Durango

Note: 3.84/5
(3.84/5 pour 32 avis)

Durango est un cow-boy solitaire qui perd l'usage de sa main droite dès le premier tome de la série. Il s'agit d'un typique western spaghetti...


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Soleil

Chaque tome de la série commence par une mise en situation, souvent désespérée. Durango, en défenseur du bien règle ses comptes de façon tout à fait impitoyable . Durango, en pauvre cow-boy solitaire, est incapable de se fixer. Il erre donc en redresseur de torts.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1981
Statut histoire Une histoire par tome 18 tomes parus

Couverture de la série Durango © Soleil 1981
Les notes
Note: 3.84/5
(3.84/5 pour 32 avis)
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15/11/2001 | Lucky Luke
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Les 13 premiers tomes ont bercé ma jeunesse, le substitut parfait aux films de western spaghetti. On retrouve toutes ces références sur papier, un plaisir pour les amateurs. Je viens de me faire une grosse mise à jour en découvrant la période post Swolfs aux dessins. Ces albums ne m’ont vraiment pas marqué, le dessin de Girod (t.14 à 16) ne m’a pas emballé, j’y ai vu trop de maladresses, alors que l’histoire du cycle sans atteindre des sommets se laisse bien lire. Les tomes 17 et 18 sont assurés par Iko (que je découvre) aux pinceaux, c’est plus carré à mon goût mais plus dur dans le trait, ça donne un rendu un peu lourd et figé mais y’a du boulot. Par contre l’histoire m’a peu marqué, lu il y a une semaine et déjà bien du mal à m’en rappeler. Ces 20 dernières années de production de notre héros sont assez quelconque à mes yeux, un petit pas mal. Toujours est il que ça m’a donné envie de me replonger dans la période 100% Swolfs, histoire de voir. Je les ai relus par ordre décroissant de préférence, et je m’en félicite. C’est toujours aussi bon et la dégustation monte en puissance. Son trait est parfait, j’ai retrouvé de suite le charisme de notre héros, pour des histoires archi déjà vues, elles sont inspirées de nombreux films du genre, mais qu’est ce que c’est bon !! J’ai une affection toute particulière pour les 2ers albums, alors que notre héros ne possède pas encore son gun si caractéristique, et le cycle Mexicain simplement culte. Un classique pour les amateurs de western.

06/04/2023 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Biberonné à la "Trilogie du Dollars" par le couple Leone/Morricone je profite de la sortie de l'opus 18 pour ajouter mon admiration à cette série. "L'Otage" est dédié à Ennio Morricone et à Gian Maria Volonté ( El Indio) ce qui montre la filiation entre le beau Clint et Durango. Exit le cowboy propre sur lui façon John Wayne pour un pistolero improbable défenseur de la veuve et de l'orphelin, solitaire, briseur de cœur, capable de descendre dix vilains avec six balles. On y ajoute une arme mythique, des paysages à couper le souffle et Durango est né. Tout a été dit sur les superbes dessins de Swolfs. J'aime moins le style de Iko. Bien sûr les scénarii sont prévisibles mais c'est une loi du genre. C'est la mise en scène qui compte le plus, à mon avis. Les Durango sont comme la musique de Morricone, cela ne vieillit pas pour l'amateur que je suis.

09/12/2021 (modifier)
Par DamBDfan
Note: 4/5
L'avatar du posteur DamBDfan

Avis pour le triptyque (tome 14, 15, 16) Durango est cette fois-ci entre les mains de Thierry Girod en ce qui concerne les graphismes et franchement, je dois dire que c’est du très bon travail. Le changement n’a pas été agressif, on reconnaît bien notre cow-boy. Les décors de l’Ouest, les trognes des ennemis ainsi que les couleurs sont remarquables et dans l’esprit de Swolfs. Durango a évolué, on le sent plus désabusé, impitoyable que jamais et ça peut se comprendre vu ce qui lui est arrivé (voir sa relation avec l'héritière tome 12). La vengeance sera terrible et loin de tout repos face à un adversaire charismatique sans scrupules, capitaliste, que rien n’arrête dans sa soif de pouvoir. Encore une fois, je me suis délecté à la lecture des dialogues, spécialement ceux en voix-off très psychologique et des nombreuses scènes d’action qui prouvent bien que la série reste une incontournable du style « Western » L’histoire du dernier tome est plus dense (corruption, magouille,...) et demandera plus d’attention que les deux précédents albums. Je serai présent pour d’autres aventures en espérant qu’il y en aura d’autres. Ps: Toute la série est à lire sans modération.

04/12/2013 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
L'avatar du posteur McClure

Allez, ne boudons pas notre plaisir, on est plus sur la route des 4*, les derniers tomes (à partir de l'héritière) m'ont beaucoup moins emballé. Les premiers tomes sont d'excellente facture et se tournent bien sur vers le western spaghetti, entre le Grand Silence de Corbucci, certaines scènes tirées de l'œuvre de Sergio Leone ou encore Valerii. Les premiers tomes sentent la poussière, les fayots au lard et la vengeance. C'est vraiment excellent et le dessin de Swolfe est magnifique et rend parfaitement hommage aux aventures de ce héros taciturne et individualiste (meme s'il s'ouvre progressivement) qui a de forts relents du grand Clint. De la belle ouvrage, que l'on prend plaisir à relire de plus. A conseiller.

19/07/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

En tant que fan de western hollywoodien et spaghetti, je ne peux que conseiller cette splendide création de Swolfs que je place un cran en-dessous de Blueberry, mais à l'égal des meilleures BD western comme Comanche, Buddy Longway ou Mac Coy. La bande est fortement influencée par le western italien et surtout le personnage de l'étranger au cigarillo qu'incarnait ce bon vieux Clint dans les films de Sergio Leone : pistolero solitaire peu loquace et quasi énigmatique qui use de son arme d'une façon redoutable, chapeau à large bord qui cache un regard ténébreux, barbe de 3 jours, aspect crasseux...bref, une série de clichés qui sont repris de façon magistrale par un dessinateur au mieux de sa forme, alors que c'était sa première grande série. Tout semble inspiré par Clint, puisque Durango venge son frère Harry comme le faisait Clint dans "l'Homme des hautes plaines". Graphiquement, le dessin de Swolfs est proche de celui de Giraud, en plus vigoureux; il profite du travail accompli par Gir et Hermann sur leurs séries, en intégrant l'univers du western spaghetti très à la mode encore au début des années 80, avec des cadrages, un découpage, un ton cinématographiques, et des codes bien précis qui donnent indéniablement une ambiance; il ne manque plus que la musique de Morricone. Le premier épisode, "Les Chiens meurent en hiver" est quasiment un décalque du "Grand Silence", western étrange de Corbucci, interprété par J.L. Trintignant et Klaus Kinski dans un décor neigeux; Swolfs reprend l'idée et donne la physionomie de Kinski au méchant qui s'oppose à Durango. Par la suite, d'autres personnages auront des visages d'acteurs, et l'on guette les clins d'oeil (tel celui de l'album "Piège pour un tueur" où l'on aperçoit la silhouette d'Eastwood avec son poncho). Il n'est pas étonnant que Thierry Girod ait repris cette série, il a dû d'ailleurs s'en inspirer pour créer sa propre série Wanted, au ton très proche. Croyez-moi, les amateurs du genre ne seront pas déçus avec Durango, c'est une très belle collection à constituer, un vrai plaisir à lire et à relire.

06/06/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Durango, c'est du solide, du volontaire, comme son nom l'indique après analyse fumeuse ! C'est en tout cas une série qui mérite d'être découverte par tout amateur de bd western (dont je fais partie). L'essentiel des clichés s'y trouvent, le justicier traversant les intrigues avec la certitude d'y survivre, malgré les coups durs et les coulées d'hémoglobine (assez importantes il est vrai). Si la guerre de Sécession et les guerres indiennes sont absentes du décor (l'action est tardive, fin XIXème siècle), le Mexique est toujours là pour sa touche d'exotisme (les albums s'y déroulant sont parmi les meilleurs). Et le héros, avec son arme originale et une partie des stigmates christiques (cf premier album) est régulièrement entouré de jolies jeunes femmes, ceci ne l'empêchant pas de ne jamais se fixer quelque part. En cela la fin de beaucoup d'albums ressemble à celle des Lucky Luke, et je ne serais qu'à moitié surpris de l'entendre chanter "I'm a poor lonesome cowboy...". A moitié seulement, car la série se veut plutôt réaliste, mais tendance Leone ou Corbucci, et moins humour au sens où l'entendait Goscinny. Le dessin de Swolfs est bon, dynamique, et il y a peu de temps mort (il n'y a d'ailleurs que le temps qui meure rarement ici !). Peu de commentaires "off" non plus. Une lecture donc divertissante, rapide, mais qui n'atteint pas les sommets du tandem Charlier/ Giraud sur Blueberry. Et qui peine à se renouveler sur les derniers albums. Note réelle 3,5/5.

05/11/2012 (modifier)
Par fab11
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Après avoir découvert Durango quand j'étais au lycée, je suis devenu à l'époque l' un de ses plus grands fans et je suis étonné de voir que mon plaisir est toujours le même lors de mes relectures de cette série culte. Il faut tout de même avouer que le scénario est souvent répétitif sur l'ensemble des quinze tomes. Ce cow-boy solitaire parvient tout le temps à déjouer les manigances de riches propriétaires terriens qui veulent s'approprier par la force bien sûr les terres des pauvres petits éleveurs ou parfois de mineurs. Malgré cela Durango reste une très bonne série, digne des plus grands "westerns spaghetti", en effet on retrouve au long des épisodes la plupart des clichés aperçus dans ce genre de films : les duels bien sûr, les attaques meurtrières de banques, les ranchs dévastés par des hommes de main, la "révolution mexicaine" (les trois épisodes couvrant cette période sont tout simplement magnifiques), le héros arrivant dans une gare isolée et j'en passe. Swolfs se permet même dans le tome 9 de faire apparaître un homme ressemblant étrangement à Lucky Luke. Je suis quand même moins emballé par les 2 derniers épisodes dessinés par Thierry Girod, même si les dessins restent de bonne qualité. En bref je suis toujours ravi de lire les aventures du cavalier solitaire gaucher utilisant un Mauser M98, car si cette série a maintenant 30 ans elle n'a pas pris une ride.

18/12/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai un peu de la difficulté à comprendre pourquoi cette série est considérée comme étant un immanquable. Oui, les histoires sont pas mal et le dessin est superbe, mais la série souffre de plusieurs défauts à mes yeux. Je trouve qu'on reprend trop les codes du western et les histoires se répètent un peu : Durango arrive dans un coin un peu perdu où règnent des méchants et il va jouer les héros en se débarrassant d'eux car il tire très vite. De plus, la narration est fluide et j'ai bien apprécié au début, mais je me suis vite rendu compte que c'était en faite un défaut. Ça va tellement vite que je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages ou de trouver l'intrigue captivante.

25/11/2010 (modifier)

Pour mon centième avis, j’ai opté pour un retour aux sources. ‘Durango’ constitue en effet une des premières séries de bd que j’ai collectionnées. Comme en témoignent d’ailleurs les inscriptions malhabiles de mon prénom au gros feutre de couleur sur chacun de mes albums. Cigarillo au bec, barbe de trois jours, Mauser C96 à la ceinture, gants aux doigts découpés, ce tueur avait vraiment tout pour plaire au gosse que j’étais. Et bien des années plus tard, j’avoue que je lui trouve encore une classe folle ! Certes, le scénario demeure souvent répétitif et prévisible. Certes, Durango est particulièrement balaise. Certes, les différents personnages se révèlent généralement très stéréotypés et manquent sans doute un peu de profondeur. Il n’empêche que l’ambiance de western distillée par Swolfs fait de ‘Durango’ une référence du genre, au même titre qu’un Blueberry !

25/05/2010 (modifier)
Par AlainM
Note: 2/5
L'avatar du posteur AlainM

Durango, c'est un superbe dessin, d'accord. Le scénario, par contre, est assez faible et souvent répétitif, du style "Durango, pour défendre la veuve et l'orphelin, doit régulièrement tuer 3 ou 4 truands idiots et complètement amorphes. Durango est tellement habile de sa main gauche (alors qu'il est droitier à l'origine) qu'il tire plusieurs coups de feu quasi instantanément. Ensuite, il s'en va déjouer d'odieuses machinations de notables sans scrupules ou de trafiquants quelconques". Évidemment, pour entretenir le suspense, Durango est régulièrement fait prisonnier par soit les méchants soit un représentant borné de l'autorité locale. Au lieu d'être promptement liquidé, ceux-ci lui laissent toujours l'opportunité de s'échapper dans des conditions pour le moins abracadabrantes ; par exemple, il est sauvé par un mystérieux tireur qui désarme à la dernière seconde et à une distance plus que respectable le bandit qui allait exécuter notre héros. Décidemment, il reste toujours très difficile de réaliser des séries d'actions dont le scénario tient la route sans invraisemblances ou coïncidences extraordinaires. On est très loin des meilleurs scenarii de Charlier dans la mythique série de Blueberry.

10/01/2010 (modifier)