La première grande enquête est celle d’un clown qui est un tueur en série qui laisse sur chaque lieu de meurtre une disquette informatique qui contient les indices de son prochain meurtre.
Kurumi se retrouve donc seule sur les lieux des prochains crimes avant qu’ils ne soient commis.
Dans le 2ème tome, la psychologie de l’inspecteur Himuro est un peu plus approfondie, et notre héroïne Kurumi commence à prendre de la valeur et de l’assurance dans son enquête. Elle doit, cette fois ci, trouver le coupable qui a fait sauter la bombe dans un café, et qui a complètement fait prisonnier tous les élèves d’une école en mettant des bombes à toutes les sorties. Pour cela, elle se fait passer pour une élève de l’école. Mais les suspects sont nombreux, qu’ils soient simples élèves ou professeurs.
C’est une série facile à lire et on comprend très bien le scénario.
L’enquête est mise plus en avant que les personnages, ce qui donne un manga aux pages fluides et qui donne envie de le lire pour en connaître la fin.
Des enquêtes policières dignes des meilleurs Columbo.
J'ai acheté cette BD en espérant lire un Superman original, puisqu'au lieu d'être centré sur le fameux héros en collant bleu et slip rouge, l'album met en vedette son ennemi juré Lex Luthor. Hélas ! L'histoire ne fait jamais que recycler une intrigue vieille des années 50 et qui a déjà été régulièrement réutilisée depuis (même si cette fois, la super-créature de Luthor n'est pas Bizarro) et on ne peut pas dire qu'elle présente Luthor sous un jour vraiment nouveau, puisque le côté "je ne suis pas un criminel, je suis un idéaliste qui pense que l'humanité doit se débarrasser de Superman pour évoluer vers un avenir meilleur" a déjà été exploré plusieurs fois lui aussi (entre autres, un peu dans Kingdom Come, beaucoup dans Superman - Red Son). Sa personnalité (jalousie envers Superman, besoin d'être aimé, incapacité à vivre une vraie vie de couple) emprunte également beaucoup au Lex de la série télé Smallville, donc au bout du compte on ne peut vraiment pas dire qu'on ait affaire à une relecture particulièrement originale de la rivalité Superman/Luthor.
Le scénario est parfois assez confus, la conclusion de l'histoire n'est pas tout à fait satisfaisante (tout ça pour ça ?), la nouvelle super-héroïne n'est qu'une figurante sans personnalité et au design sans originalité (et un peu repompé sur Swift de The Authority), le dessin est pas mal mais sans plus. Bref, une grosse déception !
La civilisation des humains est retournée dans un état moyenâgeux suite à un cataclysme provoqué par l’homme.
Tout a changé, même l’espérance de vie. Désormais quasiment plus personne ne peut dépasser les 19/20 ans. Selon la région où il se trouve, l’humain se transforme en monstre ou en statue, ou encore dans bien d’autres formes.
La civilisation a disparu, et elle a laissé place à l’anarchie, à la loi du plus fort.
Seul reste l’ordre des servantes gardes du corps qui ont pour mission de protéger les faibles et de trouver le moyen de guérir des maladies dégénératives.
Saraï et Flicka font partie de cet ordre. Ce sont de puissantes guerrières au physique de jeunes filles sexy.
De plus, elles ont du respect pour la vie de ceux qui sont sans défense.
Le premier tome comprend deux missions bien différentes, mais qui nous jettent d’emblée dans ce monde où le chaos règne. Nos servantes gardes du corps acceptent toutes les missions, que cela soit de protéger les châtelains d’une région qui arrivent à vieillir en buvant l’eau d’une fontaine pure et qui laissent mourir les villageois, ou également de protéger une vieille mère supérieure d’un couvent en ruine qui est peut-être une des dernières à avoir connu le monde avant le désastre.
De l’action, de l’humour, un très beau cadre, et une petite touche érotique, voici la composition de cette nouvelle série.
Fierce n’a pas eu une enfance facile.
Gosse des bidonvilles de la Jamaïque, élevé par sa grand-mère, il n’a pas énormément de chance. Mais en plus il a un don qui ne passe pas inaperçu. Il peut avoir des visions qui lui laissent apercevoir l’avenir proche. C’est à ce don qu’il doit que dès l’age de 8 ans il est surveillé par le FBI qu’il intègre presque de force pour échapper à la misère.
On retrouve Fierce adulte faisant partie d’une équipe d’élite qui est en train de pourchasser des trafiquants de drogue. Mais un traître les dénonce et Fierce assiste impuissant à l’assassinat de son équipe.
Fierce s’en échappe mais le traître en profite pour le faire soupçonner et l’accuser de la mort de ses coéquipiers.
Fierce n’a plus le choix. Il doit se rendre en Jamaïque, sur le terrain de son enfance, pour retrouver le vrai coupable. Mais il n’a pas fini de perdre ceux qu’il aime.
Fierce est un grand album Comics. Tout est présent. La qualité du dessin, du scénario, de l’intrique qui ne laisse jamais entrevoir la vraie réalité de l’histoire ni le vrai coupable. On tourne les pages et on rentre dans l’enfance de Fierce et on le suit dans sa recherche. On ressent sa haine et sa colère quand certains meurent.
On aime, car sans facilite ni prise de tête, ce Comics se lit et se relit avec plaisir.
Ce manga contient de très courtes histoires qui mettent en place des créatures et légendes urbaines qui n’étonnent plus personne.
Mais, en outre, on obtient des réponses à bien des questions que l’on se pose quand on est enfant, comme : que se passe t’il quand plus personne ne vous cherche, ou bien si on disparaît, si on traverse la rue hors des passages protégés.
Le pire est que si on possède un peu d’imagination et une ouverture d’esprit, on arrive à comprendre et à accepter les réponses apportées dans ce 1er tome d’une série bien prometteuse.
Une taupe toute noire, normal pour une taupe, vit dans une forêt avec ses amis poussins, écureuils, lapins…
Une taupe qui passe de cases en cases, subit les envies de son auteur, Aliceu, qui du bout de son crayon, nous pousse à rêver, à aimer ces petits animaux à qui il arrive bien des choses.
Par des courtes histoires, sans paroles, de 1 à 2 pages, on découvre des dessins simples ou parfois construits en œuvre pure comme celui de la bulle de savon qui monte dans le ciel à travers les branches des arbres.
On aime cet album par sa pureté originale, sa simplicité qui nous oblige à rester sur la page à observer chaque case les unes après les autres.
On aime, car le dessin nous ramène dans les souvenirs de notre enfance. La drôlerie, mise avec une facilité déconcertante, pousse à la tendresse face à cette petite taupe qui passe de la colère à la joie, de la solitude à l’amitié, du concret à l’absurde.
En noir et blanc, la couleur étant complètement inutile, ce livre, ce recueil de dessin, ne peut que plaire. Un enfant de 4 ans va l’ouvrir, tourner les pages et rester scotché dessus. Et un adulte va sentir le compteur des années faire demi-tour.
C’est un album à succès car il se démarque des autres.
Sincèrement, j'ai été nettement plus charmé par le dessin de cette petite BD que par son scénario.
L'histoire est en effet un conte très classique au final dramatique annoncé comme une prophétie dès les premières pages. Pas de surprise, pas de nouveauté, juste une histoire plutôt bien racontée.
Le dessin, par contre, m'a plu dès la première planche. Et pourtant, il est relativement inégal. Parfois un peu difficile à déchiffrer, parfois un peu hésitant et anguleux dans le trait, il est à bien d'autres moments très beau et favorisant grandement l'évasion visuelle et l'ambiance du conte. Dans ces moments réussis, il me fait beaucoup penser au dessin de Bess, lequel me rappelle celui de Moebius. Bref, il se rapproche d'artistes que j'aime beaucoup même si on ne le sent pas encore vraiment assuré.
Voilà typiquement le genre de BD qu'on trouve dans les solderies de nos jours. Cet album a une unique qualité : il m'a véritablement donné envie de revoir le film "Les Maîtres du Temps" et m'a rappelé à quel point ce film était bon et original. Pour le reste, c'est une "BD du film" plutôt ratée.
Cette BD est une simple mise sur papier des images du film, sans quasiment aucun autre ajout que les bulles de texte et un peu de narratif par-ci par-là.
Le scénario est celui du film, mot pour mot. Ce scénario est bon, oui, mais ressort franchement très médiocrement sous ce format BD. Les textes sont là, les dialogues sont réussis en eux-mêmes mais hélas pas toujours faciles à comprendre quand les images ne permettent pas de transmettre les informations requises.
Car le problème vient bien des images.
D'une part, malgré le talent de Moebius, le rendu de cette adaptation en BD est moche. Les images sont reprises telles quelles, figées, sans la signalétique BD permettant de leur donner vie et de raconter l'histoire. Les couleurs rendent très moches, d'autant plus que leur manque d'harmonie sur une planche entière est souvent affreux. Pour palier à certains manques de détails, le dessinateur s'est senti obligé de rajouter de l'encrage sur certains personnages, et c'est franchement moche. Et surtout, sans l'animation, le récit ne passe absolument pas, voire est presque incompréhensible si on n'a pas vu le film, d'où le besoin parfois d'ajouter un texte narratif dont l'intrusion est encore pire que l'absence.
Bref, regardez le film, ne lisez pas cette BD.
Parfois il est de ces heureux hasards. En fouinant dans les bacs d’une bouquinerie (le Boulinier pour ne pas le citer), je tombe sur cette bd dont le sujet m’interpelle "oh, de la mythologie ? – tiens, mais c’est du Vanoli ? - et le prix est dérisoire ? - je prends !". C’est ainsi que, sans trop savoir à quoi m’attendre, j’ai acheté cette bd. Revenu de Paris dans mon cher pays qui est le mien, je me mis à le lire sans tarder (chose rare, comme peuvent en témoigner ceux qui me connaissent un peu). Eh bien, Vanoli a réussi à m’enthousiasmer comme rarement je ne l’ai été !
En préambule, voici brièvement décrite la genèse de ce petit album ô combien plaisant à lire : Vanoli est parti de personnages puisés dans un dico de mythologie, les faisant se succéder les uns aux autres à la manière d’un relais qui passe de main en main. Cela donne une certaine spontanéité au récit, même si il déroute au début. Ainsi, cet exercice de style peut en rebuter plus d’un car Vanoli ne s’attarde pas sur le devenir de ces demi-dieux et déesses, ne faisant que de les effleurer en une succession d’instantanés. Bizarrement, j’ai été conquis par les choix narratifs de l’auteur qui ne m’ont nullement frustré.
Concernant les dessins, ça reste du Vanoli même si, il est vrai, on l’a déjà connu plus appliqué. Enfin, un détail amusant réside dans la construction particulière des phrases où Vanoli alterne caractères imprimés et manuscrits (parfois même dans le même mot !), chose qui m’avait échappé en première lecture.
A découvrir !
Une des meilleures séries de Sfar, si pas la meilleure, même si elle est moins connue que d'autres. Le dessin est similaire à ce que fait Sfar, et la reprise par Tanquerelle de celui-ci n'altère en rien sa qualité.
En ce qui concerne le scénario, celui-ci est excellent, original et s'améliore au fil des tomes. Les personnages acquièrent une profondeur insoupçonnée. J'attends avec impatience la suite... Ma note pourrait facilement passer à 5/5 si la qualité se maintient.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Remote
La première grande enquête est celle d’un clown qui est un tueur en série qui laisse sur chaque lieu de meurtre une disquette informatique qui contient les indices de son prochain meurtre. Kurumi se retrouve donc seule sur les lieux des prochains crimes avant qu’ils ne soient commis. Dans le 2ème tome, la psychologie de l’inspecteur Himuro est un peu plus approfondie, et notre héroïne Kurumi commence à prendre de la valeur et de l’assurance dans son enquête. Elle doit, cette fois ci, trouver le coupable qui a fait sauter la bombe dans un café, et qui a complètement fait prisonnier tous les élèves d’une école en mettant des bombes à toutes les sorties. Pour cela, elle se fait passer pour une élève de l’école. Mais les suspects sont nombreux, qu’ils soient simples élèves ou professeurs. C’est une série facile à lire et on comprend très bien le scénario. L’enquête est mise plus en avant que les personnages, ce qui donne un manga aux pages fluides et qui donne envie de le lire pour en connaître la fin. Des enquêtes policières dignes des meilleurs Columbo.
Luthor (Superman - Lex Luthor)
J'ai acheté cette BD en espérant lire un Superman original, puisqu'au lieu d'être centré sur le fameux héros en collant bleu et slip rouge, l'album met en vedette son ennemi juré Lex Luthor. Hélas ! L'histoire ne fait jamais que recycler une intrigue vieille des années 50 et qui a déjà été régulièrement réutilisée depuis (même si cette fois, la super-créature de Luthor n'est pas Bizarro) et on ne peut pas dire qu'elle présente Luthor sous un jour vraiment nouveau, puisque le côté "je ne suis pas un criminel, je suis un idéaliste qui pense que l'humanité doit se débarrasser de Superman pour évoluer vers un avenir meilleur" a déjà été exploré plusieurs fois lui aussi (entre autres, un peu dans Kingdom Come, beaucoup dans Superman - Red Son). Sa personnalité (jalousie envers Superman, besoin d'être aimé, incapacité à vivre une vraie vie de couple) emprunte également beaucoup au Lex de la série télé Smallville, donc au bout du compte on ne peut vraiment pas dire qu'on ait affaire à une relecture particulièrement originale de la rivalité Superman/Luthor. Le scénario est parfois assez confus, la conclusion de l'histoire n'est pas tout à fait satisfaisante (tout ça pour ça ?), la nouvelle super-héroïne n'est qu'une figurante sans personnalité et au design sans originalité (et un peu repompé sur Swift de The Authority), le dessin est pas mal mais sans plus. Bref, une grosse déception !
Saraï
La civilisation des humains est retournée dans un état moyenâgeux suite à un cataclysme provoqué par l’homme. Tout a changé, même l’espérance de vie. Désormais quasiment plus personne ne peut dépasser les 19/20 ans. Selon la région où il se trouve, l’humain se transforme en monstre ou en statue, ou encore dans bien d’autres formes. La civilisation a disparu, et elle a laissé place à l’anarchie, à la loi du plus fort. Seul reste l’ordre des servantes gardes du corps qui ont pour mission de protéger les faibles et de trouver le moyen de guérir des maladies dégénératives. Saraï et Flicka font partie de cet ordre. Ce sont de puissantes guerrières au physique de jeunes filles sexy. De plus, elles ont du respect pour la vie de ceux qui sont sans défense. Le premier tome comprend deux missions bien différentes, mais qui nous jettent d’emblée dans ce monde où le chaos règne. Nos servantes gardes du corps acceptent toutes les missions, que cela soit de protéger les châtelains d’une région qui arrivent à vieillir en buvant l’eau d’une fontaine pure et qui laissent mourir les villageois, ou également de protéger une vieille mère supérieure d’un couvent en ruine qui est peut-être une des dernières à avoir connu le monde avant le désastre. De l’action, de l’humour, un très beau cadre, et une petite touche érotique, voici la composition de cette nouvelle série.
Fierce
Fierce n’a pas eu une enfance facile. Gosse des bidonvilles de la Jamaïque, élevé par sa grand-mère, il n’a pas énormément de chance. Mais en plus il a un don qui ne passe pas inaperçu. Il peut avoir des visions qui lui laissent apercevoir l’avenir proche. C’est à ce don qu’il doit que dès l’age de 8 ans il est surveillé par le FBI qu’il intègre presque de force pour échapper à la misère. On retrouve Fierce adulte faisant partie d’une équipe d’élite qui est en train de pourchasser des trafiquants de drogue. Mais un traître les dénonce et Fierce assiste impuissant à l’assassinat de son équipe. Fierce s’en échappe mais le traître en profite pour le faire soupçonner et l’accuser de la mort de ses coéquipiers. Fierce n’a plus le choix. Il doit se rendre en Jamaïque, sur le terrain de son enfance, pour retrouver le vrai coupable. Mais il n’a pas fini de perdre ceux qu’il aime. Fierce est un grand album Comics. Tout est présent. La qualité du dessin, du scénario, de l’intrique qui ne laisse jamais entrevoir la vraie réalité de l’histoire ni le vrai coupable. On tourne les pages et on rentre dans l’enfance de Fierce et on le suit dans sa recherche. On ressent sa haine et sa colère quand certains meurent. On aime, car sans facilite ni prise de tête, ce Comics se lit et se relit avec plaisir.
Hanashippanashi
Ce manga contient de très courtes histoires qui mettent en place des créatures et légendes urbaines qui n’étonnent plus personne. Mais, en outre, on obtient des réponses à bien des questions que l’on se pose quand on est enfant, comme : que se passe t’il quand plus personne ne vous cherche, ou bien si on disparaît, si on traverse la rue hors des passages protégés. Le pire est que si on possède un peu d’imagination et une ouverture d’esprit, on arrive à comprendre et à accepter les réponses apportées dans ce 1er tome d’une série bien prometteuse.
Quelquepatte
Une taupe toute noire, normal pour une taupe, vit dans une forêt avec ses amis poussins, écureuils, lapins… Une taupe qui passe de cases en cases, subit les envies de son auteur, Aliceu, qui du bout de son crayon, nous pousse à rêver, à aimer ces petits animaux à qui il arrive bien des choses. Par des courtes histoires, sans paroles, de 1 à 2 pages, on découvre des dessins simples ou parfois construits en œuvre pure comme celui de la bulle de savon qui monte dans le ciel à travers les branches des arbres. On aime cet album par sa pureté originale, sa simplicité qui nous oblige à rester sur la page à observer chaque case les unes après les autres. On aime, car le dessin nous ramène dans les souvenirs de notre enfance. La drôlerie, mise avec une facilité déconcertante, pousse à la tendresse face à cette petite taupe qui passe de la colère à la joie, de la solitude à l’amitié, du concret à l’absurde. En noir et blanc, la couleur étant complètement inutile, ce livre, ce recueil de dessin, ne peut que plaire. Un enfant de 4 ans va l’ouvrir, tourner les pages et rester scotché dessus. Et un adulte va sentir le compteur des années faire demi-tour. C’est un album à succès car il se démarque des autres.
Erzurum
Sincèrement, j'ai été nettement plus charmé par le dessin de cette petite BD que par son scénario. L'histoire est en effet un conte très classique au final dramatique annoncé comme une prophétie dès les premières pages. Pas de surprise, pas de nouveauté, juste une histoire plutôt bien racontée. Le dessin, par contre, m'a plu dès la première planche. Et pourtant, il est relativement inégal. Parfois un peu difficile à déchiffrer, parfois un peu hésitant et anguleux dans le trait, il est à bien d'autres moments très beau et favorisant grandement l'évasion visuelle et l'ambiance du conte. Dans ces moments réussis, il me fait beaucoup penser au dessin de Bess, lequel me rappelle celui de Moebius. Bref, il se rapproche d'artistes que j'aime beaucoup même si on ne le sent pas encore vraiment assuré.
Les Maîtres du temps
Voilà typiquement le genre de BD qu'on trouve dans les solderies de nos jours. Cet album a une unique qualité : il m'a véritablement donné envie de revoir le film "Les Maîtres du Temps" et m'a rappelé à quel point ce film était bon et original. Pour le reste, c'est une "BD du film" plutôt ratée. Cette BD est une simple mise sur papier des images du film, sans quasiment aucun autre ajout que les bulles de texte et un peu de narratif par-ci par-là. Le scénario est celui du film, mot pour mot. Ce scénario est bon, oui, mais ressort franchement très médiocrement sous ce format BD. Les textes sont là, les dialogues sont réussis en eux-mêmes mais hélas pas toujours faciles à comprendre quand les images ne permettent pas de transmettre les informations requises. Car le problème vient bien des images. D'une part, malgré le talent de Moebius, le rendu de cette adaptation en BD est moche. Les images sont reprises telles quelles, figées, sans la signalétique BD permettant de leur donner vie et de raconter l'histoire. Les couleurs rendent très moches, d'autant plus que leur manque d'harmonie sur une planche entière est souvent affreux. Pour palier à certains manques de détails, le dessinateur s'est senti obligé de rajouter de l'encrage sur certains personnages, et c'est franchement moche. Et surtout, sans l'animation, le récit ne passe absolument pas, voire est presque incompréhensible si on n'a pas vu le film, d'où le besoin parfois d'ajouter un texte narratif dont l'intrusion est encore pire que l'absence. Bref, regardez le film, ne lisez pas cette BD.
Ballade du Peloponnese
Parfois il est de ces heureux hasards. En fouinant dans les bacs d’une bouquinerie (le Boulinier pour ne pas le citer), je tombe sur cette bd dont le sujet m’interpelle "oh, de la mythologie ? – tiens, mais c’est du Vanoli ? - et le prix est dérisoire ? - je prends !". C’est ainsi que, sans trop savoir à quoi m’attendre, j’ai acheté cette bd. Revenu de Paris dans mon cher pays qui est le mien, je me mis à le lire sans tarder (chose rare, comme peuvent en témoigner ceux qui me connaissent un peu). Eh bien, Vanoli a réussi à m’enthousiasmer comme rarement je ne l’ai été ! En préambule, voici brièvement décrite la genèse de ce petit album ô combien plaisant à lire : Vanoli est parti de personnages puisés dans un dico de mythologie, les faisant se succéder les uns aux autres à la manière d’un relais qui passe de main en main. Cela donne une certaine spontanéité au récit, même si il déroute au début. Ainsi, cet exercice de style peut en rebuter plus d’un car Vanoli ne s’attarde pas sur le devenir de ces demi-dieux et déesses, ne faisant que de les effleurer en une succession d’instantanés. Bizarrement, j’ai été conquis par les choix narratifs de l’auteur qui ne m’ont nullement frustré. Concernant les dessins, ça reste du Vanoli même si, il est vrai, on l’a déjà connu plus appliqué. Enfin, un détail amusant réside dans la construction particulière des phrases où Vanoli alterne caractères imprimés et manuscrits (parfois même dans le même mot !), chose qui m’avait échappé en première lecture. A découvrir !
Professeur Bell
Une des meilleures séries de Sfar, si pas la meilleure, même si elle est moins connue que d'autres. Le dessin est similaire à ce que fait Sfar, et la reprise par Tanquerelle de celui-ci n'altère en rien sa qualité. En ce qui concerne le scénario, celui-ci est excellent, original et s'améliore au fil des tomes. Les personnages acquièrent une profondeur insoupçonnée. J'attends avec impatience la suite... Ma note pourrait facilement passer à 5/5 si la qualité se maintient.