Les derniers avis (20183 avis)

Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série L'Ascension du Haut Mal
L'Ascension du Haut Mal

C'est une oeuvre sur un sujet qui n'est pas du tout facile à traiter en bande dessinée et ceci mérite beaucoup d'indulgence. En même temps, ce n'est pas la première oeuvre qui décrit la lutte des parents contre la maladie de leur fils. Au-delà de l'entreprise tout à fait louable de l'auteur, je n'ai pas réussi à m'accrocher dans ce foisonnement débordant d'idées diverses. On mélange toutes les guerres. On raconte la généalogie de la famille. On penche pour les médecines non traditionnelles pour verser finalement dans des sectes dirigées par des gourous qui prétendent au miracle. Je crois que ce n'est pas l'apanage de tous les parents qui essayent de sauver leur enfant d'une maladie incurable. Il existe d'autres voies et la plus raisonnable est bien celle de la science qui peut également faire des miracles pourvu qu'on garde confiance en la médecine. Il y a des décisions qui ne sont jamais faciles à prendre mais une fois le risque pris, on peut reculer l'inévitable. Je n'adhère absolument pas à la façon dont les parents de ce malheureux garçon s'y sont pris. Je respecte cependant le choix tout à fait honnête de l'auteur de conter cet épuisement dans la quête d'une guérison. J'en arrive à le comprendre parfaitement. De toute façon d'un point de vue objectif, c'est une oeuvre autobiographique parfaitement réussie dans son potentiel narratif. Les dessins en noir et blanc parviennent à créer ici ou là des ambiances oniriques assez angoissantes.

03/04/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Téo
Téo

Une bd bel et bien destinée à la jeunesse mais pas à la nôtre. En effet, une jeunesse des années 1950, voire 1940 ; bref une jeunesse d'une autre époque. Mais comment peut-on encore faire de la bande dessinée d'outre-tombe en 2005 ? Point de modernité ! Est-ce que c'est volontairement l'effet recherché comme pour nous indiquer que la vie à la campagne, proche de la nature, c'est bien mieux que la modernité de ces villes qui polluent nos rivières... Le dessin est archi-stéréotypé voire figé avec une couche de coloriage intensif. Je ne vous parle pas des expressions qu'empruntent ces chers petits bambins. Si vous connaissez des enfants qui à l'âge de 5 ans disent : "on ne va jamais se trouver au milieu de ce capharnaüm", c'est promis je veux bien aller m'exiler au Tibet ! En attendant, cette bd est bien gentille, voire naïve en surfant également sur une vague quasi écologiste. Mais bon, il y a pire...

03/04/2008 (MAJ le 03/04/2008) (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
Couverture de la série Mary la Noire
Mary la Noire

A part le joli dessin et les belles couleurs de Magnin, je n'ai pas accroché à cette histoire, je l'ai lue sans plaisir. Les deux personnages principaux Lord James et Mary m'ont tapé sur le système, comment dire c'est purement instinctif, je les trouve antipathiques. Pour résumer, lui est un courreur de jupons, en même temps il tombe amoureux de Mary, mais il se tape la nièce de celle-ci !!! Et Mary on ne sait pas ce qu'elle pense de tout ça, j'ai l'impression que ça lui glisse dessus. Et puis l'histoire n'a rien d'exceptionnel, des pirates, des gentils fantômes, bof, pas pour moi. Pourtant j'ai vraiment beaucoup aimé L'Autre Monde des mêmes auteurs.

17/12/2007 (MAJ le 01/04/2008) (modifier)
Par Chelmi
Note: 2/5
Couverture de la série Fantastic Four (Marvel Deluxe)
Fantastic Four (Marvel Deluxe)

"Fantastic Four", la première équipe de super-héros Marvel. Autant le dire tout de suite, je ne suis pas un fan des 4 fantastiques, je les ai toujours trouvés un peu chiants, trop lisses, et un tantinet gnangnan. Et bizarrement, ce sont les super héros -marvelesques- que je connais le mieux ayant lu pas mal de leurs aventures tarabiscotées dans ma jeunesse. Depuis quelques bons mois, je m’intéresse de plus en plus aux autres héros Marvel et à leurs aventures récentes. Bref, avec cette série, je voulais savoir si Waid avait réussi à moderniser et donner un peu de panache à mes vieux FF. Après lecture de ces deux volumes de la jolie collection Marvel Deluxe, mon avis reste très mitigé, ces nouveaux FF n’atteignent pas, par exemple, la cheville des nouveaux Vengeurs d’Ultimates. Je n’arrive toujours pas m’attacher aux personnages. Je trouve que l’auteur n’est pas assez introspectif avec les héros. Le caractère et la psychologie des personnages n’ont pas changé. Mister Fantastic, le plus grand de tous les scientifiques Marvel, est toujours aussi plat, et je trouve même que la Chose a un peu perdu de son intérêt en devenant complètement résigné face à son état. Du coup, le parti pris de Waid est de mettre ses héros, qui finalement sont des personnes banales mais avec des superpouvoirs, dans des situations insensées en abusant de l’artifice des mondes et dimensions parallèles auxquels je n’adhère pas, le tout saupoudré de mysticisme et de sorcellerie. Au final, les passages les plus sympathiques sont les bonnes vieilles chamailleries entre la Torche et la Chose... un peu maigre... Le bon point de cette série est le dessin de Wieringo qui prend le risque de se démarquer du style hyper-réaliste du Marvel des ces dernières années, en optant pour du semi-réaliste très sympa. D’ailleurs on voit tout de suite la différence quand d’autres dessinateurs (Buckingham, Jones, Porter, et Smith) prennent quelques relais plus ou moins courts, avec un trait plus formaté et à la mode. Rien de nouveau avec les couleurs informatiques de Mounts et Milla, c’est du Marvel tout craché. Ça colle plutôt bien avec les planches de Wieringo mais elles mériteraient d’être un peu plus travaillées sur les autres, au risque d’accentuer le changement de dessinateurs en rendant l’ensemble moins homogène.

01/04/2008 (MAJ le 01/04/2008) (modifier)
Couverture de la série Le Retour à la terre
Le Retour à la terre

Bon, et bien, moi je suis assez déçue par ma lecture. Le dessin n’est pas en cause, je trouve que Larcenet croque très bien les expressions, et son trait à défaut d’être beau, est efficace et sert bien le propos. Ca partait donc bien, je me suis même esclaffée à la lecture de la scène où Larssinet découvre le tord-boyaux et –complètement bourré- s’exclame « Je relance de trois mois supplémentaires ! ». J’ai vraiment trouvé ça excellent, et me suis alors dit que j’entamais une très bonne série. Mais, ce gag, comme d’autres, tire son efficacité de l’effet de surprise créé ; les tentatives récurrentes de Manu pour se débarrasser du fameux tord-boyaux, par la suite, ne m’ont, du coup, plus du tout fait rire. En outre, je trouve qu’il y a une différence de traitement des deux personnages principaux assez gênante : c’est clairement le retour à la terre de Manu, pas celui de Mariette, réduite à son obsession de la maternité et à sa relation quasi fusionnelle à son ordinateur. Sans doute est-ce dû à une moindre connaissance de cette dernière par Ferri ; toujours est-il qu’on en arrive même à se demander ce qu’elle fait là, ce qui est un comble ! On a donc, assez vite une succession de gags autour des voisins bizarres, des coups de fil à « ma couille », avec quand même ça et là, quelques moments amusants, comme l’achat de la gomme, les conversations avec l’ermite, ou la furtive apparition de mon cher Trondheim (l’auteur de l’excellentissime et incontournable Les formidables aventures de Lapinot ;) ) mais rien qui n’arrive à la cheville de Le Combat ordinaire du seul Larcenet. De plus, à partir du tome 2 et plus encore dans le tome 3, le désir de maternité de Mariette, puis les angoisses de Manu quant à la paternité prennent assez nettement le dessus, et là, je dois dire que ça m’a bien gonflée et que j’ai sérieusement décroché. Autant dire que je ne lirai pas le tome 4, j’ai ma dose !

01/04/2008 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5
Couverture de la série Le Dernier Jour d'un Condamné de Victor Hugo
Le Dernier Jour d'un Condamné de Victor Hugo

Mis à part la scène de la visite de la petite fille, je n'ai pas été touché par cette BD. Au-delà du débat sur la peine de mort, le sujet a moins de poids de nos jours. D'ailleurs, est-ce qu'il ne valait pas mieux passer à la guillotine qu'aller aux galères... J'aurais bien aimé connaître le traitement des galériens pour avoir un point de comparaison. Sortie du contexte, cette histoire me pose un problème : comment avoir de la compassion pour un détenu sur lequel on ne sait rien : qu'a-t'il fait pour se trouver là ? Est il innocent ou s'apparente-t'il plus à un boucher ? Quoiqu'il en soit, je n'ai pas vraiment aimé cette BD. Je ne suis pas fan du graphisme non plus qui n'apporte pas plus que ça à l'ensemble.

01/04/2008 (modifier)
Par xenofab00
Note: 2/5
Couverture de la série Fruits Basket
Fruits Basket

Il y a des questions qui de temps à autre me trottent dans l’esprit comme ça... Pourquoi ? Pourquoi ma tv est-elle tombée en panne ? Pourquoi les planètes du système solaire sont-elles alignées? Pourquoi Bush est-il si méchant ? Et pour quelle diable raison, je n’aime pas les shojos ? Je finis par croire qu’il n’y a que peu de raisons objectives, une sorte de rejet physique en somme. J’ai commencé Fruit Basket sur les conseils de pas mal de fanas de shojos, soi-disant que c’était la bd idéale pour convertir les réfractaires au genre. Apparemment, c’est une idée assez répandue dans le milieu. Mon dieu, ne les écoutez pas ! Fruit Basket réuni toutes les caractéristiques du genre, et insiste même dessus : persos masculins androgynes (que la peau sur les os mais supers forts en bagarre, et dont la ressemblance avec la gente féminine est proportionnel à la beauté apparemment), style graphique très caractéristique voir plus que d’habitude, protagonistes mâles trop dark ténébreux mais en fait gentils tout plein (...quasiment tous les membres de la famille), histoire centrée exclusivement sur les relations de la gentille héroïne avec les mâles précités, et thèmes traités de la plus pure manière shojo qui soit... Ca ne veut pas dire que ce soit un mauvais manga, juste un pur shojo créé spécialement pour ceux qui aiment ce style, et qui abuse des poncifs du genre. C’est dommage, car le concept me paraissait intéressant à première vue, et l’histoire était plutôt bien amenée. Au bout de 5 tomes, voyant que je n’accrochais décidément pas à l’univers et que le schéma scénaristique semblait un peu se répéter, j’ai laissé tomber. Si vous êtes frileux au genre et que vous voulez malgré tout essayer quelque chose, optez plutôt pour "Fushigi Yugi" (qui a le mérite de proposer une sympathoche aventure sous forme de quête sur fond de chine ancienne, ce qui permet de ne pas trop se formaliser du reste) ou Please Save my Earth (pour le coté science-fiction d’une très grande originalité, qui lui donne une vraie identité).

31/03/2008 (MAJ le 31/03/2008) (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Imbéciles heureux !
Imbéciles heureux !

J'avoue avoir été un peu déçu par ce manga. Déçu parce que les histoires qu'on nous promettait trash ne le sont finalement pas tant que ça. A l'exception (notable ? Non, pas vraiment) de trois récits au total, disséminés sur les trois tomes, je me suis pas mal ennuyé. Le côté béat/grimaçant à l'extrême m'a carrément laissé froid. Je pense qu'il s'agit, comme avec le film The Host (qui est coréen, et non pas japonais) d'un problème de culture, voire de caractère. Il y a peu de chances pour que j'aie l'air idiot ou que je fasse de telles mimiques, même dans des situations extrêmes. Extrêmes, certaines de ces situations le sont. Mais elles manquent cruellement de véritable épaisseur. Certes le dessin est relativement réussi, mais je ne trouve pas qu'il ait un caractère particulier. Bref, si vous cherchez un manga dérangeant, ce n'est pas "Imbéciles heureux !" qui pourra vous satisfaire.

31/03/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série La maison où rêvent les arbres
La maison où rêvent les arbres

Je n'ai pas du tout été emballé par cet album de Comès. Pourtant, j'avais bien aimé le début qui me donnait l'impression que j'allais lire quelques choses de formidable, mais cette impression a disparu à l'arrivée des deux personnages principaux. Cet histoire d'arbres qui rêvent aurait pu m'intéresser, mais c'est mal exploité et ça se termine en une vengeance de mère nature qui m'a paru vite expédiée. Je n'ai pas retrouvé la psychologie qui était présente dans les autres albums de Comès que j'ai lus et cela m'a déçu. Il y a encore la magie qui est un thème qu'il semble bien aimer, mais, comme je l'ai dit, ça m'a paru bâclé.

31/03/2008 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Alfred Hitchcock présente
Alfred Hitchcock présente

Ceci est la plus grande insulte au maître du suspense que j'ai vue de ma (courte) vie. Ces histoires qui, au mieux, me donnent une toute petite surprise à la fin sont à milles lieues du génie du grand Hitchcock. La plupart des nouvelles sont insignifiantes et s'oublient dés la fin de la lecture. Je ne vois pas du tout où est le suspense qui glace le sang promis par le quatrième de couverture. Quant au dessin, il faut savoir que les différents récits sont dessinés par différents auteurs qui ont chacun un style différent de l'autre. Personnellement, je n'ai aimé que le style de Riff qui possède un très bon trait. Les autres ont un dessin sympa sans plus excepté Séra qui possède un style trop hermétique pour moi.

31/03/2008 (MAJ le 31/03/2008) (modifier)