Les derniers avis (113278 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Diane de Grand Lieu
Diane de Grand Lieu

Décidément, Kovacq et moi ne partageons absolument pas les mêmes fantasmes. Diane de Grand Lieu est une BD de cul pure et dure dont les thèmes sont le viol, l'inceste et la torture. Il y a un semblant de scénario à base de guerre Vendéenne, mais ce n'est qu'un prétexte à aligner de page en page de nouvelles humiliations et scènes de sexe forcé. Les dessins sont bons, et c'est ce qui ne me fait pas trouver cette BD complètement nulle, mais il n'y a rien d'autre là-dedans que du défoulement d'instincts malsains. Absolument aucun émoustillement me concernant, et comme le scénario est nul, il ne reste rien que le dessin.

21/01/2006 (modifier)
Couverture de la série De Cape et de Crocs
De Cape et de Crocs

Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même. Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :) Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...

21/01/2006 (modifier)
Par Dakhan
Note: 4/5
Couverture de la série Le Cri du Peuple
Le Cri du Peuple

Ca me rappelle furieusement les misérables. Certainement à cause de l’époque et des lieux ; mais aussi, parce que dans cette histoire on retrouve une bande de personnages dont les destins se croisent, se recroisent et s’entrecroisent au fil du récit, le tout sur fond de révolution. Ils ont aussi la faconde et l’esprit de Gavroche. Ils sont d’ailleurs un peu trop poètes et philosophes à mon goût. C’est peut-être un peu dense en informations et détails historiques, mais sans vraiment être une grande gêne. Et puis le dessin de Tardi est très bon, mais je ne suis toujours pas séduit. En conclusion, ça pourrait être un cours d'histoire plutôt plaisant, et c’est quand-même très bon.

20/01/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Clones en série (Nirta Omirli)
Clones en série (Nirta Omirli)

Le premier tome n’avait pas spécialement été bien accueilli (y’a qu’à voir plus bas). Pour ma part, j’ai eu la chance de pouvoir lire les deux premiers albums d’affilée et j’invite ceux que le tome 1 avait déçu à néanmoins lire le deuxième, car ce dernier opus prouve non seulement que Morvan a de la suite dans les idées, mais aussi que cette série est loin d’être la moins bonne de ses séries. Il est vrai que le premier tome était un peu « court » sur le fond et que la série ne paraissait ni originale, ni particulièrement bien ficelée. Le deuxième tome apporte une vraie intrigue au lecteur, ainsi que du mystère et des enjeux narratifs dignes de ce nom. Même si je trouve que certains thèmes exposés ici semblent se répéter en regard d’autres séries de Morvan (je pense surtout à la Mandiguerre), je trouve l’idée du chef de guerre/ résistant qui renaît sans cesse très intrigante. Une preuve de plus de la difficulté de juger une série sur un premier tome.

20/01/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Victim'
Victim'

Cette petite bd muette avec une souris en couverture porte bien son nom. En effet, il y est question de victimes et . . . de souris ! Les planches sont fort noires, tout comme les histoires. Si le trait de Arnü West (découvert dans Fourbi) est fort sympathique, les récits sont quant à eux inégaux et dans l’ensemble un peu léger. Le développement de certaines histoires use du même humour et de l’absurde d’un Tex Avery. Bref, avec ce genre d’histoire, on peut s’attendre à tout. Et justement, ma petite déception à l'égard de cette bd vient sans doute du fait que l’auteur n’ait pas été jusqu’au bout de son délire . . . dommage.

20/01/2006 (modifier)
Par Pacman
Note: 2/5
Couverture de la série Lucie s'en soucie
Lucie s'en soucie

C'est l'histoire d'une trentenaire de fraîche date qui se pose un tas de problèmes existentiels et qui finit par résoudre ses problèmes existentiels. Problèmes auxquels, pour ma part, j'ai un peu de mal à compatir tant ils sont superficiels. On retrouve là les thèmes récurrents destinés, à mon sens, à un public féminin, de la recherche du prince charmant à l'épanouissement professionnel et familial de la femme dans une société moderne... Mais bon, le niveau de réflexion est plutôt du niveau "Pretty woman". Et puis certains clichés: pfff! Genre: il est beau, il est spirituel, il est branché et patatras... il est homo. Ou bien encore, la meilleure amie de Lucie aime s'étendre sur sa vie réussie: un mari qui gagne bien et qu'elle a à sa botte, les magasins, le club de gym et patatras... le mari la trompe avec la baby sitter. Comme ça tout du long. Distrayant donc, mais très léger, trop léger à mon goût. Comme Spookynette, certaines situations ont fait bien rire Pacwoman, plus habituée que moi à ce type d'humour, genre "Fonelle et Bianca" de la revue Elle. D'ailleurs, le graphisme n'est pas sans rappeler les scripts de magazines, genre Bretecher ou Faizant.

20/01/2006 (modifier)
Par rom
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Cross Fire
Cross Fire

Pour ma part, j'ai adoré ! Les dessins ont plein de relief, les personnages sont atypiques et pour certain(e)s très généreuses (dans tous les sens du terme). En ce qui concerne l'histoire, ceux qui ont lu le Da Vinci Code et qui ont aimé vont adorer; est-ce que la chrétienté est bien celle que l'on pense ?

19/01/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Voisins du 109
Les Voisins du 109

Les voisins du 109, c'est la nouvelle série de Coyote, auteur rendu célèbre par Litteul Kévin. Mais c'est la première de ses séries éditées ailleurs que chez Fluide Glacial puisqu'il a quitté la maison pour rejoindre Le Lombard. Dès la couverture et la première planche, on reconnait le trait dynamique et assuré de Coyote. Les personnages sont physiquement proches de ceux de Litteul Kévin mais l'ensemble m'a paru un peu plus épuré, comme modernisé. Les visages sont moins caricaturaux, plus uniformisés mais à l'inverse, certains se ressemblent un peu trop à mes yeux. Il y a donc une petite modification dans le style du dessin. Est-ce que cela vient de l'encrage ou de la mise en "couleurs" (les planches ne sont pas strictement en noir et blanc, mais plus en teintes de violets et d'orange foncé), je n'en sais rien. Cela me change juste de mes bonnes vieilles habitudes des BDs de Coyote et je suis un tout petit peu mitigé sur le résultat même si le trait est toujours très bon et expressif. Concernant l'histoire maintenant, elle se lit avec plaisir et avec le sourire. Une petite famille emménage dans un HLM où elle va découvrir une galerie de voisins aussi hétéroclites et caricaturaux les uns que les autres. L'objectif du scénario est de jouer sur la confrontation amusante des nouveaux arrivants avec ce monde déjà bien organisé mais tellement surprenant. Le scénario prône l'acceptation de la différence d'autrui et la bonne entente entre des gens très différents. Il prône aussi le fait qu'il ne faille pas se borner aux apparences et ne pas juger les gens trop rapidement. Le gros concierge costaud façon légionnaire se révèle super doux et cultivé, le couple gothique est ultra-souriant et heureux de vivre, la petite vieille est aussi costaud que Soeur Marie-Thérèse des Batignolles, etc... C'est plaisant à lire et assez frais. Par contre, autant j'avais le sourire aux lèvres assez souvent, autant je ne peux pas dire que j'ai vraiment rigolé à la lecture. En outre, le côté "tout le monde est différent mais tout le monde vit dans la joie et l'harmonie, la vie dans les HLM est belle et agréable" m'a paru un peu... gentil. C'est voulu mais ça donne un aspect assez naïf au récit que je regrette un tout petit peu. A voir donc ce qui va se passer dans les 2 tomes suivants mais en tout cas ce premier tome est bien plaisant.

19/01/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Jonni Future
Jonni Future

Les histoires courtes de Jonni Future sont parues dans le magazine Tom Strong's Terrific Tales entre Janvier 2002 et Juillet 2003. Y partageant la vedette avec l'oeuvre d'Alan Moore (Alan et Steve Moore n'ont aucun signe de parenté), elles partagent aussi l'objectif de rendre hommage aux comics d'aventure et de science-fiction d'antan, ceux pour qui l'aventure était reine avec une certaine naïveté et la liberté de simplement divertir le lecteur sans avoir de message compliqué à faire passer. Les aventures de Jonni Future m'ont aussitôt fait penser à celles de Flash Gordon. Une jeune femme énergique se retrouve plongée dans un univers de S-F à l'ancienne mode, avec des hordes de femmes-insectes, des hommes-volants, des esclavagistes de l'espace, et tout un décor kitsch à l'extrême. Et aussitôt, elle en devient l'héroïne valeureuse et sans reproche, accompagnée de son fidèle compagnon homme-léopard, intervenant partout où l'adversité apparait pour faire valoir le bon droit. C'est kitsch, c'est léger, ce sont des histoires courtes plutôt naïves qui se lisent rapidement et sans aucune prise de tête. Il ne faut pas chercher un suivi, une trame compliquée qui se tisse au fil des histoires : c'est juste du divertissement. Il y a un peu d'humour qui permet de sourire souvent en cours de lecture, il y a une dose d'érotisme très soft, et pour le reste, c'est de l'action et du grand spectacle, à base d'intrigues légères et de rebondissements téléphonés. Très léger, trop léger peut-être, mais c'est voulu et ça fonctionne relativement bien. Le dessin en outre est très bon. Je lui reprocherais le côté raccoleur de toutes ces femmes superbes, aux corps de canons dont les seins feraient exploser tous les soutiens-gorges terrestres, mais objectivement ce n'est vraiment pas désagréable pour un lecteur masculin. Les couleurs ajoutent au côté kitsch mais sont également très réussies. Bref, c'est pas mal, quoique peut-être un peu trop léger et pas suffisamment marquant d'originalité et d'intelligence pour vraiment captiver le lecteur que je suis.

19/01/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série 303
303

Les histoires de guerre sont la marotte de Garth Ennis. On ne compte même plus le nombre d'aventures viriles de fiers tueurs en uniformes scénarisées par l'auteur de Preacher. Après 39-45 et le Vietnam, c'est aux conflits post-11 septembre 2001 qu'il s'intéresse pour nous redire à la fois son dégoût de la guerre et sa fascination pour les guerriers, ces nobles gaillards bien droits dans leurs bottes, dont le sens du devoir indéfectible est fourbement mis à profit par de méchants capitalistes. On a donc droit une fois de plus à un de ces personnages comme il les affectionne, le vieux briscard qui a tout vu, à la science du combat quasi-infaillible, à la détermination implacable. Pour ainsi dire, une copie carbone de beaucoup de ses précédentes créations. Même les différents dessinateurs qui bossent avec lui semblent tous dessiner le même personnage à chaque fois ! Alors, auto-parodie, auto-hommage ou incapacité à se renouveler, je vous laisse choisir, mais pour l’originalité, on repassera. Quant à l’intrigue elle-même... Je n’ai lu que les 4 premiers épisodes pour l’instant (soit un peu plus que le 1er tome sorti en France) et je vous avoue que pour l’instant, je vois pas trop où c’est en train d’aller. Ca démarre dans les plaines d’Afghanistan, ça se poursuit dans les plaines du Texas, les pérégrinations du vieux Russe servant à parler des crimes commis par les riches et les puissants sur les plus démunis au nom d’intérêts économiques. Et si l’on peut saluer Ennis pour être l’un des rares à parler de ça dans le monde des comics grand public, jusqu’à présent 303 traite le sujet sans grande finesse, avec cette espèce de mentalité cowboy chère à l’auteur : quand les grands de ce monde font le mal, ce qu’il faut c’est qu’un putain de dur à cuire avec des putains de grosses couilles et un putain de gros flingue aille leur faire péter la cervelle. En gros, une réaction adolescente face à un problème adulte… Bref, à ce stade de ma lecture, je doute qu’on ait affaire à une série qui fera date dans l’histoire des comics et la carrière d’Ennis. C’est pas nul, mais c’est sans grand intérêt.

19/01/2006 (modifier)