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Couverture de la série Le Jardin d'Emile Bravo
Le Jardin d'Emile Bravo

Je suis un grand fan du travail de monsieur Bravo. Pour preuve la moyenne de mes notations dépasse 4. Pourtant je suis resté sur ma faim avec cette compilation de gags parus à divers époques dans divers revues. Il y a déjà un petit manque de cohérence dans les thématiques qui mêlent des sujets légers et d'un humour assez facile avec des sujets plus difficiles (Palestine ou Shoah). La lecture est toujours tonique avec cet humour cynique propre à l'auteur et à son graphisme. Toutefois si j'ai souvent souri je n'ai pratiquement jamais été surpris par le final des gags qui me semblent parfois convenus. Enfin ma plus grande réserve concerne les pages sur la Shoah via les personnages de Blake et Mortimer. Je ne suis pas du tout réceptif à un humour qui met en scène le criminel Mengele, même pour le rendre ridicule car je trouve que cela participe à une sorte de banalisation des horreurs commises. Venant d'un auteur aussi brillant cela me chagrine.

22/09/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Chevalier Ardent
Chevalier Ardent

Ayant lu la série Chevalier Ardent par petits bouts, un album par-ci un album par-là, je n'y ai jamais vraiment accroché même si je lui trouve un côté un peu fascinant. Par certains aspects, on dirait une série datée, naïve et un peu ringarde, avec des scénarios faibles, des personnages peu crédibles et un Moyen Âge folklorique qui ressemble davantage aux films hollywoodiens de l’âge d’or qu’à une fresque historique sérieuse. Mais en même temps, son formalisme et le classicisme de son dessin lui donnent l'élégance d'une œuvre culte telle que Prince Valiant, portée par un style expressif, des couleurs éclatantes et des intrigues capables de mêler chevalerie, politique et merveilleux. Ardent apparaît d’abord comme un adolescent effronté, impulsif et agaçant, mais la série le fait évoluer : il s’assagit, gagne en profondeur, tombe amoureux de Gwendoline et se retrouve pris dans un triangle complexe avec le roi Arthus. C’est là que la série déploie son vrai potentiel, notamment dans le cycle que forment les albums Le Secret du roi Arthus, La Dame des Sables et Les Cavaliers de l’Apocalypse, où se mélangent complots, passion, et un fantastique parfois inquiétant. Et en même temps, j'apprécie beaucoup le dessin. Je ne peux que m'amuser de savoir que cette œuvre si sérieuse et classique est réalisée par le même François Craenhals qui a également créé la série bien plus fantasque et kitsch qu'est Les 4 As. J'aime ici sa ligne claire, son réalisme, son univers médiéval propre digne de l'esprit de chevalerie des mythes Arthuriens et son introduction du fantastique dans ce cadre historiquement crédible. Je n'ai pas découvert cette série dans Tintin dans ma jeunesse et je n'ai donc pas de souvenir ému la concernant, même si j'ai lu très jeune ses premiers albums. Mais j'ai gardé une certaine affection pour ce mélange d’aventure, de loyauté, d’amour courtois et de cruauté médiévale. Reste que la série est inégale avec des débuts trop classiques et un peu immatures, puis un cœur de série plus profond et original, et finalement des derniers épisodes qui s’essoufflent et s'avèrent plus fades, avant de basculer franchement dans un médiéval-fantastique bancal. Chevalier Ardent oscille entre œuvre datée et monument un peu désuet de la BD d'aventure médiévale. Si l’on accepte son côté naïf, son Moyen Âge imaginaire et son héros parfois pénible, elle présent une certaine force évocatrice et une capacité à charmer le lecteur amateur de BD héroïque des années 60-80.

22/09/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Torpedo
Torpedo

J'ai découvert cette série assez tard, à travers la grosse intégrale publiée par Vent d'Ouest. Mon avis est assez indécis car j'ai passé un plutôt bon moment mais certains aspects me font grincer des dents. Torpedo raconte les aventures d'un tueur à gages au service de la pègre new-yorkaise des années 1930. C'est un dur à cuire, menteur, violent et parfois franchement salopard. Ses péripéties prennent la forme de récits courts de quelques pages, entrecoupés de quelques histoires plus longues, un format sans doute hérité de la publication en magazine. Si Alex Toth a dessiné une paire d'histoires aux débuts du héros, c'est Jordi Bernet qui a dessiné la très large majorité d'entre elles et lui a donné son identité visuelle. Son trait, d'abord réaliste et travaillé, devient progressivement plus souple et épuré, tout en conservant une grande efficacité. Son dessin porte à merveille l'ambiance de polar noir, avec une touche d'humour et des personnages féminins toujours très séduisants. La BD ne cache pas son côté racoleur, multipliant les corps dénudés, mais graphiquement, cela reste très efficace. On note d'ailleurs que cet aspect sexy s'impose de plus en plus au fil des tomes, avec des scènes de plus en plus osées sur la fin. Côté scénario, les récits sont rythmés, directs et efficaces. L'équilibre entre noirceur et humour caustique fonctionne bien et rend l'ensemble divertissant. À la lecture d'une intégrale d'un bloc, la répétitivité finit par peser, mais pris par petites doses, l'effet doit être plus convaincant. En revanche, l'aspect ouvertement macho de la série m'a dérangé. Les femmes y sont presque toutes réduites à des rôles de fourbes séductrices ou de prostituées, souvent trompeuses, toujours faciles, et Torpedo n'hésite pas à les violenter ou les violer, présenté comme un héros viril qui impose sa domination sur les plus faibles que lui. Même en tenant compte d'un possible second degré ou d'un certain réalisme lié à l'époque représentée, l'effet reste brutal et assez malaisant. Cela donne l'impression d'une œuvre datée, figée dans une vision machiste assumée, comme on retrouve le racisme dans d'anciens classiques. En définitive, Torpedo est une série efficace, portée par un dessin remarquable et une bonne ambiance, mais dont la misogynie assumée m'empêche aujourd'hui d'en profiter pleinement.

22/09/2025 (modifier)
Couverture de la série La Semaine où je ne suis pas morte
La Semaine où je ne suis pas morte

L'adolescence, tout le monde est passé par là, tout le monde le sait, ce n'est pas un moment agréable. Plus tout à fait des enfants, pas vraiment des adultes, perdus dans le chaos des émotions et des hormones qui s'ajustent, les rôles et comportements sociaux exacerbés, souvent cruels même, les peurs face à l'avenir, … Bref, un moment complexe qui ne touche pas tout le monde de la même façon mais qui a bien souvent tendance à laisser des marques. Alors, si on joint à ça d'autres problèmes comme la dépression, l'isolement et le harcèlement, on se retrouve avec un cocktail proprement explosif. Comme vous vous en doutez, avec un titre et un résumé pareils, il est question ici du désespoir d'un individu et de la peur du passage à l'acte, du moment où la personne en aura eu assez et décidera de mettre fin à sa vie. Juliette a 16 ans, se sent perdue, craint pour son avenir, pour l'avenir de la planète et de l'humanité, voit ses paires comme des cadavres animés, préfère les voir comme ça car au moins ainsi elle les trouve beaux, n'arrive pas à communiquer ou à se sentir véritablement proche des autres, fuit le regard des autres même, et Juliette pense quelque fois à la mort elle-même. En un mot comme en cent : Juliette est salement dépressive mais n'arrive pas à suffisamment bien s'exprimer ou écouter pour créer et maintenir les liens sociaux qui lui manquent tant. Alors, quand un beau jour, par hasard, elle fait la rencontre d'un de ses camarades de lycée qui semble pleinement la voir, la comprendre, Juliette semble enfin commencer à remonter la pente. C'est un album qui est beau. Visuellement, déjà, car le dessin de Sara del Giudice a su pleinement me toucher, résonner avec moi. Ce petit style crayonné collant parfaitement avec la thématique du dessin présente tout du long, ces jolies touches d'orange et de rouge pour représenter le sang (tant comme symbole du vivant, sur les joues et le bout des doigts, que comme symbole de la mort lors du point d'orgue de l'intrigue), cette jolie métaphore animalière qui suit l'héroïne tout du long, … Oui, il n'y a pas à dire, visuellement l'album est charmant. Dans le fond, aussi, l'album est juste. Je ne suis pas pleinement fan de certaines tournures de phrases maladroites, où les mots ne m'ont pas semblé aussi bien trouvés que ce qu'ils auraient pu être, sans doute privilégiés pour imiter un phrasé adolescent, mais je reconnais tout de même au texte d'avoir bien compris l'un des fonds importants de la pensée dépressive, particulièrement chez l'adolescent-e : ce petit côté nombriliste. Je parle en connaissance de cause, mais, bien souvent, perdues dans leurs pensées négatives, isolées et seules, les personnes dépressives finissent par faire tourner toutes leurs pensées autour d'elles-mêmes. La narration quasi-constante de Juliette, toutes ses ouvertures dans son imaginaire que la mise en scène nous offre, ces explosions de couleurs pour nous retransmettre ses émotions, son ton qui se montre parfois un peu supérieur, la révélation de certaines de ses blessures passées, … tout l'album tourne autour d'elle. Même si j'ai trouvé l'écriture quelque fois maladroite je reconnais tout de même que le fond, lui, est intéressant, que le sujet a bien été compris. Et puis, je suis dure, même si de manière générale le texte ne m'a pas paru aussi bon que ce que j'aurais souhaité, j'admets tout de même que certaines répliques sont joliment dites. La fin, tout particulièrement, m'a semblé juste (attention spoiler). Ce petit rien pour les autres qui a des conséquences désastreuses sur la psyché de la protagoniste, ce sentiment désespérant qui engloutit soudainement Juliette, ce côté très juste dans le fait qu'un seul évènement, aussi insignifiant puisse-t-il être, peut déclencher ou stopper un passage à l'acte. Un album intéressant. Pas parfait mais juste, joliment illustré et pratique pour aborder le sujet auprès de jeunes concerné-e-s.

21/09/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Night Club
Night Club

Un autre concept de BD popcorn par Mark Millar, quoique je l'ai trouvé un peu mieux que la plupart de ses récits récents. Le scénario est un peu moins léger que d'autres scénarios de Millar, mais ce n'est parfait. En effet, il y a quand même beaucoup de facilités dans le scénario, surtout lorsque les gentils doivent combattre des méchants plus forts qu'eux. Si on a déjà lu du Millar, le scénario semble du déjà vu, avec des ados qui deviennent des super-héros et ça ne marche pas comme ils le voulaient, et les méchants sont très méchants et font des trucs dégénérés. La personnalité des trois ados et leur relation entre-eux est un peu cliché. Malgré cela, le scénario se laisse lire sans problème. Millar utilise bien la mythologie des vampires et notamment leurs faiblesses. Le récit est globalement du bon divertissement, il y a seulement le dernier chapitre qui ne m'a pas trop convaincu. La fin du tome présage une suite et après une recherche sur internet, il y a effectivement eu une suite sortie l'année dernière en anglais, et ça va bientôt sortir un français. Le dessin est dynamique et sympathique. Donc voilà, si vous voulez un comics de pur divertissement, c'est peut-être un titre pour vous.

21/09/2025 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5
Couverture de la série La Terre verte
La Terre verte

C'est l'histoire d'un guerrier mégalomane débarquant sur les terres du Groenland pour escorter un jeune évêque. L'album est inspiré du Roi Lear de Shakespeare, et cela semblait donc de bonne augure... mais ce que Shakespeare, dans sa langue étrange et ses chœurs ténébreux, réussit sur la scène, et finalement difficile à rendre en bande dessinée. Richard, prêt à toutes les bassesses pour s'approprier un pouvoir qu'il a perdu ailleurs, trouve de l'aide auprès de beaux seconds rôles qui finissent écrasés sous son pied. (Ingeborg la belle guerrière, son oncle Ingmar, Trunk-Trunk le géant, Kràka le fou...) Je ne suis pas une amatrice des scénarios de Ayroles, ni "De cap et de Crocs" ni Les Indes fourbes ne me font sauter de ma chaise. Il y a un je ne sais quoi qui me déplait très profondément. Peut-être l'intérêt pour les caractères mégalomanes, la fascination pour la fourberie. Même si l'ambivalence est toujours intéressante, (le diable n'est-il pas toujours double ?) je ne trouve pas, dans ces scénarios, d'outil pour lui faire face. C'est un peu comme lire un livre de sociologie qui nous montre tous les travers de notre société en nous laissant à la fin comme deux ronds de flan, dans l'attente d'être mangé. Contreproductif. Bref, ce qui m'a séduite c'est sans doute le trait franc de Tanquerelle que j'avais déjà apprécié pour d'autres BD (Racontars arctiques, Groenland Vertigo, Les voleurs de Carthage). J'ai particulièrement apprécié la caractérisation des personnages et la composition des couleurs (d'Isabelle Merlet) . En revanche l'expression des visages est un peu univoque. Et puis dans les dialogues le souffle du grand William transparait par moment. En résumé, c'est roboratif , bien construit mais c'est le fond de l'affaire , le message, qui me reste sur l'estomac.

21/09/2025 (modifier)
Couverture de la série Contes de Noël du journal Spirou
Contes de Noël du journal Spirou

J’ai lu « Contes de Noël du journal Spirou 1955-1969 », bien plus épais que l’album « Contes de Noël » paru en 1978, et réunissant bien plus de participants (voir détails sur la fiche de la série). Disons-le tout de suite, malgré un casting impressionnant pour qui s’intéresse à la grande époque du journal Spirou, je n’attendais pas forcément grand-chose de cette compilation, craignant que le thème imposé ne bride la créativité des auteurs. Et je dois dire que la lecture a en partie confirmé mes craintes. En effet, surtout dans les premières années (la compilation commence en 1955), le côté édifiant et droit dans ses bottes chrétiennes ressort, et nombreux sont les auteurs à ne pas parvenir à transcender les contraintes. Même Franquin peine à placer des gags marrants – bon, son talent permet quand même de faire faire sourire, avec un Marsupilami survitaminé, et une chute un peu amusante dès sa première apparition (il a droit à plusieurs histoires). Plus on avance dans le temps (la compilation s’arrête en 1968 – contre 1976 pour l’album de 1978, pourtant bien plus fin), plus certains auteurs arrivent à s’affranchir un peu du carcan. Surtout, ça devient un peu moins convenu et planplan, les histoires s’écartent un peu plus de la naïveté contrite qui imbibait les premières. J’ai par contre zappé la totalité des passages en textes uniquement, des contes écrits par les grands auteurs de Spirou, mais je me suis concentré sur les histoires BD. Au final, c’est un ensemble qui est intéressant sociologiquement – pour comprendre certains pans de la société d’après-guerre, pour comprendre l’arrière-plan catholique impulsé par la famille Dupuis – et la période où Jijé dirigeait le journal en était imprégnée. Mais globalement, à part quelques gags qui font sourire, et le talent de la plupart des dessinateurs, c’est quelque chose qui a vieilli (pas toujours bien), et qui m’a laissé sur ma faim. Certains des participants de ces « contes de Noël », Franquin en tête, créeront dans les années 1970 au sein du journal Spirou quelque chose de plus créatif et moderne, avec « Le trombone illustré ». Une nouvelle génération était arrivée aussi. Un album à réserver aux amateurs et nostalgiques complétistes du Spirou de la grande époque. Note réelle 2,5/5.

21/09/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Amalia
Amalia

Une BD qui dénonce les défauts de notre société, tant professionnels que personnels. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit, j'ai trouvé le début est un peu cucul la praline avec cette succession non stop de tout ce qui peut amener au burn-out. Et ça part dans tous les sens, de l'addiction aux réseaux sociaux à la culture intensive (ici celle du blé) en passant par la mal bouffe et le management professionnel qui ne laisse plus place à l'humain. Aude Picault veut trop bien faire en ajoutant des thèmes qui amenuisent la portée de son message et qui l'empêche d'approfondir son sujet principal. Par contre pas un mot sur le fait que nous ne sommes pas tous égaux pour supporter le syndrome d'épuisement. Heureusement, je me suis attaché à cette femme, Amalia, qui est la pierre angulaire de sa famille. Bref, un récit simpliste et superficiel sur un sujet d'actualité. Une lecture qui ne m'aura rien appris de plus. Le dessin ne fait vraiment pas partie de ceux qui m'attirent, le seul bon point c'est son expressivité. Pour le reste : bof, bof. Un album qui sera vite oublié. Un tout petit 3 étoiles.

21/09/2025 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Éclipse humaine
Éclipse humaine

Je lui mettrai plutôt 2/5 mais n'ayant pas tout lu je lui laisse le bénéfice du doute, d'autant plus que je ne suis pas spécialement dans la tranche d'âge ciblée. Sur l'histoire, pourquoi pas, c'est un shonen avec 2 garçons principaux qui vont à l'école, disons qu'ils ont une dizaine d'années. Leur personnalité est très différente, l'un est très solaire et populaire, et signalons qu'il peut voir des morts. L'autre est plus renfermé et se fait un peu chahuter par les joueurs de foot de la cour. Mais ils deviennent bons amis. Greffons par dessus une mystérieuse épidémie qui transforme les gens en momie sans que leur entourage s'en rende vraiment compte. Ajoutons que la mère du second est alcoolique et à moitié barge, elle violente son fils. L'autre garçon va alors lui venir en aide mais y laisser son oeil. Le fantastique et l'horreur entrent rapidement en scène. Le dessin est correct avec une surenchère de scènes "frisson" mais la narration est parfois confuse ce qui m'a obligé à relire des passages.

20/09/2025 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Peggy Sue et les fantômes
Peggy Sue et les fantômes

Assez vite dans la lecture j'ai senti que j'étais dans le haut du panier de la BD jeunesse avec cette adaptation d'un roman, premier d'une série, du prolifique Serge Brussolo. Le personnage de Peggy Sue est très travaillé, assez classique dans sa caractérisation. Par contre au niveau de ses réflexions, de ses réactions, c'est nettement plus réaliste que nombre de BD avec des héros et héroïnes de cette classe d'âge. L'intrigue elle-même est dense, un poil complexe pour un public de préadolescents. Le côté tourmenté de Peggy Sue est propice à de nouvelles histoires et on peut espérer que la série de Brussolo, qui compte 11 romans, sera bien adaptée. C'est Véronique Grisseaux qui s'est chargée de cette adaptation. Ne connaissant pas l'histoire d'origine, je n'ai pas de point de comparaison, mais vu son passif de scénariste, on peut espérer qu'elle a fait du bon boulot. Elodie Garcia, dont j'avais découvert le travail dans Le Silence de l'Ombre et Le Pêcheur de rêves, n'a pas encore atteint sa maturité graphique. Elle me semble encore timide dans son traitement des personnages, hormis pour Peggy Sue, qu'elle a particulièrement soignée. En revache ses atmosphères sont très réussies, ce qui me semble essentiel dans ce type d'histoire. En résumé c'est une adaptation de bonne facture, agréable, mais je laisse aux fans de Brussolo d'en juger de manière plus informée.

20/09/2025 (modifier)