Cette BD a un petit quelque chose d'original qui tient dans l'idée de mélanger le monde des bikers rebelles et celui des papys de l'hospice. C'est un peu comme d'envoyer Soeur Marie-Thérèse à la maison de retraite sous la forme d'un vieil obsédé de la moto et des "gonzesses".
Pour mettre cela en scène, le dessin de Jenfevre est correct mais très teinté "gros-nez franco-belge".
Et l'humour lui aussi est très... franco-belge. Avec un personnage comme Papy Biker, il y a quelques gags un peu originaux qui attirent l'attention du lecteur en début de lecture. On est légèrement surpris par le côté légèrement trash de certaines scènes. Mais au bout de quelques pages, ça tourne vite en rond et on retrouve le type d'humour banal (certains diront commercial) typique des éditions Bamboo. Papy Biker se la joue "Fonzy de l'Hospice", terrorisant les infirmiers, dominant les autres vieux et draguant infirmières et petites vieilles sans pour autant attirer sur lui la sympathie du lecteur que je fus et surtout sans me faire rire du tout.
Très dispensable à mes yeux...
Aven est une intrigue policière qui démarre bien. Un policier largué en pleine campagne doit comprendre pourquoi deux gars se sont suicidés en sautant du pont qui surplombe leur village. Le fait est plutôt habituel, la hauteur du pont est renommée et beaucoup d’étrangers viennent s’y tuer, mais c’est la première fois que deux habitants du village s’y mettent. Le village, vous vous en doutez, est bien pittoresque et habité par des autochtones qui le sont tout autant.
Un bon début et une lecture très agréable... mais ce n’est qu’un début...
Le dessin d’Astier est efficace, il y a bien quelques irrégularités ça et là, mais le découpage, la mise en page et la mise en couleur tiennent la route. D’ailleurs, la couverture avec ces couleurs, je la trouve superbe!
Après Tosca, le tandem Vallès Desberg est de retour pour un thriller historico science-fictionnesque plus original que ne le laisse penser la couverture de l’album (plutôt banale). Ca démarre comme les séries du genre IRS, de manière très balisée (complot ourdi par une multinationale toute puissante...) puis on débouche sur quelque chose de plus imaginatif avec un côté « Série b » agréable. J’utilise ici l’expression « Série b » au sens noble du terme, celui qui désigne une histoire où on ose tout, où le scénariste s’est concédé une vraie liberté en terme de fantaisie, quitte à prendre de grandes libertés par rapport à la science et l’histoire... ou même la vraisemblance.
Je suis sorti de l’album très satisfait de ma lecture. Cela ne s’annonce pas non plus comme la série du siècle, mais c’est largement meilleur que ce à quoi je m’attendais... La couverture me faisait penser à un produit très standardisé et peu innovant. Ca vaut mieux que ça, tout en restant très grand public. Un futur carton?
Une BD sympathique : les dessins sont chouettes, expressifs et vivants. Les dialogues sont ciselés et vraiment très agréables à lire, en particulier l’ironie des insultes qu’échangent les deux héros.
Mais tout cela n’a guère de fond, et finalement on se lasse de suivre à travers les rebondissements les deux personnages qui s’agitent dans tous les sens pour pas grand-chose. Ca reste un bon divertissement, mais sans ce petit plus qui fait qu’on s’attache vraiment à une BD et qu’on demande la suite.
J'avais adoré Long Halloween, je devais donc aimer Dark Victory qui en est la suite avec les mêmes auteurs à la barre. Et ça n'a pas loupé, j'ai vraiment aimé également.
Côté dessin, quand on le regarde de près, le dessin de Tim Sale ne parait pas vraiment excellent. Les visages sont assez variables, les détails sont épurés, etc... Et pourtant non seulement ça se lit très bien mais surtout Tim Sale a un sens de la composition et de l'esthétique qui rend à mes yeux ses planches très belles. Même les couleurs dont les choix paraissent parfois douteux (rouges, bleus, violets, etc...) participent au résultat esthétique voulu par le dessinateur. J'aime beaucoup.
Et côté scénario, c'est du tout bon thriller fantastique. Comme dans Long Halloween et dans Batman - Silence, la Chauve-Souris poursuit tout au long de la série la même enquête sur un assassin mystérieux, enquête qui va le mener à rencontrer un grand nombre de ses ennemis habituels (Joker, Mr Freeze, Solomon Grundy, L'Epouvantail, le Sphinx, le Chapelier et bien sûr son amie-ennemie Catwoman). L'enquête est bien menée et on lui excuse facilement les quelques facilités scénaristiques qui veulent que Batman soit presque toujours là au bon moment et que les indices lui tombent dans les mains.
Mais ce qui est vraiment bon à mes yeux dans cette Bd, c'est la mise en scène, très cinématographique, qui accentue la force de chaque scène d'action ou chaque dialogue. Les personnages sont très bien traités et font honneur à l'intelligence du Batman et de ses ennemis. Le final de la série est moins bon à mon goût que celui du Long Halloween mais il me laisse néanmoins une suffisamment bonne impression pour trouver Dark Victory excellent.
Et pour les fans, sachez que c'est dans cette série que Batman rencontre Dick Grayson et que celui-ci devient le premier Robin.
N'attendant rien du tout de cette série prise au hasard, j'ai été assez surpris par son contenu.
Le format strip et le dessin à l'encrage un peu vieillot donnent l'impression visuelle de lire de vieux strips des années 30. Mais pourtant l'humour politiquement incorrect a un style moderne qui contraste nettement.
C'est de l'humour noir, souvent sadique, parfois un peu trash, le plus souvent politiquement incorrect. Tout n'est pas drôle mais c'est globalement assez marrant quand même.
Pas mal.
Note approximative : 2.5/5
Le dessin de Hausman est ici un peu différent de son style habituel. La différence majeure vient de l'absence d'encrage. Le dessin est ici uniquement composé de couleurs directes, donnant un aspect assez esthétique au tout. Pour autant, cela ne m'a pas vraiment plu car non seulement ce n'est pas toujours vraiment très beau et les couleurs ne sont pas toujours harmonieuses, mais surtout il y a une impression de flou et de fouillis qui se dégage de ses dessins pas toujours faciles à décrypter.
Quant au scénario, il ne casse pas de briques.
La première moitié de l'album m'a fortement rappelé d'autres histoires illustrées par Hausman comme les chasseurs de l'Aube ou les trois cheveux blancs. Une réelle impression de déjà-vu.
La seconde moitié de l'album est un peu plus originale car elle rompt nettement avec la première partie, mais elle reste néanmoins cliché et sans aucune surprise. La fin est en outre décevante et presque en queue de poisson.
Une BD qui se laisse lire mais qui n'apporte vraiment rien de neuf au genre.
Punisher la fin, la dernière histoire du héros selon Garth Ennis.
C'est un grand moment ! On retrouve un Punisher comme on ne l'avait jamais vu, il est lui-même conscient que c'est sa dernière histoire, et il semble satisfait de cela.
A aucun moment n’ont lieu de grandes actions, Punisher accepte enfin d'être ce qu'il est. Il ne cherche pas à s'enfuir de cette bande dessinée en sautant d'une case à l'autre comme le ferait un Spider Man survolté.
Frank Castle fait sa dernière croisade, il le sait, tout va lentement dans ce monde post apocalyptique peuplé de cadavres.
Les dessins sont incroyables ! On voit un Punisher fatigué et vieux, mais toujours d'attaque quand il faut punir les coupables. Les décors sont stupéfiants, ils montrent les USA avec des paysages et couleurs qu'on avait encore jamais vu, même dans les univers les plus pessimistes. La Terre ressemble un peu à ce qui se passe dans la tête du personnage !
Cette dernière histoire n'est pas faite pour les assoiffés d'action, elle est faite pour les fans, les vrais !
Les dernières cases m'ont scotché, mais je ne préfère rien dire pour ne rien gâcher du plaisir du lecteur.
Punisher et moi, c'est une longue histoire d'amour. Et c'est forcément la bouche en cœur que j'ai acheté les 9 volumes de la série.
A première vue, tout le monde s'accorde à dire que l'histoire qui se tient dans les 3 premiers volumes est la meilleure. J'aurai plutôt tendance à dire que le volume 4 est une conclusion à l'affaire du Russe. La série des 3 premiers volumes est très bonne, mais d'autres histoires plus courtes plus loin dans les bandes dessinées sont vraiment excellentes ! Pour les fans de Western, l'histoire (Les Rues de Laredo, dans le volume 8 ) est vraiment excellente, Punisher part au Texas et... je vous laisse découvrir la suite. Les dessins sont très particuliers (dessins de Cam Kennedy) et apportent à l'ambiance un côté étouffant et sale.
A titre d'information, pour les fans du film, le scénariste c'est inspiré de cette série de bandes dessinées, donc si vous avez aimé le film, lisez les bd, elles sont encore mieux !
Enfin, je conclu en disant que c'est au travers de cette série de Punisher que le lecteur peut se rendre compte à quel point Garth Ennis déteste les super héros. Dès qu'on voit le bout du nez d'un DareDevil moralisateur, d'un Spiderman prépubert ou d'un Wolverine renfrogné, ils passent pour des parfaits imbéciles et c'est vraiment jouissif de les voir dans ces conditions !! On est bien loin des comics où les super héros sont bien propres sur eux et où le lecteur peut les prendre pour model ! Garth Ennis ne s'arrête pas là car il déteste également le Punisher himself ! Même s'il a des allures de Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone, il reste ni plus ni moins un serial killer recherché par la police.
Selon moi, Punisher dans la série 100% Marvel est l'une des meilleures séries sur ce personnage !
Franchement, je n'ai pas du tout aimé.
La première chose que j'ai pensé en refermant cet album était :
1. c'était très moyen
2. j'espère que j'arriverai à la revendre d'occasion car je ne la garderai pas dans ma bibliothèque.
Je ne peux pas me résoudre cependant à lui mettre moins que 2/5 car j'avoue que j'ai aimé le décor (Central Park) mais je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire et aux ellipses pseudo-poétiques.
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Papy Biker
Cette BD a un petit quelque chose d'original qui tient dans l'idée de mélanger le monde des bikers rebelles et celui des papys de l'hospice. C'est un peu comme d'envoyer Soeur Marie-Thérèse à la maison de retraite sous la forme d'un vieil obsédé de la moto et des "gonzesses". Pour mettre cela en scène, le dessin de Jenfevre est correct mais très teinté "gros-nez franco-belge". Et l'humour lui aussi est très... franco-belge. Avec un personnage comme Papy Biker, il y a quelques gags un peu originaux qui attirent l'attention du lecteur en début de lecture. On est légèrement surpris par le côté légèrement trash de certaines scènes. Mais au bout de quelques pages, ça tourne vite en rond et on retrouve le type d'humour banal (certains diront commercial) typique des éditions Bamboo. Papy Biker se la joue "Fonzy de l'Hospice", terrorisant les infirmiers, dominant les autres vieux et draguant infirmières et petites vieilles sans pour autant attirer sur lui la sympathie du lecteur que je fus et surtout sans me faire rire du tout. Très dispensable à mes yeux...
Aven
Aven est une intrigue policière qui démarre bien. Un policier largué en pleine campagne doit comprendre pourquoi deux gars se sont suicidés en sautant du pont qui surplombe leur village. Le fait est plutôt habituel, la hauteur du pont est renommée et beaucoup d’étrangers viennent s’y tuer, mais c’est la première fois que deux habitants du village s’y mettent. Le village, vous vous en doutez, est bien pittoresque et habité par des autochtones qui le sont tout autant. Un bon début et une lecture très agréable... mais ce n’est qu’un début... Le dessin d’Astier est efficace, il y a bien quelques irrégularités ça et là, mais le découpage, la mise en page et la mise en couleur tiennent la route. D’ailleurs, la couverture avec ces couleurs, je la trouve superbe!
Rafales
Après Tosca, le tandem Vallès Desberg est de retour pour un thriller historico science-fictionnesque plus original que ne le laisse penser la couverture de l’album (plutôt banale). Ca démarre comme les séries du genre IRS, de manière très balisée (complot ourdi par une multinationale toute puissante...) puis on débouche sur quelque chose de plus imaginatif avec un côté « Série b » agréable. J’utilise ici l’expression « Série b » au sens noble du terme, celui qui désigne une histoire où on ose tout, où le scénariste s’est concédé une vraie liberté en terme de fantaisie, quitte à prendre de grandes libertés par rapport à la science et l’histoire... ou même la vraisemblance. Je suis sorti de l’album très satisfait de ma lecture. Cela ne s’annonce pas non plus comme la série du siècle, mais c’est largement meilleur que ce à quoi je m’attendais... La couverture me faisait penser à un produit très standardisé et peu innovant. Ca vaut mieux que ça, tout en restant très grand public. Un futur carton?
Venezia
Une BD sympathique : les dessins sont chouettes, expressifs et vivants. Les dialogues sont ciselés et vraiment très agréables à lire, en particulier l’ironie des insultes qu’échangent les deux héros. Mais tout cela n’a guère de fond, et finalement on se lasse de suivre à travers les rebondissements les deux personnages qui s’agitent dans tous les sens pour pas grand-chose. Ca reste un bon divertissement, mais sans ce petit plus qui fait qu’on s’attache vraiment à une BD et qu’on demande la suite.
Batman - Amère victoire (Dark Victory)
J'avais adoré Long Halloween, je devais donc aimer Dark Victory qui en est la suite avec les mêmes auteurs à la barre. Et ça n'a pas loupé, j'ai vraiment aimé également. Côté dessin, quand on le regarde de près, le dessin de Tim Sale ne parait pas vraiment excellent. Les visages sont assez variables, les détails sont épurés, etc... Et pourtant non seulement ça se lit très bien mais surtout Tim Sale a un sens de la composition et de l'esthétique qui rend à mes yeux ses planches très belles. Même les couleurs dont les choix paraissent parfois douteux (rouges, bleus, violets, etc...) participent au résultat esthétique voulu par le dessinateur. J'aime beaucoup. Et côté scénario, c'est du tout bon thriller fantastique. Comme dans Long Halloween et dans Batman - Silence, la Chauve-Souris poursuit tout au long de la série la même enquête sur un assassin mystérieux, enquête qui va le mener à rencontrer un grand nombre de ses ennemis habituels (Joker, Mr Freeze, Solomon Grundy, L'Epouvantail, le Sphinx, le Chapelier et bien sûr son amie-ennemie Catwoman). L'enquête est bien menée et on lui excuse facilement les quelques facilités scénaristiques qui veulent que Batman soit presque toujours là au bon moment et que les indices lui tombent dans les mains. Mais ce qui est vraiment bon à mes yeux dans cette Bd, c'est la mise en scène, très cinématographique, qui accentue la force de chaque scène d'action ou chaque dialogue. Les personnages sont très bien traités et font honneur à l'intelligence du Batman et de ses ennemis. Le final de la série est moins bon à mon goût que celui du Long Halloween mais il me laisse néanmoins une suffisamment bonne impression pour trouver Dark Victory excellent. Et pour les fans, sachez que c'est dans cette série que Batman rencontre Dick Grayson et que celui-ci devient le premier Robin.
Les Aventures de Mister Hyde - Un beau petit diable
N'attendant rien du tout de cette série prise au hasard, j'ai été assez surpris par son contenu. Le format strip et le dessin à l'encrage un peu vieillot donnent l'impression visuelle de lire de vieux strips des années 30. Mais pourtant l'humour politiquement incorrect a un style moderne qui contraste nettement. C'est de l'humour noir, souvent sadique, parfois un peu trash, le plus souvent politiquement incorrect. Tout n'est pas drôle mais c'est globalement assez marrant quand même. Pas mal.
Laïyna
Note approximative : 2.5/5 Le dessin de Hausman est ici un peu différent de son style habituel. La différence majeure vient de l'absence d'encrage. Le dessin est ici uniquement composé de couleurs directes, donnant un aspect assez esthétique au tout. Pour autant, cela ne m'a pas vraiment plu car non seulement ce n'est pas toujours vraiment très beau et les couleurs ne sont pas toujours harmonieuses, mais surtout il y a une impression de flou et de fouillis qui se dégage de ses dessins pas toujours faciles à décrypter. Quant au scénario, il ne casse pas de briques. La première moitié de l'album m'a fortement rappelé d'autres histoires illustrées par Hausman comme les chasseurs de l'Aube ou les trois cheveux blancs. Une réelle impression de déjà-vu. La seconde moitié de l'album est un peu plus originale car elle rompt nettement avec la première partie, mais elle reste néanmoins cliché et sans aucune surprise. La fin est en outre décevante et presque en queue de poisson. Une BD qui se laisse lire mais qui n'apporte vraiment rien de neuf au genre.
Punisher - La Fin
Punisher la fin, la dernière histoire du héros selon Garth Ennis. C'est un grand moment ! On retrouve un Punisher comme on ne l'avait jamais vu, il est lui-même conscient que c'est sa dernière histoire, et il semble satisfait de cela. A aucun moment n’ont lieu de grandes actions, Punisher accepte enfin d'être ce qu'il est. Il ne cherche pas à s'enfuir de cette bande dessinée en sautant d'une case à l'autre comme le ferait un Spider Man survolté. Frank Castle fait sa dernière croisade, il le sait, tout va lentement dans ce monde post apocalyptique peuplé de cadavres. Les dessins sont incroyables ! On voit un Punisher fatigué et vieux, mais toujours d'attaque quand il faut punir les coupables. Les décors sont stupéfiants, ils montrent les USA avec des paysages et couleurs qu'on avait encore jamais vu, même dans les univers les plus pessimistes. La Terre ressemble un peu à ce qui se passe dans la tête du personnage ! Cette dernière histoire n'est pas faite pour les assoiffés d'action, elle est faite pour les fans, les vrais ! Les dernières cases m'ont scotché, mais je ne préfère rien dire pour ne rien gâcher du plaisir du lecteur.
Punisher (Ennis/Dillon)
Punisher et moi, c'est une longue histoire d'amour. Et c'est forcément la bouche en cœur que j'ai acheté les 9 volumes de la série. A première vue, tout le monde s'accorde à dire que l'histoire qui se tient dans les 3 premiers volumes est la meilleure. J'aurai plutôt tendance à dire que le volume 4 est une conclusion à l'affaire du Russe. La série des 3 premiers volumes est très bonne, mais d'autres histoires plus courtes plus loin dans les bandes dessinées sont vraiment excellentes ! Pour les fans de Western, l'histoire (Les Rues de Laredo, dans le volume 8 ) est vraiment excellente, Punisher part au Texas et... je vous laisse découvrir la suite. Les dessins sont très particuliers (dessins de Cam Kennedy) et apportent à l'ambiance un côté étouffant et sale. A titre d'information, pour les fans du film, le scénariste c'est inspiré de cette série de bandes dessinées, donc si vous avez aimé le film, lisez les bd, elles sont encore mieux ! Enfin, je conclu en disant que c'est au travers de cette série de Punisher que le lecteur peut se rendre compte à quel point Garth Ennis déteste les super héros. Dès qu'on voit le bout du nez d'un DareDevil moralisateur, d'un Spiderman prépubert ou d'un Wolverine renfrogné, ils passent pour des parfaits imbéciles et c'est vraiment jouissif de les voir dans ces conditions !! On est bien loin des comics où les super héros sont bien propres sur eux et où le lecteur peut les prendre pour model ! Garth Ennis ne s'arrête pas là car il déteste également le Punisher himself ! Même s'il a des allures de Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone, il reste ni plus ni moins un serial killer recherché par la police. Selon moi, Punisher dans la série 100% Marvel est l'une des meilleures séries sur ce personnage !
Central Park
Franchement, je n'ai pas du tout aimé. La première chose que j'ai pensé en refermant cet album était : 1. c'était très moyen 2. j'espère que j'arriverai à la revendre d'occasion car je ne la garderai pas dans ma bibliothèque. Je ne peux pas me résoudre cependant à lui mettre moins que 2/5 car j'avoue que j'ai aimé le décor (Central Park) mais je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire et aux ellipses pseudo-poétiques.