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Couverture de la série Les Chroniques d'Arawn
Les Chroniques d'Arawn

J’avais fini Arawn en me disant que la série s’était trop étirée, qu’il y avait des longueurs, difficilement masquées par un style très bourrin. C’est dire si c’est avec circonspection que j’ai entamé dans la foulée ces « Chroniques d’Arawn ». Là où la série mère s’étendait sur la longue logorrhée d’Arawn, les deux tomes des Chroniques sont composées d’histoires plus courtes sur des frangins d’Arawn, que nous avions croisés dans la série mère. C’est un chouia moins bourrin, mais pour le reste, ça garde quand même certaines constantes. De la Dark Fantasy, des décors monumentaux, une ambiance noire et des combats qui occupent pas mal l’espace narratif. Ça se laisse lire, mais sans plus, ça n’est pas vraiment ma came. Le dessinateur a changé, et là ça se voit. Le dessin est beaucoup plus léché, précis et lisible que pour la série mère, mais il a aussi moins de personnalité – et, malgré mes réserves pour le style de Grenier, j’ai préféré son dessin. La colorisation – informatique semble-t-il – donne un rendu moins original. Plus lumineux (comme une nuit d’orage). Je pense qu’il était temps d’arrêter avec cet univers. Note réelle 2,5/5.

31/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Arawn
Arawn

Des qualités dans cette série, qui ont visiblement touché davantage que moi la plupart de mes prédécesseurs. Je crois que la série a été diffusée dans la revue Heavy Metal aux États-Unis. Ça ne m’étonne pas du tout, tant l’esthétique – et une partie de la narration – se rapprochent de pas mal de productions de comics, ou de productions type Conan le Barbare. C’est en particulier le cas du dessin de Grenier, avec ces hommes body-buildés, ces femmes sculpturales (mention spéciale à Siamh, presque nue pendant 6 tomes, seulement vêtue d’un string et d’un bout de tissu sur sa grosse poitrine – même pour traverser des étendues neigeuses !!!). La narration de Le Breton joue elle aussi sur une certaine grandiloquence, et l’affrontement de la fratrie, l’arrivée des dieux, m’ont aussi fait penser à l’imagerie de super héros véhiculée par pas mal de comics – du moins d’après mes quelques connaissances du sujet. On est à fond dans un univers de Dark Fantasy – réfractaires s’abstenir ! Dessin et narration s’unissent dans ce domaine pour donner au récit cette tonalité. L’ambiance est très noire donc, quasi désespérée, et le « destin », qui imprime, comme une prophétie de fin du monde, sa marque indélébile. Le dessin n’est pas forcément celui que je préfère, mais il est vraiment beau. Comme souvent il cède à certains tics du genre, comme des décors gigantesques, des scènes de combats hors norme (mention spéciale à la bataille de Cad Goddun, qui occupe presque un album entier, pour un carnage où des centaines de milliers d’hommes, d’espèces étranges s’entretuent dans une profusion de coups, de giclées de sang). Un rendu pas toujours hyper lisible, à trop vouloir tout assombrir. Le genre n’est pas forcément mon truc, et j’ai trouvé que l’intrigue s’étalait beaucoup trop, des longueurs s’installant – voire des redites, puisque certains personnages, comme Arawn lui-même, « renaissant » pour repartir dans de nouvelles campagnes vengeresses. Malgré la violence et les combats, ça ronronne un peu trop (la voix off omniprésente d’Arawn finit aussi par lasser un peu). Et ça mise beaucoup trop – en tout cas uniquement – sur l’action, dans un style bourrin qui peut détendre, mais qui empêche la série de prendre trop son envol.

31/05/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Simenon, l'ostrogoth
Simenon, l'ostrogoth

Je connais très peu Simenon et je n'ai que vaguement lu Le Chien jaune quand j'étais trop jeune pour l'apprécier. Je l'ai redécouvert partiellement récemment à travers des adaptations en BD que j'ai trouvées intéressantes. Le dossier qui les accompagnait m'avait donné un aperçu de la vie de l'auteur, mais j'étais curieux d'en apprendre davantage avec cette biographie. Elle se concentre sur une période allant du mariage de Georges Simenon, quelques années avant qu'il ne soit connu, jusqu'à la création du personnage de Maigret et les débuts de sa reconnaissance par le grand public. On y suit donc surtout ses débuts d'auteur, sa productivité hallucinante, publiant nouvelles et récits courts dans une multitude de journaux, ainsi que ses relations avec d'autres artistes de son entourage. La biographie s'attarde aussi sur son lien avec sa femme, peintre, qu'il a soutenue dans son art jusqu'à ce qu'elle y renonce face à l'ascension de la carrière de son mari. On y découvre enfin une vie plutôt fantasque, notamment à partir du moment où le couple décide de vivre sur des bateaux, d'abord sur les canaux français, puis le long des côtes du nord de l'Europe, ce qui inspirera d'ailleurs Le Passager du Polarlys. C'est une biographie claire, bien racontée, illustrée par le dessin immédiatement reconnaissable de Loustal. Son style, un peu naïf et coloré, a fini par me plaire avec le temps, sans que j'en sois particulièrement passionné. En dehors de ça, l'album reste assez classique dans sa forme et son ton. Il est instructif sans être vraiment captivant. J'y ai appris pas mal de choses sur Simenon, et je ne m'attendais pas à ce qu'il ait évolué dans un milieu aussi artistique. Intéressant, donc, mais je ne vois pas de raison de le relire un jour.

31/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Saint-Germain
Saint-Germain

Saint-Germain est un aventurier trousseur de jupons, gouailleur et monte-en-l’air occasionnel, qui est aussi à l’aise parmi les puissants, à la cour du roi Louis XV. Ses virées et sa faconde sont bien mises en avant par Gloris, dont les dialogues ciselés accompagnent bien le héros, avec des textes assez travaillés, presque littéraires parfois. Idem pour le dessin de Bergeron (qui signe aussi une colorisation réussie) : un rendu agréable, que ce soit pour les passages « terrestres » ou pour ceux se déroulant sur la lune. Je remarque juste certains visages (celui de Saint-Germain parfois) inégaux et changeants, plus ou moins « lissés » par la colorisation aussi. Ces personnages Sélénites, justement, qui semblent jouer avec les « terriens » comme on le ferait de soldats de plombs, déroulant des intrigues parallèles, sont un peu troublants pour l’intrigue. Je ne sais pas si ces actions parallèles étaient nécessaires. Elles parasitent un peu le récit (on s’émerveille à peine de voir Saint-Germain se moquer des puissants qu’on le retrouve simple marionnette de personnages quasi divin : comme si l’Olympe lunaire observait les humains en les manipulant). En tout cas, ajoutés au texte un peu littéraire de certains dialogues (mais aussi certains clins d’œil à Molière, ou à certains films, comme le « mèche courte » citant « Il était une fois la révolution » ou l’italien de cuisine utilisé par Saint-Germain pour séduire une vénitienne qui singe une célèbre tirade du film « Un poisson nommé Wanda »), ces passages font penser à l’excellente série De Cape et de Crocs, tout en étant quand même moins ambitieux et réussi je trouve. Reste l’histoire principale donc, menée sur un ton et un rythme assez vif, autour de Saint-Germain, alchimiste à ses heures, spécialistes des pierres précieuses et de leurs effets (il travaille aussi pour un mystérieux commanditaire). Il doit faire face à un tout aussi mystérieux adversaire, qui cherche à l’éliminer (avec un borgne pour diriger ces basses œuvres). Pour les besoins de l’intrigue, Gloris a doté Saint-Germain de pas mal de qualités (il faut donc accepter certaines facilités) : guérisseur, enquêteur hors pair, manipulateur de diverses machines (qui donnent d’ailleurs, remarques surtout valables pour les automates sélénites, une esthétique pas désagréable). Je ne suis pas fan du fantastique qui commençait à poindre vers la fin du second tome par contre. Une fin d’album qui semblait aussi annoncer une suite, qui ne viendra pas – même si ce diptyque peut se suffire à lui-même. Une lecture sympathique.

30/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Droit Chemin
Le Droit Chemin

Sans être révolutionnaire, le récit bâti par Lupano se laisse lire très agréablement. On s’attache réellement – et rapidement – aux personnages. A commencer par cette bande copains à la vie cabossée, gentils voyous qui se retrouvent dans une sorte de lycée agricole à la fin des années 1920. Pleins d'énergie, tous différents mais aux personnalités complémentaires, ils explorent la vie, mais aussi la région (en tout cas la maison du comte !). Le personnage de Jeanne est a priori classique dans ce type de récit : la fille du comte/bourgeois du coin, qui s’amourache d’un des « voyous ». Mais Lupano sait habilement lui donner aussi quelques fêlures, et sa personnalité se révèle complexe et intéressante – et franchement moderne pour l’époque ! Pour dynamiter l’intrigue, Lupano amène quelques personnages secondaires intéressants. Le surveillant de l’école agricole, une gueule cassée qui cache visiblement un secret. Et un personnage tout ce qu’il y a de réel et d’historique lui, Violette Morris (à propos de laquelle Futuropolis publie actuellement une série). Si l’intrigue est plaisante et bien menée, sa conclusion m’a laissé sur ma faim. En effet, en ayant lu la dernière page du second tome, je pensais apprendre en mettant mon avis que la série avait été abandonnée et qu’il manquait un tome au moins. Ce qui ne semble pas être le cas. Du coup ces dernières pages nous laissent en plan. Tous les protagonistes se dispersent, comme les acteurs d’une pièce abandonnent leurs personnages : que sont-ils devenus après ? Cette légère frustration gâche un petit peu le ressenti d’ensemble. Mais ça reste néanmoins un diptyque agréable à lire. Note réelle 3,5/5.

30/05/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Le Murmure de la mer
Le Murmure de la mer

Second documentaire en BD que je lis sur la vie à bord d'un bateau qui essaye de sauver les immigrants dans la Méditerranée, la première étant À bord de l'Aquarius. Je n'ai donc pas appris grand chose de nouveau et malheureusement je n'ai pas été surpris par les trucs choquants qu'on montre dans ce documentaire. Il y a plusieurs moments très émouvants et aussi choquants alors c'est vraiment à lire pour un public averti qui n'a pas peur de voir la réalité en face (je ne conseille pas la lecture à un dépressif). Les seuls moments que je n'ai pas aimés sont ceux qui parlent de la mer en général. J'imagine que c'était censé être poétique, mais cela ne m'a pas touché et j'ai trouvé ces passages un peu prétentieux, notamment le début. J'aurais aimé qu'on ne voie que la vie dans ce bateau humanitaire. Le dessin est sympa et j'ai bien aimé qu'il y avait des photos par moments pour montrer les migrants sauvés par le bateau, cela permet de mieux les humaniser et de se rappeler que c'est vrai, ce ne sont pas des personnages fictifs.

30/05/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Constance et les ombres
Constance et les ombres

Constance, neuf ans, vit recluse dans une grande maison victorienne, sous la surveillance étouffante de parents surprotecteurs depuis la disparition de son grand frère. Ils lui interdisent presque tout, notamment de sortir, de peur qu'elle tombe malade. Mais derrière cette attitude se cache moins de l'amour que le reflet d'une obsession égocentrée, teintée de mépris... exactement comme ils traitaient déjà son frère ? À cette ambiance pesante s'ajoute une menace plus mystérieuse : des ombres inquiétantes rôdent autour de Constance, prêtes à lui nuire. Heureusement, un monstre bienveillant veille sur elle, caché aux yeux des autres, chargé de protéger les humains comme elle capables de percevoir l'invisible. Cette série s'adresse à tous les publics mais avec une tonalité jeunesse marquée. J'y ai retrouvé une forte influence des mangas shojo et des récits à la Princesse Sara, mais ici, ce sont les parents eux-mêmes qui tiennent le rôle des antagonistes. Le fantastique occupe aussi une place importante et apporte de l'originalité, en superposant à ce drame familial la présence de créatures étranges, parfois menaçantes, parfois protectrices. Les deux intrigues se mêlent, laissant la forte impression que l'influence des ombres est responsable du comportement abusif des parents, à moins que ce ne soit l'inverse. Le dessin a un côté charmant, quelque part entre style européen (italien surtout) et influence manga. J'ai quand même ressenti un manque de maîtrise technique, notamment dans les décors, les couleurs ou certaines maladresses numériques. Autre détail un peu perturbant : un personnage secondaire, un petit garçon si efféminé dans son dessin que j'ai mis deux pages à comprendre qu'il s'agissait bien d'un garçon. En dehors des éléments fantastiques qui apportent un vent de fraîcheur, l'histoire peut parfois sembler trop convenue, avec une impression de déjà-vu. La curiosité du lecteur reste toutefois tenue en haleine à l'idée de comprendre les vraies motivations des parents (sont-ils purement égocentriques et stupidement méchants ?) ainsi que celles des ombres, et le rapport entre les uns et les autres. Cela entretient un suspense suffisant pour donner envie de tourner les pages.

29/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Marin, l'Actrice et la Croisière Jaune
Le Marin, l'Actrice et la Croisière Jaune

C’est une bonne série d’aventure, bien ancrée dans l’Histoire. Avec un petit goût vieillot rappelant certains films hollywoodiens de la grande époque pas désagréable. Un premier tome introductif nous présente les personnages et les tenants et aboutissants de l’expédition souhaitée par André Citroën (ni plus ni moins que la traversée de l’Asie, plus ou moins sur les traces de l’antique route de la soie, le tout avec des véhicules motorisés), mais aussi les personnages principaux. Au milieu de l’expédition elle-même et ses multiples péripéties, Hautière place la relation entretenue par celui qui va diriger une partie de voyage (celle qui part de Chine – l’autre partant du Liban), Victor Point (le « marin ») et une jeune et séduisante actrice délaissée par son mari, Alice, qui ne se satisfait pas de la longue séparation prévue d’avec son amant. Au cours des tomes suivants, les échanges épistolaires entre les deux rythment le récit, et permettent à Hautière de varier la narration. C’est plutôt bien fait, même si le personnage d’Alice, pourtant mis en avant sur chaque couverture, reste quand même très annexe, certains passages de sa vie parisienne ralentissant un peu le rythme du récit, tourné vers l’aventure. Les tomes deux et trois – à part les apparitions d’Alice donc – permettent de suivre surtout la partie de l’expédition partie de Chine sous la direction de Victor (l’autre partie venant du Proche Orient n’apparaissant qu’épisodiquement). En plus des obstacles naturels (montagnes himalayennes, désert de Gobi et autres vallées à franchir sur des ponts peu engageants), les membres de l’expédition font face aux aléas d’une guerre civile en Chine, aux pillards et aux manigances d’agents étrangers (allemands semble-t-il) pour faire échouer l’expédition. Autant dire que les ressorts dramatiques ne manquent pas, et que le rythme ne baisse pas (sauf donc lorsque Alice intervient). C’est une histoire intéressante, mais hélas la série a été abandonnée, alors qu’il manquait au moins un tome pour relater la jonction entre les deux branches de l’expédition. C’est dommage, car cette série avait bien utilisé son matériau historique, avec une narration globalement plaisante et rythmée. Note réelle 3,5/5.

29/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Pour un peu de bonheur
Pour un peu de bonheur

Un récit sympathique, qui se déroule dans l’immédiat après première guerre mondiale, alors que les rescapés cherchent à se reconstruire, ou à retrouver une vie « normale », ce qui est difficile pour une « gueule cassée » comme le héros. Un récit presque intimiste, dans lequel un peu de polar s’invite – un mystérieux tireur abat les animaux de la région, ce qui attire un flic venu enquêter. Ça n’est pas la partie la plus intéressante du récit. La narration est fluide, et la lecture, plaisante, est relativement rapide (il n’y a pas beaucoup de texte). Par bien des aspects, cette histoire fait penser à l’affaire Martin Guerre – seule l’époque a changé en fait. Même si cela se laisse deviner en amont, c’est bien fichu (et une dernière surprise est ménagée sur la fin). Le dessin, sans esbroufe, usant d’un trait gras évacuant souvent certains détails (visages ou paysages), accompagne bien l’histoire. Là aussi ça fait le travail. Un diptyque qui mérite un petit détour.

29/05/2025 (modifier)
Couverture de la série Carlisle
Carlisle

« Tuer l’Indien pour sauver l’homme », tel était l’objectif de ces « pensionnats » comme celui de Carlisle, qui ont tenté de mettre la dernière main sur l’ethnocide dont ont été victimes les Amérindiens aux États-Unis (mais au Canada, en Australie, les « autochtones » ont subi le même type de traitement, et ce n’est que très récemment que les pays concernés – en partie seulement aux États-Unis, et l’administration actuelle va sans doute mettre fin à toute « repentance » – ont fait leur mea culpa). Le premier tome s’ouvre d’ailleurs – judicieusement – sur le siège mené par CIA, l'armée et autres groupes racistes contre des militants de l’American Indian Movement à Pine Ridge en 1973, sur le lieu du massacre de Wounded Knee, qui montrait qu’à cette époque la violence était encore de mise contre les Amérindiens (ici surtout Lakotas) qui souhaitaient préserver leurs racines. Je pense par contre qu’il aurait fallu contextualiser cet événement, que la plupart des lecteurs ne connaissent pas je pense. Le sujet est intéressant, et donne à voir une facette un peu méconnue de l’ethnocide – voire du génocide – subi par les peuples amérindiens. Les méthodes violentes, l’humiliation permanente, et l’énorme hypocrisie (puisque si l’on cherchait bien à « tuer l’Indien », rien n’était réellement fait pour en faire des citoyens ordinaires, mépris, pauvreté, racisme les maintenant ensuite dans la misère pour la plupart). En cela ce diptyque est assez réaliste. De plus, en fin du premier tome, un petit dossier historique (auquel manque une bibliographie je trouve) rappelle les grandes lignes de ce projet de pensionnats indiens, dont celui de Carlisle est le plus célèbre – c’est le seul que je connaissais de nom). A noter que l’on croise un « pensionnaire » célèbre, qui a fait l’objet d’un album chez un autre éditeur (Jim Thorpe). Si le sujet est intéressant et méritait vraiment d’être mis en lumière, je suis moins convaincu par l’intrigue elle-même. Elle se laisse lire, certes. Mais je l’ai trouvée un peu mollassonne, et peu originale. On ne s’attache pas vraiment aux protagonistes. Le dessin lui aussi m’a un peu laissé sur ma faim. Certes lisibles et pas désagréable, il n’est pas exempt de défauts, et manque lui aussi de personnalité.

29/05/2025 (modifier)