Même si la lecture ne fut pas pénible, ce n'est vraiment pas ce que j'affectionne le plus.
Il est à noter quelques bonnes répliques toutes "en finesse" du personnage de Whales.
Au delà, je n'aime pas non plus ce milieu nombriliste décrit dans cette BD, les personnages sont insignifiants par leurs façons de vivre et de penser. Ca me fait même rire de voir des personnages jouer les rebelles alors qu'ils se la veulent élitiste et vivent dans le luxe et la luxure.
Plus que la BD et la forme, c'est plus le contenu que je rejette...
Chacun son mode de pensée et ses convictions, ce one-shot n'a rien apporté dans ma modeste petite vie de provincial.
Sans ce titre à rallonge qui interpelle, je n'aurai jamais été intéressé par cette BD.
A lire pour s'en faire une idée avant d'investir.
Alors j'ai craqué sur cet album rien qu'en le voyant dans la boutique...
Images superbes, couleurs douces, univers sublime.
Mais quelle déception à la lecture !
Le scénario ne prend pas le temps de se poser, on voit tout venir gros comme une maison, il n'y a aucune intrigue.
C'est vraiment du gâchis !
Cependant, pour la beauté des images on peut revoir les pages... à acheter si on a un gros budget.
Je n'ai pas lu Sanctuaire, auquel cette nouvelle série fait évidemment penser, puisque des membres de l'équipage d'un sous-marin sont aux prises avec des créatures non-humaines...
Au feuilletage le dessin me semblait irrégulier, un peu erratique, et puis j'ai du mal avec les dessins sans encrage. Pourtant, le style d'Alain Brion est plutôt pas mal à la lecture. Une lecture qui se révèle assez prenante au fil des pages, dans la mesure où c'est un thriller horrifique avec pas mal d'action et peu de parlote. Mais lorsqu'on arrive à la fin (du premier tome), on ne peut s'empêcher de penser : "euh, j'en retire quoi, là ?"
Eh bien pas grand-chose. Mis à part un ancrage dans son époque (et donc la nôtre, puisque les évènements relatés se passent entre 2001 et 2003), et la référence de la légende de Thulé et sa civilisation hyperboréenne, il n'y a pas grand-chose à en retenir.
Ca se lit bien, vite, et c'est pas vilain. Mais c'est tout.
Tome 2 : Les Hautes Terres
J'ai trouvé ce tome 2 bien plus faible que le premier.
Le changement d'auteurs n'est pas en cause, car une équipe par époque fait penser au procédé du "Décalogue".
Mais ici la seconde équipe est passée à côté.
A dessin, Christophe Palma manque de maturité, ses personnages sont irréguliers, surtout au niveau morphologique. Les couleurs sont très mauvaises, et l'atmosphère oppressante qui sous-tend la série n'est présente que dans la scène de bataille, et encore, si on se concentre.
Au niveau de l'histoire, le seul intérêt est l'origine du fameux grimoire... qui finalement, n'est pas si intéressante. L'histoire en elle-même m'a plutôt ennuyé.
Les promesses du tome 1 ont été sabordées par ce tome 2.
Note : 2/5.
Tome 3 : Les Larmes du désert
Là encore, le scénario fait appel à des trames bien connues. Ici ce sont les Nazis qui faont des expériences au coeur du désert nord-africain. L'histoire est d'un niveau assez proche, et ce n'est pas la pirouette finale, pourtant osée, qui relèvera réellement le niveau.
Aux pinceaux on retrouve Serge Fino, auteur "historique" de chez Soleil, en rupture de ban et arrivé là un peu par hasard, pourrait-on croire. Comme dans le tome 2 c'est au niveau de l'ambiance que ça pêche vraiment : la plupart des scènes ont un aspect "figé", dû sans doute au style du dessinateur, qui ne semble pas avoir beaucoup évolué depuis ses débuts il y a quinze ans, mais aussi aux couleurs carrément ratées. L'ensemble du bouquin semble baigner dans une lumière blafarde, peu adaptée au milieu décrit, le Sahara.
Note : 2/5.
L’auteur Art Spiegelmann semble atteint du syndrome James Cameron. Après l’immense succès rencontré par rapport à son œuvre culte Maus, plus rien ou presque… J’ai toujours considéré que c’était dommage qu’un génie se repose sur ses lauriers sans renouveler un nouvel exploit. Je continue de penser qu’un vrai artiste, c’est celui qui produit dans une certaine période donnée « quelques » œuvres cultes.
Ici, il aura fallu les attentats terroristes les plus meurtriers au monde, pour que l’auteur se réveille. Il explique qu’il a besoin de dessiner ce qu’il ressent pour exorciser son traumatisme car il se promenait avec son épouse au moment de l’effondrement des tours et qu’il a dû vite récupérer sa fille dans l’école située non loin des bâtiments. C’est louable que de mettre son talent en hommage à ce qui s’est passé. Mais c’est tellement maladroit dans l’approche et finalement également dans son concept.
Par ailleurs, cet ouvrage qui ressemble à un bel objet à collectionner ou à un premier bouquin pour bébé (au choix) se veut une critique féroce de la politique menée par Bush. Je n’ai pas senti d’attaques virulentes digne du film Fahrenheit 9/11 de Michael Moore que j’avais beaucoup apprécié soi dit en passant.
Mélanger les premières bd paru au début du XXème siècle comme Pim Pam Poum avec le tragique évènement du 11 Septembre ne m’a pas paru très judicieux. Au total, je me dis que pour l’instant, j’ai plutôt était déçu par les bd ayant pour sujet le 11 Septembre. Aucune jusqu’ici n’arrive véritablement à retranscrire avec un minimum d’impartialité tout ce qui s’est passé pour donner un caractère universaliste.
Gros succès dans les années 80-90, Gargouille s'est fait plutôt discret ces dernières années. On trouve tout de même en magasin certains produits dérivés comme des albums à coloriage qui doit amuser les petits-enfants.
Personnellement, j'aime bien le début de Gargouille, quand c'était des petites aventures. C'est très sympathique à lire et il y avait un personnage secondaire que j'aimais bien. Je ne me souviens plus de son nom, mais c'était un détective qui était attachant.
En revanche, en gag ça ne passe pas du tout. Je souris parfois, mais je ne ris jamais. L''humour' de Demers me laisse plutôt de marbre.
Il y a mieux comme bd québécoise. Pire aussi.
Voilà une publication assez emblématique de ce qui peut m'agacer dans l'accueil réservé aux comics en France : les mêmes critiques et les mêmes lecteurs qui ne "s'abaisseront" jamais à lire des histoires de superhéros classiques parce que c'est enfantin/invraisemblable/propagandiste accordent soudain à cet ouvrage le même intérêt qu'ils porteraient à un auteur intello-branchouillé (Tomine, Clowes, Burns, Ware, bref les habitués de la rubrique comics des inrocks), sous prétexte que l'auteur est un obscur, un indépendant, un "maudit", alors que ses oeuvres allient, aux habituels défauts que ces critiques et lecteurs reprochent à ces comics qu'ils ne toucheraient pas avec des pincettes, une incroyable médiocrité artistique (dessins abominables, colorisation affreuse) et une bêtise affligeante qui les placent vraiment au niveau des plus mauvaises épisodes des plus mauvaises séries grand public.
Chacun des personnages présentés ici est la copie d'un héros déjà existant, et les deux personnages principaux (Stardust et Fantomah) sont, grosso modo, le même être tout-puissant, mais l'un en homme et l'autre en femme. Les histoires sont vraiment idiotes, leur déroulement est toujours le même : pour Stardust, un groupe de méchants engloutit l'équivalent du budget d'un pays du G7 pour mettre à exécution une super attaque de banque, Stardust les laisse d'abord détruire la moitié de New York puis utilise sa toute-puissance pour retourner le cours des événements dans le bon sens et punir les méchants ; pour Fantomah, un méchant utilise sa magie pour devenir le roi de la jungle, Fantomah le laisse d'abord détruire la moitié de la faune, de la flore et de la population avant de se transformer en Skeletor et d'utiliser sa toute-puissance pour retourner le cours des événements dans le bon sens et punir le méchant... On pardonnerait le côté hyper basique si, en plus d'être très très répétitif, ça n'était pas également d'une connerie abyssale, mais malheureusement, c'est vraiment de la sous-série Z moisie.
Alors bien sûr, au début, et au second degré, ça fonctionne un peu, on s'amuse, le temps de 3 ou 4 histoires (heureusement que c'est vraiment court), devant la nullité du dessin et autant d'invraisemblance et de naïveté dans les intrigues. Oui, au début, on rigole en trouvant charmant et kitsch une couillonnade comme Fantomah, "la femme la plus remarquable qui ait jamais vécu", une blonde qui parcourt la jungle en nuisette, et se fait la tronche d'un Manny Calavera à perruque pour utiliser sa magie. Ca évite la note minimum à l'album ; lisez-en quelques pages par curiosité en magasin ou en bibliothèque... Mais on se lasse très vite, parce que c'est vraiment très con, vraiment très moche, vraiment toujours pareil d'une histoire sur l'autre, et qu'au bout d'un moment, il n'y a vraiment plus trop de quoi rire ; et quand enfin arrive la dernière histoire, qui nous révèle que Fletcher Hanks était un alcoolo qui battait sa femme, on se dit que vraiment, ce pseudo-"génie" et ses vilains cacas sur papier auraient mérité de ne jamais sortir de l'ombre.
Suite à la pléthore d'avis à 4/5 et 5/5 sur cette série, j'étais assez impatient de la découvrir à mon tour et espérais bien me fendre la gueule. Hélas, je n'aurais pas dû oublier que Jean-Yves Ferri est un auteur qui, la plupart du temps, ne me fait pas rire du tout...
Les 1ers gags ne m'ont pas fait marrer, ce qui m'a déjà un peu refroidi, mais j'ai pensé "Bon, c'est juste le début, ça démarre lentement parce qu'il faut bien planter le décor, les personnages, la situation, mais après, ça va décoller !", mais non, pour moi malheureusement ça n'a jamais décollé ; c'est pas que j'ai trouvé ça lamentable, sinistre, beauf, affligeant, j'ai juste trouvé ça pas drôle, je tournais les pages en espérant enfin une première occasion de rire pour de bon, ou au moins de sourire franchement, et ça ne venait pas... Tous les gags reposent plus ou moins sur la même mécanique "De Gaulle, grand con sympa, se rend doucement ridicule par son attitude trop solennelle par rapport à sa situation de vacancier en Bretagne" ; non seulement le coup du "poisson hors de l'eau" est l'un des ressorts comiques les plus usés qui soient, mais son utilisation ici ne vole jamais au-dessus de la petite blagounette gentillette pour amuser Pépé qui a bien connu l'époque gaullienne. Pour un peu on croirait revoir certains sketchs des Guignols sur le thème "Chirac s'ennuie", qui étaient certes assez drôles la 1ère fois, mais plus forcément hilarants une fois recyclés en BDs.
Au final, ce que j'ai trouvé le plus drôle, c'est encore les faux titres d'albums en quatrième de couverture. Ca fait bien peu !
J’ai emprunté cette BD totalement au hasard à la bibliothèque. Et je dois dire que je l’ai trouvé plutôt … étrange ? curieuse ? mal fichue ? Difficile à dire, mais vraiment pas terrible en tout cas.
Le dessin est pas mal, mais alors que le noir et blanc est lourd, pesant. Il y a quelques cases ou je n’ai pas compris ce qui était dessiné, impossible de voir ce qui était représenté. Pourtant j’avais bien apprécié les premières cases en vue de dessus.
Coté scénario, c’est l’histoire d’un braquage. La narration n’est pas évidente : Des sauts dans le temps, on ne distingue plus le présent, le futur, et le passé. Changement de lieu et de protagonistes trop fréquents. Souvent on ne sait pas qui parle, car on ne voit pas les visages. Certaines scènes m’ont paru confuse, je ne suis pas sur d’avoir compris ce qui se passait. Et pourtant j’étais sobre et même pas fatigué.
Bref, c’est dur à suivre et c’est décousu. Une lecture fastidieuse qui frôle le 1/5.
J'ai jamais vu un scénario aussi confus ! Pourtant, à la base, l'histoire aurait pu être passionnante à lire et l'intrigue un peu plus simple, mais non ! On fait tout compliqué ! Je ne suis jamais rentré dans l'histoire. Ça commence précipitamment et je n'ai pas compris avant 20 pages la motivation des personnages.
De plus, le dessin est tout simplement hideux et les couleurs n'aident pas. J'ai du relire plusieurs fois des passages car je ne voyais pas trop bien ce qui se passait. Le tome deux est un peu mieux, mais pas assez pour rendre la série passionnante.
La première série, Mär - Märchen Awaken Romance, était assez sympathique.
Cette suite, réalisée par un assitant de Nobuyuki Anzai, nous permet de revenir dans cet univers assez agréable. Hélas, elle est un cran en-dessous.
Si le graphisme reste très proche -et pour cause-, il n'en est pas de même pour l'histoire. Pourtant, l'idée de se replonger dans les origines de Babbo, un personnage un peu mystérieux de la première série, ne manquait pas de sel. Seulement c'est expédié en deux pages, et l'on se retrouve avec un récit qui mixe Les Chevaliers du Zodiaque et Goldorak. Un peu fâcheux dans un univers qui était assez original au départ.
Reste que le dessin de Hoshino est clair, assez agréable, typique du shônen.
Mais cela ne suffit pas, hélas.
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Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages ?
Même si la lecture ne fut pas pénible, ce n'est vraiment pas ce que j'affectionne le plus. Il est à noter quelques bonnes répliques toutes "en finesse" du personnage de Whales. Au delà, je n'aime pas non plus ce milieu nombriliste décrit dans cette BD, les personnages sont insignifiants par leurs façons de vivre et de penser. Ca me fait même rire de voir des personnages jouer les rebelles alors qu'ils se la veulent élitiste et vivent dans le luxe et la luxure. Plus que la BD et la forme, c'est plus le contenu que je rejette... Chacun son mode de pensée et ses convictions, ce one-shot n'a rien apporté dans ma modeste petite vie de provincial. Sans ce titre à rallonge qui interpelle, je n'aurai jamais été intéressé par cette BD. A lire pour s'en faire une idée avant d'investir.
Songes
Alors j'ai craqué sur cet album rien qu'en le voyant dans la boutique... Images superbes, couleurs douces, univers sublime. Mais quelle déception à la lecture ! Le scénario ne prend pas le temps de se poser, on voit tout venir gros comme une maison, il n'y a aucune intrigue. C'est vraiment du gâchis ! Cependant, pour la beauté des images on peut revoir les pages... à acheter si on a un gros budget.
Corpus Hermeticum
Je n'ai pas lu Sanctuaire, auquel cette nouvelle série fait évidemment penser, puisque des membres de l'équipage d'un sous-marin sont aux prises avec des créatures non-humaines... Au feuilletage le dessin me semblait irrégulier, un peu erratique, et puis j'ai du mal avec les dessins sans encrage. Pourtant, le style d'Alain Brion est plutôt pas mal à la lecture. Une lecture qui se révèle assez prenante au fil des pages, dans la mesure où c'est un thriller horrifique avec pas mal d'action et peu de parlote. Mais lorsqu'on arrive à la fin (du premier tome), on ne peut s'empêcher de penser : "euh, j'en retire quoi, là ?" Eh bien pas grand-chose. Mis à part un ancrage dans son époque (et donc la nôtre, puisque les évènements relatés se passent entre 2001 et 2003), et la référence de la légende de Thulé et sa civilisation hyperboréenne, il n'y a pas grand-chose à en retenir. Ca se lit bien, vite, et c'est pas vilain. Mais c'est tout. Tome 2 : Les Hautes Terres J'ai trouvé ce tome 2 bien plus faible que le premier. Le changement d'auteurs n'est pas en cause, car une équipe par époque fait penser au procédé du "Décalogue". Mais ici la seconde équipe est passée à côté. A dessin, Christophe Palma manque de maturité, ses personnages sont irréguliers, surtout au niveau morphologique. Les couleurs sont très mauvaises, et l'atmosphère oppressante qui sous-tend la série n'est présente que dans la scène de bataille, et encore, si on se concentre. Au niveau de l'histoire, le seul intérêt est l'origine du fameux grimoire... qui finalement, n'est pas si intéressante. L'histoire en elle-même m'a plutôt ennuyé. Les promesses du tome 1 ont été sabordées par ce tome 2. Note : 2/5. Tome 3 : Les Larmes du désert Là encore, le scénario fait appel à des trames bien connues. Ici ce sont les Nazis qui faont des expériences au coeur du désert nord-africain. L'histoire est d'un niveau assez proche, et ce n'est pas la pirouette finale, pourtant osée, qui relèvera réellement le niveau. Aux pinceaux on retrouve Serge Fino, auteur "historique" de chez Soleil, en rupture de ban et arrivé là un peu par hasard, pourrait-on croire. Comme dans le tome 2 c'est au niveau de l'ambiance que ça pêche vraiment : la plupart des scènes ont un aspect "figé", dû sans doute au style du dessinateur, qui ne semble pas avoir beaucoup évolué depuis ses débuts il y a quinze ans, mais aussi aux couleurs carrément ratées. L'ensemble du bouquin semble baigner dans une lumière blafarde, peu adaptée au milieu décrit, le Sahara. Note : 2/5.
À l'ombre des tours mortes
L’auteur Art Spiegelmann semble atteint du syndrome James Cameron. Après l’immense succès rencontré par rapport à son œuvre culte Maus, plus rien ou presque… J’ai toujours considéré que c’était dommage qu’un génie se repose sur ses lauriers sans renouveler un nouvel exploit. Je continue de penser qu’un vrai artiste, c’est celui qui produit dans une certaine période donnée « quelques » œuvres cultes. Ici, il aura fallu les attentats terroristes les plus meurtriers au monde, pour que l’auteur se réveille. Il explique qu’il a besoin de dessiner ce qu’il ressent pour exorciser son traumatisme car il se promenait avec son épouse au moment de l’effondrement des tours et qu’il a dû vite récupérer sa fille dans l’école située non loin des bâtiments. C’est louable que de mettre son talent en hommage à ce qui s’est passé. Mais c’est tellement maladroit dans l’approche et finalement également dans son concept. Par ailleurs, cet ouvrage qui ressemble à un bel objet à collectionner ou à un premier bouquin pour bébé (au choix) se veut une critique féroce de la politique menée par Bush. Je n’ai pas senti d’attaques virulentes digne du film Fahrenheit 9/11 de Michael Moore que j’avais beaucoup apprécié soi dit en passant. Mélanger les premières bd paru au début du XXème siècle comme Pim Pam Poum avec le tragique évènement du 11 Septembre ne m’a pas paru très judicieux. Au total, je me dis que pour l’instant, j’ai plutôt était déçu par les bd ayant pour sujet le 11 Septembre. Aucune jusqu’ici n’arrive véritablement à retranscrire avec un minimum d’impartialité tout ce qui s’est passé pour donner un caractère universaliste.
Gargouille
Gros succès dans les années 80-90, Gargouille s'est fait plutôt discret ces dernières années. On trouve tout de même en magasin certains produits dérivés comme des albums à coloriage qui doit amuser les petits-enfants. Personnellement, j'aime bien le début de Gargouille, quand c'était des petites aventures. C'est très sympathique à lire et il y avait un personnage secondaire que j'aimais bien. Je ne me souviens plus de son nom, mais c'était un détective qui était attachant. En revanche, en gag ça ne passe pas du tout. Je souris parfois, mais je ne ris jamais. L''humour' de Demers me laisse plutôt de marbre. Il y a mieux comme bd québécoise. Pire aussi.
Je détruirai toutes les planètes civilisées !
Voilà une publication assez emblématique de ce qui peut m'agacer dans l'accueil réservé aux comics en France : les mêmes critiques et les mêmes lecteurs qui ne "s'abaisseront" jamais à lire des histoires de superhéros classiques parce que c'est enfantin/invraisemblable/propagandiste accordent soudain à cet ouvrage le même intérêt qu'ils porteraient à un auteur intello-branchouillé (Tomine, Clowes, Burns, Ware, bref les habitués de la rubrique comics des inrocks), sous prétexte que l'auteur est un obscur, un indépendant, un "maudit", alors que ses oeuvres allient, aux habituels défauts que ces critiques et lecteurs reprochent à ces comics qu'ils ne toucheraient pas avec des pincettes, une incroyable médiocrité artistique (dessins abominables, colorisation affreuse) et une bêtise affligeante qui les placent vraiment au niveau des plus mauvaises épisodes des plus mauvaises séries grand public. Chacun des personnages présentés ici est la copie d'un héros déjà existant, et les deux personnages principaux (Stardust et Fantomah) sont, grosso modo, le même être tout-puissant, mais l'un en homme et l'autre en femme. Les histoires sont vraiment idiotes, leur déroulement est toujours le même : pour Stardust, un groupe de méchants engloutit l'équivalent du budget d'un pays du G7 pour mettre à exécution une super attaque de banque, Stardust les laisse d'abord détruire la moitié de New York puis utilise sa toute-puissance pour retourner le cours des événements dans le bon sens et punir les méchants ; pour Fantomah, un méchant utilise sa magie pour devenir le roi de la jungle, Fantomah le laisse d'abord détruire la moitié de la faune, de la flore et de la population avant de se transformer en Skeletor et d'utiliser sa toute-puissance pour retourner le cours des événements dans le bon sens et punir le méchant... On pardonnerait le côté hyper basique si, en plus d'être très très répétitif, ça n'était pas également d'une connerie abyssale, mais malheureusement, c'est vraiment de la sous-série Z moisie. Alors bien sûr, au début, et au second degré, ça fonctionne un peu, on s'amuse, le temps de 3 ou 4 histoires (heureusement que c'est vraiment court), devant la nullité du dessin et autant d'invraisemblance et de naïveté dans les intrigues. Oui, au début, on rigole en trouvant charmant et kitsch une couillonnade comme Fantomah, "la femme la plus remarquable qui ait jamais vécu", une blonde qui parcourt la jungle en nuisette, et se fait la tronche d'un Manny Calavera à perruque pour utiliser sa magie. Ca évite la note minimum à l'album ; lisez-en quelques pages par curiosité en magasin ou en bibliothèque... Mais on se lasse très vite, parce que c'est vraiment très con, vraiment très moche, vraiment toujours pareil d'une histoire sur l'autre, et qu'au bout d'un moment, il n'y a vraiment plus trop de quoi rire ; et quand enfin arrive la dernière histoire, qui nous révèle que Fletcher Hanks était un alcoolo qui battait sa femme, on se dit que vraiment, ce pseudo-"génie" et ses vilains cacas sur papier auraient mérité de ne jamais sortir de l'ombre.
De Gaulle à la plage
Suite à la pléthore d'avis à 4/5 et 5/5 sur cette série, j'étais assez impatient de la découvrir à mon tour et espérais bien me fendre la gueule. Hélas, je n'aurais pas dû oublier que Jean-Yves Ferri est un auteur qui, la plupart du temps, ne me fait pas rire du tout... Les 1ers gags ne m'ont pas fait marrer, ce qui m'a déjà un peu refroidi, mais j'ai pensé "Bon, c'est juste le début, ça démarre lentement parce qu'il faut bien planter le décor, les personnages, la situation, mais après, ça va décoller !", mais non, pour moi malheureusement ça n'a jamais décollé ; c'est pas que j'ai trouvé ça lamentable, sinistre, beauf, affligeant, j'ai juste trouvé ça pas drôle, je tournais les pages en espérant enfin une première occasion de rire pour de bon, ou au moins de sourire franchement, et ça ne venait pas... Tous les gags reposent plus ou moins sur la même mécanique "De Gaulle, grand con sympa, se rend doucement ridicule par son attitude trop solennelle par rapport à sa situation de vacancier en Bretagne" ; non seulement le coup du "poisson hors de l'eau" est l'un des ressorts comiques les plus usés qui soient, mais son utilisation ici ne vole jamais au-dessus de la petite blagounette gentillette pour amuser Pépé qui a bien connu l'époque gaullienne. Pour un peu on croirait revoir certains sketchs des Guignols sur le thème "Chirac s'ennuie", qui étaient certes assez drôles la 1ère fois, mais plus forcément hilarants une fois recyclés en BDs. Au final, ce que j'ai trouvé le plus drôle, c'est encore les faux titres d'albums en quatrième de couverture. Ca fait bien peu !
Mickey Mickey
J’ai emprunté cette BD totalement au hasard à la bibliothèque. Et je dois dire que je l’ai trouvé plutôt … étrange ? curieuse ? mal fichue ? Difficile à dire, mais vraiment pas terrible en tout cas. Le dessin est pas mal, mais alors que le noir et blanc est lourd, pesant. Il y a quelques cases ou je n’ai pas compris ce qui était dessiné, impossible de voir ce qui était représenté. Pourtant j’avais bien apprécié les premières cases en vue de dessus. Coté scénario, c’est l’histoire d’un braquage. La narration n’est pas évidente : Des sauts dans le temps, on ne distingue plus le présent, le futur, et le passé. Changement de lieu et de protagonistes trop fréquents. Souvent on ne sait pas qui parle, car on ne voit pas les visages. Certaines scènes m’ont paru confuse, je ne suis pas sur d’avoir compris ce qui se passait. Et pourtant j’étais sobre et même pas fatigué. Bref, c’est dur à suivre et c’est décousu. Une lecture fastidieuse qui frôle le 1/5.
Le Traque Mémoire
J'ai jamais vu un scénario aussi confus ! Pourtant, à la base, l'histoire aurait pu être passionnante à lire et l'intrigue un peu plus simple, mais non ! On fait tout compliqué ! Je ne suis jamais rentré dans l'histoire. Ça commence précipitamment et je n'ai pas compris avant 20 pages la motivation des personnages. De plus, le dessin est tout simplement hideux et les couleurs n'aident pas. J'ai du relire plusieurs fois des passages car je ne voyais pas trop bien ce qui se passait. Le tome deux est un peu mieux, mais pas assez pour rendre la série passionnante.
Mär Omega
La première série, Mär - Märchen Awaken Romance, était assez sympathique. Cette suite, réalisée par un assitant de Nobuyuki Anzai, nous permet de revenir dans cet univers assez agréable. Hélas, elle est un cran en-dessous. Si le graphisme reste très proche -et pour cause-, il n'en est pas de même pour l'histoire. Pourtant, l'idée de se replonger dans les origines de Babbo, un personnage un peu mystérieux de la première série, ne manquait pas de sel. Seulement c'est expédié en deux pages, et l'on se retrouve avec un récit qui mixe Les Chevaliers du Zodiaque et Goldorak. Un peu fâcheux dans un univers qui était assez original au départ. Reste que le dessin de Hoshino est clair, assez agréable, typique du shônen. Mais cela ne suffit pas, hélas.