Je n’ai découvert “Sin City” que récemment grâce au film du même nom adapté de cette bédé. Après la sortie de cette séance et ce pendant plusieurs jours, j’avais toujours en tête l’ambiance glauque et terriblement captivante, ainsi que cette envie de découvrir enfin ce fameux album. C’est chose faite désormais même si mon premier étonnement fut d’apercevoir que « Sin city » en version bédé n’est qu’un épisode du film (qui en comporte 3). Pour la petite histoire, sachiez également que « Sin City » est le premier comics que je lise intégralement !
L’histoire est celle d’un pauvre gus (Marv) au physique dément mais laid qui va essayer de retrouver les assassins de Goldie, la seule femme avec qui il couchera sans difficulté…
Je n’ai pas eu de surprise au niveau du graphisme avec la grosse présence de plans rapprochés et cette abondance d’ombres conformément à l’idée que je me fais des bédés américaines. Ce style est d’ailleurs parfaitement en rapport avec l’ambiance pourrie et malsaine de ce scénario.
L’intérêt principal de cette histoire réside dans le climat détestable de cette ville où tout est corrompu et où la vie de chacun ne tient qu’à un fil ! Les personnages ne sont pas en reste : Marv, est un antihéros à la psychologie complexe qui se révèle très attachant.
Hélas, je n’ai pas vraiment aimé le trait de Frank Miller, j’avoue avoir eu des « tics » à la vue de défauts dans l’anatomie de ses personnages. Peut-être est-ce la conséquence du fait que je ne serais pas habitué aux comics, toujours est-il que ça m’a dérangé.
Par contre, j’ai apprécié la voix off qui donne un aspect polar à ce récit et l’enchaînement des séquences d’une grande fluidité.
« Sin City » est le premier comics que j’ai intégralement lu. Cela a été possible grâce à cette ambiance qui a su me captiver. Cependant, je ne pense pas que je lirai les autres volumes de cette série de peur que je ressente de l’ennui à force de revoir et revoir toujours cet univers créé par Frank Miller. J’avoue aussi que j’ai préféré le film à la bédé à cause de la présence de décors somptueux (absents dans l’album) et le fait que les personnages semblent plus vivants (Ah !!! Cette fameuse séquence où Marv tabasse un pourri par terre !!!!).
A découvrir !
Belle surprise que voilà ! Pas très fan du duo Natael/Béja, il faut dire que cet album innove tout en gardant une base classique dans le bon sens du terme.
Le style du dessin, moins ligne claire qu'auparavant, installe de suite une ambiance de mystère rétro façon film noir. Les personnages gagnent en charisme, mention pour les femmes.
Et que dire de l'histoire, burlesque par moment, mais très intriguante. Il m'est d'ailleurs difficile d'en résumer l'intrigue sans déflorer les nombreuses surprises, à l'instar d'un (bon) film de David Lynch. Sachez que les faux-semblants sont nombreux...
Enfin, le format carré apporte résolument un plus au charme, sans être inutilement "classe".
J'ai été très agréablement surpris par la lecture de ces deux tomes bourrés d'idées farfelues poussées jusqu'à l'absurde. Ces deux tomes n'ont absolument rien à voir avec Trois allumettes des mêmes auteurs, tant au niveau narratif que graphique. Chauvel est d'habitude plus "rationaliste". Et Boivin utilise d'autres techniques et un style qui lui sied bien. Son encrage dur n'empêche pas un vrai dynamisme dans l'action. Ce qui confère à cet oeuvre un petit côté "comics" pas déplaisant du tout.
Si on accepte le postulat de départ, faussement original, on trouvera attachante cette histoire de gamins livrés à eux-mêmes dans une ville où tous les humains (et donc tous les adultes) ont disparus...
Reste à savoir ce qui se cache derrière cette étrange disparition. On peut même se demander dans quelle mesure les auteurs nous livreront la réponse. L'énigme est peut-être juste là comme un prétexte narratif.
Ca démarre plutôt bien pour cette série d'aventure fantastique au ton jeune. Elle peut se lire dès l'âge de 12-13 ans. Malgré l'abondance de la production actuelle, c'est plutôt rare...
Yves Sente a beau faire des pieds et des mains, Alexandre Dumas n'est pas loin, et puis les histoires de vengeances plates, hein, on commence à en faire gentiment le tour. Et ce ne sont pas les pirouettes du 2ème tome qui relève de beaucoup ce mini-feuilleton.
J'ai mis 3 étoiles, car cette fois on ne pourra pas reprocher à ce flemmard de Rosinski d'avoir baclé.
Les couvertures sont de toute beauté, et les planches, bien qu'un peu inégales et sales par moment, très expressives et fortes d'ambiances en tout genre. C'est le genre de petite ambition artistique qui devrait se faire plus souvent.
J'ai eu un peu de mal à accrocher au début de cette BD. Il m'a fallu quelques pages pour m'attacher aux personnages, pour comprendre leurs dialogues qui sont un peu difficiles à appréhender en début d'histoire car ils parlent en se connaissant et le lecteur, lui, ne comprend pas toujours de quoi ils parlent.
Mais dès le départ, j'ai aimé le dessin. Les décors sont légèrement épurés mais Cosey est vraiment bon. Les images sont belles, les décors réussis, les personnages vivants et esthétiques, les couleurs agréables. J'aime.
Et au fil de ma lecture, j'ai fini par rentrer dans le récit, à m'attacher. L'histoire est douce, relativement simple mais assez belle et pleine d'émotion. L'aspect Road-Movie de l'histoire m'a paru légèrement artificiel au début (comment une simple lettre publicitaire a pu pousser ces 3 frères et soeur à partir en Arizona sur un coup de tête ?) mais j'ai beaucoup aimé la fin du récit.
Une belle histoire qui a juste un peu peiné à se lancer pour ma part.
Je viens de finir le second tome hier soir et j’ai trouvé ça vraiment très bien. J’avais emprunté le premier tome par hasard à la bibliothèque du boulot, et j’avais trouvé les dessins vraiment superbes. Des petites toiles à chaque cases, riches en couleur et en détails. Une belle performance de Rosinsky.
Le scénario me laissait un peu sur la réserve. J’avais l’impression de lire un vague remake du Comte de Monte Christo. Et pour cause…Y. Sente dans le second tome nous livre une habile pirouette tout en finesse pour justifier les similitudes, qui ma foi, ne gâche rien au scénario. N’étant pas d’une originalité débordante, il en devient cependant tout à fait agréable et nous mène avec subtilité dans les méandres et aventures du Comte Skarbek.
Une belle histoire qui se lit et surtout se regarde avec énormément de plaisir.
Je n’ai pas apprécié les premiers albums de la nouvelle collection « Shampooing » des éditions Delcourt. Par exemple, Scoops à gogo est une bédé dédiée pour les enfants dont l’humour m’est apparu vraiment léger. Mister I est un album aux gags qui m’ont semblé trop répétitifs. C’est donc avec une certaine réserve que j’ai découverte « Louis au Ski », je ne fus pas du tout déçu cette fois-ci !
Cet album présente les aventures comiques d’un adorable petit garçon aux sports d’hiver, il s’agit de Louis. Le gros problème de ce bambin, c’est qu’il est souvent isolé du monde qui l’entoure malgré la présence d’un garçon plus âgé que lui qui pratique des sentiers difficiles et qui est glouton en Gameboy. Quant à ses parents, n’en parlons pas ! Les sports d’hiver semblent être l’occasion pour eux de s’éclater sans s’occuper de Louis !
La bédé est totalement muette mais grâce aux expressions de chaque personnage, on a l’impression d’avoir affaire à un dessin animé très vivant ! Je me suis surpris en train de rigoler face aux péripéties de Louis. Je me suis aussi à m’inquiéter sur le sort de ce petit être perdu dans une forêt ou en train de chercher la bonne piste. Je me suis mis à me rappeler aussi ces instants dans la foule où je me sentais perdu au milieu de tous ces « grandes » personnes. Lorsque j’ai lu cet album, j’ai eu l’impression de revoir ma propre enfance et ce, pas nécessairement aux sports d’hiver !
Le trait de Guy Delisle est légèrement « cartoonesque » et va idéalement avec cette histoire. Le dessin est rehaussé par la mise en couleurs aux tons très poétiques et très agréables d’Etienne Simon. La mise en pages aux cases identiques me paraît idéale pour une adaptation en dessins animés de cette bédé.
« Louis au ski » est la première bédé de « Shampooing » que j’ai vraiment aimée. Merci à l’auteur pour ce petit bijou, ce n’était pas si évident que ça pour un album totalement muet !
La BD érotique m'amuse, souvent les scénarii sont inexistants, mais qu'importe, le tout est d'admirer de belles femmes posant de façon lascive et aguicheuse... Tout cela pour dire que j'aime ce genre et loin de moi l'idée de le dénigrer en disant que Omaha n'est pas qu'une simple BD érotique.
Pour plusieurs raisons, déjà l'utilisation de personnage au type animalier est une démarche assez surprenante dans le genre érotique, même si cela permet d'accentuer les traits de caractères par ce biais simple, c'est original. Omaha par exemple est une chatte sexy, belle et tolérante mais elle est en même temps jalouse, impulsive et emportée. Son côté félin lui colle à merveille.
Passé ce détail qui n'est pas moindre, cela fait plaisir de voir que tous les personnages principaux de cette BD sont bien développés, ils ont tous une vraie personnalité et sont attachants.
Omaha est aussi une BD qui prône la liberté, et dénonce la connerie humaine, à l'instar de son personnage principal.
L'intrigue est simple mais se déroule de façon fort correcte, ponctuée comme il se doit de scènes de cul, des scènes assumées (c'est l'avantage des BDs érotiques, on n'est pas obligé d'avoir la pause cul au milieu de l'album comme dans les BDs dites plus "classiques"). Mais dans Omaha il n'y a pas que ça, il y a aussi des artistes, des gangsters, des politicards véreux, et le parcours d'Omaha et de son compagnon Chuck a un petit air de road movie qui n'est pas déplaisant.
Voilà, au final il fait plaisir de se balader en compagnie d'Omaha, le temps d'une lecture, dommage que pour l'instant cela soit sans suite.
Le début prometteur peine à masquer le manque manifeste d’originalité de ce récit où les avatars de ce Rhino (héros de l’histoire?) sont clairement empruntés à ceux de Shrek. Ainsi, ces deux exclus de la société se retrouvent à devoir aller délivrer une princesse dans un château surveillé par une dragonne pour l’un et par un marais (vivant!) pour l’autre.
Mais bien vite, l’histoire s’enlise dans des propos stériles et la quête de départ se disperse dans une série de mésaventures qui sont autant de subterfuges malhabiles pour meubler un album au final bien décevant. Quant au dessin, il est correct, voire agréable par moment. Petit bémol toutefois à formuler concernant le manque d’expression des visages.
Bref, pas inoubliable . . .
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Sin City
Je n’ai découvert “Sin City” que récemment grâce au film du même nom adapté de cette bédé. Après la sortie de cette séance et ce pendant plusieurs jours, j’avais toujours en tête l’ambiance glauque et terriblement captivante, ainsi que cette envie de découvrir enfin ce fameux album. C’est chose faite désormais même si mon premier étonnement fut d’apercevoir que « Sin city » en version bédé n’est qu’un épisode du film (qui en comporte 3). Pour la petite histoire, sachiez également que « Sin City » est le premier comics que je lise intégralement ! L’histoire est celle d’un pauvre gus (Marv) au physique dément mais laid qui va essayer de retrouver les assassins de Goldie, la seule femme avec qui il couchera sans difficulté… Je n’ai pas eu de surprise au niveau du graphisme avec la grosse présence de plans rapprochés et cette abondance d’ombres conformément à l’idée que je me fais des bédés américaines. Ce style est d’ailleurs parfaitement en rapport avec l’ambiance pourrie et malsaine de ce scénario. L’intérêt principal de cette histoire réside dans le climat détestable de cette ville où tout est corrompu et où la vie de chacun ne tient qu’à un fil ! Les personnages ne sont pas en reste : Marv, est un antihéros à la psychologie complexe qui se révèle très attachant. Hélas, je n’ai pas vraiment aimé le trait de Frank Miller, j’avoue avoir eu des « tics » à la vue de défauts dans l’anatomie de ses personnages. Peut-être est-ce la conséquence du fait que je ne serais pas habitué aux comics, toujours est-il que ça m’a dérangé. Par contre, j’ai apprécié la voix off qui donne un aspect polar à ce récit et l’enchaînement des séquences d’une grande fluidité. « Sin City » est le premier comics que j’ai intégralement lu. Cela a été possible grâce à cette ambiance qui a su me captiver. Cependant, je ne pense pas que je lirai les autres volumes de cette série de peur que je ressente de l’ennui à force de revoir et revoir toujours cet univers créé par Frank Miller. J’avoue aussi que j’ai préféré le film à la bédé à cause de la présence de décors somptueux (absents dans l’album) et le fait que les personnages semblent plus vivants (Ah !!! Cette fameuse séquence où Marv tabasse un pourri par terre !!!!). A découvrir !
Fantic
Belle surprise que voilà ! Pas très fan du duo Natael/Béja, il faut dire que cet album innove tout en gardant une base classique dans le bon sens du terme. Le style du dessin, moins ligne claire qu'auparavant, installe de suite une ambiance de mystère rétro façon film noir. Les personnages gagnent en charisme, mention pour les femmes. Et que dire de l'histoire, burlesque par moment, mais très intriguante. Il m'est d'ailleurs difficile d'en résumer l'intrigue sans déflorer les nombreuses surprises, à l'instar d'un (bon) film de David Lynch. Sachez que les faux-semblants sont nombreux... Enfin, le format carré apporte résolument un plus au charme, sans être inutilement "classe".
Pretty Little Nightmares (Lili & Winker)
J'ai été très agréablement surpris par la lecture de ces deux tomes bourrés d'idées farfelues poussées jusqu'à l'absurde. Ces deux tomes n'ont absolument rien à voir avec Trois allumettes des mêmes auteurs, tant au niveau narratif que graphique. Chauvel est d'habitude plus "rationaliste". Et Boivin utilise d'autres techniques et un style qui lui sied bien. Son encrage dur n'empêche pas un vrai dynamisme dans l'action. Ce qui confère à cet oeuvre un petit côté "comics" pas déplaisant du tout.
Seuls
Si on accepte le postulat de départ, faussement original, on trouvera attachante cette histoire de gamins livrés à eux-mêmes dans une ville où tous les humains (et donc tous les adultes) ont disparus... Reste à savoir ce qui se cache derrière cette étrange disparition. On peut même se demander dans quelle mesure les auteurs nous livreront la réponse. L'énigme est peut-être juste là comme un prétexte narratif. Ca démarre plutôt bien pour cette série d'aventure fantastique au ton jeune. Elle peut se lire dès l'âge de 12-13 ans. Malgré l'abondance de la production actuelle, c'est plutôt rare...
La Vengeance du Comte Skarbek
Yves Sente a beau faire des pieds et des mains, Alexandre Dumas n'est pas loin, et puis les histoires de vengeances plates, hein, on commence à en faire gentiment le tour. Et ce ne sont pas les pirouettes du 2ème tome qui relève de beaucoup ce mini-feuilleton. J'ai mis 3 étoiles, car cette fois on ne pourra pas reprocher à ce flemmard de Rosinski d'avoir baclé. Les couvertures sont de toute beauté, et les planches, bien qu'un peu inégales et sales par moment, très expressives et fortes d'ambiances en tout genre. C'est le genre de petite ambition artistique qui devrait se faire plus souvent.
Orchidea
J'ai eu un peu de mal à accrocher au début de cette BD. Il m'a fallu quelques pages pour m'attacher aux personnages, pour comprendre leurs dialogues qui sont un peu difficiles à appréhender en début d'histoire car ils parlent en se connaissant et le lecteur, lui, ne comprend pas toujours de quoi ils parlent. Mais dès le départ, j'ai aimé le dessin. Les décors sont légèrement épurés mais Cosey est vraiment bon. Les images sont belles, les décors réussis, les personnages vivants et esthétiques, les couleurs agréables. J'aime. Et au fil de ma lecture, j'ai fini par rentrer dans le récit, à m'attacher. L'histoire est douce, relativement simple mais assez belle et pleine d'émotion. L'aspect Road-Movie de l'histoire m'a paru légèrement artificiel au début (comment une simple lettre publicitaire a pu pousser ces 3 frères et soeur à partir en Arizona sur un coup de tête ?) mais j'ai beaucoup aimé la fin du récit. Une belle histoire qui a juste un peu peiné à se lancer pour ma part.
La Vengeance du Comte Skarbek
Je viens de finir le second tome hier soir et j’ai trouvé ça vraiment très bien. J’avais emprunté le premier tome par hasard à la bibliothèque du boulot, et j’avais trouvé les dessins vraiment superbes. Des petites toiles à chaque cases, riches en couleur et en détails. Une belle performance de Rosinsky. Le scénario me laissait un peu sur la réserve. J’avais l’impression de lire un vague remake du Comte de Monte Christo. Et pour cause…Y. Sente dans le second tome nous livre une habile pirouette tout en finesse pour justifier les similitudes, qui ma foi, ne gâche rien au scénario. N’étant pas d’une originalité débordante, il en devient cependant tout à fait agréable et nous mène avec subtilité dans les méandres et aventures du Comte Skarbek. Une belle histoire qui se lit et surtout se regarde avec énormément de plaisir.
Louis
Je n’ai pas apprécié les premiers albums de la nouvelle collection « Shampooing » des éditions Delcourt. Par exemple, Scoops à gogo est une bédé dédiée pour les enfants dont l’humour m’est apparu vraiment léger. Mister I est un album aux gags qui m’ont semblé trop répétitifs. C’est donc avec une certaine réserve que j’ai découverte « Louis au Ski », je ne fus pas du tout déçu cette fois-ci ! Cet album présente les aventures comiques d’un adorable petit garçon aux sports d’hiver, il s’agit de Louis. Le gros problème de ce bambin, c’est qu’il est souvent isolé du monde qui l’entoure malgré la présence d’un garçon plus âgé que lui qui pratique des sentiers difficiles et qui est glouton en Gameboy. Quant à ses parents, n’en parlons pas ! Les sports d’hiver semblent être l’occasion pour eux de s’éclater sans s’occuper de Louis ! La bédé est totalement muette mais grâce aux expressions de chaque personnage, on a l’impression d’avoir affaire à un dessin animé très vivant ! Je me suis surpris en train de rigoler face aux péripéties de Louis. Je me suis aussi à m’inquiéter sur le sort de ce petit être perdu dans une forêt ou en train de chercher la bonne piste. Je me suis mis à me rappeler aussi ces instants dans la foule où je me sentais perdu au milieu de tous ces « grandes » personnes. Lorsque j’ai lu cet album, j’ai eu l’impression de revoir ma propre enfance et ce, pas nécessairement aux sports d’hiver ! Le trait de Guy Delisle est légèrement « cartoonesque » et va idéalement avec cette histoire. Le dessin est rehaussé par la mise en couleurs aux tons très poétiques et très agréables d’Etienne Simon. La mise en pages aux cases identiques me paraît idéale pour une adaptation en dessins animés de cette bédé. « Louis au ski » est la première bédé de « Shampooing » que j’ai vraiment aimée. Merci à l’auteur pour ce petit bijou, ce n’était pas si évident que ça pour un album totalement muet !
Omaha - Danseuse féline
La BD érotique m'amuse, souvent les scénarii sont inexistants, mais qu'importe, le tout est d'admirer de belles femmes posant de façon lascive et aguicheuse... Tout cela pour dire que j'aime ce genre et loin de moi l'idée de le dénigrer en disant que Omaha n'est pas qu'une simple BD érotique. Pour plusieurs raisons, déjà l'utilisation de personnage au type animalier est une démarche assez surprenante dans le genre érotique, même si cela permet d'accentuer les traits de caractères par ce biais simple, c'est original. Omaha par exemple est une chatte sexy, belle et tolérante mais elle est en même temps jalouse, impulsive et emportée. Son côté félin lui colle à merveille. Passé ce détail qui n'est pas moindre, cela fait plaisir de voir que tous les personnages principaux de cette BD sont bien développés, ils ont tous une vraie personnalité et sont attachants. Omaha est aussi une BD qui prône la liberté, et dénonce la connerie humaine, à l'instar de son personnage principal. L'intrigue est simple mais se déroule de façon fort correcte, ponctuée comme il se doit de scènes de cul, des scènes assumées (c'est l'avantage des BDs érotiques, on n'est pas obligé d'avoir la pause cul au milieu de l'album comme dans les BDs dites plus "classiques"). Mais dans Omaha il n'y a pas que ça, il y a aussi des artistes, des gangsters, des politicards véreux, et le parcours d'Omaha et de son compagnon Chuck a un petit air de road movie qui n'est pas déplaisant. Voilà, au final il fait plaisir de se balader en compagnie d'Omaha, le temps d'une lecture, dommage que pour l'instant cela soit sans suite.
La Corne Ecarlate
Le début prometteur peine à masquer le manque manifeste d’originalité de ce récit où les avatars de ce Rhino (héros de l’histoire?) sont clairement empruntés à ceux de Shrek. Ainsi, ces deux exclus de la société se retrouvent à devoir aller délivrer une princesse dans un château surveillé par une dragonne pour l’un et par un marais (vivant!) pour l’autre. Mais bien vite, l’histoire s’enlise dans des propos stériles et la quête de départ se disperse dans une série de mésaventures qui sont autant de subterfuges malhabiles pour meubler un album au final bien décevant. Quant au dessin, il est correct, voire agréable par moment. Petit bémol toutefois à formuler concernant le manque d’expression des visages. Bref, pas inoubliable . . .