Les derniers avis (113212 avis)

Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Le portrait
Le portrait

Beau dessin, belle mise en page aux effets mesurés, bons dialogues, belles couleurs, récit prenant dès la première page, personnage intéressant et crédible… cette bd a tout pour être une vraie découverte et une lecture hautement conseillée… Le hic, parce qu’il y en a un… c’est que ce premier volet (d’un diptyque) ne raconte pas grand chose et que le format 46 planches ne lui semble pas approprié. Chez Carabas ils sont pourtant champions de la multiplication des formats, mais ici, ils se montrent incapables d’appliquer le bon format à la bonne histoire. Ce portrait aurait du paraître en un seul tome, et dans un format plus petit, parce que des planches comme les pages 36-37 dont le temps de lecture avoisine le quart de seconde, c’est ridicule dans une bd de 46 planches. Ultime joyeuseté, Carabas nous « offre » un dos toilé, c’est beau, mais ça fait monter le prix de cette bd à 13€ alors que son format ne dépasse pas celui d’un album standard de chez Dupuis. Bravo monsieur Carabas, grâce à vous la bd deviendra un loisir plus cher que le golf… Un bon travail d’auteur un pitoyable travail d’éditeur… A acheter ? Non, pas pour l’instant…

13/01/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Le Sabre et l'épée
Le Sabre et l'épée

Le tandem Chauvel-Boivin n’aime décidément pas faire deux fois la même chose. Les aventures de Lili & Winker n’avaient déjà rien à voir avec Trois allumettes, "Le Sabre et l’épée" ne rappelle en rien les deux œuvres précitées. On est plongé dans la Chine ancienne avec ses légendes et son merveilleux. Le dessin, très propret, est élégant et les couleurs le mettent bien en valeur. Côté scénario, c’est un premier tome engageant. On oscille entre sens épique et une certaine dérision vis-à-vis des instincts guerriers de certains personnages. 3 étoiles…en attendant la suite…

12/01/2006 (modifier)
Par Bedelisse
Note: 5/5
Couverture de la série Universal War One
Universal War One

Franchement, cette œuvre de SF est incontournable ! Notre auteur a écrit tout son scénario avant de prendre ses crayons et pinceaux. Pour preuve, il n’y a aucune incohérence dans l’histoire, aucun temps mort, c’est vraiment magistral. Les dessins quant à eux sont incroyablement fournit en détails, à chaque lecture on voyage dans un futur qui peut-être ressemblera à UW1… je ne suis pas sure de l’espérer… Le dernier album termine le cycle de façon grandiose, on ne reste pas sur sa fin. Bravo et Merci.

12/01/2006 (modifier)
Par pol
Note: 4/5
Couverture de la série Où le regard ne porte pas...
Où le regard ne porte pas...

Superbe série ! Les dessins et les couleurs sont magnifiques. Les paysage tous plus beaux les uns que les autres se succèdent pages après pages. J'ai beaucoup aimé l'histoire du tome 1, mais un peu moins celle du tome 2. Le coté mystérieux-fantastique m'a un peu déplu. Mais Où le regard ne porte pas est un incontournable de la BD à lire sans hésitation.

12/01/2006 (modifier)
Par Kévin
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les zombies qui ont mangé le monde
Les zombies qui ont mangé le monde

Les zombies qui ont mangé le monde est LA bande dessinée des fans de "films de zombies". Cette bande dessinée est effet bourré de références aux films des maîtres du genre tel que le cultissime "la nuit des morts vivants". Mais attention, la présence des zombies dans la bande dessinée ne fait pas d'elle une série réservée exclusivement aux fans, la qualité du scénario est en effet indéniable. Guy Davis, le scénariste fait en effet preuve de beaucoup d'inhumanité envers les humains qui se voient obligés de cohabiter avec les zombies. On retrouve alors les thèmes du racisme, la discrimination, l'esclavage, la religion... et j'en passe. L'histoire est aussi entretenue par un dessin de qualité qui arrive à choquer, amuser et distraire sans problème. C'est simple, quand on a aimé on en redemande, merci de m'avoir lu.

12/01/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Aventures de Lovely Goretta
Les Aventures de Lovely Goretta

Frantico a vu son blog édité en album avec le succès que l'on connait. La mode est lancée, les éditeurs sortent de nouveaux blogs, profitant de la renommée que certains jeunes auteurs se font grâce à Internet. Lovely Goretta a eu le bonheur de faire partie des premiers à en faire partie. Lovely Goretta (tiens ? elle s'appelle Cecily dans la vie civile ?) se présente comme une jeune fille bien... Une jeune fille bien à base d'alcool, de putes et de mariachis. Ambiance destroy, Goretta pête, rôte, Goretta, c'est un mec vachement cool, sauf que c'est une fille, ah merde... Bref, les histoires de Goretta sont sympas, le sourire est souvent au rendez-vous et certaines réparties sont bien marrantes. L'album "Au secours, je ne vois plus rien !!" reprend tels quels un bon nombre de strips et de planches parues sur le blog de Goretta. Celles-ci ont été, semble-t-il, choisies pour donner l'impression de raconter le ou les amours contrariés de Goretta de la rencontre à la rupture et au coup de foudre suivant. Mais c'est en réalité plus une suite d'anecdotes, de tranches de vie de Goretta/Cecily qui n'ont pas un réel suivi si ce n'est leurs parutions chronologiques. Il ne faut donc pas s'attendre à une histoire avec un début et une fin, même si justement l'auteur a rajouté un peu d'inédit pour tendre vers cet objectif. Au rayon des choses que j'aime moins dans cette BD, il y a déjà l'aspect visuel. Cecily a un dessin sympa mais vraiment pas transcendant. En outre, les planches sont souvent courtes et comme Albin Michel a choisi d'en publier une max par planche, voire une unique illustration par planche, ça grossit le trait et rend l'album assez rapidement lu. Ce dessin reste efficace pour faire passer son message mais vous pourrez plus facilement vous en faire une idée sur la galerie. Il y a aussi l'aspect décousu du "récit" puisque non seulement les planches ne se suivent pas évidemment, mais en plus les sujets peuvent sauter totalement du coq à l'âne, ce qui se comprend dans un blog mais surprend dans une BD. Il y a également l'aspect "private joke" qui ressort un peu trop souvent à mes yeux, Goretta parlant de choses implicitement comprises par ceux qui connaissent sa vie, mais pas par un lecteur lambda (exemple de l'image sur la mort du chat : quel chat ?). Et puis il y a l'humour "je pête, je rôte" qui est parfois marrant mais pas tout le temps à la longue. Et pour finir, je suis désolé mais je trouve cet album un peu cher pour son contenu, d'autant plus quand on trouve le tout ou presque sur le Net. Une BD sympa, surtout pour ceux qui connaissent déjà Goretta sur le Net, mais pas un achat indispensable pour le lecteur de base à mes yeux. (en disant ça, je me planque parce que si Goretta me lit un jour, elle va m'arracher le balai que j'ai dans le cul pour me le foutre sur la gueule...)

12/01/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Dernier Envol
Le Dernier Envol

Fils d’un colonel de l’armée de l’air, Romain Hugault a été fasciné par l’aviation dès son plus jeune âge. Cette proximité envers ces machines donnera l’envie à cet auteur de les dessiner. Après des années à bosser comme illustrateur, Romain a réalisé sa première BD « le dernier envol » en septembre 2005. A la fin de cette année, l’album est à sa 3ème édition et figure d’ores et déjà parmi un des plus gros succès des éditions Paquet. « Le dernier envol » nous conte 4 histoires courtes de pilotes pendant la seconde guerre mondiale. Ces récits peuvent se lire indépendamment. Cependant, une lecture complète de l’album révélera un scénario basé sur des chassés croisés entre ces pilotes. Le premier récit est inspiré d'une lettre d’un kamikaze à son père avant de partir au combat, c’est mon récit préféré par sa qualité des scènes d’action et sa capacité à nous transmettre énormément d'émotions. Cette séquence me rappelle fortement « Kamikazes » de Dimitri. Les autres histoires se révéleront également très prenantes grâce à la diversité des situations et des pilotes de nationalité différente. Chaque héros, à travers leurs réflexions sur la vie et cette guerre, font preuve paradoxalement d’une profonde humanité malgré le sort funeste qu’ils réservent à leurs adversaires. Chaque personnage semble être résigné face à cette guerre qui n’en finit pas. Le dessin réaliste de Romain Hugault est sublimé par la mise en couleurs d’une incroyable beauté. Il est fort possible que cette mise en couleurs ait contribuée à l’engouement du public pour cet album. Les scènes de combat aérien sont formidables de réalisme. Les avions semblent jaillir des cases. L’excellente représentation de tir de mitraillettes ou de mortiers suffisent largement pour qu’on devine leurs bruits ! (cf. la dernière case de la page 12). Le découpage et la mise en page ne souffrent d’aucune critique. Je considère « Le dernier envol » comme l'un de mes albums préférés de l’année 2005 et comme l'une des meilleurs BD ayant pour cadre l’aviation. Les fans d’aviation y trouveront largement leur compte grâce au réalisme de scènes de combats. Les autres lecteurs pourront également y trouver leur bonheur grâce à ces scénarii chargés d’émotions. Le prochain album de Romain Hugault continuera à mettre en scène des avions mais dans une époque différente à celle de la seconde guerre mondiale. Wait and see !

12/01/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Nouilles Tchajang
Nouilles Tchajang

Une belle petite découverte que cet album. Ahn Do-Hyun nous montre, au travers de quelques portraits rapidement brossés, en à-côtés de sa propre vie, une partie de la société coréenne d'il y a une dizaine d'années. Ferveur autour de la future Coupe du Monde, crise économique... Mais le jeune homme en devenir n'en a cure. Lui, ce qu'il veut, c'est s'amuser, aimer, aller vite, rencontrer des gens. Son boulot de livreur le permet assez facilement, même s'il regrette la superficialité de la plupart de ses rapports. On découvre aussi que les hommes adultes, en particulier son père et son employeur, ne sont pas forcément tendres avec leur entourage. De petits drames en regards échangés, de situations provoquées en ivresses diverses, c'est toute l'essence du roman graphique asiatique qui s'offre à nous. Alors pourquoi, si j'ai aimé cet album, ne pas mettre une meilleure note ? Parce que, même si le dessin est vraiment pas mal à l'usage, il est un peu gâché par des couleurs étranges, un mélange de pastels marrons et bleus, qui donne au final une couleur vomi. Ceci dit, ces mauvais choix ne concernent que 20% de l'album, le reste étant visuellement assez plaisant.

12/01/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Zone sinistrée
Zone sinistrée

Une bd (un comics ?) post-apocalyptique au dessin très stylisé dans sa manière de déformer les corps, mais d’une grande lisibilité. Le scénario est très verbeux au début puis laisse la part belle à l’action. Un peu trop même tant les évènements de fin d’album semblent quelque peu précipités. Mais l’ambiance générale est sympa et la suite pourrait se révéler intéressante. Mais rien d’incontournable pour l’instant.

11/01/2006 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Bons baisers de la province (Les Innocents)
Bons baisers de la province (Les Innocents)

J'ai du mal avec Gipi le "nouvel auteur en vogue venu d'Italie". C'est bien raconté, c'est bien dessiné mais voilà cela reste assez creux et peu original. Ce premier tome se lit vraiment rapidement. Alors d'accord dans sa narration Gipi aime bien le silence, les cases vides qui valent mieux qu'un long discours. C'est édité sous la forme d'un album broché, ça se lit comme un journal et ça en fait finalement un prix abordable. Et d'ailleurs si je ne me trompe, cette histoire appelle une suite, je ne pense pas que ce soit un one shot, même s'il est vrai qu'il pourrait se suffire à lui-même après tout.

11/01/2006 (modifier)