Ce n'est pas un thriller banal, les rebondissements sont nombreux, mais au plus on avance et plus on se pose de questions sur ce héros mystérieux et sur les hommes qui sont à ses trousses.
Je trouve d'ailleurs que le scénario laisse trop de zones d'ombre, et cela nuit à la clarté de l'histoire. Mais elle reste suffisamment prenante pour attendre le tome 3 (à paraître en 2004) qui j'espère apportera les réponses à toutes ces questions...
Les dessins sont pas mal, les couvertures sont superbes (motivation n°1 de mon achat).
Au final, une BD qui doit se juger sur les trois tomes, mais pour l'instant vous risquez d'être decus.
Comme okilebo je dirai qu'on ressort apaisé et assez heureux de la lecture de cet album. L'idée d'une conversation téléphonique entre deux êtres complètement différents sur fond de documentaires sur le retour d'un vétéran au Vietnam est bonne et originale, et surtout elle est bien mise en images et bien racontée. Les dessins sont honnêtes, ils réussissent bien à raconter l'histoire du retour d'un GI sur les lieux de sa mémoire. Les dialogues sont très bons, ni naïfs ni trop métaphysiques. Une bonne BD qui ne nous transcende pas, mais fait passer un agréable moment.
Et en plus on découvre le mot abstème, que demander de plus ??
Ben voilà... J'ai difficilement su finir cette bd. En fait, j'y ai pas compris grand chose : c'est juste très lourd et prétentieux. C'est de la série b repassée à la sauce "je m'la pête, je suis le nouveau Lautréamont". C'est proche de l'illisible. Le coup des images sombres, passe encore, cela donne, il est vrai, une vraie identité graphique à cette bd mais qu'est-ce que c'est peu lisible! On n'est jamais certain de savoir qui parle... Les personnages se ressemblent trop les uns les autres... Les textes ne sont que des incantations stylisées assez creuses...
Franchement si je devais comparer cette bd avec quelque chose d'autre ce serait à ce type de groupe scandinave faisait du black-métal ou du doom-métal-machin-truc qui cultivent une image morbide aussi ridicule que prétentieuse et qui se croient provoquant alors qu'ils ne sont qu'un ammoncellement de clichés ridicules... C'est peut-être à leur public que s'adresse cette bd.
J'ai découvert "Alban" dans les occasions du côté des quais de Seine, donc achetée à pas cher; je n'irais pas dire qu'il faut se jeter dessus dès que vous la croiserez.
C'est pas mal, bien que le trait m'ait paru fort baclé et sombre dans les 2 premiers tomes, il s'améliore sur les 2 derniers. Et c'est tant mieux quand même, non, faut pas délirer!
Niveau scénario, ce petit moinillon, qui sème la zizanie tous azimuts là où il passe, est tout de même attachant. Au fil de ses aventures, sa naïveté m'a décroché quelques sourires.
Faut dire qu'il remet en cause les "poncifs pontificaux" et judéo-chrétiens, genre humilité flagellée, par une fraîcheur amusante et un brouet fort dégoûtant à déguster. Quant à ses acolytes, le petit cochon et le novice réfléchi, il sont bien sympathiques.
Bref, Alban est assez chouette à lire. Ce n'est pas une série culte, et ceux que les aventures simplistes à références catholiques n'intéressent pas devront l'éviter sans léviter!
J'ai bien aimé la simplicité de cet album franchement comique.
Il est certainement destiné aux plus jeunes pour son côté enfance des héros des lanfeust & Cie, mais à savoir qu'il faut le prendre vraiment au 1er degré. Je me suis amusée à lire cette parodie d'heroïc fantasy, ils sont ignobles tout en restant charmants, ces petits gnomes. Les mômes adorent et je pense que le principal avis sort de la bouche des gnomes humains! (je sais de quoi je parle, croyez moi)
Quoiqu'il en soit, ne pas s'attendre à un chef d'oeuvre, c'est le mot d'ordre, qu'on se le dise. (si si j'y tiens, dites-le à votre voisin, votre cousin, enfin c'est vous qui voyez quoi!)
C'est un essai simpliste des auteurs pour faire rire dans les chaumières et passer du temps bon an mal an! ;) Et aussi un peu pour la revue issue de la maison d'édition.
Si le dessin est faible, il n'est pas non plus bâclé.
Niveau scénario, des scénettes se suivent et se ressemblent. Les personnages entrent dans l'adolescence à grand coup de découvertes de pouvoirs aussi bien magiques que séducteurs.
En bref, c'est frais, pas toujours très fin, mais se consomme agréablement un jour de pluie où vous serez enfermé avec des gnomes.
Les 4 premiers sont à déguster avec dévoration... mais le 5e tomes pas glop!
J'ai découvert Troll avant Lanfeust, j'ai été séduite dès les premières cases et totalement non influencée par d'autres lectures similaires.
J'y ai vu un graphisme enlevé et gaiement coloré, il y a du mouvement et ça sautille d'une planche à l'autre (bon, ok ils faisaient des travaux au marteau piqueur derrière chez moi!). Mais quand même c'est gai à regarder (le dessin pas les travaux!).
Le scénario m'a aussi paru sympathique car original pour la novice des éditions Soleil que j'étais et que je semble être toujours et encore. Bien que depuis j'ai lu Lanfeust et je vois effectivement une légèreté plus envolée ici.
J'ai bien ri, et c'est le principal. De bons gags s'enchaînent, un humour caustique bien délirant, bref, j'ai passé un très bon moment de lecture.
Le bémol est que autant j'aime le coffret des 4 premiers opus, autant je décroche au 5e tome. Par conséquent ce n'est pas une série que je suivrai impatiemment.
Allez quand même, âmes en peine, lisez "Troll de Troy", c'est bon pour les zygomatiques!
Très surprise par la qualité du dessin, j'ai trouvé que cette bd avait un démarrage un peu lent, mais où veulent aller les auteurs ?
Des scènes trop cadencées, mais je me suis vite laissée prendre au jeu des personnages et suis retombée aussi vite! Bien que je garde un goût amer au fond des prunelles, la jeune danseuse m'a bien plu, elle a du tempérament, et une plastique superbe (normal elle est pas grande!), mais nom d'un mysogine que peut-elle faire d'autre que montrer son postérieur et ses mamelles (fort rebondies) pour attirer les foules et résoudre ses problèmes ?!
Je dois quand même avouer que la gente féminine est amoindrie ici, d'où mon avis mitigé sur cette bd.
Question humour, Arleston le pratique à bon escient, ni trop lourd, ni trop fin!
Je ne peux pas dire que ce tome m'ait subjugué, donc je vais lire la suite afin de me faire un jugement définitif, mais je vous avoue que cela fait un bail que je passe devant la suite dans les librairies et que cela est de moins en moins une priorité d'achat.
En résumé, j'aime bien le dessin, mais le récit trop plein d'ironie et d'humour gras, voire libidineux ne m'a pas vraiment séduit car le scénario me paraît trop classique et simpliste, plutôt orienté vers des ados mâle en mal de... hum je m'abstiens pour la suite!
Je me demande quand cela va prendre une tournure haletante ?
Mon avis se révisera peut-être si j'ai l'occasion de lire la suite, pour le moment je reste dubitative par rapport à cette lecture.
Un must de la critique dithyrambique de notre histoire faite de tyrans!
Bon d'accord P'titluc sait se faire comprendre et a des idées sur l'évolution et pas l'ovulation! (quoique :) )
Au-delà d'un oeil sarcastique, l'auteur fait le point sur l'humanité et il frôle le génie en plaçant la vache comme observateur de nos époques. En bref, "La foire au cochon" vaut son pesant de cacahuètes, ou de jambon comme on veut!
J'ai adoré la servitude de Victor Hugo, et surtout ce petit Napoléon en pleine crise de conscience métaphysique sur la réincarnation qui est totalement délirant.
Voilà une bien belle histoire à lire si vous êtes dégoûté de l'humanité, ou que vous avez des questions en suspens sur le sens de votre vie.
Côté dessin, c'est un trait acéré qui convient parfaitement au scénario, les p'tites têtes de cochons sont très ressemblantes et criantes de vérité, et sous leur groin ne se cache pas un coeur d'or, je vous le dis.
Bon ok, il faut quelques références historiques pour comprendre les sous-entendus... A vos cahiers d'histoire, les copains.
Et pis Desproges à dit : "la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale"
... Bonne foire!
Je suis fan de Comès depuis ses parutions dans "A suivre". J'ai été conquise par son graphisme et par son approche de l'humanité, à la fois si simple et si complexe.
"La belette" est une histoire réellement prenante.
En premier lieu, le spirituel et la sorcellerie sont des sujets qui tiennent à coeur à l'auteur. On les retrouve dans toutes ses oeuvres, et cela me plaît énormément.
Il sait mêler habilement, à mon sens, le côté manichéen (l'éternel balance du bien et du mal) des hommes et les traditions de sorcelleries.
Le charme s'est trouvé au rendez-vous dans cette lecture, j'y trouve mon compte en termes de spiritualité et de réflexion.
Le trait est effectivement particulier, très abstrait mais aussi très efficace. Une excellente maîtrise du noir & blanc, de l'ombre et de la lumière.
Bref, un auteur culte pour moi, car il a bercé mon adolescence et m'a permis d'avoir une vision différente de la bande dessinée (à l'époque j'entends, car on évolue, quoiqu'on en dise).
"La belette" est une très belle histoire de retour aux sources obscures.
« Le poisson-clown » m’a fait renouer avec un genre que je n’affectionnais guère : le polar. Chauvel présente un premier tome où il fait preuve d’une belle maîtrise scénaristique. En effet, Happy ne se contente pas de poser uniquement les bases d’introduction au récit ; il va plus loin. A l’image du scénario, les planches sont denses et fourmillent de précisions. Le trait de Simon est de type ligne claire mais a l’avantage de ne pas figer le mouvement comme on pourrait le craindre avec ce type de graphisme. De plus, je trouve qu’il est bien dans le ton de la série et ne dénature en aucune façon le côté polar noir de l’Amérique des fifties. Le premier tome remplit donc parfaitement son rôle, à savoir susciter l’envie irrésistible de lire la suite sans tarder.
Mais voilà, les deux albums suivants, même s’ils sont honorables, ont du mal à rivaliser avec le premier opus. Cette course-poursuite pour mettre la main sur cette fameuse mallette tourne un peu en rond. Heureusement, le dernier tome, tout prévisible qu’il soit, clôture le récit sans donner cette impression désagréable de final gâché ou bâclé comme c’est malheureusement parfois le cas. Quant aux flash-back, ils ne me gênent en rien et permettent de découvrir pas à pas le déroulement précis du braquage de la First Bank jusqu’au dénouement final.
Merci pour cette découverte, SAGERA ! ;)
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Poser mon sac
Ce n'est pas un thriller banal, les rebondissements sont nombreux, mais au plus on avance et plus on se pose de questions sur ce héros mystérieux et sur les hommes qui sont à ses trousses. Je trouve d'ailleurs que le scénario laisse trop de zones d'ombre, et cela nuit à la clarté de l'histoire. Mais elle reste suffisamment prenante pour attendre le tome 3 (à paraître en 2004) qui j'espère apportera les réponses à toutes ces questions... Les dessins sont pas mal, les couvertures sont superbes (motivation n°1 de mon achat). Au final, une BD qui doit se juger sur les trois tomes, mais pour l'instant vous risquez d'être decus.
Saigon-Hanoi
Comme okilebo je dirai qu'on ressort apaisé et assez heureux de la lecture de cet album. L'idée d'une conversation téléphonique entre deux êtres complètement différents sur fond de documentaires sur le retour d'un vétéran au Vietnam est bonne et originale, et surtout elle est bien mise en images et bien racontée. Les dessins sont honnêtes, ils réussissent bien à raconter l'histoire du retour d'un GI sur les lieux de sa mémoire. Les dialogues sont très bons, ni naïfs ni trop métaphysiques. Une bonne BD qui ne nous transcende pas, mais fait passer un agréable moment. Et en plus on découvre le mot abstème, que demander de plus ??
Le Psychopompe
Ben voilà... J'ai difficilement su finir cette bd. En fait, j'y ai pas compris grand chose : c'est juste très lourd et prétentieux. C'est de la série b repassée à la sauce "je m'la pête, je suis le nouveau Lautréamont". C'est proche de l'illisible. Le coup des images sombres, passe encore, cela donne, il est vrai, une vraie identité graphique à cette bd mais qu'est-ce que c'est peu lisible! On n'est jamais certain de savoir qui parle... Les personnages se ressemblent trop les uns les autres... Les textes ne sont que des incantations stylisées assez creuses... Franchement si je devais comparer cette bd avec quelque chose d'autre ce serait à ce type de groupe scandinave faisait du black-métal ou du doom-métal-machin-truc qui cultivent une image morbide aussi ridicule que prétentieuse et qui se croient provoquant alors qu'ils ne sont qu'un ammoncellement de clichés ridicules... C'est peut-être à leur public que s'adresse cette bd.
Alban
J'ai découvert "Alban" dans les occasions du côté des quais de Seine, donc achetée à pas cher; je n'irais pas dire qu'il faut se jeter dessus dès que vous la croiserez. C'est pas mal, bien que le trait m'ait paru fort baclé et sombre dans les 2 premiers tomes, il s'améliore sur les 2 derniers. Et c'est tant mieux quand même, non, faut pas délirer! Niveau scénario, ce petit moinillon, qui sème la zizanie tous azimuts là où il passe, est tout de même attachant. Au fil de ses aventures, sa naïveté m'a décroché quelques sourires. Faut dire qu'il remet en cause les "poncifs pontificaux" et judéo-chrétiens, genre humilité flagellée, par une fraîcheur amusante et un brouet fort dégoûtant à déguster. Quant à ses acolytes, le petit cochon et le novice réfléchi, il sont bien sympathiques. Bref, Alban est assez chouette à lire. Ce n'est pas une série culte, et ceux que les aventures simplistes à références catholiques n'intéressent pas devront l'éviter sans léviter!
Gnomes de Troy
J'ai bien aimé la simplicité de cet album franchement comique. Il est certainement destiné aux plus jeunes pour son côté enfance des héros des lanfeust & Cie, mais à savoir qu'il faut le prendre vraiment au 1er degré. Je me suis amusée à lire cette parodie d'heroïc fantasy, ils sont ignobles tout en restant charmants, ces petits gnomes. Les mômes adorent et je pense que le principal avis sort de la bouche des gnomes humains! (je sais de quoi je parle, croyez moi) Quoiqu'il en soit, ne pas s'attendre à un chef d'oeuvre, c'est le mot d'ordre, qu'on se le dise. (si si j'y tiens, dites-le à votre voisin, votre cousin, enfin c'est vous qui voyez quoi!) C'est un essai simpliste des auteurs pour faire rire dans les chaumières et passer du temps bon an mal an! ;) Et aussi un peu pour la revue issue de la maison d'édition. Si le dessin est faible, il n'est pas non plus bâclé. Niveau scénario, des scénettes se suivent et se ressemblent. Les personnages entrent dans l'adolescence à grand coup de découvertes de pouvoirs aussi bien magiques que séducteurs. En bref, c'est frais, pas toujours très fin, mais se consomme agréablement un jour de pluie où vous serez enfermé avec des gnomes.
Trolls de Troy
Les 4 premiers sont à déguster avec dévoration... mais le 5e tomes pas glop! J'ai découvert Troll avant Lanfeust, j'ai été séduite dès les premières cases et totalement non influencée par d'autres lectures similaires. J'y ai vu un graphisme enlevé et gaiement coloré, il y a du mouvement et ça sautille d'une planche à l'autre (bon, ok ils faisaient des travaux au marteau piqueur derrière chez moi!). Mais quand même c'est gai à regarder (le dessin pas les travaux!). Le scénario m'a aussi paru sympathique car original pour la novice des éditions Soleil que j'étais et que je semble être toujours et encore. Bien que depuis j'ai lu Lanfeust et je vois effectivement une légèreté plus envolée ici. J'ai bien ri, et c'est le principal. De bons gags s'enchaînent, un humour caustique bien délirant, bref, j'ai passé un très bon moment de lecture. Le bémol est que autant j'aime le coffret des 4 premiers opus, autant je décroche au 5e tome. Par conséquent ce n'est pas une série que je suivrai impatiemment. Allez quand même, âmes en peine, lisez "Troll de Troy", c'est bon pour les zygomatiques!
Les Feux d'Askell
Très surprise par la qualité du dessin, j'ai trouvé que cette bd avait un démarrage un peu lent, mais où veulent aller les auteurs ? Des scènes trop cadencées, mais je me suis vite laissée prendre au jeu des personnages et suis retombée aussi vite! Bien que je garde un goût amer au fond des prunelles, la jeune danseuse m'a bien plu, elle a du tempérament, et une plastique superbe (normal elle est pas grande!), mais nom d'un mysogine que peut-elle faire d'autre que montrer son postérieur et ses mamelles (fort rebondies) pour attirer les foules et résoudre ses problèmes ?! Je dois quand même avouer que la gente féminine est amoindrie ici, d'où mon avis mitigé sur cette bd. Question humour, Arleston le pratique à bon escient, ni trop lourd, ni trop fin! Je ne peux pas dire que ce tome m'ait subjugué, donc je vais lire la suite afin de me faire un jugement définitif, mais je vous avoue que cela fait un bail que je passe devant la suite dans les librairies et que cela est de moins en moins une priorité d'achat. En résumé, j'aime bien le dessin, mais le récit trop plein d'ironie et d'humour gras, voire libidineux ne m'a pas vraiment séduit car le scénario me paraît trop classique et simpliste, plutôt orienté vers des ados mâle en mal de... hum je m'abstiens pour la suite! Je me demande quand cela va prendre une tournure haletante ? Mon avis se révisera peut-être si j'ai l'occasion de lire la suite, pour le moment je reste dubitative par rapport à cette lecture.
La Foire aux Cochons
Un must de la critique dithyrambique de notre histoire faite de tyrans! Bon d'accord P'titluc sait se faire comprendre et a des idées sur l'évolution et pas l'ovulation! (quoique :) ) Au-delà d'un oeil sarcastique, l'auteur fait le point sur l'humanité et il frôle le génie en plaçant la vache comme observateur de nos époques. En bref, "La foire au cochon" vaut son pesant de cacahuètes, ou de jambon comme on veut! J'ai adoré la servitude de Victor Hugo, et surtout ce petit Napoléon en pleine crise de conscience métaphysique sur la réincarnation qui est totalement délirant. Voilà une bien belle histoire à lire si vous êtes dégoûté de l'humanité, ou que vous avez des questions en suspens sur le sens de votre vie. Côté dessin, c'est un trait acéré qui convient parfaitement au scénario, les p'tites têtes de cochons sont très ressemblantes et criantes de vérité, et sous leur groin ne se cache pas un coeur d'or, je vous le dis. Bon ok, il faut quelques références historiques pour comprendre les sous-entendus... A vos cahiers d'histoire, les copains. Et pis Desproges à dit : "la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale" ... Bonne foire!
La Belette
Je suis fan de Comès depuis ses parutions dans "A suivre". J'ai été conquise par son graphisme et par son approche de l'humanité, à la fois si simple et si complexe. "La belette" est une histoire réellement prenante. En premier lieu, le spirituel et la sorcellerie sont des sujets qui tiennent à coeur à l'auteur. On les retrouve dans toutes ses oeuvres, et cela me plaît énormément. Il sait mêler habilement, à mon sens, le côté manichéen (l'éternel balance du bien et du mal) des hommes et les traditions de sorcelleries. Le charme s'est trouvé au rendez-vous dans cette lecture, j'y trouve mon compte en termes de spiritualité et de réflexion. Le trait est effectivement particulier, très abstrait mais aussi très efficace. Une excellente maîtrise du noir & blanc, de l'ombre et de la lumière. Bref, un auteur culte pour moi, car il a bercé mon adolescence et m'a permis d'avoir une vision différente de la bande dessinée (à l'époque j'entends, car on évolue, quoiqu'on en dise). "La belette" est une très belle histoire de retour aux sources obscures.
Le poisson-clown
« Le poisson-clown » m’a fait renouer avec un genre que je n’affectionnais guère : le polar. Chauvel présente un premier tome où il fait preuve d’une belle maîtrise scénaristique. En effet, Happy ne se contente pas de poser uniquement les bases d’introduction au récit ; il va plus loin. A l’image du scénario, les planches sont denses et fourmillent de précisions. Le trait de Simon est de type ligne claire mais a l’avantage de ne pas figer le mouvement comme on pourrait le craindre avec ce type de graphisme. De plus, je trouve qu’il est bien dans le ton de la série et ne dénature en aucune façon le côté polar noir de l’Amérique des fifties. Le premier tome remplit donc parfaitement son rôle, à savoir susciter l’envie irrésistible de lire la suite sans tarder. Mais voilà, les deux albums suivants, même s’ils sont honorables, ont du mal à rivaliser avec le premier opus. Cette course-poursuite pour mettre la main sur cette fameuse mallette tourne un peu en rond. Heureusement, le dernier tome, tout prévisible qu’il soit, clôture le récit sans donner cette impression désagréable de final gâché ou bâclé comme c’est malheureusement parfois le cas. Quant aux flash-back, ils ne me gênent en rien et permettent de découvrir pas à pas le déroulement précis du braquage de la First Bank jusqu’au dénouement final. Merci pour cette découverte, SAGERA ! ;)