J'avoue avoir été un peu déçu par ce manga.
Déçu parce que les histoires qu'on nous promettait trash ne le sont finalement pas tant que ça. A l'exception (notable ? Non, pas vraiment) de trois récits au total, disséminés sur les trois tomes, je me suis pas mal ennuyé. Le côté béat/grimaçant à l'extrême m'a carrément laissé froid. Je pense qu'il s'agit, comme avec le film The Host (qui est coréen, et non pas japonais) d'un problème de culture, voire de caractère. Il y a peu de chances pour que j'aie l'air idiot ou que je fasse de telles mimiques, même dans des situations extrêmes. Extrêmes, certaines de ces situations le sont. Mais elles manquent cruellement de véritable épaisseur.
Certes le dessin est relativement réussi, mais je ne trouve pas qu'il ait un caractère particulier.
Bref, si vous cherchez un manga dérangeant, ce n'est pas "Imbéciles heureux !" qui pourra vous satisfaire.
Je n'ai pas du tout été emballé par cet album de Comès. Pourtant, j'avais bien aimé le début qui me donnait l'impression que j'allais lire quelques choses de formidable, mais cette impression a disparu à l'arrivée des deux personnages principaux.
Cet histoire d'arbres qui rêvent aurait pu m'intéresser, mais c'est mal exploité et ça se termine en une vengeance de mère nature qui m'a paru vite expédiée. Je n'ai pas retrouvé la psychologie qui était présente dans les autres albums de Comès que j'ai lus et cela m'a déçu. Il y a encore la magie qui est un thème qu'il semble bien aimer, mais, comme je l'ai dit, ça m'a paru bâclé.
Ceci est la plus grande insulte au maître du suspense que j'ai vue de ma (courte) vie. Ces histoires qui, au mieux, me donnent une toute petite surprise à la fin sont à milles lieues du génie du grand Hitchcock. La plupart des nouvelles sont insignifiantes et s'oublient dés la fin de la lecture. Je ne vois pas du tout où est le suspense qui glace le sang promis par le quatrième de couverture.
Quant au dessin, il faut savoir que les différents récits sont dessinés par différents auteurs qui ont chacun un style différent de l'autre. Personnellement, je n'ai aimé que le style de Riff qui possède un très bon trait. Les autres ont un dessin sympa sans plus excepté Séra qui possède un style trop hermétique pour moi.
La légende de Râmâ est l’une des plus anciennes et des plus belles de la mythologie indienne. Shekhar Kapur, réalisateur couronné d’un Oscar pour Elizabeth en 1998, a eu envie de rendre hommage à cette tradition en imaginant sa propre version, se passant 1 400 ans dans le futur. S’entourant d’auteurs indiens, il propose une version un peu étrange, à laquelle je n’ai pas du tout adhéré.
Dès le départ, j’ai détesté le dessin. Trop imprécis, bénéficiant de couleurs absolument hideuses, il ressemble trop à un carnet de croquis pas terminés à mon goût. Le style fait parfois penser à ce que faisait Philippe Druillet, auteur dont je n’appréciais pas particulièrement le style. L’histoire, quant à elle, m’a semblé singulièrement manquer de grandeur, alors que c’est justement le but avoué de cette œuvre… Les héros sont inintéressants, l’intrigue manque d’épaisseur… Bref, je me suis plutôt ennuyé à sa lecture. De plus le tome 1 se termine de façon un peu abrupte.
Je ne lirai pas la suite.
Je savais qu’il existait des mangas sur la cuisine et la gastronomie. La lecture du Gourmet solitaire m’avait en quelque sorte « initié » à la gastronomie japonaise. Ici nous avons affaire à une histoire de rivalité entre une femme et le fils de son mari défunt. Rapidement au cours du premier tome cette rivalité est soûlante. C’est un peu systématique. Kôsuke est jaloux du talent, mais surtout du sens de la psychologie de sa belle-mère. Les intrigues sont centrées sur cela : l’un sert des plats d’inspiration française, l’autre rectifie le tir en mettant le plat à la sauce nipponne. Avec en fil rouge la vie privée de Kôsuke, peu passionnante à vrai dire. C’est assez plat comme histoire, et limite chiant par moment. N’étant pas particulièrement gastronome, et encore moins cuisinier, cela m’a laissé bien froid. De plus, c’est bourré de bons sentiments, vraiment c’est naïf…
Le dessin, à mi-chemin entre le style de Kaiji Kawaguchi (Seizon Life, Spirit of the Sun, Zipang) et du seinen « basique », n’est pas désagréable. Et puis un autre truc m’a bien énervé, la propension de l’auteur à représenter Rûko, la belle-mère, toujours ou presque de la même façon en gros plan. Manque d’imagination ? De confiance en ses qualités graphiques ? Peut-être.
Le dessin est assez plaisant, bien que les décors soient presque inexistants. Les personnages par contre sont très expressifs.
Quant à l'histoire, je ne saurais en parler, et bien que j'aie lu ce diptyque il y a un peu plus d'un mois, je n'en garde pas le moindre souvenir, ça ne m'a absolument pas marqué, juste que j'étais déçue à la fin de ma lecture. Je ne me souviens pas non plus avoir vraiment ri, peut-être tout juste souri de temps en temps. Une vraie déception vu le nombre de bonnes critiques.
Ça m'a fait le même effet qu'avec Pacush Blues qui m'a mortellement ennuyé aussi.
Bds revendues.
J'avoue être agréablement surpris par cette BD...
Un énième manga de fight avec tout ce qui va avec (amitié renforcée dans l'adversité, dépassement de soi, potentiel latent, et patati, et patata...), mais pratiquement pas de petite culotte (malgré l'hypertrophie mammaire manifeste d'une des protagonistes), pas d'humour scatophilo-lourdingue...
A croire que ça ne s'adresse pas au même public que les mangas du même type. :)
Et j'ai même accroché à l'histoire dès le premier tome : je ne parviens pas vraiment à définir ce que je ressens à sa lecture... juste que ça se lit pépère, sans prise de tête, que les persos sont bien sympas, voire même charismatiques!
Quant aux dessins, ils sont loin d'être mauvais, c'est pas du Michel-Ange, mais c'est vraiment plaisant, pas surchargé, bien lisible, efficace!
Le 4ème tome est un peu décevant, mais bon, la suite se lit sans déplaisir.
J'aime bieng, moâ. :)
Update après lecture des 32 premiers tomes et plus (vive les scantrads): c'est looong, c'est parfois très beau, mais c'est loooooong et en plus, pour pas changer, c'est la course au grosbillisme; bref, ça avance pas super des masses et ça devient chiant, même si l'auteur développe intelligemment presque tous ses personnages, y compris les méchants qui vont se faire larder au bout de 4 ou 5 chapitres (par contre, les pépées sont super poumonées, c'en est indécent!).
Une bien jolie BD que voilà...
Une petite intrigue simple, sans fioritures, plus humaine que céleste finalement, où l'on est tout doucettement entraîné dans l'histoire, au gré des facéties de nos angelots confrontés à une hiérarchie angélique butée et à des démons retors.
Boiscommun est très impressionnant, seulement, je trouve le tout un peu raide, manquant de dynamisme, de vigueur... avec quelques erreurs de proportion! Sinon, c'est vraiment très beau!
Plaisant...
Update: après lecture de la série, je suis assez déçu, l'histoire du second tome étant assez faiblarde, sans surprise; quant au troisième tome, passé la surprise du changement de mise en couleur, on retrouve une histoire un peu plus attrayante... donc une série loin d'être mauvaise, mais peut-être pas assez bien exploitée, ou alors, je suis définitivement hors du cœur de cible.
Franchement, je m'attendais à mieux avec ce manga. Le nom de Taniguchi m'avait attiré et je fus très déçu de découvrir qu'il ne fait que le dessin et ça se voit. Je n'ai pas du tout apprécié l'histoire qui est remplie de combats sans grand intérêt et qui constituent le trois-quarts de l'album.
Les différents personnages qu'on croise dans le tome ne m'ont pas du tout intéressé et je ne vois pas en quoi ils peuvent être passionnants. De plus, je trouve la narration parfois confuse et je n'ai pas trop compris certaines péripéties. L'histoire du Japon sous forme de manga me passionne quand le récit est bon (Kenshin, L'arbre au soleil), mais là ça m'a plutôt ennuyé.
Voici ma première déception de la part de Jiro Taniguchi. Il faut dire qu'il ne fait que dessiner et que c'est un autre qui a écrit le scénario. Contrairement à l'excellent "Sommet des dieux", je n'ai pas du tout senti les sentiments des personnages et les histoires ne m'ont pas du tout semblé inoubliables.
L'un des gros défauts de ce one-shot est le personnage principal. Je trouve qui n'est pas du tout profond et touchant. On ne sait pas grand-chose de sa vie à part quelques indices qui sont donnés au lecteur au fil des différentes histoires présentes dans l'album. Je préfère mille fois Le Sommet des dieux qui contient beaucoup de péripéties de personnages passionnants.
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Imbéciles heureux !
J'avoue avoir été un peu déçu par ce manga. Déçu parce que les histoires qu'on nous promettait trash ne le sont finalement pas tant que ça. A l'exception (notable ? Non, pas vraiment) de trois récits au total, disséminés sur les trois tomes, je me suis pas mal ennuyé. Le côté béat/grimaçant à l'extrême m'a carrément laissé froid. Je pense qu'il s'agit, comme avec le film The Host (qui est coréen, et non pas japonais) d'un problème de culture, voire de caractère. Il y a peu de chances pour que j'aie l'air idiot ou que je fasse de telles mimiques, même dans des situations extrêmes. Extrêmes, certaines de ces situations le sont. Mais elles manquent cruellement de véritable épaisseur. Certes le dessin est relativement réussi, mais je ne trouve pas qu'il ait un caractère particulier. Bref, si vous cherchez un manga dérangeant, ce n'est pas "Imbéciles heureux !" qui pourra vous satisfaire.
La maison où rêvent les arbres
Je n'ai pas du tout été emballé par cet album de Comès. Pourtant, j'avais bien aimé le début qui me donnait l'impression que j'allais lire quelques choses de formidable, mais cette impression a disparu à l'arrivée des deux personnages principaux. Cet histoire d'arbres qui rêvent aurait pu m'intéresser, mais c'est mal exploité et ça se termine en une vengeance de mère nature qui m'a paru vite expédiée. Je n'ai pas retrouvé la psychologie qui était présente dans les autres albums de Comès que j'ai lus et cela m'a déçu. Il y a encore la magie qui est un thème qu'il semble bien aimer, mais, comme je l'ai dit, ça m'a paru bâclé.
Alfred Hitchcock présente
Ceci est la plus grande insulte au maître du suspense que j'ai vue de ma (courte) vie. Ces histoires qui, au mieux, me donnent une toute petite surprise à la fin sont à milles lieues du génie du grand Hitchcock. La plupart des nouvelles sont insignifiantes et s'oublient dés la fin de la lecture. Je ne vois pas du tout où est le suspense qui glace le sang promis par le quatrième de couverture. Quant au dessin, il faut savoir que les différents récits sont dessinés par différents auteurs qui ont chacun un style différent de l'autre. Personnellement, je n'ai aimé que le style de Riff qui possède un très bon trait. Les autres ont un dessin sympa sans plus excepté Séra qui possède un style trop hermétique pour moi.
Râmâyan 3392 ap. J.-C.
La légende de Râmâ est l’une des plus anciennes et des plus belles de la mythologie indienne. Shekhar Kapur, réalisateur couronné d’un Oscar pour Elizabeth en 1998, a eu envie de rendre hommage à cette tradition en imaginant sa propre version, se passant 1 400 ans dans le futur. S’entourant d’auteurs indiens, il propose une version un peu étrange, à laquelle je n’ai pas du tout adhéré. Dès le départ, j’ai détesté le dessin. Trop imprécis, bénéficiant de couleurs absolument hideuses, il ressemble trop à un carnet de croquis pas terminés à mon goût. Le style fait parfois penser à ce que faisait Philippe Druillet, auteur dont je n’appréciais pas particulièrement le style. L’histoire, quant à elle, m’a semblé singulièrement manquer de grandeur, alors que c’est justement le but avoué de cette œuvre… Les héros sont inintéressants, l’intrigue manque d’épaisseur… Bref, je me suis plutôt ennuyé à sa lecture. De plus le tome 1 se termine de façon un peu abrupte. Je ne lirai pas la suite.
Le Restaurant du bonheur
Je savais qu’il existait des mangas sur la cuisine et la gastronomie. La lecture du Gourmet solitaire m’avait en quelque sorte « initié » à la gastronomie japonaise. Ici nous avons affaire à une histoire de rivalité entre une femme et le fils de son mari défunt. Rapidement au cours du premier tome cette rivalité est soûlante. C’est un peu systématique. Kôsuke est jaloux du talent, mais surtout du sens de la psychologie de sa belle-mère. Les intrigues sont centrées sur cela : l’un sert des plats d’inspiration française, l’autre rectifie le tir en mettant le plat à la sauce nipponne. Avec en fil rouge la vie privée de Kôsuke, peu passionnante à vrai dire. C’est assez plat comme histoire, et limite chiant par moment. N’étant pas particulièrement gastronome, et encore moins cuisinier, cela m’a laissé bien froid. De plus, c’est bourré de bons sentiments, vraiment c’est naïf… Le dessin, à mi-chemin entre le style de Kaiji Kawaguchi (Seizon Life, Spirit of the Sun, Zipang) et du seinen « basique », n’est pas désagréable. Et puis un autre truc m’a bien énervé, la propension de l’auteur à représenter Rûko, la belle-mère, toujours ou presque de la même façon en gros plan. Manque d’imagination ? De confiance en ses qualités graphiques ? Peut-être.
La Geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons
Le dessin est assez plaisant, bien que les décors soient presque inexistants. Les personnages par contre sont très expressifs. Quant à l'histoire, je ne saurais en parler, et bien que j'aie lu ce diptyque il y a un peu plus d'un mois, je n'en garde pas le moindre souvenir, ça ne m'a absolument pas marqué, juste que j'étais déçue à la fin de ma lecture. Je ne me souviens pas non plus avoir vraiment ri, peut-être tout juste souri de temps en temps. Une vraie déception vu le nombre de bonnes critiques. Ça m'a fait le même effet qu'avec Pacush Blues qui m'a mortellement ennuyé aussi. Bds revendues.
Bleach
J'avoue être agréablement surpris par cette BD... Un énième manga de fight avec tout ce qui va avec (amitié renforcée dans l'adversité, dépassement de soi, potentiel latent, et patati, et patata...), mais pratiquement pas de petite culotte (malgré l'hypertrophie mammaire manifeste d'une des protagonistes), pas d'humour scatophilo-lourdingue... A croire que ça ne s'adresse pas au même public que les mangas du même type. :) Et j'ai même accroché à l'histoire dès le premier tome : je ne parviens pas vraiment à définir ce que je ressens à sa lecture... juste que ça se lit pépère, sans prise de tête, que les persos sont bien sympas, voire même charismatiques! Quant aux dessins, ils sont loin d'être mauvais, c'est pas du Michel-Ange, mais c'est vraiment plaisant, pas surchargé, bien lisible, efficace! Le 4ème tome est un peu décevant, mais bon, la suite se lit sans déplaisir. J'aime bieng, moâ. :) Update après lecture des 32 premiers tomes et plus (vive les scantrads): c'est looong, c'est parfois très beau, mais c'est loooooong et en plus, pour pas changer, c'est la course au grosbillisme; bref, ça avance pas super des masses et ça devient chiant, même si l'auteur développe intelligemment presque tous ses personnages, y compris les méchants qui vont se faire larder au bout de 4 ou 5 chapitres (par contre, les pépées sont super poumonées, c'en est indécent!).
Anges
Une bien jolie BD que voilà... Une petite intrigue simple, sans fioritures, plus humaine que céleste finalement, où l'on est tout doucettement entraîné dans l'histoire, au gré des facéties de nos angelots confrontés à une hiérarchie angélique butée et à des démons retors. Boiscommun est très impressionnant, seulement, je trouve le tout un peu raide, manquant de dynamisme, de vigueur... avec quelques erreurs de proportion! Sinon, c'est vraiment très beau! Plaisant... Update: après lecture de la série, je suis assez déçu, l'histoire du second tome étant assez faiblarde, sans surprise; quant au troisième tome, passé la surprise du changement de mise en couleur, on retrouve une histoire un peu plus attrayante... donc une série loin d'être mauvaise, mais peut-être pas assez bien exploitée, ou alors, je suis définitivement hors du cœur de cible.
Kaze No Sho - Le Livre du vent
Franchement, je m'attendais à mieux avec ce manga. Le nom de Taniguchi m'avait attiré et je fus très déçu de découvrir qu'il ne fait que le dessin et ça se voit. Je n'ai pas du tout apprécié l'histoire qui est remplie de combats sans grand intérêt et qui constituent le trois-quarts de l'album. Les différents personnages qu'on croise dans le tome ne m'ont pas du tout intéressé et je ne vois pas en quoi ils peuvent être passionnants. De plus, je trouve la narration parfois confuse et je n'ai pas trop compris certaines péripéties. L'histoire du Japon sous forme de manga me passionne quand le récit est bon (Kenshin, L'arbre au soleil), mais là ça m'a plutôt ennuyé.
K (Kana)
Voici ma première déception de la part de Jiro Taniguchi. Il faut dire qu'il ne fait que dessiner et que c'est un autre qui a écrit le scénario. Contrairement à l'excellent "Sommet des dieux", je n'ai pas du tout senti les sentiments des personnages et les histoires ne m'ont pas du tout semblé inoubliables. L'un des gros défauts de ce one-shot est le personnage principal. Je trouve qui n'est pas du tout profond et touchant. On ne sait pas grand-chose de sa vie à part quelques indices qui sont donnés au lecteur au fil des différentes histoires présentes dans l'album. Je préfère mille fois Le Sommet des dieux qui contient beaucoup de péripéties de personnages passionnants.