L'autrice, qui anime un atelier artistique pour adultes présentant des troubles psychologiques ou intellectuels (autisme, handicaps mentaux, etc.), dresse une série de portraits sensibles et pudiques, reflétant à la fois les difficultés et la richesse des échanges. Chaque chapitre se concentre sur un participant particulier : son type d'œuvre (sans que l'on voie réellement les réalisations, seulement leur description sommaire), son comportement et la manière dont celui-ci influence les réflexions de l'autrice sur l'art, les relations humaines et sa propre perception.
Le tout est abordé avec sobriété et respect, loin du larmoyant ou de tout discours politique ou artistique appuyé. On sent une vraie justesse de ton, même si la narration reste parfois trop neutre et le texte trop abondant, ce qui crée une certaine distance et peut rendre la lecture monotone. Graphiquement, le bilan est mitigé : les illustrations intercalées entre les chapitres, notamment les nombreux dessins de salières et poivriers, témoignent d'une vraie maîtrise, mais les planches en elles-mêmes sont plus moyennes, avec des personnages un peu disgracieux et parfois trop semblables, ce qui peut amener un peu de confusion entre les personnages.
Si les portraits m'ont intéressé par la découverte des comportements et du rapport à l'art de ces personnes (avec, pour ma part, une affection particulière pour les autistes) ainsi que par la petite communauté qu'elles forment dans l'atelier, les questionnements personnels de l'autrice m'ont moins captivé, et la conclusion ne m'a pas laissé un souvenir marquant.
Cet album rassemble des gags et des histoires courtes que Florence Cestac a publiés dans divers magazines (Pilote, Spirou, L'Écho des Savanes, Fluide Glacial et d'autres), ainsi qu'une histoire tirée du collectif En chemin elle rencontre.... Ce n'est pas précisé, mais il me semble que ces récits s'étalent des années 1980 jusqu'à la fin des années 2010. Le style graphique de Florence Cestac reste fidèle à lui-même, mais ses thématiques évoluent au fil du temps, un peu à la manière de ses albums semi-autobiographiques comme Le Démon de midi. Les premières histoires tournent autour du couple et des relations hommes-femmes, puis viennent le divorce, la solitude des seniors, les enfants devenus ados ou jeunes adultes.
La Grise Vie de Noémie tranche avec le reste, puisqu'il s'agit du récit dramatique d'une jeune fille brillante dont la vie est brisée par le harcèlement et le viol, perpétrés par des salauds haineux.
L'ensemble est un peu disparate, mais on retrouve avec plaisir la patte et l'esprit de Florence Cestac. Enfant, j'étais totalement hermétique à son dessin à cause des Déblok que je détestais, mais j'ai fini par m'y attacher et à apprécier sa manière de raconter, très personnelle et ancrée dans sa vision du monde. Certains gags ont un peu vieilli, en particulier les caricatures de machos des années 70-80 ou les contrastes entre son esprit soixante-huitard et celui des jeunes des années 2000. Ce n'est pas vraiment drôle, ou du moins pas à mon goût. Mais j'ai apprécié de voir la vie à travers ses yeux, et de comprendre un peu mieux comment la génération qui a précédé la mienne percevait le monde et les évolutions de la société. Une lecture intéressante pour ceux qui connaissent déjà l'autrice à travers ses albums plus célèbres.
Betty est une oie, Polo un coquelet. Tous deux vivent dans une ferme jusqu'au jour où Polo entend dire que pour le Réveillon de Noël, le fermier a prévu de les cuisiner. Ni une ni deux, les deux compères décident de s'évader et de rejoindre une école pour animaux de compagnie, dans l'espoir d'échapper à la casserole.
Le dessin, volontairement simple, repose sur un trait souple et expressif, avec des décors minimalistes et une palette d'expressions limitée. Mais cette apparente simplicité cache une vraie maîtrise. L'auteur, bien qu'il signe ici sa première BD, n'est pas novice : son expérience dans l'illustration jeunesse se ressent. Le vrai atout visuel de l'album, ce sont les belles couleurs à l'aquarelle qui apportent chaleur et personnalité aux planches.
Reste que la cible de l'ouvrage est floue. Le style évoque à la fois les albums pour enfants et le dessin de presse ou le strip comics, tandis que le ton oscille entre fable animalière et récit plus adulte. Avec ses près de 160 pages, l'album risque de lasser les plus jeunes, tandis que les lecteurs adultes pourraient y trouver l'intrigue trop convenue. L'humour, bien présent, vise plus à alléger l'ambiance qu'à provoquer de vrais éclats de rire.
Pour ma part, je suis resté assez hermétique au charme de cette histoire attendue, dont le ton ne m'a pas autant séduit que d'autres récits du même genre tels que Le Grand Méchant Renard qui m'avait semblé bien plus percutant. Peut-être que d'autres que moi serons davantage attendris par ce couple de volailles gentilles mais un peu naïves.
Note : 2,5/5
Est-ce une vraie anecdote ? Est-ce une vraie interrogation qui a hanté l'esprit de l'auteur toutes ces années et qu'il nous transmet ici tant bien que mal sur papier ?
Je ne sais pas, mais en tout cas je me pose sincèrement la question.
Je me la pose surtout car j'avoue être circonspecte suite à cette lecture. Le dessin est beau, le texte bien écrit, et pourtant je ne sais qu'en dire, je ne s'en non plus qu'en penser. Je n'ai pas boudé ma lecture, je ne l'ai pas apprécié pour autant, je n'en ai pas non plus gardé grand chose une fois la dernière page tournée si ce n'est le fait que j'ai cru y déceler une certaine forme de poésie. Est-ce le texte qui me fait dire ça ? Le dessin figé et suggestif ? Les deux ?
Je ne sais pas, mais en tout cas je me pose sincèrement la question.
(Note réelle 2,5)
Comme beaucoup d'album de cette collection, ici on mise tout sur la chute (bah oui, c'est court, il faut s'adapter).
La chute est bonne, potentiellement prévisible quand on a déjà entendu beaucoup de fois ce genre de rhétoriques, mais fait mouche.
Bon, je ne peux pas m'en empêcher, je carjack mon avis sur cet album (qui se voulait sans spoiler) pour m'exprimer sur son sujet !
SPOIL DU TWIST DE FIN : l'album cherche à nous parler de l'enfance, bien trop souvent ostracisée dans notre société qui n'hésite pas à réduire toujours davantage les espaces alloués aux jeunes et où celleux-ci puissent s'épanouir. Je suis on ne peut plus d'accord avec le sujet, effectivement notre société contemporaine rejette énormément, parfois même inconsciemment, ce qui attrait à l'enfance. Je n'aurais vraiment pas été contre un prolongement de la pensée (voire même à l'apport d'une nuance fondée et pertinente du propos) mais ce que l'album pointe du doigt reste juste et marquant même avec cette contrainte de temps alors je vais m'arrêter là (et j'ai "la grosse flemme sa mère d'argumenter aujourd'hui alors lâchez-moi les couilles", pour citer ma mamie - en français dans le texte).
Eh, au moins la chute est surprenante !
Tout l'album est assez statique, des plans fixes lors d'un concert, nos protagonistes sont hors-champs jusqu'aux dernières pages, le dialogue est volontairement vide (bah ouais, des banalités entre amies à un concert ça n'est pas forcément brillant), si bien qu'à part la chute il n'y a pas grand chose ici.
Pas mauvais pour autant, pas nécessairement marquant pour autant.
(Note réelle 2,5)
L'histoire a le mérite d'exister.
Cela à l'air d'être la première BD de l'auteur, il a sans doute voulu s'amuser à partir d'une anecdote pour sa première création, mais j'avoue que je n'ai pas grand chose à dire.
Ce n'est pas mauvais, ce n'est pas bon non plus.
Le dessin ? Pareil. Pas mauvais, pas excellent pour autant. Pas même marquant. En tout cas ce n'est pas ma came.
Je ne mets pas ma note à deux étoiles pour autant, l'album étant court je n'ai pas le ressenti d'avoir été flouée, mais tout de même…
(Note réelle 2,5)
Je ne sais trop que dire.
Je sais que j'ai bien apprécié la lecture de cet album, je sais que j'ai été touchée par la beauté des paysages spatiaux et je sais que la chute, remettant en considération tout ce que nous pensions savoir sur les deux personnages de cette histoire, m'a bien plu. Mais voilà, l'œuvre est courte et, mine de rien, je ne vois pas trop quoi dire d'autre sans finalement vous dévoiler l'entièreté de l'album.
Mais j'ai bien aimé ! N'allez pas croire !
Simple et court.
Je n'aurais pas boudé une histoire plus poussée sur le sujet (je n'en reviens pas que le sujet abordé soit toujours tabou dans les discussions publiques à notre époque) mais l'autrice parvient tout de même à jouer sur les contraintes de durée pour nous pondre une petite histoire à chute. On joue sur les attentes du lectorat, on envoie balader les idées préconçues du patriarcat et surtout on aborde un sujet qui est mine de rien toujours intéressant à ramener sur le tapis.
Le roi est désinvolte (négligeant, pourrait-on même dire), la fée est une mouche à merde, la mère du roi est scandalisée, le baptême de la princesse est, je pense qu'on peut le dire, bâclé.
C'est drôle. Sans être révolutionnaire l'humour fait mouche (rire), la lecture est agréable (bien que courte, mais c'est la collection qui veut ça), les dessins font leur office et la chute est, effectivement, surprenante.
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L'autrice, qui anime un atelier artistique pour adultes présentant des troubles psychologiques ou intellectuels (autisme, handicaps mentaux, etc.), dresse une série de portraits sensibles et pudiques, reflétant à la fois les difficultés et la richesse des échanges. Chaque chapitre se concentre sur un participant particulier : son type d'œuvre (sans que l'on voie réellement les réalisations, seulement leur description sommaire), son comportement et la manière dont celui-ci influence les réflexions de l'autrice sur l'art, les relations humaines et sa propre perception. Le tout est abordé avec sobriété et respect, loin du larmoyant ou de tout discours politique ou artistique appuyé. On sent une vraie justesse de ton, même si la narration reste parfois trop neutre et le texte trop abondant, ce qui crée une certaine distance et peut rendre la lecture monotone. Graphiquement, le bilan est mitigé : les illustrations intercalées entre les chapitres, notamment les nombreux dessins de salières et poivriers, témoignent d'une vraie maîtrise, mais les planches en elles-mêmes sont plus moyennes, avec des personnages un peu disgracieux et parfois trop semblables, ce qui peut amener un peu de confusion entre les personnages. Si les portraits m'ont intéressé par la découverte des comportements et du rapport à l'art de ces personnes (avec, pour ma part, une affection particulière pour les autistes) ainsi que par la petite communauté qu'elles forment dans l'atelier, les questionnements personnels de l'autrice m'ont moins captivé, et la conclusion ne m'a pas laissé un souvenir marquant.
Elle ne fait pas son âge... mais bien d'autres choses
Cet album rassemble des gags et des histoires courtes que Florence Cestac a publiés dans divers magazines (Pilote, Spirou, L'Écho des Savanes, Fluide Glacial et d'autres), ainsi qu'une histoire tirée du collectif En chemin elle rencontre.... Ce n'est pas précisé, mais il me semble que ces récits s'étalent des années 1980 jusqu'à la fin des années 2010. Le style graphique de Florence Cestac reste fidèle à lui-même, mais ses thématiques évoluent au fil du temps, un peu à la manière de ses albums semi-autobiographiques comme Le Démon de midi. Les premières histoires tournent autour du couple et des relations hommes-femmes, puis viennent le divorce, la solitude des seniors, les enfants devenus ados ou jeunes adultes. La Grise Vie de Noémie tranche avec le reste, puisqu'il s'agit du récit dramatique d'une jeune fille brillante dont la vie est brisée par le harcèlement et le viol, perpétrés par des salauds haineux. L'ensemble est un peu disparate, mais on retrouve avec plaisir la patte et l'esprit de Florence Cestac. Enfant, j'étais totalement hermétique à son dessin à cause des Déblok que je détestais, mais j'ai fini par m'y attacher et à apprécier sa manière de raconter, très personnelle et ancrée dans sa vision du monde. Certains gags ont un peu vieilli, en particulier les caricatures de machos des années 70-80 ou les contrastes entre son esprit soixante-huitard et celui des jeunes des années 2000. Ce n'est pas vraiment drôle, ou du moins pas à mon goût. Mais j'ai apprécié de voir la vie à travers ses yeux, et de comprendre un peu mieux comment la génération qui a précédé la mienne percevait le monde et les évolutions de la société. Une lecture intéressante pour ceux qui connaissent déjà l'autrice à travers ses albums plus célèbres.
Betty et Polo
Betty est une oie, Polo un coquelet. Tous deux vivent dans une ferme jusqu'au jour où Polo entend dire que pour le Réveillon de Noël, le fermier a prévu de les cuisiner. Ni une ni deux, les deux compères décident de s'évader et de rejoindre une école pour animaux de compagnie, dans l'espoir d'échapper à la casserole. Le dessin, volontairement simple, repose sur un trait souple et expressif, avec des décors minimalistes et une palette d'expressions limitée. Mais cette apparente simplicité cache une vraie maîtrise. L'auteur, bien qu'il signe ici sa première BD, n'est pas novice : son expérience dans l'illustration jeunesse se ressent. Le vrai atout visuel de l'album, ce sont les belles couleurs à l'aquarelle qui apportent chaleur et personnalité aux planches. Reste que la cible de l'ouvrage est floue. Le style évoque à la fois les albums pour enfants et le dessin de presse ou le strip comics, tandis que le ton oscille entre fable animalière et récit plus adulte. Avec ses près de 160 pages, l'album risque de lasser les plus jeunes, tandis que les lecteurs adultes pourraient y trouver l'intrigue trop convenue. L'humour, bien présent, vise plus à alléger l'ambiance qu'à provoquer de vrais éclats de rire. Pour ma part, je suis resté assez hermétique au charme de cette histoire attendue, dont le ton ne m'a pas autant séduit que d'autres récits du même genre tels que Le Grand Méchant Renard qui m'avait semblé bien plus percutant. Peut-être que d'autres que moi serons davantage attendris par ce couple de volailles gentilles mais un peu naïves. Note : 2,5/5
La Maison des Damnés
Est-ce une vraie anecdote ? Est-ce une vraie interrogation qui a hanté l'esprit de l'auteur toutes ces années et qu'il nous transmet ici tant bien que mal sur papier ? Je ne sais pas, mais en tout cas je me pose sincèrement la question. Je me la pose surtout car j'avoue être circonspecte suite à cette lecture. Le dessin est beau, le texte bien écrit, et pourtant je ne sais qu'en dire, je ne s'en non plus qu'en penser. Je n'ai pas boudé ma lecture, je ne l'ai pas apprécié pour autant, je n'en ai pas non plus gardé grand chose une fois la dernière page tournée si ce n'est le fait que j'ai cru y déceler une certaine forme de poésie. Est-ce le texte qui me fait dire ça ? Le dessin figé et suggestif ? Les deux ? Je ne sais pas, mais en tout cas je me pose sincèrement la question. (Note réelle 2,5)
De trop
Comme beaucoup d'album de cette collection, ici on mise tout sur la chute (bah oui, c'est court, il faut s'adapter). La chute est bonne, potentiellement prévisible quand on a déjà entendu beaucoup de fois ce genre de rhétoriques, mais fait mouche. Bon, je ne peux pas m'en empêcher, je carjack mon avis sur cet album (qui se voulait sans spoiler) pour m'exprimer sur son sujet ! SPOIL DU TWIST DE FIN : l'album cherche à nous parler de l'enfance, bien trop souvent ostracisée dans notre société qui n'hésite pas à réduire toujours davantage les espaces alloués aux jeunes et où celleux-ci puissent s'épanouir. Je suis on ne peut plus d'accord avec le sujet, effectivement notre société contemporaine rejette énormément, parfois même inconsciemment, ce qui attrait à l'enfance. Je n'aurais vraiment pas été contre un prolongement de la pensée (voire même à l'apport d'une nuance fondée et pertinente du propos) mais ce que l'album pointe du doigt reste juste et marquant même avec cette contrainte de temps alors je vais m'arrêter là (et j'ai "la grosse flemme sa mère d'argumenter aujourd'hui alors lâchez-moi les couilles", pour citer ma mamie - en français dans le texte).
Hard Cow
Eh, au moins la chute est surprenante ! Tout l'album est assez statique, des plans fixes lors d'un concert, nos protagonistes sont hors-champs jusqu'aux dernières pages, le dialogue est volontairement vide (bah ouais, des banalités entre amies à un concert ça n'est pas forcément brillant), si bien qu'à part la chute il n'y a pas grand chose ici. Pas mauvais pour autant, pas nécessairement marquant pour autant. (Note réelle 2,5)
Un stagiaire au Hellfest
L'histoire a le mérite d'exister. Cela à l'air d'être la première BD de l'auteur, il a sans doute voulu s'amuser à partir d'une anecdote pour sa première création, mais j'avoue que je n'ai pas grand chose à dire. Ce n'est pas mauvais, ce n'est pas bon non plus. Le dessin ? Pareil. Pas mauvais, pas excellent pour autant. Pas même marquant. En tout cas ce n'est pas ma came. Je ne mets pas ma note à deux étoiles pour autant, l'album étant court je n'ai pas le ressenti d'avoir été flouée, mais tout de même… (Note réelle 2,5)
Voyage
Je ne sais trop que dire. Je sais que j'ai bien apprécié la lecture de cet album, je sais que j'ai été touchée par la beauté des paysages spatiaux et je sais que la chute, remettant en considération tout ce que nous pensions savoir sur les deux personnages de cette histoire, m'a bien plu. Mais voilà, l'œuvre est courte et, mine de rien, je ne vois pas trop quoi dire d'autre sans finalement vous dévoiler l'entièreté de l'album. Mais j'ai bien aimé ! N'allez pas croire !
Un heureux événement
Simple et court. Je n'aurais pas boudé une histoire plus poussée sur le sujet (je n'en reviens pas que le sujet abordé soit toujours tabou dans les discussions publiques à notre époque) mais l'autrice parvient tout de même à jouer sur les contraintes de durée pour nous pondre une petite histoire à chute. On joue sur les attentes du lectorat, on envoie balader les idées préconçues du patriarcat et surtout on aborde un sujet qui est mine de rien toujours intéressant à ramener sur le tapis.
La pas trop bonne Fée
Le roi est désinvolte (négligeant, pourrait-on même dire), la fée est une mouche à merde, la mère du roi est scandalisée, le baptême de la princesse est, je pense qu'on peut le dire, bâclé. C'est drôle. Sans être révolutionnaire l'humour fait mouche (rire), la lecture est agréable (bien que courte, mais c'est la collection qui veut ça), les dessins font leur office et la chute est, effectivement, surprenante.