Signé sous le pseudonyme de Wolfgang Placard par un illustrateur de Libération (Michel Galvin), ce premier tome des Semi-Aventures des Hommes-Rats rappelle un peu Donjon potron-minet, un peu les 1ers Isaac le pirate, par le graphisme, l'ambiance, l'enchaînement des péripéties.
La lecture est plutôt plaisante, mais... l'album a le défaut de beaucoup de premiers tomes de séries : c'est juste un épisode d'exposition, qui présente les personnages et leur univers, mais il n'y a pas vraiment d'intrigue (des courses-poursuites ne constituant pas une intrigue). Ce n'est qu'arrivé à la dernière planche qu'on sent que l'aventure va commencer pour de bon (mais sans trop savoir où elle va aller, à vrai dire), du coup, on reste sur sa faim !
Bref, les mésaventures de ces petits personnages facétieux ne manquent pas de charme, mais pour l'instant, ne risquent pas trop de déclencher un enthousiasme débordant chez le lecteur. A suivre...
Ce qui frappe d'entrée dans cet album, c'est son dessin. "Brouillon", coulant, inconstant, il adhère bien au terme de "moche" selon mes critères.
C'est dommage, car Wolfgang Placard a tout de même un sens du cadrage et le mise en scène assez intéressant. Un intérêt présent aussi dans les thèmes abordés : le racisme, l'amour... Enfin, l'amour est à peine esquissé entre Victor et le fille de son patron.
On en saura sans doute plus dans les prochains albums, mais si le dessin vous rebute, ce n'est probablement pas la peine de continuer.
Héhéhé pas mal, j'avais d'abord vu les anime et je m'étais franchement marré... le dessin est pur manga mais très accrocheur, le duo principal est charismatique, les seconds rôles bien trouvés et chacun à son petit coté sympa, les gags (parfois téléphonés) sont néanmoins efficaces ... le prix (10 euro) est abusé alors je n'en recommande pas l'achat.
Niveau bataille de Robots j'accroche pas trop mais la série a un charme qui compense (puis y en a pas trop) ... à voir aussi : les anime sous le même nom.
Note approximative : 2.5/5
Depuis le temps que j'avais repéré cette série par son sujet et surtout suite à son prix Goscinny, je n'ai fini par la trouver (et encore d'occasion) que ce week-end seulement. Heureux d'enfin pouvoir la lire, j'avais vraiment envie de l'aimer.
Et il faut avouer que l'histoire n'est pas trop mal, relativement originale et assez bien racontée.
Mais...
Je me suis senti oppressé et stressé à la lecture et suite à la lecture de cette BD. Le comportement adolescent des jeunes héros de l'histoire m'a irrité, j'avais envie de les frapper tellement ils me portaient sur les nerfs. Et de suivre Jérémie dans sa vie de looser complet m'a vraiment gavé. Je n'ai lu que des extraits du Manuel du puceau de Riad Sattouf, mais j'ai l'impression que c'est ce même puceau, à peine dégrossi, que représente Jérémie alors qu'il est sensé être devenu un jeune adulte. L'auteur semble nous présenter un petit monde rempli uniquement de femmes de têtes qui maîtrisent leur vie sexuelle (sur-abondante soit dit en passant), de cailles-ra sans cervelle qui servent d'épouvantails, et de loosers peureux et aussi matures que des ados devant un film de cul.
Ca ne m'a pas fait rire, ça m'a très peu intéressé, et avec toujours ce sentiment d'oppression que jai ressenti à suivre ce looser que l'auteur voudrait rendre attachant, ça ma gonflé.
Je gardais un bon souvenir de cette série que j'avais vaguement lue étant jeune : j'en gardais le souvenir d'une série originale, pleine de personnalité, assez dérangeante par le jeu insidieux entre le Bien et le Mal et les secrets qui restaient à dévoiler. Le dessin très personnel de Hardy y était pour quelque chose car il mélange des personnages assez enfantins avec d'autres nettement plus... sournois, dans des décors plein d'une âme assez sombre.
C'est avec ces bons souvenirs en tête que je me suis acheté la série ce week-end, trouvée d'occasion en très bon état. Mais j'ai été un peu déçu à la relecture car la série est manifestement destinée à la jeunesse et souffre d'une lecture avec des yeux d'adultes.
L'aspect insidieux de la tentation du Mal sort nettement moins bien quand on découvre la naïveté et la superficialité avec laquelle elle est racontée. Les histoires se résument presque bêtement à une guerre directe des démons du Mal contre les gentils anges du Bien, avec replis stratégiques, ruses de guerre, etc. Les diables et les démons pilotent des super vaisseaux spatiaux pour se battre à coup de lasers et de missiles dans les airs et à coups d'épées (épringues) au sol. L'action prend le devant sur l'ambiance que j'avais ressentie étant jeune.
La narration et les dialogues sont également enfantins et les personnages manquent singulièrement de profondeur. Même Gordh, cet être intelligent qui doit justement jouer l'ambigüité entre la beauté et le vice, est décevant. Comme si Desberg et Hardy avaient sciemment choisi de brider la noirceur de leur récit pour plaire aux enfants, chose qu'un scénariste comme Yann ou Sfar par exemple aurait refusé de faire.
Malgré cette déception, les récits se lisent bien et les histoires ne sont pas mal. J'y vois des défauts car je suis devenu adulte mais je pense qu'étant jeune, j'aurais encore beaucoup aimé cette série que je suis donc loin de déconseiller.
Après Le Sursis, qui est déjà une oeuvre d'art, je ne peux qu'augmenter la note pour ce diptyque, d'une qualité graphique équivalente, et où les petits défauts de son prédécesseur ont disparu. Bon, bien sur, l'ambiance romantique l'emporte parfois un peu sur le réalisme, mais tout ceci est tellement beau ! Vraiment une bd pour faire aimer la bd. D'ailleurs, ma femme, qui n'est pas trop réceptive à ce support a adoré. Rien que pour ça, Gibrat mérite la note maximale.
Au niveau du dessin, c'est pas mal mais pas sensationnel. Je trouve notamment que les bouches des personnages sont particulièrement mal faites. Le dessin du tome 4 s'améliore nettement par rapport au 3 premiers tomes.
Ca se lit vite, pas besoin de se faire des noeuds au cerveau pour comprendre l'intrigue. L'idée de départ est sympa et on se laisse bien entraîner dans les aventures de Lipstick. Je trouve un peu énorme la manière dont Arnold, 12 ans, met à mal 2 tueurs professionnels de la pègre. A part ce petit détail, l'histoire se tient bien et on obtient une série bien rythmée.
On aurait pu croire que la série s'arrête après le 3eme, mais le tome 4 nous entraîne vers une toute autre histoire. Je trouve d'ailleurs que c'est plutôt réussi d'avoir pu repartir sur une histoire complètement différente sans nuire à la qualité de la série.
Au final un bon moment de distraction, quant à conseiller l'achat je ne sais pas trop, à vous de voir. Je mets quand même non, parce qu'il y a un paquet de trucs que je préférerais relire avant celle là.
Riad Sattouf commence à se faire un nom dans la BD à destination des adolescents. Et ça continue avec cette nouvelle série où, épaulé par Mathieu Sapin pour le dessin, il parle (encore une fois) des amours adolescentes. Mais contrairement à l'ensemble de la production de ce genre, ce n'est pas mièvre, ni cucul. Ca parle de sexualité, d'amours fugitives... avec humour et finesse.
Une série sympa en devenir.
C'est mignon, ce petit album. Les aventures de Petit Sapiens se veulent sympathiques, sans prétention, tout en donnant quelques repères : les hommes sont arrivés après les dinosaures, ils ont commencé l'écriture en dessinant des animaux sur les parois des grottes...
C'est distrayant, frais, probablement très adapté au (très) jeune public auquel c'est destiné. Le dessin de Ronan Badel est très... enfantin, ce qui est probablement mieux pour ce type de public.
Cette BD est fade...
Le dessin est monotone, rien de formidable graphiquement, l’œil a tendance à s'ennuyer.
Je crois bien que ce doit être le visuel de ce manga qui m'a le plus déçu, l'histoire en elle même ne casse rien. Ce manga aurait pu obtenir alors un 2/5, mais j'ai encore l'amertume de l'absence de plaisir à feuilleter les pages !
L'histoire disais-je souffre d'un terrible manque de punch. On peut noter par ci, par là quelques bonnes idées, mais cela s'arrête là.
Comme noté plus bas les protagonistes ne s'affolent pas des évènements qui se déroulent, on pourrait expliquer ceci par la folie qui va toucher peu à peu tout le monde, mais cela n'est plausible qu'après le développement du phénomène... pas au début.
Dans le registre horreur, j'ai adoré Parasite, et j'avais lu sur ce site des critiques qui le fustigeait comme n'étant pas un vrai manga d'horreur, et que LA référence était Spirale... Eh ben ces 2 mangas sont tout bonnement incomparables. Spirale étant certes plus horreur dans le sens où il est plus psychologique, mais il y a un manque total d'explication du phénomène... ce qui fait que je me demande encore aujourd'hui pourquoi ce manga peut susciter un quelconque intérêt !
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Les Semi-aventures des Hommes-rats
Signé sous le pseudonyme de Wolfgang Placard par un illustrateur de Libération (Michel Galvin), ce premier tome des Semi-Aventures des Hommes-Rats rappelle un peu Donjon potron-minet, un peu les 1ers Isaac le pirate, par le graphisme, l'ambiance, l'enchaînement des péripéties. La lecture est plutôt plaisante, mais... l'album a le défaut de beaucoup de premiers tomes de séries : c'est juste un épisode d'exposition, qui présente les personnages et leur univers, mais il n'y a pas vraiment d'intrigue (des courses-poursuites ne constituant pas une intrigue). Ce n'est qu'arrivé à la dernière planche qu'on sent que l'aventure va commencer pour de bon (mais sans trop savoir où elle va aller, à vrai dire), du coup, on reste sur sa faim ! Bref, les mésaventures de ces petits personnages facétieux ne manquent pas de charme, mais pour l'instant, ne risquent pas trop de déclencher un enthousiasme débordant chez le lecteur. A suivre...
Les Semi-aventures des Hommes-rats
Ce qui frappe d'entrée dans cet album, c'est son dessin. "Brouillon", coulant, inconstant, il adhère bien au terme de "moche" selon mes critères. C'est dommage, car Wolfgang Placard a tout de même un sens du cadrage et le mise en scène assez intéressant. Un intérêt présent aussi dans les thèmes abordés : le racisme, l'amour... Enfin, l'amour est à peine esquissé entre Victor et le fille de son patron. On en saura sans doute plus dans les prochains albums, mais si le dessin vous rebute, ce n'est probablement pas la peine de continuer.
Full Metal Panic !
Héhéhé pas mal, j'avais d'abord vu les anime et je m'étais franchement marré... le dessin est pur manga mais très accrocheur, le duo principal est charismatique, les seconds rôles bien trouvés et chacun à son petit coté sympa, les gags (parfois téléphonés) sont néanmoins efficaces ... le prix (10 euro) est abusé alors je n'en recommande pas l'achat. Niveau bataille de Robots j'accroche pas trop mais la série a un charme qui compense (puis y en a pas trop) ... à voir aussi : les anime sous le même nom.
Les pauvres aventures de Jérémie
Note approximative : 2.5/5 Depuis le temps que j'avais repéré cette série par son sujet et surtout suite à son prix Goscinny, je n'ai fini par la trouver (et encore d'occasion) que ce week-end seulement. Heureux d'enfin pouvoir la lire, j'avais vraiment envie de l'aimer. Et il faut avouer que l'histoire n'est pas trop mal, relativement originale et assez bien racontée. Mais... Je me suis senti oppressé et stressé à la lecture et suite à la lecture de cette BD. Le comportement adolescent des jeunes héros de l'histoire m'a irrité, j'avais envie de les frapper tellement ils me portaient sur les nerfs. Et de suivre Jérémie dans sa vie de looser complet m'a vraiment gavé. Je n'ai lu que des extraits du Manuel du puceau de Riad Sattouf, mais j'ai l'impression que c'est ce même puceau, à peine dégrossi, que représente Jérémie alors qu'il est sensé être devenu un jeune adulte. L'auteur semble nous présenter un petit monde rempli uniquement de femmes de têtes qui maîtrisent leur vie sexuelle (sur-abondante soit dit en passant), de cailles-ra sans cervelle qui servent d'épouvantails, et de loosers peureux et aussi matures que des ados devant un film de cul. Ca ne m'a pas fait rire, ça m'a très peu intéressé, et avec toujours ce sentiment d'oppression que jai ressenti à suivre ce looser que l'auteur voudrait rendre attachant, ça ma gonflé.
Arkel
Je gardais un bon souvenir de cette série que j'avais vaguement lue étant jeune : j'en gardais le souvenir d'une série originale, pleine de personnalité, assez dérangeante par le jeu insidieux entre le Bien et le Mal et les secrets qui restaient à dévoiler. Le dessin très personnel de Hardy y était pour quelque chose car il mélange des personnages assez enfantins avec d'autres nettement plus... sournois, dans des décors plein d'une âme assez sombre. C'est avec ces bons souvenirs en tête que je me suis acheté la série ce week-end, trouvée d'occasion en très bon état. Mais j'ai été un peu déçu à la relecture car la série est manifestement destinée à la jeunesse et souffre d'une lecture avec des yeux d'adultes. L'aspect insidieux de la tentation du Mal sort nettement moins bien quand on découvre la naïveté et la superficialité avec laquelle elle est racontée. Les histoires se résument presque bêtement à une guerre directe des démons du Mal contre les gentils anges du Bien, avec replis stratégiques, ruses de guerre, etc. Les diables et les démons pilotent des super vaisseaux spatiaux pour se battre à coup de lasers et de missiles dans les airs et à coups d'épées (épringues) au sol. L'action prend le devant sur l'ambiance que j'avais ressentie étant jeune. La narration et les dialogues sont également enfantins et les personnages manquent singulièrement de profondeur. Même Gordh, cet être intelligent qui doit justement jouer l'ambigüité entre la beauté et le vice, est décevant. Comme si Desberg et Hardy avaient sciemment choisi de brider la noirceur de leur récit pour plaire aux enfants, chose qu'un scénariste comme Yann ou Sfar par exemple aurait refusé de faire. Malgré cette déception, les récits se lisent bien et les histoires ne sont pas mal. J'y vois des défauts car je suis devenu adulte mais je pense qu'étant jeune, j'aurais encore beaucoup aimé cette série que je suis donc loin de déconseiller.
Le Vol du Corbeau
Après Le Sursis, qui est déjà une oeuvre d'art, je ne peux qu'augmenter la note pour ce diptyque, d'une qualité graphique équivalente, et où les petits défauts de son prédécesseur ont disparu. Bon, bien sur, l'ambiance romantique l'emporte parfois un peu sur le réalisme, mais tout ceci est tellement beau ! Vraiment une bd pour faire aimer la bd. D'ailleurs, ma femme, qui n'est pas trop réceptive à ce support a adoré. Rien que pour ça, Gibrat mérite la note maximale.
Lipstick
Au niveau du dessin, c'est pas mal mais pas sensationnel. Je trouve notamment que les bouches des personnages sont particulièrement mal faites. Le dessin du tome 4 s'améliore nettement par rapport au 3 premiers tomes. Ca se lit vite, pas besoin de se faire des noeuds au cerveau pour comprendre l'intrigue. L'idée de départ est sympa et on se laisse bien entraîner dans les aventures de Lipstick. Je trouve un peu énorme la manière dont Arnold, 12 ans, met à mal 2 tueurs professionnels de la pègre. A part ce petit détail, l'histoire se tient bien et on obtient une série bien rythmée. On aurait pu croire que la série s'arrête après le 3eme, mais le tome 4 nous entraîne vers une toute autre histoire. Je trouve d'ailleurs que c'est plutôt réussi d'avoir pu repartir sur une histoire complètement différente sans nuire à la qualité de la série. Au final un bon moment de distraction, quant à conseiller l'achat je ne sais pas trop, à vous de voir. Je mets quand même non, parce qu'il y a un paquet de trucs que je préférerais relire avant celle là.
Laura & Patrick
Riad Sattouf commence à se faire un nom dans la BD à destination des adolescents. Et ça continue avec cette nouvelle série où, épaulé par Mathieu Sapin pour le dessin, il parle (encore une fois) des amours adolescentes. Mais contrairement à l'ensemble de la production de ce genre, ce n'est pas mièvre, ni cucul. Ca parle de sexualité, d'amours fugitives... avec humour et finesse. Une série sympa en devenir.
Petit Sapiens
C'est mignon, ce petit album. Les aventures de Petit Sapiens se veulent sympathiques, sans prétention, tout en donnant quelques repères : les hommes sont arrivés après les dinosaures, ils ont commencé l'écriture en dessinant des animaux sur les parois des grottes... C'est distrayant, frais, probablement très adapté au (très) jeune public auquel c'est destiné. Le dessin de Ronan Badel est très... enfantin, ce qui est probablement mieux pour ce type de public.
Spirale
Cette BD est fade... Le dessin est monotone, rien de formidable graphiquement, l’œil a tendance à s'ennuyer. Je crois bien que ce doit être le visuel de ce manga qui m'a le plus déçu, l'histoire en elle même ne casse rien. Ce manga aurait pu obtenir alors un 2/5, mais j'ai encore l'amertume de l'absence de plaisir à feuilleter les pages ! L'histoire disais-je souffre d'un terrible manque de punch. On peut noter par ci, par là quelques bonnes idées, mais cela s'arrête là. Comme noté plus bas les protagonistes ne s'affolent pas des évènements qui se déroulent, on pourrait expliquer ceci par la folie qui va toucher peu à peu tout le monde, mais cela n'est plausible qu'après le développement du phénomène... pas au début. Dans le registre horreur, j'ai adoré Parasite, et j'avais lu sur ce site des critiques qui le fustigeait comme n'étant pas un vrai manga d'horreur, et que LA référence était Spirale... Eh ben ces 2 mangas sont tout bonnement incomparables. Spirale étant certes plus horreur dans le sens où il est plus psychologique, mais il y a un manque total d'explication du phénomène... ce qui fait que je me demande encore aujourd'hui pourquoi ce manga peut susciter un quelconque intérêt !