Les derniers avis (113547 avis)

Par alban
Note: 5/5
Couverture de la série Morlac
Morlac

De temps en temps, dans notre monde aseptisé, sort un ovni. Un truc de fou, un concept de BD jamais vu auparavant. Pour Morlac, une fois lancé, je n’ai pu m’arrêter qu’une fois que la dernière page est tournée. L’originalité de cette ouvrage repose sur un jeu de cases. A partir de le première, Leif Tande nous propose deux directions possibles puis à chaque planche de nouvelles directions. Au fur et à mesure il tisse une toile impressionnante … L’absence de dialogue renforce l’effort de concentration nécessaire pour bien appréhender le concept. Une fois ou deux, la scène se poursuit dans la planche pour rompre avec la construction générale de l’album. Du grand art ! Par moment, l’album est un peu trop morbide à mon goût, mais je suis resté médusé par le talent qui défilait sous mes yeux ! Je vous laisse découvrir cette multitude de chemins possibles dans le récit proposé par Leif Tande et nous vous perdez pas en chemin.

14/02/2006 (modifier)
Par alban
Note: 4/5
Couverture de la série Un Paradis distant
Un Paradis distant

La suite sans vraiment être la suite de Big Bill est mort, mais c’est toujours aussi agréable à lire… enfin agréable n’est pas vraiment le terme adéquat au vu du scénario. Toutefois cet album est à placer sur votre liste d’achat. L’histoire se déroule toujours à Rockwell Town et nous guide sur les pas d’un côté du fils de Big Bill et de sa mère Ada, et de l’autre de Travis de retour en ville après 10 années passées en prison. Leurs destins se croiseront mais ils vivent dans une société qui les rejette. J’ai été captivé par l’histoire de ce petit bonhomme dont la vie est parfaitement résumée sur la couverture : il sera seul pour suivre les pas de son père … jusqu’à cet arbre où il fut pendu. Les auteurs nous guident avec talent jusqu’à cette scène poignante où il comprendra que cet arbre dans lequel il joue fut le théâtre du drame du précédent ouvrage. Par le biais de ces trois acteurs, les auteurs nous présentent habilement leur vision de la vie campagnarde américaine raciste et encrée dans ses certitudes.

14/02/2006 (modifier)
Par alban
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Candélabres
Candélabres

Deux hommes se regardent, assis de chaque côté d’une table, face à face leurs regards pourraient s’embraser mais pour le moment ils conversent. Paul Klarheit d’un côté est persuadé d’avoir retrouvé la trace de son ami le plus intime dans cet hôpital. Un homme sans nom lui fait face, ses pensées se sont évanouies … il est amnésique. Il est disposé à écouter l’histoire de Paul qui peut être le sortira du brouillard. Progressivement, Paul va lui raconter comment il croit l’avoir rencontré… Pour commencer Paul nous parle de son enfance, partagée avec son meilleur ami David, et cette terrible journée où lors d’une promenade à cheval, le feu s’est déclaré en forêt. Il chuta lourdement et se réveilla dans les bras d’un inconnu Julien Solédango et sa vie bascula. Julien, un candélabres, était un être fantastique issu du feu, et en ce jour lui donna le plus mystérieux des cadeaux. Une source de feu qui semblait éternelle et qui lui redonna notamment l’usage de ses jambes. Cette source était si forte qu’elle permis à Paul de maîtriser le plus improbable des arts vu son état originel, la danse. Paul s’aperçoit rapidement qu’il est le seul à pouvoir apercevoir Julien, mais ce qui l’a amené à venir voir cet homme amnésique est sa persuasion que cet homme ressemble étrangement à un peintre, Liam Lindhosrt, qui fut le seul à pourvoir peindre les … candélabres. Pour une première série, Algésiras est entrée directement parmi les grands noms de la BD, son dessin est en parfaite adéquation avec le rythme de son histoire et elle a un talent particulier pour nous présenter les pensées les plus profondes de ses personnages. Nadine Thomas l’accompagne pour la mise en couleur en utilisant tout son talent pour nous faire partager le plus justement toutes les situations où la série nous compte l’histoire des candélabres, ces fantastiques être issus du feu. *** T4 *** 4 ans que nous attendions ce tome … Certes pendant ce temps, les fans de la série l’ont mise en avant sur les principaux forums du net dédiés aux BD, et ainsi nous n’avons pas vu le temps passer. Après tant de spéculations, de trouvailles sur les origines supposées de la série, n’allions nous pas être déçus par l’arrivée de ce nouveau tome ? Algésiras avait-elle surmonté la pression que nous lui avions infligée ? Le tome 4 était enfin entre mes mains … Dès que je vis la couverture, je sentis que ce tome allait enfin nous donner des réponses. Aribal qui joue avec le feu, Paul effondré à ces pieds, la série semblait basculer … mais je n’étais pas au bout de mes surprises … La première scène est magnifique, telle que j’imagine l’univers des candélabres fait d’ombres et de lumières tamisée. Nadine Thomas éclaire magnifiquement cette scène et ses couleurs seront à la hauteur de l’album tout au long de ce tome 4. Le dessin d’Algésiras s’est encore amélioré dans ce tome, elle maîtrise de mieux en mieux son sujet et découpe très habillement son récit. Sur ces deux aspects, le tome 4 est le meilleur de la série. Concernant le scénario … là le lecteur n’est pas déçu ! Il manquait une touche intimiste au récit, et Algésiras nous la livre enfin dans ce quatrième opus. La scène des planches 14 à 16 est déjà entrée dans la légende de la série mais ce n’est pas là seule … toutes les scènes font brûler les personnages et mettent à nu leurs sentiments. Certes il reste énormément de questions en attente, mais le tome 5 arrivera bientôt. Pour conclure (provisoirement), le tome 4 est à mon avis le meilleur de la série (mais j’avais déjà dit cela des tomes précédents ;) ) et Algésiras nous démontre une nouvelle fois qu’elle n’avait aucune raison de douter de son talent.

14/02/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
Couverture de la série La Loi des 12 Tables
La Loi des 12 Tables

A ce jour, j'ai arrêté de lire cette série malgré la bonne impression que m'avait laissé la lecture des deux premiers tomes. En fait, j'ai eu un sentiment de ras le bol de voir la série s'étirer et d'apercevoir que la plupart des retournements de situation sont ridicules dans le troisième tome. Dommage car j'aimais bien le traitement graphique de cette série... Avis pour le premier volume : Cette série peut être classée comme une suite de la BD Asphodèle, les auteurs et les personnages sont les mêmes. Le thème principal reste toujours basé sur une sombre affaire d’ésotérisme. L’originalité de « la loi des 12 tables » vient du pari, de la part des auteurs, de publier tous les 2 mois, et ce pendant un an, un nouveau tome. L’album est composé de 2 parties. Apparemment chaque chapitre met en scène les personnages mois par mois (Janvier et Février 2006 pour le cas de cet album). Les principaux défauts qui me sont apparus dans Asphodèle sont supprimés dans cette BD notamment celui de l’emploi de couleurs trop vives par rapport au thème de l’histoire. Les tons employés dans « la loi des 12 tables » sont enfin en adéquation avec le scénario. Delcourt annonce des similitudes entre « la loi des 12 tables » et le feuilleton télévisé « 24 heures », je ne peux actuellement pas juger cette affirmation (je n’ai jamais vu « 24 heures »). Cependant, je trouve que l’histoire traîne trop en longueur. A la fin de ce tome, très peu d’informations nous sont dévoilées et certains passages m’ont semblé peu appropriés à l’avancement de la trame de l’histoire. Le travail de Defali est remarquable compte tenu des délais très courts de réalisation des albums. Son style est original, les décors sont assez détaillés et l’anatomie des personnages a ce fameux coup de patte inédit (assez bizarre, je le reconnais) de ce dessinateur. En conclusion, malgré de bonnes qualités graphiques, je pense qu’il faudra attendre le prochain tome pour voir si l’histoire commence vraiment à s’emballer… à suivre donc… Note finale : 3/5 Avis pour le deuxième volume : Ce deuxième tome est, hélas, dans la continuité du premier : l’histoire n’évolue que très lentement, il faut attendre le dernier tiers de l’album pour apercevoir une scène d’action et pour que des suspects apparaissent clairement. Paradoxalement, ce récit arrive à me donner l’envie de lire la suite… du même principe qu’un feuilleton télévisé captive des téléspectateurs. Je pense que cela est dû à l’ambiance fantastique et assez inquiétante qui se dégage tout au long de cette histoire. La mise en couleurs m’est apparue excellente et parfaitement adaptée au scénario de Corbeyran. J’aime le trait de Defali et son souci du détail dans certains décors. Pour ce dernier point, je le soupçonne énormément d’avoir réalisé des recherches et des story-boards avancés avant de commencer à dessiner « la loi des douze tables ». En plus de la lenteur de l’intrigue, mon autre reproche envers cette envie est dans la présence est de longs bavardages qui m’ont lassé par moments et par conséquent m’ont donné l’envie de tourner les pages. Par contre, Asphodèle est une femme très indépendante qui m’est apparue assez attachante et qui possède un tempérament de battante qui me fascine. « La loi des 12 tables » est une des rares séries d’ésotérisme qui a réussi à me scotcher malgré le peu d’évolution de l’intrigue. J’espère que la suite ne me décevra pas surtout au niveau du scénario… Note finale : 3/5

14/02/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 1/5
Couverture de la série Joséphine ange gardien
Joséphine ange gardien

Après le Père Fouras et Jean-Marie Bigard, voilà que Mimie Mathy entre dans le grand monde de la bande dessinée grâce à l'éditeur Jungle. Aidée par deux tâcherons de la BD, elle signe un album destiné à un public jeune pas trop exigeant. Mais alors vraiment, pas exigeant du tout, hein. L'histoire est simplette, dégoulinante de bons sentiments, pleine de clichés et sans aucun souci de vraisemblance ; les dialogues sont bébêtes et les tentatives d'humour tombent à plat ; le dessin n'est pas foncièrement affreux mais visiblement torché à la va-vite (décors vides, le personnage de Joséphine change de taille d'une case sur l'autre). C'est du produit dérivé à deux balles, idiot et insipide mais globalement inoffensif, et je suppose que ce n'est ni mieux ni pire que toutes les autres BD du même acabit, de Léa Parker à Caméra café en passant par la BD des L5 et celle de la Star Academy. Bref, ni à lire ni à brûler, juste à éviter.

14/02/2006 (modifier)
Couverture de la série Dans la secte
Dans la secte

Bon, autant le dire, même si ça saute aux yeux, l’argument majeur de cet album n’est certainement pas son dessin, que je qualifierais de minimaliste. Non, l’enjeu de cette BD se situe du côté de son scénario, qui met en scène le témoignage d’une ex-adepte de la scientologie, qui a réussi à s’en sortir, non sans dommages, tant psychologiques que pécuniers. Le récit se lit d’un trait, on ne s'ennuie à aucun moment. Par contre, on est un peu surpris de la naïveté de “l’héroïne”, qui accepte sans broncher, pendant plusieurs mois, un embrigadement et un mode de vie façon bataillon disciplinaire. Est-ce dû à son tempérament de battante qui fonce dans le tas sans se poser de questions, à son histoire qui la laisse désemparée face à ce qui lui arrive, ou bien est-ce uniquement une démonstration de la redoutable efficacité des méthodes d’embrigadement employées par les sectes ? Nous ne le saurons pas, ce qui doit nous inciter à la vigilance à l’égard de tous les mouvements pseudo-spirituels qui pratiquent la manipulation mentale et l’extorsion d’argent, parfois sous couvert de développement personnel ou de coaching. A ce titre, l’histoire est édifiante, et le propos accablant pour la secte, qui, soit dit en passant, a toujours pignon sur rue. Ce qui renforce la crédibilité du message, c’est la préface et la post-face de l’UNADFI, association de défense contre les sectes. En bref, l’intérêt que cet album peut susciter est essentiellement documentaire.

14/02/2006 (modifier)
Couverture de la série Remote
Remote

La première grande enquête est celle d’un clown qui est un tueur en série qui laisse sur chaque lieu de meurtre une disquette informatique qui contient les indices de son prochain meurtre. Kurumi se retrouve donc seule sur les lieux des prochains crimes avant qu’ils ne soient commis. Dans le 2ème tome, la psychologie de l’inspecteur Himuro est un peu plus approfondie, et notre héroïne Kurumi commence à prendre de la valeur et de l’assurance dans son enquête. Elle doit, cette fois ci, trouver le coupable qui a fait sauter la bombe dans un café, et qui a complètement fait prisonnier tous les élèves d’une école en mettant des bombes à toutes les sorties. Pour cela, elle se fait passer pour une élève de l’école. Mais les suspects sont nombreux, qu’ils soient simples élèves ou professeurs. C’est une série facile à lire et on comprend très bien le scénario. L’enquête est mise plus en avant que les personnages, ce qui donne un manga aux pages fluides et qui donne envie de le lire pour en connaître la fin. Des enquêtes policières dignes des meilleurs Columbo.

14/02/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Luthor (Superman - Lex Luthor)
Luthor (Superman - Lex Luthor)

J'ai acheté cette BD en espérant lire un Superman original, puisqu'au lieu d'être centré sur le fameux héros en collant bleu et slip rouge, l'album met en vedette son ennemi juré Lex Luthor. Hélas ! L'histoire ne fait jamais que recycler une intrigue vieille des années 50 et qui a déjà été régulièrement réutilisée depuis (même si cette fois, la super-créature de Luthor n'est pas Bizarro) et on ne peut pas dire qu'elle présente Luthor sous un jour vraiment nouveau, puisque le côté "je ne suis pas un criminel, je suis un idéaliste qui pense que l'humanité doit se débarrasser de Superman pour évoluer vers un avenir meilleur" a déjà été exploré plusieurs fois lui aussi (entre autres, un peu dans Kingdom Come, beaucoup dans Superman - Red Son). Sa personnalité (jalousie envers Superman, besoin d'être aimé, incapacité à vivre une vraie vie de couple) emprunte également beaucoup au Lex de la série télé Smallville, donc au bout du compte on ne peut vraiment pas dire qu'on ait affaire à une relecture particulièrement originale de la rivalité Superman/Luthor. Le scénario est parfois assez confus, la conclusion de l'histoire n'est pas tout à fait satisfaisante (tout ça pour ça ?), la nouvelle super-héroïne n'est qu'une figurante sans personnalité et au design sans originalité (et un peu repompé sur Swift de The Authority), le dessin est pas mal mais sans plus. Bref, une grosse déception !

14/02/2006 (modifier)
Couverture de la série Saraï
Saraï

La civilisation des humains est retournée dans un état moyenâgeux suite à un cataclysme provoqué par l’homme. Tout a changé, même l’espérance de vie. Désormais quasiment plus personne ne peut dépasser les 19/20 ans. Selon la région où il se trouve, l’humain se transforme en monstre ou en statue, ou encore dans bien d’autres formes. La civilisation a disparu, et elle a laissé place à l’anarchie, à la loi du plus fort. Seul reste l’ordre des servantes gardes du corps qui ont pour mission de protéger les faibles et de trouver le moyen de guérir des maladies dégénératives. Saraï et Flicka font partie de cet ordre. Ce sont de puissantes guerrières au physique de jeunes filles sexy. De plus, elles ont du respect pour la vie de ceux qui sont sans défense. Le premier tome comprend deux missions bien différentes, mais qui nous jettent d’emblée dans ce monde où le chaos règne. Nos servantes gardes du corps acceptent toutes les missions, que cela soit de protéger les châtelains d’une région qui arrivent à vieillir en buvant l’eau d’une fontaine pure et qui laissent mourir les villageois, ou également de protéger une vieille mère supérieure d’un couvent en ruine qui est peut-être une des dernières à avoir connu le monde avant le désastre. De l’action, de l’humour, un très beau cadre, et une petite touche érotique, voici la composition de cette nouvelle série.

14/02/2006 (modifier)
Couverture de la série Fierce
Fierce

Fierce n’a pas eu une enfance facile. Gosse des bidonvilles de la Jamaïque, élevé par sa grand-mère, il n’a pas énormément de chance. Mais en plus il a un don qui ne passe pas inaperçu. Il peut avoir des visions qui lui laissent apercevoir l’avenir proche. C’est à ce don qu’il doit que dès l’age de 8 ans il est surveillé par le FBI qu’il intègre presque de force pour échapper à la misère. On retrouve Fierce adulte faisant partie d’une équipe d’élite qui est en train de pourchasser des trafiquants de drogue. Mais un traître les dénonce et Fierce assiste impuissant à l’assassinat de son équipe. Fierce s’en échappe mais le traître en profite pour le faire soupçonner et l’accuser de la mort de ses coéquipiers. Fierce n’a plus le choix. Il doit se rendre en Jamaïque, sur le terrain de son enfance, pour retrouver le vrai coupable. Mais il n’a pas fini de perdre ceux qu’il aime. Fierce est un grand album Comics. Tout est présent. La qualité du dessin, du scénario, de l’intrique qui ne laisse jamais entrevoir la vraie réalité de l’histoire ni le vrai coupable. On tourne les pages et on rentre dans l’enfance de Fierce et on le suit dans sa recherche. On ressent sa haine et sa colère quand certains meurent. On aime, car sans facilite ni prise de tête, ce Comics se lit et se relit avec plaisir.

14/02/2006 (modifier)