Le Sommeil du Monstre

Note: 3.58/5
(3.58/5 pour 50 avis)

Nouvelle série du grand Enki BILAL, après la fabuleuse trilogie Nikopol. Un récit d'anticipation déjà culte...


Enki Bilal [EX] Yougoslavie

Sarajevo, dans un futur proche post apocalyptique... Des groupes de résistance contre les régimes extrémistes et dictatoriaux s'organisent (l'obscurantis order) Nike Hatzfeld se retrouve malgré lui engagé dans la lutte contre ces groupuscules. Nike, Leyla et Amir, nés dans le meme hopital de sarajevo le meme jour pendant la guerre en 1993, vont se retrouver pour lutter contre l'obscurantis order. A suivre...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1998
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Le Sommeil du Monstre © Les Humanoïdes Associés 1998
Les notes
Note: 3.58/5
(3.58/5 pour 50 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

06/07/2001 | lon
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

"Tout commence et tout finit à Sarajevo" disait Frédéric Mitterrand dans son introduction des Aigles foudroyés. Bilal semble lui emboîter le pas avec cette très bonne série. 4 tomes bien différents les uns des autres mais qui doivent être lus dans l'ordre pour comprendre un récit pas si facile. Je dois dire que le tome 1 m'a captivé. Cette idée de trois bébés orphelins à cause du terrible siège de Sarajevo et qui vivent les événements de façon mi consciente mi subliminale est remarquable. L'idée de les faire parler via la voix de Nike phénomène de mémoire m'a bouleversé. C'est un cauchemar ancestral de tous les parents que la crainte de mourir en plein chaos et de laisser son bébé affronter seul le monde extérieur. C'est vraiment ce qu'arrive à me faire passer Bilal dans ce tome 1. Chaque bébé développant d'ailleurs des qualités hors normes qui vont les conduire devant un nouveau monstre. Bilal nous entraîne dans un récit de SF avec pour cible les intégristes mystico-religieux ce qui n'est pas une nouveauté. Ce que j'aime dans la SF de Bilal c'est qu'elle est ancrée dans l'histoire contemporaine et est crédible. Le tome 2 est du même niveau même si on s'y perd un peu entre les répliques et les humains mais les descriptions de ces happening sanglants confinent au grandiose. J'ai beaucoup moins aimé le tome 3 qui m'a passablement ennuyé. Heureusement le tome 4 qui part sur une voie encore différente m'a beaucoup plu avec ses textes qui sont presque des poèmes par moment. (Mdr : Bilal est sympa, il fait gagner le PSG en match européen ! Lol). On sent que Bilal a donné beaucoup de lui dans cette série et que ses souffrances de voir son pays de naissance se déchirer abominablement ont créé des cicatrices peut-être pas encore totalement refermées. J'aime beaucoup son graphisme (ses toiles !) et son découpage. Certaines coupent le souffle. Comme d'habitude on peut lui reprocher des visages qui se ressemblent trop. Pas toujours facile de différencier Nike d'Amir ou Sacha de Leyla. Autrement dans la peinture des différents monstres c'est très imaginatif et très effrayant car crédible (monstre parasite ou symbiotique ?). Pas forcément une lecture très reposante mais du très bon Bilal à mon avis.

11/05/2022 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

Avis n° 1000, un brin de fierté, mais surtout, concentration, réflexion. Bon avec celui-ci je ne vais pas concourir pour l'avis de la semaine, (faut pas abuser !), mais je m'attaque à Enki Bilal et son "Sommeil du monstre". A ce stade du nombre d'avis j'ai le droit de choisir ce qui me plaît et rapidement d'expliquer pourquoi. Alors jeune et découvrant la bande dessinée je fis mes premières armes avec "Pif gadget", puis vieillissant plus vite que d'autres je m'abonne à "Pilote" et très rapidement à "Métal Hurlant". Là je découvre une bande de fous ; des gars comme Moebius, Druillet et un certain Bilal. D'abord il a un prénom bizarre mais il dessine sur des scénarios de Christin des aventures un peu étranges avec un personnage récurrent au cheveux blanchis qui semble posséder des pouvoirs particuliers. Que se passe-t-il dans ma petite cervelle d'ado, qui en plus lit Lovecraft, Vance, Silverberg, Howard et autres grands anciens ? Ben, un je ne sais quoi où je me dis que ce gars devrait bien adapter mes auteurs en BD, et par certains côtés il y parvient le bougre ! Depuis Partie de chasse, La Croisière des Oubliés, et les autres cet auteur, Enki, (si tu permets) est un mec qui me fascine. Dire que le dessin a évolué est une sorte de gros euphémisme !! Les années passent et voilà que notre homme nous balance en pleine face une trilogie baptisée "La foire aux immortels", dans le genre et le domaine avouons que nous n'avions jamais vu cela, quelle baffe ! Bon n'épiloguons pas je vois bien que vous êtes impatients de lire mon avis sur "Le sommeil du monstre". Un dernier point cependant pour comprendre l’œuvre du monsieur Bilal, celui-ci est yougoslave d'origine, né d'un père bosniaque et d'une mère slovaque, dans ces coins là ça compte !! Ben oui je sais , nous nous sommes bêtement nés d'un père breton et d'une mère berrichonne, (hypothèse les gars !!) et ceux-ci ne se sont jamais foutus sur la gueule. En 1995, un peu avant ou à quelques "minutes" près, cet ancien pays sous influence soviétique a vu ses différents habitants se foutre sur la gueule de manière plus que violente faisant au passage renaître quelques images issues des années sombres de la seconde guerre mondiale. Oui, je sais, pour comprendre le Bilal d'aujourd'hui il faut avoir lu le "Monde diplomatique" de ces années là, et encore !! Car nous y venons : qu'est ce que ce "Sommeil du monstre" sinon une bonne grosse catharsis de l'auteur face à l'anéantissement de son pays ? Ben ouais on ricane nous autres, ces gars là ne sont pas comme nous, sauf que si, et en plus ils habitent à moins de deux heures de Paris. Minute réflexive ; cette tétralogie est clairement une allégorie du conflit yougoslave où l'auteur combat à sa façon ses démons. Depuis les ouvrages cités plus haut il est évident que le trait de Bilal a non seulement évolué mais carrément changé. De dessinateur il est devenu peintre et illustrateur, d'accord cela peut perturber, nous ne sommes plus dans le classicisme de la ligne claire ou rien d'approchant, mais par les Dieux quel régal ! Oui c'est froid lugubre, l'avenir qui nous est proposé est tout sauf joyeux, à la limite je n'ai pas envie de le voir. Dessin ou peinture, on aime ou pas mais il faut reconnaître le talent où par quelques traits savamment posés, l'ambiance glaçante d'un monde déshumanisé nous claque au visage sans espoir de rédemption. Ah, oui ! J'oubliais, trop de personnages, d'intervenants, des clones, des répliques de répliques, certes c'est parfois difficile et confus à lire mais là encore suivez la parabole (encore et toujours cette guerre terrible dont au passage la communauté internationale se foutait) pour dire l'indicible de la complexité d'un conflit dont les origines et les enjeux politico-religio-économico et j'en passe, sont incompréhensibles pour nous autres qui ne savons rien de l'âme slave. A cette œuvre complexe et de prime abord très désenchantée, je vois une sorte d'espoir, les presque quatre vont se retrouver, ce fut rude, mais sans être un "happy end "à la Disney, Enki Bilal réussit tout de même à nous délivrer un message d'espoir, certes bâti sur un monde en ruine mais croyant en l'homme et sa rédemption. Pas facile mais à lire...

01/12/2015 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 3/5
L'avatar du posteur Blue Boy

Je dois avoir un léger problème avec Bilal. Je reconnais son talent, qui n’est plus à démontrer, sa capacité à se remettre en cause et l’évolution de son trait au fil de ses albums, qui de plus en plus s’apparente à de la peinture. Dans ce Sommeil du monstre, qui suit la trilogie Nikopol dont l’univers SF cyberpunk est très similaire, le changement, déjà perceptible dans Froid Equateur, est notable. Au-delà de la comparaison, j’ai été généralement beaucoup moins captivé, même si indéniablement Enki Bilal fait preuve dans cette quadrilogie d’une créativité hors normes. Cyberpunk oblige, l’univers futuriste dépeint par l’auteur se veut sombre. Graphiquement parlant, le style reflète cet état d’esprit, avec un trait sale et des couleurs globalement froides et sépulcrales, à l’exception peut-être du rouge indiquant que mort et violence ne sont jamais bien loin. Les cases sont traversées de traînées filandreuses et maladives. Déshumanisé, moribond et menaçant, ce monde est saturé par l’hyper-urbanisation (je n’ai vu aucun arbre) et une haute technologie où prolifèrent clones, mini-clones, insectes-robots, micro-récepteurs et autres nano-implants, autant de « little brothers » d’un pouvoir invisible et omniprésent où ne subsistent que les reliques des anciennes démocraties, difficiles à maintenir face à des groupuscules terroristes fondamentalistes et barbares. Et dans un tel monde, personne n’est vraiment à l’abri d’une manipulation génétique à son insu… Le scénario, lui, est assez alambiqué, avec moult circonvolutions qui ne fluidifient pas la lecture, même si Bilal réussit à ne jamais nous faire perdre le fil totalement, jouant beaucoup sur la fascination que peut exercer son dessin à la fois unique et tourmenté. Car c’est une vision assez pessimiste qu'il nous propose, lucide sans doute mais plombante, malgré quelques velléités humoristico-loufoques qui tombent un peu à plat. On y retrouve ses obsessions habituelles (terrorisme, fanatisme religieux, écologie, déshumanisation de la société, mutations génétiques, incursion croissante des robots dans tous les domaines, etc.) et beaucoup de références au passé tragique de sa Yougoslavie natale. Le problème, c’est qu’à vouloir faire passer tant de messages, la surcharge est vite atteinte, tant dans les textes (en particulier dans le tome 2) que dans le dessin, parfois saturé d’informations difficilement déchiffrables. Quant aux personnages, ils apparaissent assez froids (était-ce voulu ?), leurs souffrances et leurs états d’âme ayant peiné à me toucher. Au final, tout cela finit par instiller le malaise, et cette série marque davantage par son atmosphère malsaine que par l’histoire, dont j’ai déjà oublié la conclusion, diluée dans un trop-plein narratif. La série plaira sans doute aux inconditionnels de Bilal, mais risque de rebuter les autres. Pour ma part, je reste très mitigé, en particulier en ce qui concerne le plaisir de lecture qui s’est effiloché au fil des tomes.

09/08/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Le premier tome est monstrueux (sic) ! C'est-à-dire absolument génial je trouve (c’est essentiellement lui qui justifie mon coup de cœur). C’est d’ailleurs probablement mon album préféré de Bilal. Une claque visuelle d’abord. Le chef d’œuvre de Bilal sur ce point. Certaines planches, où quelques taches de rouge illuminent un bleu intense, m’ont fait penser à certains tableaux de Miro (en particulier la très belle trilogie « Bleu »). Et, même si le scénario est parfois alambiqué, il est globalement au diapason du dessin : dans l’utilisation du compte à rebours remontant le temps jusqu’à la naissance des personnages principaux en parallèle de leurs aventures, mais aussi dans le découpage/ télescopage des trajectoires de ces trois héros. Bilal part ici du traumatisme qu’a été pour lui – et pour d’autres – la désintégration de la Yougoslavie et la guerre civile qui l’a accompagnée, où les fanatismes qui se sont exprimés trouvent leur allégorie dans cet album. C’est aussi un très beau travail sur la mémoire. Un chef d’œuvre absolu, cultissime !!! Il aurait pu n’être qu’un one shot à 6 étoiles… C’est donc le souffle coupé qu’on ouvre la suite. Et je me fais là un peu la même réflexion que pour la trilogie Nikopol, c'est-à-dire que Bilal a du mal à garder le rythme sur des projets trop longs. Mais ne chipotons pas trop, ce deuxième tome (de ce qui n’était encore qu’une trilogie !) est encore très bon (facilement 4 étoiles). Mais entretemps, complications diverses, changement d’éditeur et de scénario visiblement, car la trilogie est devenue une tétralogie. Et je pense que le scénario aurait vraiment gagné à être resserré, et que ces deux derniers tomes, sans être totalement inutiles, ne sont plus à la hauteur du tome inaugural. Pas forcément au niveau graphique (quoi que), mais surtout au niveau du scénario, clairement moins inspiré pour le troisième tome. Plus laborieux, moins créatif, moins de souffle, on est moins porté par l’histoire, c’est clair. Contrairement à l’intrigue qu’on a aussi plus de mal à suivre. Le quatrième et dernier tome donne quelques clés, et en tout cas possède un scénario plus facilement lisible que le précédent. On en a fini avec la plongée dans la mémoire et le cauchemar de Bilal, qui a semblé exorciser avec ce « Sommeil du monstre » l’éclatement sanglant de l’ex-Yougoslavie (voir les mouches, omniprésentes dans cette série comme sur les charniers de l’histoire). Du coup difficile de noter l’ensemble, clairement inégal. J’ai opté pour un quatre étoiles tout de même, pour ce premier tome surtout, qu’il faut absolument regarder, lire, pour se rendre compte de ce qu’est un chef d’œuvre du neuvième art. Et qui permet de découvrir Bilal à l’apogée de son travail. Note réelle 4,5/5.

04/12/2013 (modifier)
Par Jérem
Note: 3/5

Après la lecture du tome 1, je pressentais la série culte qui pourrait égaler Nikopol. Trois volumes plus tard, le constat est amère et la déception grande. Soyons clair, Le Sommeil du monstre n’est pas une mauvaise série. Les dessins de Bilal sont extraordinaires, certainement parmi les meilleurs de sa carrière. Une fois de plus, les personnages et le background sont profonds et travaillés. Mais alors que s’est-il passé ? La série est gâchée par le scénario qui tombe un peu dans le n’importe quoi au fur et à mesure des albums. La compréhension de l’histoire est du coup difficile, d’autant que la narration est assez brouillonne. La série est difficile à noter car elle a d’incroyables qualités et d’énormes défauts. A découvrir tout de même.

06/02/2012 (modifier)
Par McClure
Note: 2/5
L'avatar du posteur McClure

J'ai adoré le premier tome du Sommeil du Monstre. Passons rapidement la beauté du dessin de l'artiste, toujours au RDV. On y retrouve mêlés tous les thèmes de prédilection de Bilal, pour une fois dans un récit d'anticipation réussi, avec de nombreuses trouvailles, une richesse dans la trame, dans la narration, une ambition souhaité et maîtrisée dans le récit. Vraiment un démarrage en fanfare pour cette quadrilogie. Hélas, mille fois hélas, on retrouve les mêmes errements que pour Nikopol, les autres tomes sont pompeux, ils noient les thématiques dans une pluie de symboles, d'ellipses, dans un discours faussement érudit qui dilue l'intérêt. On rallonge le récit, on ajoute des pirouettes scénaristiques et au final, on ne retient qu'une chose, le T1 en one shot est une merveille, les autres ne servent à rien. J'ai bientôt avalé toute la biblio d'Enki BILAL, je rêve maintenant de m'offrir un original de grande taille, mais concernant les BD, aucune n'a trouvé dans son ensemble grace à mes yeux, malgré le talent inouï qu'il a.

20/01/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Steftheone

Malgré que je sois fan du trait de Bilal, cette quadrilogie ne m'a vraiment pas accroché, je dirais même ennuyé... Je ne m'attarderai pas sur le dessin qui est vraiment très beau, tant soit peu que l'on aime le trait si particulier de cet auteur, moi personnellement j'aime beaucoup. Il est vrai que si les visages changeaient un peu d'une série à l'autre, ce ne serait pas un mal, tant les personnages principaux sont identiques, un peu à la manière de Gibrat. C'est vraiment côté scénario que cette série pêche. Déjà, celui d'Animal'z m'avait paru complexe et un brin tiré par les cheveux, mais alors là on atteint les sommets avec ce sommeil du Monstre. Je ne comprends pas vraiment où l'auteur veut nous emmener et au final, on s'ennuie beaucoup au fil des pages, n'arrivant pas à s'émouvoir pour le destin des différents protagonistes. Pour ceux qui veulent se réconcilier avec Bilal, la trilogie Nikopol doit être préférée. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 2/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 8/10 NOTE GLOBALE : 10/20

04/03/2011 (modifier)
Par GiZeus
Note: 1/5

Dire que je n'ai pas aimé ne serait pas vrai. En fait je me suis plutôt ennuyé pendant ma lecture. J'ai bien tenté de relire le premier tome (le seul que j'ai lu) mais je n'ai pas vu le message que transportait cette BD. Mais en lisant la quatrième de couverture, je suis tombé sur ça: "Le sommeil du monstre est avant tout un livre sur la mémoire. Mémoire individuelle, collective et prospective...". Bof le héros doit sûrement être l'allégorie de la mémoire retrouvée. Malgré cette révélation tardive, je ne jette pas un regard nouveau sur cette BD. En cause un message qui ne passe toujours pas et surtout une narration qui ne me convient pas du tout. Je trouve aussi quelques autres défauts dérangeants, en vrac la narration pesante et qui ralentit donc le rythme, des personnages qui manquent cruellement de psychologie, une histoire un peu trop éparpillée. Après la relative déception de Nikopol, du même auteur, qui était présenté comme son chef-d'oeuvre, c'est une déception encore plus grande qui survient avec Le sommeil du monstre. Si j'en ai la curiosité, je lirai peut-être les tomes suivants.

04/10/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Cette série de Bilal se situe à mon humble avis un cran en dessous de la célèbre trilogie Nikopol. Le dessin reste excellent mais le scénario semble très « alambiqué ». Je n’ai pas accroché du tout car on s’y perd réellement dans ce foisonnement d’idées et de concepts nouveaux. Pour moi, le dessin ne se suffit pas à lui-même. Le scénario doit suivre et être cohérent. Ici, on a l'impression que c'est pseudo-intellectuel. Le troisième tome paraît très décevant ce que confirme d’ailleurs l’avis général. Le quatrième et dernier tome apporte quelques réponses éparses. Je relève par conséquent un peu ma note. Ce qui me séduit chez Bilal c'est véritablement le dessin car on a l'impression de feuilleter un véritable chef d'œuvre. Cependant, il a un langage et des codes qui sont propres à lui et qu’il est finalement difficile de partager avec un lecteur. C'est tout un challenge! Est-ce que cela choquerait le public si j’avouais que finalement après toutes mes lectures, Bilal ne fait pas partie de mes auteurs préférés ? Je n’arrive peut-être pas à me mettre à son niveau de compréhension… Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 1/5 – Note Globale : 2.75/5

14/02/2007 (MAJ le 01/04/2009) (modifier)
Par Pasukare
Note: 1/5
L'avatar du posteur Pasukare

J'ai trouvé l'histoire bien compliquée, difficile à suivre du fait notamment des changements incessants de point de vue entre les 3-4 personnages principaux (qu'au départ j'ai eu du mal à différencier) et très "prise de tête" surtout au niveau des planches presque uniquement à texte qui tentent de nous remettre dans le contexte à coup de pseudo articles de journaux. Quand on en arrive à devoir inclure autant de mises au point pour tenter de mettre les lecteurs au cœur de l'intrigue, c'est peut-être qu'il aurait fallu chercher plus simple. Le dessin, dont je ne peux nier l'indéniable qualité, n'est vraiment pas à mon goût, surtout au niveau des visages aux regards souvent inexpressifs. Et mon plus grand reproche revient au recours excessif à l'usage du clone robotisé qui meurt à la place du gentil (ah bin oui en fait c'était pas le vrai, c'était son clone qui était dans l'explosion - dans l'accident - dans la fusillade ...), une fois ça va, deux fois, trois fois etc etc... c'est lassant. Je ne lis pas de la BD pour me faire des nœuds au cerveau, et là, j'ai eu du mal à démêler mes neurones à la fin de la lecture...

08/11/2008 (modifier)