Mmmm je suis assez déçue en fait. J'ai souris au premier tome, l'humour potache est plaisant même si je trouve que Bouzard se répète un peu. Le deuxième tome m'a en revanche laissée de marbre, et j'avoue que les histoires avec son chien me sont passées à 2000 m d'altitude au dessus de la tête.
Bref, je suppose que c'est pas trop mon genre d'humour. Alix a raison : à feuilleter avant d'acheter.
Dorohedoro fait partie intégrante de ces productions victimes de l’inégalité de leurs arguments ou le dilemme de la lecture de l’intégralité de la série se pose.
D’une part le scénario, confus et lamentable ne mérite pas de s’appesantir d’avantage mais se targue dans sa représentation d’un style graphique des plus séduisants, singulièrement original, le distinguant des productions analogues (mangas).
Consultez les planches disponibles rubrique galerie sachant qu’un coup d’œil vaudra mieux qu’un long speech descriptif…
Ainsi chaque opus fourmille de richesses stylistiques et explorations formelles de Q. Hayashida mais laisse encore entrevoir plusieurs tomes afin de clore cette série scénaristiquement si limitée.
Disposant de l’aspect visuel d’un ouvrage à fort potentiel la note est décevante à l’image de ce manga qui dépourvu d’une trame narrative digne d’intérêt se regarde plus qu’il ne se lit.
Je n’ai pas fait l’armée (j’y ai échappé de justesse), et comme le dit Larcenet dans Presque, la souffrance, « quand on n’a pas le nez dedans, on ne peut que l’entrevoir, pas la comprendre. »
J’ai donc entamé ma lecture en me disant que quand même, faire une BD pour raconter les horreurs du service militaire, ça fait un peu mauviette, enfin quoi, une vraie guerre je dis pas, mais le service militaire, j’ai plein de potes qui l’ont fait et en sont revenu sans vraiment se plaindre.
Mais une fois de plus, Manu m’a bluffé. Après tout, il ne raconte pas les horreurs du service militaire en général, mais les horreurs de SON service militaire à lui, la façon dont ça l’a affecté. Et ça, il le fait fichtrement bien, ce qui ne vous surprendra pas si vous connaissez un peu ce talentueux auteur.
Bref, je suis finalement assez mal placé pour parler du service militaire, mais Presque m’a vraiment touché, plus que je ne l’avais imaginé avant ma lecture. Une œuvre à découvrir, sans aucun doute.
Reiser en réalisant cet album ne facilite pas l’archétype du débat animé d’un admirateur de l’artiste face à son détracteur par la médiocrité des dessins surclassant de loin la pertinence des idées. Le fond de commerce reste inchangé à savoir cynisme, humour noir et représentation épurée efficace.
Malgrés le fonctionnement de certains ressorts humoristiques occasionnels, qualitativement cet album n’est pas représentatif de l’étendue du talent que Reiser déploie dans d’autres créations. La note n’est pas excessivement sévère car l’intention est louable, maintes fois atteintes mais pas dans cet opus.
Je n’ai jamais été un gros fan d’aviation, et sans vos avis enthousiastes je n’aurais sans doute jamais acheté cette BD racontant 4 histoires se passant lors de la 2eme guerre mondiale. 4 histoires pour 4 pilotes, un japonais, un anglais, un allemand et un français, pilotes dont on va suivre le « dernier envol ».
Et vous savez quoi ? L’auteur a réussi à faire d’une histoire de guerre et de combats aériens une belle histoire, pleine de romantisme et de poésie. Pas de parti pris (l’histoire du japonais est par exemple très touchante), pas de morale débile, juste des personnages très humains, se battant pour la cause, avec plus ou moins de conviction.
Comme en plus le dessin est superbe, je vous recommande vivement ce one-shot, pas vraiment révolutionnaire, mais vraiment agréable et très beau.
Cet album est absolument génial!!!
On a vraiment l'impression de revenir à la magie de notre enfance, pleine de rêveries et d'innocence.
Le découpage et le dessin tintant d'une impression de "pas fini" sont vraiment réussis et l'histoire a une magnifique résonance de gaieté, de joie et d'humour !!!
Un homme part à la recherche de sa fille. Lentement, on apprend des bribes du passé, au goutte à goutte. On devine qu'il était menacé, que sa fille est dans un réseau d'opposants, que lui même court un danger, et fait courir un danger à sa fille en la recherchant. Un récit lancinant, où tout se joue sur les réflexions intérieures, le non-dit, qui repose sur l'imagination du lecteur pour remplir les silences mais qui n'en dit pas assez pour qu'on puisse vraiment accrocher. A ne lire que pour l'ambiance.
Le sujet est très intéressant (la formation du Canada, l'équilibre entre Francophones et Anglophones, le rôle de quelques individus déterminants dans ce processus, etc.). L'approche est historique, rigoureuse, et semble très bien documentée. Le tout aurait pu donner quelque chose de vraiment génial. Hélas, Chester Brown a choisi un style froid, distant, qui ne sert pas bien à son propos. Le choix systématique du gaufrier pour agencer les cases est des plus malheureux car des personnages qui se parlent l'un à l'autre en arrivent à se tourner le dos et à s'adresser à l'extérieur de la page. La copie à l'identique de certaines cases répétée plusieurs fois d'affilée rend certains passages assez lourds. Reste un sujet passionnant, traité de manière intéressante, qui vaut amplement qu'on se donne la peine de passer outre ces quelques aspects irritants.
Après lecture du faible nombre d’avis d’un album au succès relatif tous les posteurs me précédant auront jugé pertinent, en parlant de Gilles Hamesh, d’en mentionner l’aspect volontairement axé provocation trash .
Ainsi le sujet ne faisant plus débat je ne vais pas gratter une énième description justificative de ces immondités.
Dans le genre, les scénarios sont inventifs excepté le parti pris fantastique de certains d’entre eux me laissant dubitatif. Ainsi la lecture de l’album est monotone, les situations sans être strictement similaires finissent par se ressembler. L’ultime vignette de l’album représente le privé retournant à sa routine sordide à laquelle le lecteur à été convié pendant 88 pages. Ça se lit sans plus !
L’attraction principale incarnée en la personne de Gilles Hamesh rehausse l’intérêt du lecteur par l’utilisation d’un jargon et d’une attitude singulière.
Les dessins sans révolutionner l’histoire de la représentation sont honorables collant à merveille au ton de l’histoire malgré une propension répétée à l’inachevé.
Cet album rassemble plusieurs éléments en sa faveur mais passé le stade de l’éventuelle adulation pour ce condensé de transgressions, l’intérêt décroît et le cantonne au rang de curiosité.
Providence, 1880. Une petite bourgade tranquille au fin fond des Etats-Unis. Tranquille? Plus depuis quelques temps. Les meurtres se multiplient et le tueur reste introuvable. Le shérif semble dépassé par les évènements, le maire veut absolument un coupable pour conserver son électorat et une étrangère (au demeurant très mignonne) vient ajouter son grain de sel parmi tout ce beau monde.
On retrouve dans cet album tous les ingrédients d'une bonne série B américaine. La couverture, d'ailleurs, y fait très fortement penser. On évolue au fil des pages vers un polar fantastique sans grande originalité pour l'instant (l'histoire est prévue sur 2 tomes). Sans dévoiler la fin, on retrouve (pour la énième fois...) une allusion aux templiers (aux Etats-Unis de surcroît). Leur présence, cuisinée à toutes les sauces, commence à devenir un peu envahissante. Néanmoins, le dessin d'Herenguel est très agréable du moins pour la partie descriptive du village et des alentours. J'ai trouvé les personnages un peu plus irréguliers dans l'ensemble.
Bref, j'ai passé un agréable moment de lecture et la fin du tome 1 laisse suffisamment de portes closes pour imaginer un tome 2 plein de rebondissements.
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The autobiography of me too
Mmmm je suis assez déçue en fait. J'ai souris au premier tome, l'humour potache est plaisant même si je trouve que Bouzard se répète un peu. Le deuxième tome m'a en revanche laissée de marbre, et j'avoue que les histoires avec son chien me sont passées à 2000 m d'altitude au dessus de la tête. Bref, je suppose que c'est pas trop mon genre d'humour. Alix a raison : à feuilleter avant d'acheter.
Dorohedoro
Dorohedoro fait partie intégrante de ces productions victimes de l’inégalité de leurs arguments ou le dilemme de la lecture de l’intégralité de la série se pose. D’une part le scénario, confus et lamentable ne mérite pas de s’appesantir d’avantage mais se targue dans sa représentation d’un style graphique des plus séduisants, singulièrement original, le distinguant des productions analogues (mangas). Consultez les planches disponibles rubrique galerie sachant qu’un coup d’œil vaudra mieux qu’un long speech descriptif… Ainsi chaque opus fourmille de richesses stylistiques et explorations formelles de Q. Hayashida mais laisse encore entrevoir plusieurs tomes afin de clore cette série scénaristiquement si limitée. Disposant de l’aspect visuel d’un ouvrage à fort potentiel la note est décevante à l’image de ce manga qui dépourvu d’une trame narrative digne d’intérêt se regarde plus qu’il ne se lit.
Presque
Je n’ai pas fait l’armée (j’y ai échappé de justesse), et comme le dit Larcenet dans Presque, la souffrance, « quand on n’a pas le nez dedans, on ne peut que l’entrevoir, pas la comprendre. » J’ai donc entamé ma lecture en me disant que quand même, faire une BD pour raconter les horreurs du service militaire, ça fait un peu mauviette, enfin quoi, une vraie guerre je dis pas, mais le service militaire, j’ai plein de potes qui l’ont fait et en sont revenu sans vraiment se plaindre. Mais une fois de plus, Manu m’a bluffé. Après tout, il ne raconte pas les horreurs du service militaire en général, mais les horreurs de SON service militaire à lui, la façon dont ça l’a affecté. Et ça, il le fait fichtrement bien, ce qui ne vous surprendra pas si vous connaissez un peu ce talentueux auteur. Bref, je suis finalement assez mal placé pour parler du service militaire, mais Presque m’a vraiment touché, plus que je ne l’avais imaginé avant ma lecture. Une œuvre à découvrir, sans aucun doute.
Saison des amours
Reiser en réalisant cet album ne facilite pas l’archétype du débat animé d’un admirateur de l’artiste face à son détracteur par la médiocrité des dessins surclassant de loin la pertinence des idées. Le fond de commerce reste inchangé à savoir cynisme, humour noir et représentation épurée efficace. Malgrés le fonctionnement de certains ressorts humoristiques occasionnels, qualitativement cet album n’est pas représentatif de l’étendue du talent que Reiser déploie dans d’autres créations. La note n’est pas excessivement sévère car l’intention est louable, maintes fois atteintes mais pas dans cet opus.
Le Dernier Envol
Je n’ai jamais été un gros fan d’aviation, et sans vos avis enthousiastes je n’aurais sans doute jamais acheté cette BD racontant 4 histoires se passant lors de la 2eme guerre mondiale. 4 histoires pour 4 pilotes, un japonais, un anglais, un allemand et un français, pilotes dont on va suivre le « dernier envol ». Et vous savez quoi ? L’auteur a réussi à faire d’une histoire de guerre et de combats aériens une belle histoire, pleine de romantisme et de poésie. Pas de parti pris (l’histoire du japonais est par exemple très touchante), pas de morale débile, juste des personnages très humains, se battant pour la cause, avec plus ou moins de conviction. Comme en plus le dessin est superbe, je vous recommande vivement ce one-shot, pas vraiment révolutionnaire, mais vraiment agréable et très beau.
Herobear and the kid
Cet album est absolument génial!!! On a vraiment l'impression de revenir à la magie de notre enfance, pleine de rêveries et d'innocence. Le découpage et le dessin tintant d'une impression de "pas fini" sont vraiment réussis et l'histoire a une magnifique résonance de gaieté, de joie et d'humour !!!
Taca Tac
Un homme part à la recherche de sa fille. Lentement, on apprend des bribes du passé, au goutte à goutte. On devine qu'il était menacé, que sa fille est dans un réseau d'opposants, que lui même court un danger, et fait courir un danger à sa fille en la recherchant. Un récit lancinant, où tout se joue sur les réflexions intérieures, le non-dit, qui repose sur l'imagination du lecteur pour remplir les silences mais qui n'en dit pas assez pour qu'on puisse vraiment accrocher. A ne lire que pour l'ambiance.
Louis Riel - L'Insurgé
Le sujet est très intéressant (la formation du Canada, l'équilibre entre Francophones et Anglophones, le rôle de quelques individus déterminants dans ce processus, etc.). L'approche est historique, rigoureuse, et semble très bien documentée. Le tout aurait pu donner quelque chose de vraiment génial. Hélas, Chester Brown a choisi un style froid, distant, qui ne sert pas bien à son propos. Le choix systématique du gaufrier pour agencer les cases est des plus malheureux car des personnages qui se parlent l'un à l'autre en arrivent à se tourner le dos et à s'adresser à l'extérieur de la page. La copie à l'identique de certaines cases répétée plusieurs fois d'affilée rend certains passages assez lourds. Reste un sujet passionnant, traité de manière intéressante, qui vaut amplement qu'on se donne la peine de passer outre ces quelques aspects irritants.
Gilles Hamesh
Après lecture du faible nombre d’avis d’un album au succès relatif tous les posteurs me précédant auront jugé pertinent, en parlant de Gilles Hamesh, d’en mentionner l’aspect volontairement axé provocation trash . Ainsi le sujet ne faisant plus débat je ne vais pas gratter une énième description justificative de ces immondités. Dans le genre, les scénarios sont inventifs excepté le parti pris fantastique de certains d’entre eux me laissant dubitatif. Ainsi la lecture de l’album est monotone, les situations sans être strictement similaires finissent par se ressembler. L’ultime vignette de l’album représente le privé retournant à sa routine sordide à laquelle le lecteur à été convié pendant 88 pages. Ça se lit sans plus ! L’attraction principale incarnée en la personne de Gilles Hamesh rehausse l’intérêt du lecteur par l’utilisation d’un jargon et d’une attitude singulière. Les dessins sans révolutionner l’histoire de la représentation sont honorables collant à merveille au ton de l’histoire malgré une propension répétée à l’inachevé. Cet album rassemble plusieurs éléments en sa faveur mais passé le stade de l’éventuelle adulation pour ce condensé de transgressions, l’intérêt décroît et le cantonne au rang de curiosité.
Lune d'argent sur Providence
Providence, 1880. Une petite bourgade tranquille au fin fond des Etats-Unis. Tranquille? Plus depuis quelques temps. Les meurtres se multiplient et le tueur reste introuvable. Le shérif semble dépassé par les évènements, le maire veut absolument un coupable pour conserver son électorat et une étrangère (au demeurant très mignonne) vient ajouter son grain de sel parmi tout ce beau monde. On retrouve dans cet album tous les ingrédients d'une bonne série B américaine. La couverture, d'ailleurs, y fait très fortement penser. On évolue au fil des pages vers un polar fantastique sans grande originalité pour l'instant (l'histoire est prévue sur 2 tomes). Sans dévoiler la fin, on retrouve (pour la énième fois...) une allusion aux templiers (aux Etats-Unis de surcroît). Leur présence, cuisinée à toutes les sauces, commence à devenir un peu envahissante. Néanmoins, le dessin d'Herenguel est très agréable du moins pour la partie descriptive du village et des alentours. J'ai trouvé les personnages un peu plus irréguliers dans l'ensemble. Bref, j'ai passé un agréable moment de lecture et la fin du tome 1 laisse suffisamment de portes closes pour imaginer un tome 2 plein de rebondissements.