Machine, Célibataire...

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Adaptation de "Maitre Zacharius" de Jules Verne.


Format à l’italienne La BD au féminin Séries avec un unique avis

La mort !... C'est ma mort que j'ai enfermée derrière ces cages de verre... dans chacun de ces boîtiers...dans ces milliers de bio-puces...avec une minuscule parcelle de mon âme... (quatrième de couverture)

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1988
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Machine, Célibataire... © Futuropolis 1988
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

28/09/2022 | Noirdésir
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai été attiré par le titre, qui pour moi fait référence à Marcel Duchamp (et aussi au titre de l’étude que lui a consacré Michel Carrouges). Et, effectivement, il peut y avoir un lien, tant les horloges semblent ici s’émanciper de leur créateur, ou plutôt tant les deux semblent parfois « faire corps » (dans tous les sens du terme). Je n’ai pas lu le conte fantastique de Jules Verne ici adapté par Puchol et Frank, et ne sais donc pas ce qui a été modifié – ou retranché. Car le format ne permet pas de développer trop l’intrigue (je suis au passage étonné de ne pas voir cet album intégré dans la collection X, au format à l’italienne très proche). Peu développée, l’histoire l’est quand même suffisamment pour être intéressante, même si j’ai trouvé la fin un peu brutale, expéditive. Néanmoins, ce compte-à-rebours, durant lequel un savant, devenu capitaine d’industrie horlogère, voit les montres et horloges créées par lui, et réputées infaillibles, se mettre les unes après les autres à dysfonctionner, se laisse lire. Un arrière-goût faustien, puisque notre homme a mis son âme et son cœur dans ses machines, et que leur arrêt entraine progressivement sa mort, qu’il ne peut éviter qu’en acceptant le chantage d’un être étrange, qui a pris le contrôle de son temps. La narration est fluide, et le dessin de Puchol, usant de dégradés de gris, délavés, est intéressant (en tout cas m’a plu). Un petit album visiblement peu connu, mais qui mérite un petit détour (mais la lecture est très rapide).

28/09/2022 (modifier)