Laïyna

Note: 2.7/5
(2.7/5 pour 20 avis)

Laiyna, fille de serfs, trop tôt orpheline, est recueillie par le peuple de féérie, puis élevée selon les rites magiques des percepteurs elfiques.


Aire Libre Journal Spirou

Laiyna, fille de serfs, trop tôt orpheline, est recueillie par le peuple de féérie, puis élevée selon les rites magiques des percepteurs elfiques. La bête, qui l'avait sauvée des soudards de Vurthe, maître de la forteresse de pierre, veille sur la sauvageonne. Dès lors, la paix règne au profond des domaines enchantés. Jusqu'à ce que la folie guerrière des hommes ne vienne bousculer l'harmonie du légendaire elfique, jusqu'à ce que les charmes se tarissent et que le crépuscule des elfes se fasse nuit.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1987
Statut histoire Série terminée (Uniquement dispo en intégrale) 2 tomes parus

Couverture de la série Laïyna © Dupuis 1987
Les notes
Note: 2.7/5
(2.7/5 pour 20 avis)
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01/02/2002 | Kael
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Par Yann135
Note: 2/5
L'avatar du posteur Yann135

J’ai découvert Laïyna (j’avoue je n’arrive à prononcer ce prénom) il y a très très longtemps. Cela ne m’avait pas particulièrement marqué. C’est donc un peu par hasard que je me suis enhardi à me procurer les éditions originales de cette série pour replonger dans mon enfance. C’est quoi le pitch ? Laïyna est une fille de serfs qui devient orpheline à la suite d'une guerre. Elle est sauvée des soudards de Vurthe par la bête, maître de la forteresse de pierre, qui l'a confiée au petit peuple. Faut suivre car je ne répèterais pas ! Je continue… Elle est alors élevée au milieu de rituels magiques enseignés par les elfes, les trolls et les gobelins, et la bête veille sur cette jeune fille qui devient une sauvageonne. Jusqu'au jour où la bête vient à mourir et où la magie se met à disparaître tandis que les guerres des hommes bouleversent le royaume elfique et que le petit peuple se voit contraint de quitter son royaume. Les elfes et les lutins voyagent alors dans des contrées arides à la recherche d'une riche vallée pour replanter les racines de son arbre de vie, mais le prince Lowethme fomente une révolte, et bientôt naît une guerre au sein du petit peuple. L'Ancien se sacrifie en provoquant Lowethme en duel, et met fin aux dissensions internes. Laïyna perd alors son paradis et appelle l'esprit des trolls et des gobelins à son secours. C’est clair pour vous tous ? j’ai fait de mon mieux pour résumer l’histoire car vous l’avez compris, côté scénario il faut s’accrocher à la rambarde pour ne pas perdre le fil. Avec presque trente ans entre une lecture découverte et une relecture, je reste sur les mêmes impressions. Je ne suis pas galvanisé par ces histoires fantasy avec des elfes, des lutins et des feux follets. La magie n’opère pas. Je suis sans doute trop terre à terre pour de telles histoires. Le graphisme ne m’a pas emballé non plus. Rien de bien folichon. Et les couleurs sont trop fades à mon goût. Une BD décevante qui ne ravira que les fans du genre.

26/06/2021 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaendoul

Je n'ai moi non plus pas été emballé par cette bd. Le dessin n'est pas désagréable mais les humains sont effectivement représentés d'une façon qui ne me plaît pas du tout. Et puis c'est assez irrégulier, je trouve. Le scénario est convenu et ne présente pas de surprise et de ce fait, allié à un dessin qui peine à convaincre, l'aventure n'est pas très plaisante à parcourir. Il y avait pourtant matière car le dessin se révèle très adapté au conte fantastique et même plaisant lorsque l'on a affaire à des créatures autres que l'héroïne (qui est malheureusement la pire de la bd au niveau design, un comble) mais ici, cela ne fonctionne pas.

18/05/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Cette série ne m'a pas enchanté. Je ne suis pas un grand fan du dessin de Hausman. J'adore ses décors et ses créatures fantastiques, les couleurs sont très belles, mais...je n'aime pas du tout comment il dessine les humains et du coup comme le personnage principal est une humaine, cela enlève du plaisir à regarder le dessin. De plus, je trouve que tout est un peu trop figé, j'ai parfois eu l'impression sur certaines cases de lire un texte illustratif et non une BD. Mais le pire vient du scénario de Dubois. Je n'ai pas réussi à trouver les personnages attachants ou l'univers créé par les auteurs intéressants. Cela manque d'originalité et le scénario devient trop décousu vers la seconde partie. La meilleur scène qui illustre les problèmes que j'ai avec cette bande dessiné est le combat final avec le dernier gros méchant de l'histoire: c'est pas du tout épique, je n'ai ressenti aucune émotion durant ce moment dramatique et c'est vite expédié. La fin est décevante. Pour les fans des auteurs uniquement.

20/04/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Une heroic fantasy féerique où l'on découvre tout l'univers enchanté et le légendaire elfique, où se mêlent barbares, ogres, dracs et sortilèges, mais ce n'est pas du tout comme dans les séries qu'on verra habituellement chez Soleil. Pourtant, c'est une épopée barbare et cruelle dans un monde brutal, mais c'est dépeint avec une poésie et un merveilleux parfois sombres, en s'attachant aux pas d'une sauvageonne sexy qui a grandi parmi le peuple des bois. C'est un conte ensorcelant et étrange ou qui en tout cas pourrait en donner l'illusion, illustré par le style très personnel et très pictural de René Hausman, mais pas forcément joli ; d'ailleurs, je n'ai pas accroché plus que ça, c'est même une lecture dont j'aurais pu me passer sans regret. J'hésite entre 2 et 3/5, allez soyons large...

20/02/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

C’est une histoire où l’intrigue et le dessin sont plutôt noirs. La description d’un exode, d’une course à la survie dans une époque moyen-âgeuse, même si en réalité elle n'est pas précisément située. On y retrouve le dessin habituel d’Hausman, qui colle bien à cette ambiance de fin d’une époque, assez pessimiste, le tout mêlé à l’histoire de Dubois, plutôt habitué au merveilleux lutinesque. Les sous bois les réunissent pour une symbiose plutôt réussie de leurs univers. C’est une bonne histoire, que j’ai lue – assez vite – plutôt avec plaisir, mais je ne sais pas si j’ai envie d’y revenir. A lire, mais plutôt en l’empruntant.

24/01/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Premier album de Hausman dans la collection Aire Libre, ce récit le voit s’associer au grand spécialiste du monde de féerie qu’est Dubois… un auteur dont je reconnais la compétence mais avec lequel je n’ai pas d’atomes crochus. Une fois de plus, je suis tombé sous le charme du trait d’Hausman. Ce style personnel, sombre, rond, tortueux, riche et travaillé convient parfaitement pour l’illustration de ce genre de récit. D’autant plus que la narration est finalement plus présente que les dialogues, ce qui permet d’éviter la surcharge des cases. Une fois de plus, je n’ai pas été subjugué par le récit de Dubois. Cette évocation du monde de féerie à une époque indéterminée mais reculée de l’humanité est très respectueuse des canevas du genre mais sans surprise. L’émotion a du mal à passer. L’étonnement n’est jamais au rendez-vous. En résumé : un récit plaisant à lire et à regarder mais pas vraiment passionnant. Un récit sans surprise à lire plutôt qu’à posséder (sauf si vous êtes fan d’un des deux auteurs… ou des deux).

27/06/2011 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
L'avatar du posteur Pierig

Même si cette bd emprunte bon nombre de codes à l’heroic-fantasy, elle tient davantage du conte ou de la fable dans sa structure et le ressenti qu’elle dégage. Ceux qui s’attendent donc à retrouver La Quête de l'Oiseau du Temps, un Légendes des Contrées Oubliées ou encore un Lanfeust De Troy en ressortiront forcément frustrés et déçus. Ceci étant dit, le mariage de la plume de Pierre Dubois avec le trait de René Hausmann est des plus évidents. Le résultat ? Un récit simple et conventionnel. Une analyse emphatique conclurait même à un récit d’une grande banalité : Une fille de serfs recueillie par le peuple de féérie va bien malgré elle semer la zizanie et les forcer à l’exode. Mais c’est sans compter sur le phrasé de Pierre Dubois qui enchante la lecture. J’ai une affection toute particulière pour le trait de Hausmann. Je ne m’en cache pas. Il est unique et s’adapte si bien à l’univers féérique de Pierre Dubois. Avec une telle alchimie, ils ne pouvaient que se rencontrer ! Certainement pas un indispensable mais une lecture recommandée et recommandable.

17/03/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Après la lecture de l'intégrale. Une vrai déception, le dessin a correctement vieilli mais il se révèle figé. On est quand même loin de Civiello... Pour le scénario, il y a trop de textes narratifs alourdissant la lecture. Au fil des pages, j'ai pris de plus en plus de recul, ne m'y retrouvant pas, la magie du petit peuple n'a pas opéré. La seconde partie est très décousue. Est ce que l'ensemble a plus vieilli que je le pensais ? En tout cas, je ne retiendrai pas grand chose de cette intégrale.

01/06/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Je vais "essayer", je dis bien "essayer" de donner un avis constructif pas "méchant". Vais-je seulement y arriver car il faut que je sois honnête. Il n'y a rien à faire : je n'aime pas le style "Hausman" même en collaboration avec l'excellent scénariste Pierre Dubois, le maître incontesté de la littérature sur les Lutins. Pardon de le dire mais cette histoire est totalement décousue, soulignant un parfum désuet complètement disparu de la BD moderne. A aucun moment, je n'ai été touché par la grâce et la magie voulue de cet univers elfique, moi qui suis un grand fan du "Seigneur des Anneaux" ou de la Légendes des Contrées Oubliées. Un grand vide scénaristique, un mode narratif ennuyeux, un graphisme totalement décevant expliquent les raisons de mon mécontentement. Laiyna ?... Mais où es-tu ? :?)

21/07/2007 (MAJ le 23/04/2008) (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Un joli conte d'héroïc-fantasy à la Haussman, avec un joli dessin et de jolies couleurs, bien que je trouve l'auteur meilleur dans ses autres œuvres, comme Le Camp-Volant ou Le Prince des Ecureuils où les traits sont plus fins. Cependant même si les personnages sont attachants, les bêtes bien velues et les oreilles très pointues, la tristesse plane sans cesse sur le récit et cela devient un peu pesant. A ne pas lire un jour de pluie. A lire, mais pas à relire tout de suite.

18/12/2007 (MAJ le 25/12/2007) (modifier)