a vraiment intrigué, moi qui, au point de vue "Antiquité, ne jurait que par Jacques Martin. Mais force m'a été de reconnaître, puis d'avoir été séduit par la richesse imaginaire suscitée par une sorte de "réalité décalée".
"Myrkos" ?... c'est un élève en ornement des édifices, fougueux et peu enclin à accepter les règles académiques de son art ou l'autorité incontestée des grands prêtres.
Son "drôle" d'univers est quand même cohérent, tout en faisant rêver.
Des albums rêveurs pour une série réussie.
Alors, soyons clair, je déteste, que dis-je, je vomis, cette pratique d'adaptation de séries TV en bande dessinée. Jamais, je dis bien, jamais, je ne cautionnerai des bouses immondes du style Caméra café et autres Bigard sous forme d'album.
Et pourtant, j'ai vraiment bien aimé "Kaamelott".
Le dessinateur est talentueux, on reconnaît bien les protagonistes et pourtant il arrive à rendre leurs expressions faciales très vivantes et drôles, en tout cas rarement figées par souci de réalisme.
Le scénario est solide. Et c'est, je crois, ce qui fait la force de cet album. Astier a bien compris toutes les opportunités qu'offraient la BD et en a profité pour donner un souffle épique, une orientation très grand spectacle, dans lequel vont évoluer les protagonistes usuels de la série. Les dialogues sont toujours aussi bons et incisifs, mais la BD va au-delà de ça, et c'est tant mieux.
Si le format de la série TV avait été littéralement transposé en BD (et je pense que cela aurait été assez facile, peut être sous forme de strips de quelques cases), cela n'aurait eu que très peut d'intérêt. En revanche, son adaptation sous forme de grand récit d'aventure tout en s'appuyant sur les qualités de la série, lui donne toute sa saveur.
A lire, et probablement à suivre…
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Parker et Badger
Une série qui fait les beaux jours de l'hebdo Spirou depuis 2003. Ca ressemble furieusement à du "comics" américain, mais ça ne l'est pas. Cette série humoristique est bel et bien une création originale, assez délirante ma fois. C'est en effet très drôle. Une série basée sur le schéma classique du tandem composé d'un gentil abruti et d'un petit malin. Elle se démarque par le choix de ce second personnage. Badger est, en effet, un blaireau intello... mais qui préfère qu'on le prenne pour un chien ! Cette avalanche de gags courts m'ont, je l'avoue, bien fait dérider les mandibules. La "vie de yo" de Parker a néanmoins de quoi vous rassurer : il y a toujours moyen de faire pire.
Visite Guidée
Un bouquin Très particulier qui essaye d’interpréter la vision de 3 peintres célèbres : Gauguin, Munch et Van Gogh. Il y a dans cette Bd 3 petites histoires ou 3 petits délires dans lesquels l’auteur met en scène ces 3 peintres. Alors je dois dire que tout n’est pas drôle et que le dessin n’est pas franchement à mon goût, mais j’ai tout de même eu 2 à 3 moments de rigolade et j’ai beaucoup aimé l’interprétation que l’auteur à faite du tableau Le Cri de Munch. Tout cela n’est toutefois pas suffisant pour que j’en conseille l’achat, mais je ne regrette pas de l’avoir lu.
Les Paparazzi
Cauvin et Mazel. Sacré duo ! Les paparazzi ?... ce sont des photographes attitrés d'une certaine presse, prêts à tout pour obtenir un scoop alléchant pour le lecteur, sans se soucier du respect de la vie privée de leurs "victimes". Vous allez ainsi tout savoir sur les stars. Encore plus rusés que leurs héros, Mazel et Cauvin rivalisent d'imagination pour piéger les plus grandes stars. Et peu importent les catastrophes qui vont s'ensuivre ! Les gags (un peu) énergiques de Cauvin permettent à Mazel de laisser libre cours à son dessin dynamique, parfois survolté, qui anime à merveille les (més)aventures des deux paparazzi les plus connus de la BD. Le trait alerte de Mazel convient parfaitement aux gags -vifs et rapides- concoctés par son scénariste, pour cette série dont l'ironie et l'énergie parfois loufoque vous plaira. Comme elle m'a plu... assez bien...
Durango
Durango est un western sobre et efficace dans le sens où l’on retrouve vraiment tous les ingrédients et les ambiances que les amateurs du genre aiment. Des grands espaces, un héros solitaire sans attaches…. bon mais pas trop, des méchants…. très méchants, de la violence, de l’action etc… et tout cela réuni dans un scénario qui bien que n’étant pas toujours très original, est tout de même cohérent et agréable à suivre. Le dessin, lui, est bon et s’améliore au fil des tomes. En tout cas, ceux qui aiment les westerns spaghetti avec ce bon vieux Clint devraient y trouver leur compte. 3,5 pour moi
Osamu Tezuka - Biographie
J'avoue ne pas y connaître grand chose de l'univers manga. Heureusement, ces ouvrages, prêtés par ma belle-fille, m'ont fait découvrir une sorte de nouveau monde ; un monde tout à fait à part des "japoniaiseries" auxquelles je pensais m'attendre. Osamu Tezuka (1926-1989) est l'homme qui, dès la fin de la deuxième guerre mondiale, a fait passer les mangas de microphénomène au rang de véritable culture nationale au Japon. Etonnant ce monsieur ! Au départ fortement influencé par le "style Disney" il va rapidement s'en démarquer. Il est aussi le seul "mangaka" a avoir mené de front une carrière de dessinateur star et des études de médecine ! Ces (ses) succès populaires connaîtront l'immense gloire d'adaptations télévisuelles Le lecteur pourra ainsi retrouver quelques-uns de ses chefs d'oeuvre : Astroboy, Prince Saphir, Le Roi Léo. Une série à lire, à étudier surtout pour son hagiographie et cette étonnante plongée dans l'univers de l'édition de ce type d'oeuvres. C'est toujours pas ça qui me fera VRAIMENT apprécier "le" manga, mais ça aide !...
Oeil de Jade
Pour l’instant une des bonnes réussites de la collection Dédales que cette originale enquête policière qui se déroule dans la Chine médiévale, avec des ambiances discrètes voire secrètes qui participent à la construction du suspens de la série. Le dessin est bon et le scénario de ce premier tome est habilement pensé, donnant envie de connaître la fin prévue dans le second volume avec cette impression de n’être pas au bout de nos surprises. Le deuxième tome est bien ficelé et sans pour autant être enthousiasmé, j'ai passé un bon moment sur cette enquête.
FullMetal Alchemist
J'ai été attiré par le concept de départ, à savoir un univers où l'alchimie a été érigée au rang de science et dont les applications concrètes sont très nombreuses, au point que l'Etat en vient à utiliser les alchimistes comme autant d'armes de guerre. Sur ce postulat très original, vient se greffer l'histoire des deux frangins Elric, qui vaut également son pesant de cacahouètes, ainsi qu'une ribambelle de personnages de second ordre dont les motivations et caractères sont eux-mêmes bien étudiés et intéressants. L'humour (pas de haute volée, quand même, hein, n'exagérons rien) est très présent et coexiste avec des moments d'une très grande violence (morts violentes et flots d'hémoglobine garantis). Quant au trait, n'étant pas vraiment un grand fan de manga, je ne me risquerai pas à le qualifier par rapport au reste de la production, mais bon, il m'a paru clair et précis et ça m'allait très bien. Divertissant et original.
Bouche du diable
Deux parties distinctes dans cet album. Première séquence : l'apprentissage. Où le jeune héros est pris en main par les services secrets soviétiques et formé aux techniques d'espionnage en vue de son implantation à l'Ouest. C'est, à mes yeux, la partie la plus intéressante. La technique d'embrigadement, le côté complètement insolite de l'école du KGB, le lourd passé du vieux maître, le personnage envoûtant et reptilien du colonel... Tout cela contribue à une lente montée en puissance dont on attend qu'elle atteigne une apothéose lors de la seconde partie. Seconde séquence, justement, où le héros est désormais un espion opérationnel aux USA. Et là, je n'adhère plus. L'ensemble jusque là très rationnel, très crédible, dérive dans une intrigue où le thriller s'efface progressivement devant l'onirique, pour ne pas dire le délire. Et je trouve que le mélange des genres ne prend pas. On ne sait plus sur quel pied danser, et l'ensemble m'a laissé un goût un peu amer, une impression d'album bancal et déséquilibré. Vraiment dommage. Surtout que le dessin de Boucq est, comme toujours, formidable.
Myrkos
Curieuse série quand même de par sa conception... Miguel et Kraehn la qualifient d'ailleurs d' "antic-fantasy", un genre quand même assez inédit où l'Antiquité aurait été réinventée. Ce concept m'a vraiment intrigué, moi qui, au point de vue "Antiquité, ne jurait que par Jacques Martin. Mais force m'a été de reconnaître, puis d'avoir été séduit par la richesse imaginaire suscitée par une sorte de "réalité décalée". "Myrkos" ?... c'est un élève en ornement des édifices, fougueux et peu enclin à accepter les règles académiques de son art ou l'autorité incontestée des grands prêtres. Son "drôle" d'univers est quand même cohérent, tout en faisant rêver. Des albums rêveurs pour une série réussie.
Kaamelott
Alors, soyons clair, je déteste, que dis-je, je vomis, cette pratique d'adaptation de séries TV en bande dessinée. Jamais, je dis bien, jamais, je ne cautionnerai des bouses immondes du style Caméra café et autres Bigard sous forme d'album. Et pourtant, j'ai vraiment bien aimé "Kaamelott". Le dessinateur est talentueux, on reconnaît bien les protagonistes et pourtant il arrive à rendre leurs expressions faciales très vivantes et drôles, en tout cas rarement figées par souci de réalisme. Le scénario est solide. Et c'est, je crois, ce qui fait la force de cet album. Astier a bien compris toutes les opportunités qu'offraient la BD et en a profité pour donner un souffle épique, une orientation très grand spectacle, dans lequel vont évoluer les protagonistes usuels de la série. Les dialogues sont toujours aussi bons et incisifs, mais la BD va au-delà de ça, et c'est tant mieux. Si le format de la série TV avait été littéralement transposé en BD (et je pense que cela aurait été assez facile, peut être sous forme de strips de quelques cases), cela n'aurait eu que très peut d'intérêt. En revanche, son adaptation sous forme de grand récit d'aventure tout en s'appuyant sur les qualités de la série, lui donne toute sa saveur. A lire, et probablement à suivre…