J’ai eu le troisième tome « Athanagor Wurlitzer, obsédé sexuel » lors d’un de mes anniversaires… Ce sont des amis qui me l’avaient offert, c’était ma période étudiante et quand une occasion se présentait pour charrier un copain sur le sexe, on ne se gênait pas ! (je dis ça parce que depuis que je me suis « rangé », ce n’est plus exactement la même chose… ;) ). C’est aussi de cette façon que j’ai découvert un album de Maëster…
Bon, parlons d’abord du dessin : Pour moi, Maëster est un maître de la caricature. J’adore sa façon de dessiner des personnalités célèbres comme Rambo, Bernard Pivot et j’en passe ! Ils ont des tronches énormément exagérées mais elles sont tout de suite reconnaissables. Ses protagonistes sont très expressifs et c’est heureux pour cette série qui table beaucoup sur l’attitude des héros. J’aime aussi la manière dont il représente les femmes (même si elles ont tendance à être plus des poupées barbies aux fortes poitrines que des répliques de Laureline, la féministe de la série « Valérian »).
« Athanagor Wurlitzer, obsédé sexuel » est une série décomposée en récits de 5 à 7 pages humoristiques. Comme l’indique le titre, le héros n’est autre qu’un obsédé sexuel, en fait, c’est un vrai loser, c’est un de ces mecs qui matent sans arrêt les créatures de rêve mais qui n’arrivent jamais à conclure…
Autant l’avouer : les scenarii sont complètement délirants, à la limite, c’est du grand n’importe quoi ! C’est même tellement absurde qu’on ne peut que sourire de temps en temps. M’empêche, à la longue, Athanagor Wurlitzer (ou plutôt Maëster) en fait tellement des tonnes que ça devient lourd et lassant… Même les bons jeux de mots de l’auteur ont fini par m’ennuyer…
Finalement, si vous voulez découvrir un album de Maëster, allez plutôt voir du côté de Soeur Marie-Thérèse qui m’a semblé moins lassant à lire et plus hilarant que « Athanagor Wurlitzer, obsédé sexuel ». A la rigueur, comme la plupart des séries comportant des strips courts, un ou deux albums suffissent à en faire le tour (au contraire de Gaston Lagaffe par exemple).
Quant à mes ami(e)s, j’ai beau leur dire par la suite que « Athanagor Wurlitzer, obsédé sexuel » n’est pas vraiment le genre de série humoristique que j’affectionne, ça ne les a pas démotivés à m’offrir deux autres tomes de cette série : quelle bande d’obsédés !
Chiche ! Je viens de retrouver dans ma bdthèque une série commencée en 1969 ! J’avais neuf ans lorsque mes parents m’ont offert « Epinards, châtaignes et corrida ! ». Ensuite, ce fut au tour de « L’île aux pirates », « Cherche la bagarre » et « Popeye sur Mars » de rejoindre mes étagères… Cette version bd des aventures de Popeye a été réalisée par Bud Sagendorf et éditée par MCL.
Pour moi, « Popeye », c’était avant tout par les dessins animés que j’ai découvert ce matelot et sa tendre fiancée Olive.
Au niveau du scénario, chaque album (histoire complète) reprend quasiment la même trame : Olive est enlevée par Brutus, le rival de Popeye. Ce dernier fera tout pour venir « rechercher » sa fiancée à coups d’épinards.
C’est donc des scenarii d’une simplicité désarmante que le lecteur découvrira à chacun des albums. Tous les personnages venant des dessins animés et de la bd d'Elzie Crisler Segar (« l’inventeur » de Popeye) se retrouvent dans cette bd comme Gontran et Mimosa.
En fait, ce qui fait la richesse de ces histoires, c’est qu’à chaque tome, les aventures de Popeye se déroulent dans un endroit différent… mais bon, ça se lit bien mais ça manque d’originalité tout de même !
A mon avis, le gros point faible de cette série vient du dessin. Si les personnages sont bien représentés et comportent des mimiques satisfaisantes, l’auteur abuse tellement de gros plans que la lecture en devient vite fatigante. Le résultat donne une bd fouillis qui aurait mérité d’être plus aérée. D’ailleurs, l’auteur a eu parfois recours à des « fléchages » pour que le bédéphile puisse trouver facilement le sens de lecture ; ce qui est pour moi le signe d’une mauvaise mise en page !
Quant à la mise en couleurs, elle m’est apparue trop flashy et ne s’adapte pas vraiment à l’histoire.
Pour la petite remarque, il a fallu que je fasse une recherche sur internet pour dénicher le nom de l’auteur qui a réalisé cette série. En effet, aucun des albums parus ne le mentionne !
Finalement, j’ai été déçu par cette version bd des « aventures de Popeye ». Si je m’attendais à découvrir des scenarii simplistes où je prendrais du plaisir à les lire sans me casser la tête, j’ai été surpris, mais par contre chagriné d’y apercevoir un traitement graphique médiocre. La mise en page de Bud Sagendorf part tellement dans tous les sens que la lecture en devient indigeste !
A oublier !
Les dessins sont plaisants mais déjà je n'aime pas du tout la mise en couleur des 4 premiers tomes (trop criarde à mon goût : rose orange fluo, non merci ça agresse mes petits yeux). Dans le tome 5 enfin, je suis d'accord avec le choix des couleurs : merci.
Mais bon tout cela ne suffit pas à mon sens à sauver le scénario (question de goût) et encore moins à s'attacher aux personnages qui sont vraiment fades.
Conseil : prenez-les en bibliothèque pour être certain que le style vous plaît (ne pas se fier à la beauté du coffret)
J'ai emprunté cette bd suite aux excellentes notes qui lui ont été attribuées. Alors pour faire court : jolie mais pas exceptionnelle.
Univers très décalé mais pas très passionnant.
Scénario volontairement confus mais à mettre trop d'absurde je décroche totalement et me dis que ça aurait pu être beaucoup plus vivant... Excepté quelques trop rares moments où j'ai été agréablement surpris et où il m'est arrivé de sourire, voire même de rigoler (si si !), je me suis beaucoup ennuyé en lisant cette bd.
Je me suis arrêté au tome 4 pour l'instant, je ne sais pas si je reprendrai...
Désolé de décevoir les fans de cette série mais je n'ai pas aimé. Les illustrations sont néanmoins belles mais le scénario NON NON NON : le remake de l'odyssée de l'espace avec le Monolithe c'est pas mon truc !! La fin pour moi n'a aucun intérêt et je reste (en plus de tout ça) vraiment sur ma fin : "Ah oui bon ok".
Bref je ne la conseille pas du tout.
Sans aucun doute, les dessins de cette série sont très jolis à regarder. C'est dommage que ça ne soit pas le cas du scénario. Aucun gag ne m'a fait rire et certains m'ont laissé perplexes du genre 'Quoi ?! Y a un gag ?! Zut ! Je ne l'ai pas vu !'. Je n'ai rien contre l'humour absurde, mais là cela ne m'a pas fait rire une minute.
Et c'est encore pire en album... L'une des séries les moins drôles de l'histoire de Fluide Glacial.
Note approximative : 2.5/5
Des 3 albums de la collection "Sept..." que j'ai lus jusqu'à présent, c'est celui-ci qui m'a le moins convaincu.
Dès la première page, j'ai été déçu par le dessin. Non pas par le trait des personnages qui est assez sympathique et plutôt maîtrisé. Non, ce sont deux choses qui m'ont déplu. D'abord l'absence d'encrage auquel le dessinateur préfère des contours colorés qui atténuent complètement les détails et à mon sens les possibilités de beauté de ce graphisme. Puis ce sont ensuite les décors qui ne me plaisent pas, trop simples la plupart du temps et tout simplement médiocres quand ils représentent la mer et les bateaux, ce qui est bien dommage pour une histoire de pirates. Ce dessin n'arrive pas du tout à me transporter dans le récit. Il manque de crédibilité, surtout quand on voit à un moment donné l'intérieur d'un bateau pirate qui a l'air aussi spacieux et peu maritime qu'une grange à foin.
Quant au scénario, il ne serait pas mal s'il n'empruntait pas tellement à L'île au trésor. Alors je veux bien que ce soit une sorte d'hommage, une sorte de suite, mais de reprendre à tel point tant de péripéties et de composantes narratives du récit de Stevenson, je trouve... que cela n'apporte rien de neuf ou presque. C'est comme s'il n'y avait pas là un scénario à part entière mais un cocktail de reprises et de clins d'oeil à l'oeuvre originelle.
La lecture reste relativement agréable et c'est un moment de divertissement qui ne m'a pas ennuyé. Mes reproches ne sont donc pas rédhibitoires. Si ce n'est la fin que j'ai trouvée assez facile, et l'intrigue globale finalement trop alambiquée, ce n'est pas un mauvais récit.
Mais en fin de lecture, je me suis vraiment dit "mouais... bof...". Pas convaincu.
Un peu bizarre cette histoire. Enfin, ces histoires, puisqu'on suit deux histoires en parallèle. Deux histoires qui doivent avoir un lien... lequel je n'ai pas trouvé.
C'est dommage, car les deux auteurs ont fait preuve d'un bon sens du découpage, du rythme, d'autant plus que le dessin d'Eddy Vaccaro est plutôt sympa. Cependant j'ai préféré l'histoire du machiniste, pour son côté absurde et fantastique à la fois...
Mais hélas, je ne peux pas mettre la moyenne à une BD que je n'ai pas comprise...
J'ai lu ce manga à sa sortie dans l'été, la couverture me plaisait, les tons pastels et les petits bonshommes fluets, bref je l'ai acheté et j'ai été franchement déçu.
Les histoires sont ou trop mièvres, ou parfois prises dans une espèce de questionnement existentiel pas du tout convaincant. Et que dire des passages en prose longs trop longs, marqués par un style franchement pubère et naïf (bon sans doute que la trad' y joue pour beaucoup). Bref ce qu'on en retient, c'est que Ji Di doit en rester au dessin et que son trip pseudo poétique ça casse un peu beaucoup, son manga...
De ce fait, je n'ai pas acheté les 2 tomes qui suivent de peur de vomir pour de bon l'oeuvre de Ji Di... trop de relents poético existentiels...
Il fallait bien que ça arrive un jour, « Le ciel au dessus de Bruxelles » est la première bd des éditions Futuropolis (depuis sa réapparition il y a quelques années) à me décevoir (fortement).
Je pense qu’il est inutile que je précise ce que je n’ai pas aimé dans cette série puisque je me reconnais totalement dans la chronique faite par Nijal.
En gros, « Le ciel au dessus de Bruxelles » m’est apparue comme une bd où les personnages sont stéréotypés (opposition juif/musulman), où des invraisemblances incroyables parsèment l’histoire, où les mauvaises idées reçues sur la religion et ses pratiquants sont rapidement atteintes et où le message du respect des uns envers les autres passe mal.
En clair, ce qui sauve cette série (en deux tomes), c’est le magnifique travail graphique de Yslaire. Ses personnages sont très expressifs, l’héroïne m’est apparue très sensuelle. La mise en couleurs emploie des tons vraiment très agréables à l’œil.
Ce qui est dommage avec cette histoire, c’est qu’avec un tel traitement graphique, Yslaire aurait pu réaliser une excellente bd !
Je pense que cette histoire aurait été plus convaincante si l’auteur avait réalisé une série basée essentiellement sur une relation amoureuse classique et simple entre un juif et une musulmane sans y mettre les références sur la shoah et les kamikazes musulmans.
A la rigueur, Yslaire aurait bien pu concevoir une série érotique très sensuelle (dans la même trame que le film L’amant de Jean Jacques Annaud) s’il voulait vraiment garder les scènes très chaudes du « Ciel au-dessus de Bruxelles » ; du moins, ses messages du genre « Faisons l’amour et non la guerre ! » et basés sur la tolérance auraient mieux passé…
Je n’irai donc pas jusqu’à mettre « le ciel au-dessus de Bruxelles » parmi les bds que j’ai détestées le plus parce que j’y ai adoré le dessin d’Yslaire.
Cependant, j’avoue que cette histoire entre un juif et une musulmane m’est tombée des mains ! A la rigueur, je trouve même inquiétant que des stéréotypes contenus dans cette bd soient encore présents dans la tête des gens.
Je me demande si, en réalisant « Le ciel au-dessus de Bruxelles », Yslaire a voulu volontairement provoquer les lecteurs (dans le mauvais sens d’ailleurs) en y intégrant la shoah et l’intégrisme islamique ; si c’est le cas, c’est réussi !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Obsédé Sexuel
J’ai eu le troisième tome « Athanagor Wurlitzer, obsédé sexuel » lors d’un de mes anniversaires… Ce sont des amis qui me l’avaient offert, c’était ma période étudiante et quand une occasion se présentait pour charrier un copain sur le sexe, on ne se gênait pas ! (je dis ça parce que depuis que je me suis « rangé », ce n’est plus exactement la même chose… ;) ). C’est aussi de cette façon que j’ai découvert un album de Maëster… Bon, parlons d’abord du dessin : Pour moi, Maëster est un maître de la caricature. J’adore sa façon de dessiner des personnalités célèbres comme Rambo, Bernard Pivot et j’en passe ! Ils ont des tronches énormément exagérées mais elles sont tout de suite reconnaissables. Ses protagonistes sont très expressifs et c’est heureux pour cette série qui table beaucoup sur l’attitude des héros. J’aime aussi la manière dont il représente les femmes (même si elles ont tendance à être plus des poupées barbies aux fortes poitrines que des répliques de Laureline, la féministe de la série « Valérian »). « Athanagor Wurlitzer, obsédé sexuel » est une série décomposée en récits de 5 à 7 pages humoristiques. Comme l’indique le titre, le héros n’est autre qu’un obsédé sexuel, en fait, c’est un vrai loser, c’est un de ces mecs qui matent sans arrêt les créatures de rêve mais qui n’arrivent jamais à conclure… Autant l’avouer : les scenarii sont complètement délirants, à la limite, c’est du grand n’importe quoi ! C’est même tellement absurde qu’on ne peut que sourire de temps en temps. M’empêche, à la longue, Athanagor Wurlitzer (ou plutôt Maëster) en fait tellement des tonnes que ça devient lourd et lassant… Même les bons jeux de mots de l’auteur ont fini par m’ennuyer… Finalement, si vous voulez découvrir un album de Maëster, allez plutôt voir du côté de Soeur Marie-Thérèse qui m’a semblé moins lassant à lire et plus hilarant que « Athanagor Wurlitzer, obsédé sexuel ». A la rigueur, comme la plupart des séries comportant des strips courts, un ou deux albums suffissent à en faire le tour (au contraire de Gaston Lagaffe par exemple). Quant à mes ami(e)s, j’ai beau leur dire par la suite que « Athanagor Wurlitzer, obsédé sexuel » n’est pas vraiment le genre de série humoristique que j’affectionne, ça ne les a pas démotivés à m’offrir deux autres tomes de cette série : quelle bande d’obsédés !
Les Aventures de Popeye
Chiche ! Je viens de retrouver dans ma bdthèque une série commencée en 1969 ! J’avais neuf ans lorsque mes parents m’ont offert « Epinards, châtaignes et corrida ! ». Ensuite, ce fut au tour de « L’île aux pirates », « Cherche la bagarre » et « Popeye sur Mars » de rejoindre mes étagères… Cette version bd des aventures de Popeye a été réalisée par Bud Sagendorf et éditée par MCL. Pour moi, « Popeye », c’était avant tout par les dessins animés que j’ai découvert ce matelot et sa tendre fiancée Olive. Au niveau du scénario, chaque album (histoire complète) reprend quasiment la même trame : Olive est enlevée par Brutus, le rival de Popeye. Ce dernier fera tout pour venir « rechercher » sa fiancée à coups d’épinards. C’est donc des scenarii d’une simplicité désarmante que le lecteur découvrira à chacun des albums. Tous les personnages venant des dessins animés et de la bd d'Elzie Crisler Segar (« l’inventeur » de Popeye) se retrouvent dans cette bd comme Gontran et Mimosa. En fait, ce qui fait la richesse de ces histoires, c’est qu’à chaque tome, les aventures de Popeye se déroulent dans un endroit différent… mais bon, ça se lit bien mais ça manque d’originalité tout de même ! A mon avis, le gros point faible de cette série vient du dessin. Si les personnages sont bien représentés et comportent des mimiques satisfaisantes, l’auteur abuse tellement de gros plans que la lecture en devient vite fatigante. Le résultat donne une bd fouillis qui aurait mérité d’être plus aérée. D’ailleurs, l’auteur a eu parfois recours à des « fléchages » pour que le bédéphile puisse trouver facilement le sens de lecture ; ce qui est pour moi le signe d’une mauvaise mise en page ! Quant à la mise en couleurs, elle m’est apparue trop flashy et ne s’adapte pas vraiment à l’histoire. Pour la petite remarque, il a fallu que je fasse une recherche sur internet pour dénicher le nom de l’auteur qui a réalisé cette série. En effet, aucun des albums parus ne le mentionne ! Finalement, j’ai été déçu par cette version bd des « aventures de Popeye ». Si je m’attendais à découvrir des scenarii simplistes où je prendrais du plaisir à les lire sans me casser la tête, j’ai été surpris, mais par contre chagriné d’y apercevoir un traitement graphique médiocre. La mise en page de Bud Sagendorf part tellement dans tous les sens que la lecture en devient indigeste ! A oublier !
Marlysa
Les dessins sont plaisants mais déjà je n'aime pas du tout la mise en couleur des 4 premiers tomes (trop criarde à mon goût : rose orange fluo, non merci ça agresse mes petits yeux). Dans le tome 5 enfin, je suis d'accord avec le choix des couleurs : merci. Mais bon tout cela ne suffit pas à mon sens à sauver le scénario (question de goût) et encore moins à s'attacher aux personnages qui sont vraiment fades. Conseil : prenez-les en bibliothèque pour être certain que le style vous plaît (ne pas se fier à la beauté du coffret)
La Nef des fous
J'ai emprunté cette bd suite aux excellentes notes qui lui ont été attribuées. Alors pour faire court : jolie mais pas exceptionnelle. Univers très décalé mais pas très passionnant. Scénario volontairement confus mais à mettre trop d'absurde je décroche totalement et me dis que ça aurait pu être beaucoup plus vivant... Excepté quelques trop rares moments où j'ai été agréablement surpris et où il m'est arrivé de sourire, voire même de rigoler (si si !), je me suis beaucoup ennuyé en lisant cette bd. Je me suis arrêté au tome 4 pour l'instant, je ne sais pas si je reprendrai...
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Désolé de décevoir les fans de cette série mais je n'ai pas aimé. Les illustrations sont néanmoins belles mais le scénario NON NON NON : le remake de l'odyssée de l'espace avec le Monolithe c'est pas mon truc !! La fin pour moi n'a aucun intérêt et je reste (en plus de tout ça) vraiment sur ma fin : "Ah oui bon ok". Bref je ne la conseille pas du tout.
Absurdus délirium
Sans aucun doute, les dessins de cette série sont très jolis à regarder. C'est dommage que ça ne soit pas le cas du scénario. Aucun gag ne m'a fait rire et certains m'ont laissé perplexes du genre 'Quoi ?! Y a un gag ?! Zut ! Je ne l'ai pas vu !'. Je n'ai rien contre l'humour absurde, mais là cela ne m'a pas fait rire une minute. Et c'est encore pire en album... L'une des séries les moins drôles de l'histoire de Fluide Glacial.
Sept pirates
Note approximative : 2.5/5 Des 3 albums de la collection "Sept..." que j'ai lus jusqu'à présent, c'est celui-ci qui m'a le moins convaincu. Dès la première page, j'ai été déçu par le dessin. Non pas par le trait des personnages qui est assez sympathique et plutôt maîtrisé. Non, ce sont deux choses qui m'ont déplu. D'abord l'absence d'encrage auquel le dessinateur préfère des contours colorés qui atténuent complètement les détails et à mon sens les possibilités de beauté de ce graphisme. Puis ce sont ensuite les décors qui ne me plaisent pas, trop simples la plupart du temps et tout simplement médiocres quand ils représentent la mer et les bateaux, ce qui est bien dommage pour une histoire de pirates. Ce dessin n'arrive pas du tout à me transporter dans le récit. Il manque de crédibilité, surtout quand on voit à un moment donné l'intérieur d'un bateau pirate qui a l'air aussi spacieux et peu maritime qu'une grange à foin. Quant au scénario, il ne serait pas mal s'il n'empruntait pas tellement à L'île au trésor. Alors je veux bien que ce soit une sorte d'hommage, une sorte de suite, mais de reprendre à tel point tant de péripéties et de composantes narratives du récit de Stevenson, je trouve... que cela n'apporte rien de neuf ou presque. C'est comme s'il n'y avait pas là un scénario à part entière mais un cocktail de reprises et de clins d'oeil à l'oeuvre originelle. La lecture reste relativement agréable et c'est un moment de divertissement qui ne m'a pas ennuyé. Mes reproches ne sont donc pas rédhibitoires. Si ce n'est la fin que j'ai trouvée assez facile, et l'intrigue globale finalement trop alambiquée, ce n'est pas un mauvais récit. Mais en fin de lecture, je me suis vraiment dit "mouais... bof...". Pas convaincu.
La Promesse
Un peu bizarre cette histoire. Enfin, ces histoires, puisqu'on suit deux histoires en parallèle. Deux histoires qui doivent avoir un lien... lequel je n'ai pas trouvé. C'est dommage, car les deux auteurs ont fait preuve d'un bon sens du découpage, du rythme, d'autant plus que le dessin d'Eddy Vaccaro est plutôt sympa. Cependant j'ai préféré l'histoire du machiniste, pour son côté absurde et fantastique à la fois... Mais hélas, je ne peux pas mettre la moyenne à une BD que je n'ai pas comprise...
My way
J'ai lu ce manga à sa sortie dans l'été, la couverture me plaisait, les tons pastels et les petits bonshommes fluets, bref je l'ai acheté et j'ai été franchement déçu. Les histoires sont ou trop mièvres, ou parfois prises dans une espèce de questionnement existentiel pas du tout convaincant. Et que dire des passages en prose longs trop longs, marqués par un style franchement pubère et naïf (bon sans doute que la trad' y joue pour beaucoup). Bref ce qu'on en retient, c'est que Ji Di doit en rester au dessin et que son trip pseudo poétique ça casse un peu beaucoup, son manga... De ce fait, je n'ai pas acheté les 2 tomes qui suivent de peur de vomir pour de bon l'oeuvre de Ji Di... trop de relents poético existentiels...
Le ciel au-dessus de Bruxelles
Il fallait bien que ça arrive un jour, « Le ciel au dessus de Bruxelles » est la première bd des éditions Futuropolis (depuis sa réapparition il y a quelques années) à me décevoir (fortement). Je pense qu’il est inutile que je précise ce que je n’ai pas aimé dans cette série puisque je me reconnais totalement dans la chronique faite par Nijal. En gros, « Le ciel au dessus de Bruxelles » m’est apparue comme une bd où les personnages sont stéréotypés (opposition juif/musulman), où des invraisemblances incroyables parsèment l’histoire, où les mauvaises idées reçues sur la religion et ses pratiquants sont rapidement atteintes et où le message du respect des uns envers les autres passe mal. En clair, ce qui sauve cette série (en deux tomes), c’est le magnifique travail graphique de Yslaire. Ses personnages sont très expressifs, l’héroïne m’est apparue très sensuelle. La mise en couleurs emploie des tons vraiment très agréables à l’œil. Ce qui est dommage avec cette histoire, c’est qu’avec un tel traitement graphique, Yslaire aurait pu réaliser une excellente bd ! Je pense que cette histoire aurait été plus convaincante si l’auteur avait réalisé une série basée essentiellement sur une relation amoureuse classique et simple entre un juif et une musulmane sans y mettre les références sur la shoah et les kamikazes musulmans. A la rigueur, Yslaire aurait bien pu concevoir une série érotique très sensuelle (dans la même trame que le film L’amant de Jean Jacques Annaud) s’il voulait vraiment garder les scènes très chaudes du « Ciel au-dessus de Bruxelles » ; du moins, ses messages du genre « Faisons l’amour et non la guerre ! » et basés sur la tolérance auraient mieux passé… Je n’irai donc pas jusqu’à mettre « le ciel au-dessus de Bruxelles » parmi les bds que j’ai détestées le plus parce que j’y ai adoré le dessin d’Yslaire. Cependant, j’avoue que cette histoire entre un juif et une musulmane m’est tombée des mains ! A la rigueur, je trouve même inquiétant que des stéréotypes contenus dans cette bd soient encore présents dans la tête des gens. Je me demande si, en réalisant « Le ciel au-dessus de Bruxelles », Yslaire a voulu volontairement provoquer les lecteurs (dans le mauvais sens d’ailleurs) en y intégrant la shoah et l’intégrisme islamique ; si c’est le cas, c’est réussi !