La Survivante

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 16 avis)

Elle est l'unique survivante sur une terre où tous les humains ont disparu.


Après l'apocalypse... Echo des Savanes Paris Robots

De retour d'une expédition sous-marine, Aude Albrepsy découvre ses amis morts. Très vite, elle se rend compte qu'elle est la seule survivante d'une guerre atomique. Tant bien que mal, Aude retourne à Paris. Plus elle approche des grands centres urbains, plus le poids d'être la seule survivante se fait sentir. Les quelques témoins d'activités sont le fait des robots. Ne souhaitant pas retourner dans son appartement, elle décide de prendre résidence dans le très belle hôtel Crillon sur la place de la Concorde. Aude se sent seule. Elle laisse un message enregistré à la radio RTL au cas où quelqu'un d'autre serait en vie. La compagnie lui manque, les hommes lui manque, le sexe lui manque. Ulysse, le robot de l'hôtel, semble parfois combler ce besoin de sexe. Mais est-ce suffisant ? Un homme arrive. Comment va se passer la rencontre entre notre survivante et cet homme ? Comment Ulysse, le robot qui s'occupait alors d'Aude, réagira-t-il ? S'en suivront moults péripéties post-apocalyptiques, avec leur dose de sexe, d'action et de science-fiction...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1985
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série La Survivante © Drugstore 1985
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 16 avis)
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28/11/2003 | Ro
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Par sloane
Note: 2/5
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Pour cette déjà ancienne série ma note ne vaut que pour le dessin, encore qu'il soit assez froid. De Paul Gillon j'avais déjà lu Les Naufragés du temps. Série verbeuse, froide et pour laquelle à aucun moment je n'avais ressenti de l'empathie pour les personnages. Pour cette survivante, je me trouve un peu en face du même problème, les soucis de la belle Aude ne me font ni chaud ni froid, je ne comprends pas trop ce qu'à voulu faire l'auteur, un truc de SF, un truc de cul. Non que je sois choqué par le fait qu'une machine soit mise en scène dans ces planches copulatoires. Si la série ne démarre pas trop mal dans le premier tome, cela devient très vite du grand n'importe quoi et je ne vous parle pas des scènes se passant dans la station spatiale. Même si le dessin est assez léché cela ne rehausse pas assez le niveau de l'ensemble, il est des BD dont on est bien content qu'elle nous ait été prêté.

21/05/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
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Le confinement a du bon. On se replonge dans de vieilles séries oubliées. Vous vous rendez compte, le premier tome est de 1985. Une BD éditée il y a 35 ans, une BD du siècle dernier… Une femme se retrouve seule dans un Paris post apocalyptique sans réponse du comment et du pourquoi. Elle est la survivante de l’humanité ! Après des périodes de peurs, d’irascibilités, d’abattements mais aussi de liberté totale, elle entend profiter pleinement de cette ville exquise. Elle s’installe à l’hôtel Crillon… Elle est jeune. Pleine de vie et d’envies. C’est donc son robot d’étage, à son entier service, qui assouvira toutes ses demandes intimes ! Paul Gillon a sans doute été très enthousiaste pour participer lui aussi à la libération sexuelle de la fin des années 80. Les tomes 1 et 2 sont remarquables. Les 2 suivants ne sont par contre pas du même niveau. Je dirais même très moyens. Un bon moment de lecture érotico science-fiction.

25/04/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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Je ne suis pas fan des sérieux anciennes mais je me devais de lire la survivante car j'aime beaucoup le trait de Gillon. Là encore, il ne déçoit pas car le talent est présent. J'ai profité d'ailleurs de la réédition spéciale de ce titre en intégrale. Par contre, au niveau du scénario, c'est malheureusement assez désuet, voir totalement dépassé. Même dans le contexte de l'époque de parution, cela faisait peu crédible. Il y a des maladresses dans la construction du récit que l'on peut repérer. Par ailleurs, l'héroïne est véritablement insupportable et on ne s'y attache pas. Les scènes de sexe ne m'ont pas dérangé même si on ne peut pas dire qu'elles furent torrides. Il y a un côté assez adulte qui s'assume. Racoleur peuvent penser légitimement d'autres. Bref, une oeuvre inégale où le scénario fait défaut.

09/07/2017 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Tombé sur le premier tome d'occasion, je me suis dit qu'un petit Paul Gillon au dessin plutôt agréable et avec des bouts de fesse dedans, ça pouvait se lire. L'histoire ne casse pas des briques, une unique survivante sur Terre : elle en profite pour loger au palace, mais plus d'homme pour partager sa couche. Malgré tout j'ai trouvé ça assez drôle et léger et de lecture agréable bien que je n'achèterai vraisemblablement jamais la suite car la fin du premier tome n'est pas frustrante.

02/06/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Le coup de la fin du monde n'est pas nouveau, je me souviens du film Le Survivant dans les années 70, tiré d'une nouvelle célèbre de Matheson "Je suis une légende", ayant donné aussi un remake récent avec Will Smith. Aussi, pour pimenter son sujet souvent exploité en SF, Gillon y introduit un érotisme généreux avec même quelques scènes un peu crues. Le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur car l'aspect futuriste qui aurait été intéressant à exploiter, est mis en retrait au profit de l'érotisme. A l'époque où je lisais cette Bd dans l'Echo des Savanes au tout début des années 90, je l'appréciais parce que livrée par 4 pages par mois, mais je l'ai ensuite relue plus tard en biblio, et j'avoue qu'un bouquin entier puis un autre, ça m'a vraiment fait changer d'avis. Si Gillon est irréprochable au niveau graphique, son scénario est maladroit, mal foutu, plein de trucs pas crédibles, trop plombé par du sexe qui n'est même pas excitant, et donne par endroits un petit sentiment de malaise ou de dégoût, car si on en est rendu à copuler avec une machine métallique, il vaut encore mieux essayer autre chose ; le métal, ça doit quand même être froid... Plus sérieusement, ces scènes de copulation robotique sont franchement grotesques et souvent trop gratuites. Par contre, le dessin de Gillon est comme dans Jehanne la Pucelle, d'une pureté magnifique, relisez plutôt cette bande où l'érotisme plus discret, s'intègre bien au sujet.

25/10/2013 (modifier)
Par jul
Note: 3/5

Une série assez décevante mais à laquelle j'ai tout de même mis un 3. Je m'explique : cette série je l'avais découverte assez jeune, et j'avais été marqué par toutes les scènes érotiques (avec un robot qui plus est, c'est assez rare pour le signaler). Je l'ai retrouvée dans une brocante et j'ai entamé la re-lecture. Et bien effectivement c'est pas terrible terrible niveau scénario, dialogues et limpidité. La faute à l'héroïne complètement débile, nymphomane et immature. Elle récite des dialogues très terre à terre complètement absurdes par rapport à la situation apocalyptique : "Oh mon Dieu mais je suis toute seule sur cette planète suite à cette mystérieuse apocalypse dont je ne sais rien ? Il n' y a plus de mâles qui pourraient me remplir de leurs semence vitale ?" Bref ... Ce n'est absolument pas crédible. Et cela ne s'arrange pas par la suite. Un fils fait avec le premier venu (une espece de vagabond qui est ensuite tué par le robot jaloux) qui est ensuite élevé en cachette par le même robot. Puis qui se rebelle. Ce n'est absolument pas crédible ... Dans le 3ème tome la mère et le fils s'échappent dans une station spatiale pour fuir les robots de la Terre (s'échapper dans une station spatiale de 50m2 ???? ). Bref c'est un peu n'importe quoi mais malgré toute cette incohérence qui dépasse de partout il y a quand même une certaine force dans ce récit (et dans ces dessins). Ces scènes de cul avec un robot (ou le vagabond humain) dessinées dans de très grandes cases, avec un dessin très classique mais assez cru et de très grande qualité. De plus, on ressent vraiment la solitude de l'héroïne (même si ses monologues sont assez absurdes par rapport à la situation). On est proche de la série Z, mais avec un dessin de classe A (en tout cas pour ces années-là). Et puis de temps en temps il y a de vrais moments assez forts comme la souffrance muette du robot. Sa jalousie et sa vengeance. C'est comme s'il ne savait pas expliquer ses émotions. On ressent une ambiance vraiment étrange dans cette bd (surtout le tome 1 et 2). Et puis je lis dans certains avis que la série est ratée niveau érotisme. Oui ok, mais en même temps le fait que l'héroïne n'ait rien d'autres à se mettre sous la dent qu'un tas de ferraille (ou même un animal visqueux trouvé dans la seine "chouette j'ai trouvé un sextoy !") montre bien la désespérance et le côté inhumain de ce futur apocalyptique. Derrière cette façade d'érotisme gratuit se cache quelque chose de plutôt triste. Bref une série plutôt racoleuse, maladroite et débile (par moments) mais assez froide, apocalyptique est faite avec beaucoup de passion et de soin.

21/05/2013 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 2/5
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Gillon est un fabuleux dessinateur et metteur en scène graphique. MAIS... Comme scénariste, c'est nettement moins ça. Cette histoire est décousue, on dirait même que l'auteur ne sait pas vraiment où exactement il va. Il se fait sans doute plaisir ci et là. Le dessin reste magnifique. Mais l'histoire n'est pas du tout architecturée, c'est nettement plus une balade dans un grand fantasme. De très belles images... oui ! Mais que cela...

17/07/2010 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 2/5
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Cela faisait un bon moment que je n’avais pas relu cette BD. Incroyable comme ça paraît daté aujourd’hui… Même si le trait raffiné révèle un talent incontestable, le scénario est vraiment très très léger, prévisible et bourré d’incohérences. L’auteur semble en fait plus intéressé à saisir le moindre prétexte pour déshabiller son héroïne et lui faire atteindre l’orgasme toutes les trois pages. On peut dire que cette série est typique de la mouvance « Echos des Savanes » des années 70-80 où le « cul » était très souvent mis en avant (Manara, Les 110 Pilules…)… Gros succès à l’époque en effet, où l’on tentait par la BD de prolonger le discours soixante-huitard « Jouissons sans entrave », mais avec le recul, on se rend compte que ça ne suffisait pas à faire des chefs d’œuvre…

28/03/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 1/5
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Lorsque j’étais adolescent, j’avais regardé un fameux épisode tv de la « quatrième dimension » où l’histoire racontait les péripéties du dernier homme sur la terre suite à une guerre mondiale dévastatrice. Ce court–métrage m’a marqué à tout jamais par sa noirceur et par son réalisme. Lorsque j’ai commencé à lire « La survivante », je ne m’attendais pas à feuilleter un album mémorable. Le minimum que je demandais, c’était de découvrir un récit intéressant qui me fasse remuer un peu les méninges tout en me proposant de belles scènes sensuelles… je me trompais ! Déjà, rien que le début de cette histoire, j’ai été très sceptique par la tournure des événements. L’héroïne, Aude, était en train de nager lorsque notre planète fut le théâtre d’une guerre atomique. Le hasard veut que c’est la seule humaine à avoir eu l’excellente idée de se baigner à ce moment-là et le hasard veut aussi que la radioactivité soit inexistante… bref, je n’ai pas été du tout convaincu par ce démarrage… « Mais bon, continuons à lire cette bd, on ne sait jamais » me suis-je dit. Ensuite, le récit deviendra franchement lamentable. Je ne sais pas si ça fait fantasmer de nombreux bédéphiles (et même les non bédéphiles !) de voir l’héroïne en train de faire une bonne partie de jambes en l’air avec un robot au physique du célèbre C-3PO de « Star Wars »… mais moi, je trouve ça vraiment ridicule ! En plus, ce fameux tas de ferraille est capable de tomber amoureux d’une femme et d’éprouver de la jalousie… L’auteur avait donc imaginé une variante d’ « Intelligence Artificielle » érotique bien avant la parution du fameux long métrage de Spielberg ! Graphiquement, je n’ai pas vraiment grand-chose à reprocher à Paul Gillon : son dessin m’est apparu assez agréable à regarder d’autant plus que l’héroïne présente des courbes plaisantes. Seul, à mon avis, le design des robots aurait mérité un meilleur traitement, en les dessinant d’une façon plus proche des humains (au moins, le lecteur comprendrait un peu mieux les tentations d’Aude de s’accoupler avec ces « machines » !). Au final, la lecture de « La survivante » me fut vraiment ennuyeuse et lamentable. Les scènes de sexe, à moins de fantasmer sur les relations érotiques entre des tas de ferrailles et l’être humain, me sont apparues navrantes et le dénouement est ridicule. Si vous voulez lire une bonne bd érotique ou de science fiction, allez voir ailleurs ! Ou bien essayez de dénicher l’excellent épisode télévisé de la quatrième dimension à laquelle je faisais allusion au début de ma chronique !

14/02/2008 (MAJ le 05/04/2008) (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
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Paul Gillon avait marqué l'histoire de la Bd de SF pour son travail sur Les Naufragés du temps. Au fil des années, ses héroïnes sont apparues comme souvent dénudées, sans que cela se justifie toujours (comme par exemple dans "la dernière des sales obscures"). Ce n'est pas forcément désagréable, pour peu que vous soyez un homme en âge de procréer, et hétérosexuel de surcroît, mais à la force c'est un peu fatigant... Dans la Survivante il nous propose un survival moyennement érotique qui a lui aussi probablement marqué un certain nombre de lecteurs. Mais pour éviter les critiques dont il a dû faire l'objet sur ses oeuvres précédentes, il a essayé de rajouter des éléments philosophiques dans la bouche de ses personnages, qu'ils soient humains ou non. Mais au final il s'agit plus d'un bavardage sans réel fond, d'une poudre aux yeux pour "épaissir" son propos, essentiellement érotique. En plus la fin est carrément ratée. Cependant je ne peux m'empêcher d'admirer son style graphique si particulier, qui n'a quasiment pas bougé depuis 40 ans (il a 60 ans de carrière). C'est bien tout ce qui reste d'intéressant dans cette fresque érotico-science-fictionnelle boursouflé (qui a dit turgescente ?).

05/04/2008 (modifier)