Après lecture du seul tome 1, Dupuis surfe à son tour sur la vague de l'ésotérisme, lancée par Glénat. Avec "les démons d'Alexia" , Ers et Dugomier signent là un parfait exemple d'un album de l'école "Spirou" (à l'image du très remarqué et remarquable Kim Mèche rebelle en septembre dernier). Dugomier met en scène une héroïne curieuse, sympathique, dynamique, confrontée à la fois au machisme de certains chercheurs du CRPS et à des phénomènes paranormaux. Le thème, s'il n'est pas nouveau, est habilement narré (grâce notamment à l'évolution des pouvoirs d'Alexia) et le dessin, par son côté quasiment tourné vers un jeune public, permet d'éviter l'aspect "gore" et effrayant de l'aventure. Un bon album.
Avis sur le tome 3 :
Cette série continue d'être un bol d'air frais dans la production actuelle ( en plus cet opus nous entraîne en Norvège!)
Un dessin toujours très "école Spirou" (normal) sur un scénario que ne renieraient pas les éditions Glénat et autres qui nous abreuvent de séries ésotériques avec plus ou moins de bonheur depuis quelques années.
En concluant une histoire à chaque volume, le scénariste Dugomier, n'oublie surtout pas de nous en apprendre plus sur les origines de la mystérieuse et ravissante Alexia; et j'avoue que dans le présent volume, nous sommes gâtés.
Le prochain opus clôturant le cycle, vivement la suite.
Rafraîchissant!
A conseiller vivement!
Cette BD était annoncée depuis longtemps et en l'achetant, je me suis dis "chouette, enfin une histoire de pirates, en avant pour l'aventure et l'île de la tortue !". Au final, une déception, non au niveau du dessin de Guéra, qui reste d'une grande qualité (voire très minutieux) mais au niveau du scénario qui est confus ! J'ai du mal à suivre les personnages, d'autant plus que les phylactères relèvent parfois (souvent ?) des pattes de mouches ! Une loupe devrait être livrée avec cet opus en lieu et place de l'ex libris de Juillard. Bref, un grande déception.
Dans le foisonnement des sorties de BD traitant du para-normal, le "chasseur de fantômes" mérite vraiment qu'on s'y attarde. C'est une BD "riche", tant au niveau du scénario que du dessin. Un découpage accrocheur et judicieux nous fait découvrir la vie d'Alyster Kayne, personnage ambigü qui côtoie Sir Arthur Conan Doyle et Houdini, entre autres. Sur fond d'Angleterre Victorienne, (on découvre d'ailleurs notre héros jeune en pleine affaire de Jack l'éventreur) toute l'histoire navigue entre fiction et réalité.
Ce n'est pas un livre que l'on lit en dix minutes, la richesse des dialogues et du scénario nous incite à prendre le temps de savourer cette histoire.
Un album différent des autres, à découvrir. Christophe Bec est "le parrain", comme indiqué sur la page de garde, d'Alister Kayne (une référence donc) ; d'ailleurs la planche 23 fait sérieusement songer à son univers. Vivement la suite...
Giroud, admirable scénariste de Le Décalogue nous offre une nouvelle aventure à travers les temps. Cependant la mayonnaise ne prend guère : il reprend un peu trop l'histoire des "Rois maudits" de Maurice Druon, cf. page 36 du tome 1, avec la malédiction lancée par Wilhem, véritable réplique de celle lancée par les Templiers. De plus, j'ai eu du mal à accrocher au dessin de Brada (pardon !) où, à l'image de Jacqueline Martin-Carrère -page 11 du tome 1- les personnages me paraissent trop "carrés". Les pseudos interactions "présent" et "moyen-ageuses" ne sont pas nouvelles en BD ( voir Extra-Muros et Le Triangle Secret). Cependant, j'achèterais tout de même la suite car le scénario est plus qu'intéressant et inquiétant. Je conseille l'achat de cette BD qui reste dans la lignée de la collection "loge noire" de Glénat (on a vu pire dans cette collection).
"De quoi sommes-nous certains ?" pourrait résumer ce livre. L'album est très surprenant mais d'une qualité graphique indéniable. Amateurs de gothique, vous serez comblés : tout les costumes sont noirs, les couleurs directes (noires et rouges) font peser sur l'ensemble une atmosphère étrange.
C'est d'ailleurs un drame très shakespearien qui est illustré. Certains dialogues sont mêmes empruntés à l'oeuvre de William Shakespeare, voire de Cervantès. Il fallait oser, Pascal Croci l'a fait. La couverture de l'album fait tout de suite songer au film de Rouben Mamoulian "la reine Christine", avec Greta Garbo. D'ailleurs l'auteur avoue ses sources d'inspiration pour cet album, dans la post-face.
"Lady tara Cornwall" est donc un livre magnifique, relatant un drame familial passionnel, bref une BD littéraire (tout comme Hauteclaire de Lacou et Le Bollée, parue chez... Emmanuel Proust Editions, comme ce livre... tiens, tiens !)
Ah ! j'oubliais : c'est un one shot, chose devenue rare ces temps-ci.
Adapté d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly, cette BD se lit avec plaisir et nous voulons connaître rapidement la suite des aventures de Hauteclaire de Torquemada (relatée par les deux autres personnages présentés au début de l'histoire, car il s'agit d'une trilogie). Si le scénario de Le Bollée ne souffre d'aucune critique (on lui doit en outre l'excellent London Inferno, chez le même éditeur et le plus connu Apocalypse Mania), j'emets un petit bémol sur le dessin : certaines pages sont, à mon avis, trop chargées (les pages 9,10 et 42 du tome 1 notamment). Par contre Benoît Lacou excelle dans les scènes plus intimistes de duels ( pages 34,35 et 17 du même tome 1). Et l'héroïne est belle...
Un bonne BD à découvrir.
Que vois-je, une BD signée Corbeyran dans laquelle on ne voit ni monstre, ni meurtre en série, ni cauchemar. Bref, un Corbeyran bucolique ! Pourtant, ce changement de cap ne me convient guère. Je trouve que l'histoire est un peu laborieuse au démarrage (l'explication entre Huguette et Paul -pages 11 à 15- est trop longue). En outre quelques personnages et intrigues auraient mérité un meilleur développement dans l'histoire (Tels quels, ils n'apportent en effet rien au scénario, sauf à rajouter quelques pages), comme l'aventure du châtelain et de son trésor, la romance de Marc et Amélie, le language du fada, la mésaventure des deux touristes...
Quant à la chute de l'histoire, elle est en elle même superficielle. Cette conclusion deus ex machina n'apporte rien à l'ensemble.
Une BD bien décevante au regard d'une idée de base originale de scénario. Le dessin pourtant colle assez bien à l'ambiance champêtre de l'histoire.
Dommage....
Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre ! Cette formule pourrait à elle seule résumer ce premier opus tant le sentiment d'étrange ou de loufoque domine ! Tout d'abord le personnage principal, Charles, qui lie connaissance, comme si rien n'était, avec des êtres surnaturels (à l'image de La fille du professeur et de la momie). Sa passion pour les mouches, en particulier Audrey, laisse rêveur. Et que dire du personnage d'Aimé, guest star de la BD : qui est-il ? d'où vient -il ? Je ne sais même pas si la réponse sera au rendez-vous dans le prochain volume ! Si parfois les dialogues sont crus (je ne les répéterai pas ici) l'ensemble du scénario, certes quelque peu mysogine - les femmes ne sont guère en valeur ici-, tient la route. Le dessin simpliste, voire maladroit parfois, est en parfaite adéquation avec le scénario. Dès les première pages, on rentre dans un univers complètement fou et décalé qui rend l'ensemble très sympathique. En plus les auteurs achèvent le premier volume sur une image angoissante et insoutenable !
C'est osé, c'est fou... c'est beau... à découvrir d'urgence !
Un point positif pour la collection de "La Loge Noire" de Glénat pour cet album, c'est qu'il s'agit d'un "one shot". Je ne connaissais pas l'existence (pourtant bien réelle - j'ai vérifié sur un site internet) de cette maison bâtie selon les désirs de la veuve du célèbre Winchester (oui, celui des fusils). A la fin de la lecture, j'ai un sentiment mitigé : d'une part, le scénario, en un volume tient la route, d'autre part on aimerait en savoir encore plus sur cette mystérieuse demeure. En résumé, l'idée de départ est superbe mais la suite, en particulier, les scènes interminables d'incantations viennent un peu ternir un récit halletant. Par contre, le dessin est en parfaite adéquation avec l'ambiance de l'album (excepté la page 17, où les visages me semblent ratés).
La nouvelle collection de Glénat a vu bien pire et cet album vient s'insérer avec Le legs de l'alchimiste, Le marteau des sorcières et Le Triangle Secret parmi les meilleurs.
Je n'avais pas aimé la série Poème Rouge, publiée chez Glénat, du dessinateur Wachs. Beaucoup de questions sans réponses dans ce one shot (d'où proviennent les pouvoirs de l'héroïne, que devient-elle ?).
L'idée de base du scénariste est intéressante : un entretien avec chaque protagoniste, qui fait songer à une enquête policière. Mais par la suite, on a du mal à réaliser le lien qui existe entre l'histoire de cette maudite gamine et cette légende du moyen âge (d'ailleurs expliquée de manière très succincte sur la page de garde). En outre, les pleines pages n'apportent, à mon sens, rien à l'histoire.
Enfin, j'ai vraiment du mal avec le dessin de Wachs : je ne tombe pas sous le charme de Mélusine. Album décevant qui est loin de me réconcilier avec ce dessinateur.
La collection "La Loge Noire" de Glénat me déçoit de plus en plus.
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Les Démons d'Alexia
Après lecture du seul tome 1, Dupuis surfe à son tour sur la vague de l'ésotérisme, lancée par Glénat. Avec "les démons d'Alexia" , Ers et Dugomier signent là un parfait exemple d'un album de l'école "Spirou" (à l'image du très remarqué et remarquable Kim Mèche rebelle en septembre dernier). Dugomier met en scène une héroïne curieuse, sympathique, dynamique, confrontée à la fois au machisme de certains chercheurs du CRPS et à des phénomènes paranormaux. Le thème, s'il n'est pas nouveau, est habilement narré (grâce notamment à l'évolution des pouvoirs d'Alexia) et le dessin, par son côté quasiment tourné vers un jeune public, permet d'éviter l'aspect "gore" et effrayant de l'aventure. Un bon album. Avis sur le tome 3 : Cette série continue d'être un bol d'air frais dans la production actuelle ( en plus cet opus nous entraîne en Norvège!) Un dessin toujours très "école Spirou" (normal) sur un scénario que ne renieraient pas les éditions Glénat et autres qui nous abreuvent de séries ésotériques avec plus ou moins de bonheur depuis quelques années. En concluant une histoire à chaque volume, le scénariste Dugomier, n'oublie surtout pas de nous en apprendre plus sur les origines de la mystérieuse et ravissante Alexia; et j'avoue que dans le présent volume, nous sommes gâtés. Le prochain opus clôturant le cycle, vivement la suite. Rafraîchissant! A conseiller vivement!
Howard Blake
Cette BD était annoncée depuis longtemps et en l'achetant, je me suis dis "chouette, enfin une histoire de pirates, en avant pour l'aventure et l'île de la tortue !". Au final, une déception, non au niveau du dessin de Guéra, qui reste d'une grande qualité (voire très minutieux) mais au niveau du scénario qui est confus ! J'ai du mal à suivre les personnages, d'autant plus que les phylactères relèvent parfois (souvent ?) des pattes de mouches ! Une loupe devrait être livrée avec cet opus en lieu et place de l'ex libris de Juillard. Bref, un grande déception.
Alister Kayne
Dans le foisonnement des sorties de BD traitant du para-normal, le "chasseur de fantômes" mérite vraiment qu'on s'y attarde. C'est une BD "riche", tant au niveau du scénario que du dessin. Un découpage accrocheur et judicieux nous fait découvrir la vie d'Alyster Kayne, personnage ambigü qui côtoie Sir Arthur Conan Doyle et Houdini, entre autres. Sur fond d'Angleterre Victorienne, (on découvre d'ailleurs notre héros jeune en pleine affaire de Jack l'éventreur) toute l'histoire navigue entre fiction et réalité. Ce n'est pas un livre que l'on lit en dix minutes, la richesse des dialogues et du scénario nous incite à prendre le temps de savourer cette histoire. Un album différent des autres, à découvrir. Christophe Bec est "le parrain", comme indiqué sur la page de garde, d'Alister Kayne (une référence donc) ; d'ailleurs la planche 23 fait sérieusement songer à son univers. Vivement la suite...
L'Expert
Giroud, admirable scénariste de Le Décalogue nous offre une nouvelle aventure à travers les temps. Cependant la mayonnaise ne prend guère : il reprend un peu trop l'histoire des "Rois maudits" de Maurice Druon, cf. page 36 du tome 1, avec la malédiction lancée par Wilhem, véritable réplique de celle lancée par les Templiers. De plus, j'ai eu du mal à accrocher au dessin de Brada (pardon !) où, à l'image de Jacqueline Martin-Carrère -page 11 du tome 1- les personnages me paraissent trop "carrés". Les pseudos interactions "présent" et "moyen-ageuses" ne sont pas nouvelles en BD ( voir Extra-Muros et Le Triangle Secret). Cependant, j'achèterais tout de même la suite car le scénario est plus qu'intéressant et inquiétant. Je conseille l'achat de cette BD qui reste dans la lignée de la collection "loge noire" de Glénat (on a vu pire dans cette collection).
Lady Tara Cornwall
"De quoi sommes-nous certains ?" pourrait résumer ce livre. L'album est très surprenant mais d'une qualité graphique indéniable. Amateurs de gothique, vous serez comblés : tout les costumes sont noirs, les couleurs directes (noires et rouges) font peser sur l'ensemble une atmosphère étrange. C'est d'ailleurs un drame très shakespearien qui est illustré. Certains dialogues sont mêmes empruntés à l'oeuvre de William Shakespeare, voire de Cervantès. Il fallait oser, Pascal Croci l'a fait. La couverture de l'album fait tout de suite songer au film de Rouben Mamoulian "la reine Christine", avec Greta Garbo. D'ailleurs l'auteur avoue ses sources d'inspiration pour cet album, dans la post-face. "Lady tara Cornwall" est donc un livre magnifique, relatant un drame familial passionnel, bref une BD littéraire (tout comme Hauteclaire de Lacou et Le Bollée, parue chez... Emmanuel Proust Editions, comme ce livre... tiens, tiens !) Ah ! j'oubliais : c'est un one shot, chose devenue rare ces temps-ci.
Hauteclaire
Adapté d'un ouvrage de Barbey d'Aurevilly, cette BD se lit avec plaisir et nous voulons connaître rapidement la suite des aventures de Hauteclaire de Torquemada (relatée par les deux autres personnages présentés au début de l'histoire, car il s'agit d'une trilogie). Si le scénario de Le Bollée ne souffre d'aucune critique (on lui doit en outre l'excellent London Inferno, chez le même éditeur et le plus connu Apocalypse Mania), j'emets un petit bémol sur le dessin : certaines pages sont, à mon avis, trop chargées (les pages 9,10 et 42 du tome 1 notamment). Par contre Benoît Lacou excelle dans les scènes plus intimistes de duels ( pages 34,35 et 17 du même tome 1). Et l'héroïne est belle... Un bonne BD à découvrir.
Le village qui s'amenuise
Que vois-je, une BD signée Corbeyran dans laquelle on ne voit ni monstre, ni meurtre en série, ni cauchemar. Bref, un Corbeyran bucolique ! Pourtant, ce changement de cap ne me convient guère. Je trouve que l'histoire est un peu laborieuse au démarrage (l'explication entre Huguette et Paul -pages 11 à 15- est trop longue). En outre quelques personnages et intrigues auraient mérité un meilleur développement dans l'histoire (Tels quels, ils n'apportent en effet rien au scénario, sauf à rajouter quelques pages), comme l'aventure du châtelain et de son trésor, la romance de Marc et Amélie, le language du fada, la mésaventure des deux touristes... Quant à la chute de l'histoire, elle est en elle même superficielle. Cette conclusion deus ex machina n'apporte rien à l'ensemble. Une BD bien décevante au regard d'une idée de base originale de scénario. Le dessin pourtant colle assez bien à l'ambiance champêtre de l'histoire. Dommage....
Démons
Bizarre, vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre ! Cette formule pourrait à elle seule résumer ce premier opus tant le sentiment d'étrange ou de loufoque domine ! Tout d'abord le personnage principal, Charles, qui lie connaissance, comme si rien n'était, avec des êtres surnaturels (à l'image de La fille du professeur et de la momie). Sa passion pour les mouches, en particulier Audrey, laisse rêveur. Et que dire du personnage d'Aimé, guest star de la BD : qui est-il ? d'où vient -il ? Je ne sais même pas si la réponse sera au rendez-vous dans le prochain volume ! Si parfois les dialogues sont crus (je ne les répéterai pas ici) l'ensemble du scénario, certes quelque peu mysogine - les femmes ne sont guère en valeur ici-, tient la route. Le dessin simpliste, voire maladroit parfois, est en parfaite adéquation avec le scénario. Dès les première pages, on rentre dans un univers complètement fou et décalé qui rend l'ensemble très sympathique. En plus les auteurs achèvent le premier volume sur une image angoissante et insoutenable ! C'est osé, c'est fou... c'est beau... à découvrir d'urgence !
La Maison Winchester
Un point positif pour la collection de "La Loge Noire" de Glénat pour cet album, c'est qu'il s'agit d'un "one shot". Je ne connaissais pas l'existence (pourtant bien réelle - j'ai vérifié sur un site internet) de cette maison bâtie selon les désirs de la veuve du célèbre Winchester (oui, celui des fusils). A la fin de la lecture, j'ai un sentiment mitigé : d'une part, le scénario, en un volume tient la route, d'autre part on aimerait en savoir encore plus sur cette mystérieuse demeure. En résumé, l'idée de départ est superbe mais la suite, en particulier, les scènes interminables d'incantations viennent un peu ternir un récit halletant. Par contre, le dessin est en parfaite adéquation avec l'ambiance de l'album (excepté la page 17, où les visages me semblent ratés). La nouvelle collection de Glénat a vu bien pire et cet album vient s'insérer avec Le legs de l'alchimiste, Le marteau des sorcières et Le Triangle Secret parmi les meilleurs.
Sous la peau, le serpent
Je n'avais pas aimé la série Poème Rouge, publiée chez Glénat, du dessinateur Wachs. Beaucoup de questions sans réponses dans ce one shot (d'où proviennent les pouvoirs de l'héroïne, que devient-elle ?). L'idée de base du scénariste est intéressante : un entretien avec chaque protagoniste, qui fait songer à une enquête policière. Mais par la suite, on a du mal à réaliser le lien qui existe entre l'histoire de cette maudite gamine et cette légende du moyen âge (d'ailleurs expliquée de manière très succincte sur la page de garde). En outre, les pleines pages n'apportent, à mon sens, rien à l'histoire. Enfin, j'ai vraiment du mal avec le dessin de Wachs : je ne tombe pas sous le charme de Mélusine. Album décevant qui est loin de me réconcilier avec ce dessinateur. La collection "La Loge Noire" de Glénat me déçoit de plus en plus.