Difficile de décrire cette BD.
On dirait un mauvais rêve avec des situations étranges reliées entre elles par des raccourcis incohérents et non rationnels.
L'ensemble se lit mais au final, on se demande ce qu'il fallait en retenir.
Il s'agit plus d'un exercice de style que d'une histoire à proprement parler.
Le dessin est agréable, j'ai surtout aimé les couleurs bien senties et bien assorties de certaines planches.
A lire pour ceux qui souhaitent une expérience sortant des sentiers battus de la BD, pour les autres, cette BD est dispensable.
Le dessin est plutôt moyen avec des couleurs peu nuancées, peut-être pour donner une impression de mystère, c'est raté à mon goût.
Le scénario est encore pire que le dessin. Si l'histoire commence assez bien avec un bon suspens cela ne dure pas longtemps, c'est un peu du Agatha Christie quelques crans en-dessous. Un nouveau personnage arrive dans le récit qui pourrait être l'assassin, puis un autre qui pourrait l'être aussi, et puis en fait non ça ne peut pas être eux, au suivant ! Ajoutez quelques secrets de famille. On ne s'attache même pas aux personnages, ils deviennent agaçants.
A la fin du premier tome j'ai vu l'issue du récit poindre son nez, et comme le deuxième tome est encore plus bavard que le premier et que cela devient carrément soporifique, je suis allée directement à la fin de l'histoire pour confirmer mes intuitions et j'avais vu juste.
Du même auteur lisez plutôt Fog.
Paul Gillon avait marqué l'histoire de la Bd de SF pour son travail sur Les Naufragés du temps. Au fil des années, ses héroïnes sont apparues comme souvent dénudées, sans que cela se justifie toujours (comme par exemple dans "la dernière des sales obscures"). Ce n'est pas forcément désagréable, pour peu que vous soyez un homme en âge de procréer, et hétérosexuel de surcroît, mais à la force c'est un peu fatigant...
Dans la Survivante il nous propose un survival moyennement érotique qui a lui aussi probablement marqué un certain nombre de lecteurs. Mais pour éviter les critiques dont il a dû faire l'objet sur ses oeuvres précédentes, il a essayé de rajouter des éléments philosophiques dans la bouche de ses personnages, qu'ils soient humains ou non. Mais au final il s'agit plus d'un bavardage sans réel fond, d'une poudre aux yeux pour "épaissir" son propos, essentiellement érotique. En plus la fin est carrément ratée.
Cependant je ne peux m'empêcher d'admirer son style graphique si particulier, qui n'a quasiment pas bougé depuis 40 ans (il a 60 ans de carrière). C'est bien tout ce qui reste d'intéressant dans cette fresque érotico-science-fictionnelle boursouflé (qui a dit turgescente ?).
Ah, Ai Yori Aoshi, me voilà donc en face du SEINEN (ça va finir par rentrer) le moins supportable que j’ai jamais essayé.
Contrairement aux avis plus bas, et même si ça en fait un peu une lecture honteuse :3, le côté potiche soumise de l’héroïne n’est pas ce qui m’a le plus exaspéré dans cette bd. Après tout si on ne peut pas les avoir dans la réalité, autant les avoir au moins dans les fictions ahah, mais je m’égare...
En réalité ce manga, alors qu’il partait d’un postulat assez intéressant au premier tome, s’enlise par la suite dans un surplace des plus exaspérant (c’est le cas de le dire) : on tourne en rond, on se ramasse des "oui il pensait la même chose que moi dans la journée, on s’aime, c’est cool", "oh tu as un joli visage mon Kaoru, je lasserais jamais de le regarder" etc... en rafale jusqu’à plus soif. J’ai toujours trouvé que les histoires d’amour perdaient en saveur une fois le jeu de la séduction passé (dans les fictions hein). Ici on en a la plus belle illustration de par l'ennui que peut provoquer la relation figée de Kaoru et Aoi. Au bout d’une myriade de tomes, il se passe enfin UN truc (SPOILER) : Tina prévoit de partir aux USA, paradoxalement c’est là que j’ai définitivement lâché, allez comprendre.
Coté ecchi, j’apprécie quand même un certain raffinement (qu’est-ce que je raconte moi ?) dans la représentation de ces dames, à l’instar d’ "I"s" etc. Dans le sens où l’on évite les nichons mi-humains mi-vache de "Peridot" ou "Tenjo Tenge" par exemple. Enfin, ça n’empêche pas ce même coté ecchi d’être quelque peu omniprésent et peu amusant, bof.
Si vous êtes adeptes d’histoires d’amour contemplatives sans fin, et où les protagonistes passent leur temps à regarder leurs têtes ou d’autres parties moins avouables, ce manga est pour vous. Sinon, non.
Note : 1.5 (passé à deux car j’avais apprécié le premier tome)
C'est un récit de science-fiction dont les contours étaient très intéressants mais l'intrigue principale va se perdre totalement dans le conflit que se livrent deux frères jumeaux.
Nous avons une vaste mégalopole africaine dans un futur où la race blanche a pratiquement disparu sans qu'on en puisse connaître la raison. Il manque incontestablement de la substance pour nous expliquer les rouages d'une telle société. Il y avait des idées mais une maladresse dans l'art de les distribuer.
Le héros va changer successivement de visages dans chacun de ces trois tomes et de manière bien involontaire. On dira que le dessin n'était pas encore au top chez cet auteur qui débutait.
Par ailleurs, on sent bien que l'évolution des personnages n'est pas naturelle comme s'il y avait eu de l'improvisation de dernière minute pour faire un effet scénaristique.
Pourtant, cela reste une agréable histoire à lire mais il n'y a pas de réelle originalité.
Binet a le chic pour me faire rire avec Les Bidochon dont certains tomes sont de vraies perles d'humour à mes yeux. Mais je ne suis pas fan de toutes ses autres oeuvres et ce recueil de ses premiers gags pour adultes, à l'époque du journal Mormoil, ne m'a guère convaincu.
La préface est de Gotlib et effectivement, j'ai retrouvé dans ces pages un peu de la structure humoristique des Rubrique-à-Brac voire plus tard des Rhââ Lovely. Mais l'humour y est nettement moins percutant et l'ensemble peine à décoller. Les premières histoires courtes m'ont laissé de marbre, les suivantes dans un décor médiéval m'ont rebuté par leur humour scato... Ce n'est qu'à partir des jeux humoristiques que j'ai commencé à sourire puis dans les pages suivantes dont l'humour commence davantage à se rapprocher de ce que j'aime dans Les Bidochon et quelques autres bons gags de Binet.
Les débuts de Binet dans le domaine de l'humour adulte qui ne sont, à mes yeux, pas encore au point ou du moins pas à même de me satisfaire.
Cette série est beaucoup trop "étrange" et c'est le moins que l'on puisse dire. On a un homme un petit peu aventurier qui part visiter des pays pauvres comme l'Inde. La personnalité de ce héros est intéressante car il n'est point matérialiste et semble toujours prêt à aider son prochain.
Mais c'est une bd où l'on sent qu'il n'y a pas de scénariste aux commandes. On va au gré du vent sans construction logique précise, ce qui a de quoi dérouter plus d'un lecteur. Les cases sont cependant très belles mais il est clair que cela ne saurait suffire.
Voilà une BD résolument ancrée dans un style SF des années 80. Il s'agit d'anticipation un peu facile et bon marché, avec un peu de sexe et de violence pour attirer le chaland, et une vision du futur assez caricaturale. Pourtant la thématique est honnête puisqu'il s'agit de dénoncer les méfaits de la pollution et de faire craindre un monde horrible si l'homme continue à dégrader son environnement. Le message est cependant trop naïf et caricatural pour être vraiment marquant de nos jours.
Le dessin n'est pas mauvais dans un style réaliste mais il est enlaidi par une colorisation très approximative. C'est surtout la palette de ces couleurs qui me déplait, complètement artificielle, à base d'une moche combinaison de violets, verts et orange comme beaucoup de mauvaises BD de SF de l'époque.
Le récit se lit bien mais il n'est pas terrible. Il est un peu vite résumé et sa construction est médiocre. On assiste par exemple pendant 4 pages à un documentaire télé nous décrivant les conséquences de la pollution et les nouvelles espèces dangereuses qu'elle a engendrées. Et comme par hasard, dans les pages qui suivent, le héros est confronté à l'inventaire exact de ces mêmes espèces. Voilà une construction de récit que je trouve assez naïve et redondante.
Quant à la fin, elle est abrupte même si plutôt cohérente dans le contexte de l'histoire.
Ca se laisse lire mais il s'agit là d'une BD de SF sans grande envergure ni originalité.
Une série abandonnée qui se laisse lire mais qui n'est pas ce que Servais a fait de meilleur. Le scénario laisse un peu à désirer quant à son déroulement. Le dessin quant à lui est un peu morne. Il manque beaucoup de qualités intrinsèques à cette bd.
L'intrigue fait curieusement penser à ces feuilletons télé d'après-midi pour la ménagère de moins de 50 ans. Un anti-héros au relent pédophile, une saga familiale sur fond d'Indochine... bref trahison amoureuse et exotisme de pacotille pour un cocktail finalement sans saveur. On ne regrettera pas.
Bof. Le début est vraiment intéressant, mais on tombe vite dans une histoire d'amour avec des scènes de nudités de temps en temps. Ce n'est pas très passionnant et s'est plutot long vu qu'on sait comment ça va finir. En fait, dans ce genre de manga, c'est surtout l'humour qui rend le manga bon et ici je ne ri pas du tout.
Les personnages sont plutot insignifiants sauf Kaoru qui est un peu attachant bien qu'elle ne soit qu'un fantasme vivant. Quel homme n'a pas déjà revé au moins une fois dans sa vie d'avoir comme épouse une femme qui est totalement soumise ?
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Vitesse moderne
Difficile de décrire cette BD. On dirait un mauvais rêve avec des situations étranges reliées entre elles par des raccourcis incohérents et non rationnels. L'ensemble se lit mais au final, on se demande ce qu'il fallait en retenir. Il s'agit plus d'un exercice de style que d'une histoire à proprement parler. Le dessin est agréable, j'ai surtout aimé les couleurs bien senties et bien assorties de certaines planches. A lire pour ceux qui souhaitent une expérience sortant des sentiers battus de la BD, pour les autres, cette BD est dispensable.
Mysteries - Seule contre la loi
Le dessin est plutôt moyen avec des couleurs peu nuancées, peut-être pour donner une impression de mystère, c'est raté à mon goût. Le scénario est encore pire que le dessin. Si l'histoire commence assez bien avec un bon suspens cela ne dure pas longtemps, c'est un peu du Agatha Christie quelques crans en-dessous. Un nouveau personnage arrive dans le récit qui pourrait être l'assassin, puis un autre qui pourrait l'être aussi, et puis en fait non ça ne peut pas être eux, au suivant ! Ajoutez quelques secrets de famille. On ne s'attache même pas aux personnages, ils deviennent agaçants. A la fin du premier tome j'ai vu l'issue du récit poindre son nez, et comme le deuxième tome est encore plus bavard que le premier et que cela devient carrément soporifique, je suis allée directement à la fin de l'histoire pour confirmer mes intuitions et j'avais vu juste. Du même auteur lisez plutôt Fog.
La Survivante
Paul Gillon avait marqué l'histoire de la Bd de SF pour son travail sur Les Naufragés du temps. Au fil des années, ses héroïnes sont apparues comme souvent dénudées, sans que cela se justifie toujours (comme par exemple dans "la dernière des sales obscures"). Ce n'est pas forcément désagréable, pour peu que vous soyez un homme en âge de procréer, et hétérosexuel de surcroît, mais à la force c'est un peu fatigant... Dans la Survivante il nous propose un survival moyennement érotique qui a lui aussi probablement marqué un certain nombre de lecteurs. Mais pour éviter les critiques dont il a dû faire l'objet sur ses oeuvres précédentes, il a essayé de rajouter des éléments philosophiques dans la bouche de ses personnages, qu'ils soient humains ou non. Mais au final il s'agit plus d'un bavardage sans réel fond, d'une poudre aux yeux pour "épaissir" son propos, essentiellement érotique. En plus la fin est carrément ratée. Cependant je ne peux m'empêcher d'admirer son style graphique si particulier, qui n'a quasiment pas bougé depuis 40 ans (il a 60 ans de carrière). C'est bien tout ce qui reste d'intéressant dans cette fresque érotico-science-fictionnelle boursouflé (qui a dit turgescente ?).
Bleu indigo - Ai yori aoshi
Ah, Ai Yori Aoshi, me voilà donc en face du SEINEN (ça va finir par rentrer) le moins supportable que j’ai jamais essayé. Contrairement aux avis plus bas, et même si ça en fait un peu une lecture honteuse :3, le côté potiche soumise de l’héroïne n’est pas ce qui m’a le plus exaspéré dans cette bd. Après tout si on ne peut pas les avoir dans la réalité, autant les avoir au moins dans les fictions ahah, mais je m’égare... En réalité ce manga, alors qu’il partait d’un postulat assez intéressant au premier tome, s’enlise par la suite dans un surplace des plus exaspérant (c’est le cas de le dire) : on tourne en rond, on se ramasse des "oui il pensait la même chose que moi dans la journée, on s’aime, c’est cool", "oh tu as un joli visage mon Kaoru, je lasserais jamais de le regarder" etc... en rafale jusqu’à plus soif. J’ai toujours trouvé que les histoires d’amour perdaient en saveur une fois le jeu de la séduction passé (dans les fictions hein). Ici on en a la plus belle illustration de par l'ennui que peut provoquer la relation figée de Kaoru et Aoi. Au bout d’une myriade de tomes, il se passe enfin UN truc (SPOILER) : Tina prévoit de partir aux USA, paradoxalement c’est là que j’ai définitivement lâché, allez comprendre. Coté ecchi, j’apprécie quand même un certain raffinement (qu’est-ce que je raconte moi ?) dans la représentation de ces dames, à l’instar d’ "I"s" etc. Dans le sens où l’on évite les nichons mi-humains mi-vache de "Peridot" ou "Tenjo Tenge" par exemple. Enfin, ça n’empêche pas ce même coté ecchi d’être quelque peu omniprésent et peu amusant, bof. Si vous êtes adeptes d’histoires d’amour contemplatives sans fin, et où les protagonistes passent leur temps à regarder leurs têtes ou d’autres parties moins avouables, ce manga est pour vous. Sinon, non. Note : 1.5 (passé à deux car j’avais apprécié le premier tome)
Dayak
C'est un récit de science-fiction dont les contours étaient très intéressants mais l'intrigue principale va se perdre totalement dans le conflit que se livrent deux frères jumeaux. Nous avons une vaste mégalopole africaine dans un futur où la race blanche a pratiquement disparu sans qu'on en puisse connaître la raison. Il manque incontestablement de la substance pour nous expliquer les rouages d'une telle société. Il y avait des idées mais une maladresse dans l'art de les distribuer. Le héros va changer successivement de visages dans chacun de ces trois tomes et de manière bien involontaire. On dira que le dessin n'était pas encore au top chez cet auteur qui débutait. Par ailleurs, on sent bien que l'évolution des personnages n'est pas naturelle comme s'il y avait eu de l'improvisation de dernière minute pour faire un effet scénaristique. Pourtant, cela reste une agréable histoire à lire mais il n'y a pas de réelle originalité.
Bédés juvéniles
Binet a le chic pour me faire rire avec Les Bidochon dont certains tomes sont de vraies perles d'humour à mes yeux. Mais je ne suis pas fan de toutes ses autres oeuvres et ce recueil de ses premiers gags pour adultes, à l'époque du journal Mormoil, ne m'a guère convaincu. La préface est de Gotlib et effectivement, j'ai retrouvé dans ces pages un peu de la structure humoristique des Rubrique-à-Brac voire plus tard des Rhââ Lovely. Mais l'humour y est nettement moins percutant et l'ensemble peine à décoller. Les premières histoires courtes m'ont laissé de marbre, les suivantes dans un décor médiéval m'ont rebuté par leur humour scato... Ce n'est qu'à partir des jeux humoristiques que j'ai commencé à sourire puis dans les pages suivantes dont l'humour commence davantage à se rapprocher de ce que j'aime dans Les Bidochon et quelques autres bons gags de Binet. Les débuts de Binet dans le domaine de l'humour adulte qui ne sont, à mes yeux, pas encore au point ou du moins pas à même de me satisfaire.
Hanomag Henschel
Cette série est beaucoup trop "étrange" et c'est le moins que l'on puisse dire. On a un homme un petit peu aventurier qui part visiter des pays pauvres comme l'Inde. La personnalité de ce héros est intéressante car il n'est point matérialiste et semble toujours prêt à aider son prochain. Mais c'est une bd où l'on sent qu'il n'y a pas de scénariste aux commandes. On va au gré du vent sans construction logique précise, ce qui a de quoi dérouter plus d'un lecteur. Les cases sont cependant très belles mais il est clair que cela ne saurait suffire.
Le Pêcheur de Brooklyn
Voilà une BD résolument ancrée dans un style SF des années 80. Il s'agit d'anticipation un peu facile et bon marché, avec un peu de sexe et de violence pour attirer le chaland, et une vision du futur assez caricaturale. Pourtant la thématique est honnête puisqu'il s'agit de dénoncer les méfaits de la pollution et de faire craindre un monde horrible si l'homme continue à dégrader son environnement. Le message est cependant trop naïf et caricatural pour être vraiment marquant de nos jours. Le dessin n'est pas mauvais dans un style réaliste mais il est enlaidi par une colorisation très approximative. C'est surtout la palette de ces couleurs qui me déplait, complètement artificielle, à base d'une moche combinaison de violets, verts et orange comme beaucoup de mauvaises BD de SF de l'époque. Le récit se lit bien mais il n'est pas terrible. Il est un peu vite résumé et sa construction est médiocre. On assiste par exemple pendant 4 pages à un documentaire télé nous décrivant les conséquences de la pollution et les nouvelles espèces dangereuses qu'elle a engendrées. Et comme par hasard, dans les pages qui suivent, le héros est confronté à l'inventaire exact de ces mêmes espèces. Voilà une construction de récit que je trouve assez naïve et redondante. Quant à la fin, elle est abrupte même si plutôt cohérente dans le contexte de l'histoire. Ca se laisse lire mais il s'agit là d'une BD de SF sans grande envergure ni originalité.
Les Voyages clos
Une série abandonnée qui se laisse lire mais qui n'est pas ce que Servais a fait de meilleur. Le scénario laisse un peu à désirer quant à son déroulement. Le dessin quant à lui est un peu morne. Il manque beaucoup de qualités intrinsèques à cette bd. L'intrigue fait curieusement penser à ces feuilletons télé d'après-midi pour la ménagère de moins de 50 ans. Un anti-héros au relent pédophile, une saga familiale sur fond d'Indochine... bref trahison amoureuse et exotisme de pacotille pour un cocktail finalement sans saveur. On ne regrettera pas.
Bleu indigo - Ai yori aoshi
Bof. Le début est vraiment intéressant, mais on tombe vite dans une histoire d'amour avec des scènes de nudités de temps en temps. Ce n'est pas très passionnant et s'est plutot long vu qu'on sait comment ça va finir. En fait, dans ce genre de manga, c'est surtout l'humour qui rend le manga bon et ici je ne ri pas du tout. Les personnages sont plutot insignifiants sauf Kaoru qui est un peu attachant bien qu'elle ne soit qu'un fantasme vivant. Quel homme n'a pas déjà revé au moins une fois dans sa vie d'avoir comme épouse une femme qui est totalement soumise ?