Comès est un auteur complet avec un graphisme et un style narratif propres. Lire un Comès, c’est entrer dans un monde emprunt de mysticisme où se mêlent des thèmes récurrents chers à l’auteur (les croyances, la différence de l’autre, la nature, . . .).
"La Belette" est le Comès qui m’a le mieux plus mais il est vrai que j’ai été peu emballé par les précédents. Sans un final aussi poignant que dramatique, il ne m’aurait pas davantage touché que les autres. Reste que je trouve certaines longueurs au récit. Je reconnais que cette manière de procéder contribue à renforcer les univers imaginés par l’auteur mais moi j’y accroche difficilement. Concernant le trait de Comès, il se prête bien au N&B. Toutefois, je lui reprocherai un manque d’expressivité des visages associé à un découpage monotone (personnages coupés invariablement à partir du buste dans une position de ¾). De plus, Comès donne un faciès bizarre aux protagonistes principaux (yeux en amande, tête étirée et oreilles pointues). C’est bien dessiné mais le rendu ne me plait pas outre mesure.
Il me reste à découvrir Silence, l’oeuvre majeure de Comès.
Lamorthe a un style de dessin anguleux et assez original, du moins reconnaissable au premier coup d'oeil. Sa colorisation est également reconnaissable car assez pétante. Au final, c'est assez original, assez efficace, mais pas véritablement joli.
Quant à l'humour... il est spécial. Assez lourd, parfois cynique, quelque fois délirant, il laisse plus souvent indifférent qu'il ne fait sourire.
Thierry Chavant place son ouvrage comme un hommage à toutes celles qui luttent pour leur liberté, puisqu'il est dédié (entre autres) à Sohane, la jeune fille brûlée vive récemment en région parisienne.
L'intention est louable, et le propos de l'album est bien la liberté de la femme. On suit le parcours de deux femmes aux moeurs légères, possédant d'étranges pouvoirs, et dont le destin passe par l'épreuve du feu (d'où le titre de ce premier album).
Cependant, si l'idée est bonne (quoiqu'assez peu originale), l'histoire rend un son creux. Les péripéties s'enchaînent pour Mélanie (à notre époque), réveillant un écho dans la vie de Méliane, jusqu'à un final fantasmagorique assez médiocre. Pour moi c'est à la limite du publiable... :(
Le dessin, pas du tout mature, n'arrange pas cette médiocrité. S'il y a une suite, il va falloir faire mieux, beaucoup mieux...
J’ai bien aimé cet album qui propose un huis clos spatial plutôt étonnant et bien ficelé. J’aime le dessin qui me rappelle Christophe Bec ou même Boilet (si!) et l’usage des couleurs m’apparaît des plus judicieux. J’ai lu l’album avec intérêt de bout en bout, mais je dois avouer que l’explication de la fin, si elle est, d’un point de vue strictement dramatique, très bien foutue, me parait peu crédible et un peu tirée par les cheveux…
Série délirante et explosive, y a pas à dire. Couleurs pêtantes, dessins ultra-dynamiques à mi-chemin entre manga et cartoon, scénarios minimes à base de course-poursuite ou autre façon cartoon, et surtout bombes sexuelles en guise d'héroïnes. Cette série n'a à mes yeux pour but que de permettre à Trantkat de dessiner ses belles pépés et de mettre en image des scènes d'actions visuellement dignes des meilleurs mangas du genre. Pour ses personnages et ses scènes d'action, il est vraiment doué. Par contre, les décors sont un peu vides de contenu, mais cela passe très bien malgré tout.
L'ennui, c'est qu'à part regarder le dessin et fantasmer sur des poupées façon manga érotique, il n'y a franchement pas grand chose à lire dans cette série. Le scénario est inexistant, le récit sans interêt, le délire n'est pas drôle ou à peine.
Bref, la lecture s'oublie aussi vite qu'elle se fait et si elle se fait, c'est sans grande motivation pour ma part.
Le dessin m’a fait directement penser à Loisel… En nettement moins réussi malheureusement. Il y a par-ci par-là des erreurs de perspectives et des bouilles un peu trop grimaçantes… mais le gros problème de cet album, c’est qu’il semble avant tout l’œuvre d’un dessinateur qui, s’il a un imaginaire visuel parsemé d’images fortes (un bateau volant, des nuées d’oiseaux…), se révèle beaucoup moins doué d’un point de vue strictement narratif : c’est d’un plat ! Ce premier album est trop linéaire et trop creux. L'enjeu narratif est très mince, les personnages agissent tous au petit bonheur la chance...
C'est une histoire simple, tellement simple au départ que l'on pouvait craindre une BD lue en 10 minutes. Mais à la moitié de l'album, le récit se complexifie, se densifie quelque peu, avec l'apport des deux truands.
L'histoire elle-même est fort sympathique, voire charmante, mais au final, on se demande un peu où les deux auteurs voulaient en venir.
Pierre Wazem s'est allié une nouvelle fois à Tirabosco, autre talent helvétique, pour nous livrer un petit album... sympa, sans plus.
Note approximative : 3.5/5
Pierre Dubois est connu en tant qu'"elficologue", c'est-à-dire un grand érudit en matière de Petit Peuple, lutins, gnomes, elfes et leurs innombrables congénères. C'est une part de cette érudition qu'il nous offre dans cette série en théorie destinée à la jeunesse qu'est Pixies. Et j'avoue que personnellement, j'adore ça.
Les "Pixies" sont une bande d'enfants abreuvés de celtisme et d'héroic-fantasy qui ont décidé de vivre pleinement leur passion. Dans un repaire-forteresse semblable à celui des jeunes enquêteurs des séries jeunesse d'Alfred Hitchcock, ils se réunissent avec chacun leur rôle, en tant qu'héritiers de Titania et Obéron et en tant que frères de Puck, Pan et autres elfes. Leur objectif ? Défendre la nature, la forêt et ses esprits. Mais tout cela n'est qu'un amusement d'enfants, n'est-ce pas ? Jusqu'au jour où l'imaginaire rejoint le réel et amène l'indicible horreur dans ce petit monde campagnard.
Le récit est agréable et suffisamment bien raconté pour plaire à un lecteur adulte. A l'inverse, il est peut-être un peu trop verbeux pour un lecteur véritable jeune.
Le dessin, pour sa part, est très bon. Les personnages sont vivants et sympathiques. Les décors sont à mi-chemin entre le décor jeunesse de la série Le cadet des Soupetard et Le Vent dans les Saules (Plessix est d'ailleurs le nom de famille de l'un des enfants du groupe). L'ambiance campagnarde et automnale est très bien rendue.
Bref, tant au niveau du dessin que du scénario, cette série jeunesse est très jolie et agréable à suivre. Elle plaira surtout aux amateurs de celtisme et de fantasy qui ont gardé une âme d'enfant.
Le vrai problème de cette série c'est qu'elle a été arrêté après 2 épisodes seulement. Glénat a décidé en effet à l'époque d'arrêter sa collection Jeunesse et toutes les séries concernées, dont Pixies, se sont retrouvées abandonnées du coup. Le récit de Pixies est donc hélas laissé en suspens, mais j'ai suffisamment apprécié ma lecture des tomes parus pour conseiller malgré tout l'achat ou du moins la lecture.
Indéniablement, cette BD est fichtrement bien dessinée. Non seulement bien dessinée, mais aussi très bien colorisée. Bref, c'est une belle BD, dans un style très agréable à lire.
A côté de cela, le scénario est également sympathique.
Bon, j'avoue avoir très peu apprécié les "fautes à expier". L'ultra-classique épisode dramatique durant la seconde guerre mondiale en noir et blanc avec sinistres nazis, je trouve lourd et convenu. Et quant à l'autre "faute à expier", elle est suffisamment glauque pour me gâcher la beauté de la BD.
Mais passé cela, l'histoire est bonne. L'aspect Conte de Noel des 2/3 de l'album sont doux et relativement plaisants. Et la conclusion-surprise m'a... justement pris par surprise tant j'étais entré dans l'ambiance de départ.
C'est donc une belle BD au scénario sympathique sans être transcendant, avec cependant quelques passages un peu convenus et noirs qui ne m'ont pas trop plu, gâchant mon impression d'ensemble de l'oeuvre.
Heureusement qu’il y a le bon dessin de Wance pour rattraper cette histoire pathétique.
Au début, je m’enthousiasmais à la vue d’une BD traitant de la marine de guerre à voile et illustrée par le dessin très précis, réaliste et documenté de Wance. Mais pour que le plaisir soit complet, il faudrait passer sur les ressemblances physiques des personnages entre eux et avec ceux de XIII et sur les facilités, incohérences et aberrations scénaristiques qui permettent à cet admirable Bruce J Hawker de vivre des aventures exceptionnelles. Mais supporter ça sur plusieurs albums c’est trop. Depuis que j’ai 12 ans, ce genre de séries ne me captive plus.
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La Belette
Comès est un auteur complet avec un graphisme et un style narratif propres. Lire un Comès, c’est entrer dans un monde emprunt de mysticisme où se mêlent des thèmes récurrents chers à l’auteur (les croyances, la différence de l’autre, la nature, . . .). "La Belette" est le Comès qui m’a le mieux plus mais il est vrai que j’ai été peu emballé par les précédents. Sans un final aussi poignant que dramatique, il ne m’aurait pas davantage touché que les autres. Reste que je trouve certaines longueurs au récit. Je reconnais que cette manière de procéder contribue à renforcer les univers imaginés par l’auteur mais moi j’y accroche difficilement. Concernant le trait de Comès, il se prête bien au N&B. Toutefois, je lui reprocherai un manque d’expressivité des visages associé à un découpage monotone (personnages coupés invariablement à partir du buste dans une position de ¾). De plus, Comès donne un faciès bizarre aux protagonistes principaux (yeux en amande, tête étirée et oreilles pointues). C’est bien dessiné mais le rendu ne me plait pas outre mesure. Il me reste à découvrir Silence, l’oeuvre majeure de Comès.
Chaponoir
Lamorthe a un style de dessin anguleux et assez original, du moins reconnaissable au premier coup d'oeil. Sa colorisation est également reconnaissable car assez pétante. Au final, c'est assez original, assez efficace, mais pas véritablement joli. Quant à l'humour... il est spécial. Assez lourd, parfois cynique, quelque fois délirant, il laisse plus souvent indifférent qu'il ne fait sourire.
Méliane/Mélanie
Thierry Chavant place son ouvrage comme un hommage à toutes celles qui luttent pour leur liberté, puisqu'il est dédié (entre autres) à Sohane, la jeune fille brûlée vive récemment en région parisienne. L'intention est louable, et le propos de l'album est bien la liberté de la femme. On suit le parcours de deux femmes aux moeurs légères, possédant d'étranges pouvoirs, et dont le destin passe par l'épreuve du feu (d'où le titre de ce premier album). Cependant, si l'idée est bonne (quoiqu'assez peu originale), l'histoire rend un son creux. Les péripéties s'enchaînent pour Mélanie (à notre époque), réveillant un écho dans la vie de Méliane, jusqu'à un final fantasmagorique assez médiocre. Pour moi c'est à la limite du publiable... :( Le dessin, pas du tout mature, n'arrange pas cette médiocrité. S'il y a une suite, il va falloir faire mieux, beaucoup mieux...
Le Bataillon des lâches
J’ai bien aimé cet album qui propose un huis clos spatial plutôt étonnant et bien ficelé. J’aime le dessin qui me rappelle Christophe Bec ou même Boilet (si!) et l’usage des couleurs m’apparaît des plus judicieux. J’ai lu l’album avec intérêt de bout en bout, mais je dois avouer que l’explication de la fin, si elle est, d’un point de vue strictement dramatique, très bien foutue, me parait peu crédible et un peu tirée par les cheveux…
Tutti Frutti
Série délirante et explosive, y a pas à dire. Couleurs pêtantes, dessins ultra-dynamiques à mi-chemin entre manga et cartoon, scénarios minimes à base de course-poursuite ou autre façon cartoon, et surtout bombes sexuelles en guise d'héroïnes. Cette série n'a à mes yeux pour but que de permettre à Trantkat de dessiner ses belles pépés et de mettre en image des scènes d'actions visuellement dignes des meilleurs mangas du genre. Pour ses personnages et ses scènes d'action, il est vraiment doué. Par contre, les décors sont un peu vides de contenu, mais cela passe très bien malgré tout. L'ennui, c'est qu'à part regarder le dessin et fantasmer sur des poupées façon manga érotique, il n'y a franchement pas grand chose à lire dans cette série. Le scénario est inexistant, le récit sans interêt, le délire n'est pas drôle ou à peine. Bref, la lecture s'oublie aussi vite qu'elle se fait et si elle se fait, c'est sans grande motivation pour ma part.
Albatros
Le dessin m’a fait directement penser à Loisel… En nettement moins réussi malheureusement. Il y a par-ci par-là des erreurs de perspectives et des bouilles un peu trop grimaçantes… mais le gros problème de cet album, c’est qu’il semble avant tout l’œuvre d’un dessinateur qui, s’il a un imaginaire visuel parsemé d’images fortes (un bateau volant, des nuées d’oiseaux…), se révèle beaucoup moins doué d’un point de vue strictement narratif : c’est d’un plat ! Ce premier album est trop linéaire et trop creux. L'enjeu narratif est très mince, les personnages agissent tous au petit bonheur la chance...
Monroe
C'est une histoire simple, tellement simple au départ que l'on pouvait craindre une BD lue en 10 minutes. Mais à la moitié de l'album, le récit se complexifie, se densifie quelque peu, avec l'apport des deux truands. L'histoire elle-même est fort sympathique, voire charmante, mais au final, on se demande un peu où les deux auteurs voulaient en venir. Pierre Wazem s'est allié une nouvelle fois à Tirabosco, autre talent helvétique, pour nous livrer un petit album... sympa, sans plus.
Pixies
Note approximative : 3.5/5 Pierre Dubois est connu en tant qu'"elficologue", c'est-à-dire un grand érudit en matière de Petit Peuple, lutins, gnomes, elfes et leurs innombrables congénères. C'est une part de cette érudition qu'il nous offre dans cette série en théorie destinée à la jeunesse qu'est Pixies. Et j'avoue que personnellement, j'adore ça. Les "Pixies" sont une bande d'enfants abreuvés de celtisme et d'héroic-fantasy qui ont décidé de vivre pleinement leur passion. Dans un repaire-forteresse semblable à celui des jeunes enquêteurs des séries jeunesse d'Alfred Hitchcock, ils se réunissent avec chacun leur rôle, en tant qu'héritiers de Titania et Obéron et en tant que frères de Puck, Pan et autres elfes. Leur objectif ? Défendre la nature, la forêt et ses esprits. Mais tout cela n'est qu'un amusement d'enfants, n'est-ce pas ? Jusqu'au jour où l'imaginaire rejoint le réel et amène l'indicible horreur dans ce petit monde campagnard. Le récit est agréable et suffisamment bien raconté pour plaire à un lecteur adulte. A l'inverse, il est peut-être un peu trop verbeux pour un lecteur véritable jeune. Le dessin, pour sa part, est très bon. Les personnages sont vivants et sympathiques. Les décors sont à mi-chemin entre le décor jeunesse de la série Le cadet des Soupetard et Le Vent dans les Saules (Plessix est d'ailleurs le nom de famille de l'un des enfants du groupe). L'ambiance campagnarde et automnale est très bien rendue. Bref, tant au niveau du dessin que du scénario, cette série jeunesse est très jolie et agréable à suivre. Elle plaira surtout aux amateurs de celtisme et de fantasy qui ont gardé une âme d'enfant. Le vrai problème de cette série c'est qu'elle a été arrêté après 2 épisodes seulement. Glénat a décidé en effet à l'époque d'arrêter sa collection Jeunesse et toutes les séries concernées, dont Pixies, se sont retrouvées abandonnées du coup. Le récit de Pixies est donc hélas laissé en suspens, mais j'ai suffisamment apprécié ma lecture des tomes parus pour conseiller malgré tout l'achat ou du moins la lecture.
Mon voisin le Père Noël
Indéniablement, cette BD est fichtrement bien dessinée. Non seulement bien dessinée, mais aussi très bien colorisée. Bref, c'est une belle BD, dans un style très agréable à lire. A côté de cela, le scénario est également sympathique. Bon, j'avoue avoir très peu apprécié les "fautes à expier". L'ultra-classique épisode dramatique durant la seconde guerre mondiale en noir et blanc avec sinistres nazis, je trouve lourd et convenu. Et quant à l'autre "faute à expier", elle est suffisamment glauque pour me gâcher la beauté de la BD. Mais passé cela, l'histoire est bonne. L'aspect Conte de Noel des 2/3 de l'album sont doux et relativement plaisants. Et la conclusion-surprise m'a... justement pris par surprise tant j'étais entré dans l'ambiance de départ. C'est donc une belle BD au scénario sympathique sans être transcendant, avec cependant quelques passages un peu convenus et noirs qui ne m'ont pas trop plu, gâchant mon impression d'ensemble de l'oeuvre.
Bruce J. Hawker
Heureusement qu’il y a le bon dessin de Wance pour rattraper cette histoire pathétique. Au début, je m’enthousiasmais à la vue d’une BD traitant de la marine de guerre à voile et illustrée par le dessin très précis, réaliste et documenté de Wance. Mais pour que le plaisir soit complet, il faudrait passer sur les ressemblances physiques des personnages entre eux et avec ceux de XIII et sur les facilités, incohérences et aberrations scénaristiques qui permettent à cet admirable Bruce J Hawker de vivre des aventures exceptionnelles. Mais supporter ça sur plusieurs albums c’est trop. Depuis que j’ai 12 ans, ce genre de séries ne me captive plus.