Trois courts récits , seulement , et vous êtes immergé dans la Bretagne du début du 20ième siècle, celle des pécheurs et des paysans.
Mention spéciale pour "Pasd'bol", première histoire, avec le dessin magnifique de Bruno le Floc'h (notamment ceux consacrés aux bateaux, qui se rapprochent de l'univers d'Hugo Pratt dans les premiers Corto Maltèse). Un dessin très épuré, des dialogues rares , mais qui illustrent parfaitement le drame qui se joue sur la mer: tout y est , la pêche, la tempête , l'attente des femmes et des hommes restés au port...
Le second récit me semble le moins réussi de l'ensemble, tandis que le dernier "la dernière tournée de Fri Ruz", est une véritable farce ,macabre certes, mais un pied de nez à l'Ankou.
Alors allez au "bord du monde" découvrir ce finistère du siècle d'antan ,avec ce livre au graphisme superbe .
Avec des batailles dignes de Starship troopers, Di Giorgio nous entraîne dans un monde violent. Alors avis aux amateurs de science fiction, cette BD est dépaysante et elle est très bien menée.
Même si l'idée d'une prise de contrôle d'une base militaire par une intelligence étrangère n'est pas nouvelle, l'histoire fonctionne bien et nous avons hâte de connaître la suite. Quant au dessin de Genêt, il s'adapte très bien à l'univers morbide de Di Giorgio (les premières planches en particulier).
Bref, un premier volume qui se laisse lire avec plaisir.
Après lecture du seul tome 1, un scénario sans grande originalité (une prophétie, des jeunes héros sans peur ni reproche, des gardiens du secret, des méchants caricaturaux), bref cela tient sur un timbre poste. En outre, à la lecture de cette BD, nous avons l'impression de déjà-vu. Le dessin proche du manga ne vient pas relever l'ensemble. 46 pages pour réunir les protagonistes du second volume, c'est long !
Regard dramatique,(lucide ?), voire inquiétant lancé sur ces teenagers américains à travers quatre nouvelles dessinées et scénarisées avec brio par Adrian Tomine. La fin de chacune d'entre-elles tombe comme un couperet. Mention spéciale délivrée à "escapade haiwaïenne" où l'auteur réussit à nous faire partager le désarroi final dans lequel il a plongé son héroïne. Solitude, incompréhension, incommunicabilité, sont les leitmotiv de ces récits. J'ai été rapidement séduit par cette BD. A acheter d'urgence !
Graphiquement, cette BD est originale : les visages sont guères expressifs, les couleurs traitées par ordinateur sont extrêmement vives, l'histoire d'amour (style Roméo et Juliette) est difficilement crédible et enfin le décor de ce Moyen-âge atypique ressemble à un décor en carton pâte, pourtant... La magie opère et malgré ces défauts, Cadelo nous un offre un beau conte, un belle bande dessinée. Album à découvrir.
Difficile de succéder à Dufaux et Griffo lorque l'on évoque Venise. J'ai trouvé le scénario confus voire obscur. Il faut se reprendre à deux fois avant de savoir qui est qui dans cette histoire. Pourtant le dessin en couleur directe de Paturaud est superbe, les planches à dominantes grises (cf l'enterrement, pages 12/13 du tome 1 sont très belles ) mais un scénario trop ambitieux vient gâcher l'ensemble. Décidement la collection "loge noire" de Glénat à dû mal à se trouver, alliant des chefs-d'oeuvres, comme Le legs de l'alchimiste, Le Triangle Secret et le fabuleux Le marteau des sorcières et des déceptions comme cet album, et d'autres comme Poème Rouge. En conclusion, une BD décevante.
Un album original, tant au niveau du scénario qu'au niveau du dessin. La religion juive apporte à la bande dessinée beaucoup de thèmes originaux depuis quelques temps (Le Chat du Rabbin, Les Olives noires, Le Legs de l'alchimiste, Poème Rouge, etc.). Dumouilla a su recréer, dans une époque et une cité atypiques, l'atmosphère inquiétante de l'avant guerre (avec cette cohorte de miliciens aux costumes dignes "d'orange mécanique" s'attaquant à l'art nouveau), tout en enrobant le tout dans la légende des trente-six justes.
Une véritable ode au droit à la différence et à la tolérance est développée à travers le personnage de Omraam. Cet homme au bec de poule, en lieu et place du nez, est un personnage attachant et on devine qu'il va vite être confronté au premier magistrat de la ville, d'ailleurs étrangement ressemblant au Diable par sa coiffure. En outre la domination de la cité par la "caste bouchère" ne va pas sans rappeler la domination par les guildes de certains marchands dans Sulis et Demi-Lune paru récemment. Un petit coup de chapeau à Mikhaël Allouche pour les couleurs de l'album.
Fiez vous à la couverture attractive de cet album, et plongez dans cette aventure originale.
Les classiques des polars noirs d'Hollywood défilent dans cette BD : un détective privé désoeuvré, un bureau vide de tout dossier, un riche client mystérieux et un acolyte(imposé) barjo. Nous sommes presque frustrés d'arriver au dénouement de cette affaire où hasard et (ou) magie agissent un peu trop vite. Le dessin est académique même si je trouve les visages des différents personnages assez similaires.
Bref un récit où le suspense manque cruellement. Espérons que la suite nous réserve plus de surprises.
Baudelaire avait ses chats ; Colette adorait également les chats, Sfar et Geluck ont désormais des chats célèbres, voilà donc que Gradimir Smudja réécrit l'histoire de Van Gogh, affublé d'un chat, et quel chat !
Ce n'est plus une bd mais une oeuvre d'art, chaque case est un véritable tableau. Laissez vous donc entraîner dans cette aventure loufoque de Van Gogh, même si parfois le scénario devient difficilement compréhensible. Le dessin est superbe voire magnifique. Tout l'univers de Van Gogh est présent dans cet album, avec une mention spéciale pour la scène onirique des pages 64 et 65. Le dessinateur a dû faire un véritable travail de bénédictin pour recréer l'ambiance particulière liée à Van Gogh et son siècle. Ouvrage à savourer sans modération.
N'allez pas chercher midi à 14 heures dans cette aventure. Soulignons que le scénario de Van Hamme n'était qu'un prétexte pour Paul Cuvelier, qui voulait s'éloigner de la BD pour enfant, de dessiner des femmes souvent très dénudées. Un érotisme très soft et si l'ensemble a certes vieilli, cette BD demeure une curiosité historique, que tout bédéphile doit posséder dans sa bibliothèque. Un coup de chapeau aussi à la très bonne collection "signé" qui continue à nous offrir des oeuvres de qualité.
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Au bord du monde
Trois courts récits , seulement , et vous êtes immergé dans la Bretagne du début du 20ième siècle, celle des pécheurs et des paysans. Mention spéciale pour "Pasd'bol", première histoire, avec le dessin magnifique de Bruno le Floc'h (notamment ceux consacrés aux bateaux, qui se rapprochent de l'univers d'Hugo Pratt dans les premiers Corto Maltèse). Un dessin très épuré, des dialogues rares , mais qui illustrent parfaitement le drame qui se joue sur la mer: tout y est , la pêche, la tempête , l'attente des femmes et des hommes restés au port... Le second récit me semble le moins réussi de l'ensemble, tandis que le dernier "la dernière tournée de Fri Ruz", est une véritable farce ,macabre certes, mais un pied de nez à l'Ankou. Alors allez au "bord du monde" découvrir ce finistère du siècle d'antan ,avec ce livre au graphisme superbe .
Mygala
Avec des batailles dignes de Starship troopers, Di Giorgio nous entraîne dans un monde violent. Alors avis aux amateurs de science fiction, cette BD est dépaysante et elle est très bien menée. Même si l'idée d'une prise de contrôle d'une base militaire par une intelligence étrangère n'est pas nouvelle, l'histoire fonctionne bien et nous avons hâte de connaître la suite. Quant au dessin de Genêt, il s'adapte très bien à l'univers morbide de Di Giorgio (les premières planches en particulier). Bref, un premier volume qui se laisse lire avec plaisir.
Aster
Après lecture du seul tome 1, un scénario sans grande originalité (une prophétie, des jeunes héros sans peur ni reproche, des gardiens du secret, des méchants caricaturaux), bref cela tient sur un timbre poste. En outre, à la lecture de cette BD, nous avons l'impression de déjà-vu. Le dessin proche du manga ne vient pas relever l'ensemble. 46 pages pour réunir les protagonistes du second volume, c'est long !
Blonde platine
Regard dramatique,(lucide ?), voire inquiétant lancé sur ces teenagers américains à travers quatre nouvelles dessinées et scénarisées avec brio par Adrian Tomine. La fin de chacune d'entre-elles tombe comme un couperet. Mention spéciale délivrée à "escapade haiwaïenne" où l'auteur réussit à nous faire partager le désarroi final dans lequel il a plongé son héroïne. Solitude, incompréhension, incommunicabilité, sont les leitmotiv de ces récits. J'ai été rapidement séduit par cette BD. A acheter d'urgence !
Sulis et Demi-Lune
Graphiquement, cette BD est originale : les visages sont guères expressifs, les couleurs traitées par ordinateur sont extrêmement vives, l'histoire d'amour (style Roméo et Juliette) est difficilement crédible et enfin le décor de ce Moyen-âge atypique ressemble à un décor en carton pâte, pourtant... La magie opère et malgré ces défauts, Cadelo nous un offre un beau conte, un belle bande dessinée. Album à découvrir.
Les Passants du Clair de Lune
Difficile de succéder à Dufaux et Griffo lorque l'on évoque Venise. J'ai trouvé le scénario confus voire obscur. Il faut se reprendre à deux fois avant de savoir qui est qui dans cette histoire. Pourtant le dessin en couleur directe de Paturaud est superbe, les planches à dominantes grises (cf l'enterrement, pages 12/13 du tome 1 sont très belles ) mais un scénario trop ambitieux vient gâcher l'ensemble. Décidement la collection "loge noire" de Glénat à dû mal à se trouver, alliant des chefs-d'oeuvres, comme Le legs de l'alchimiste, Le Triangle Secret et le fabuleux Le marteau des sorcières et des déceptions comme cet album, et d'autres comme Poème Rouge. En conclusion, une BD décevante.
Le 36ème Juste
Un album original, tant au niveau du scénario qu'au niveau du dessin. La religion juive apporte à la bande dessinée beaucoup de thèmes originaux depuis quelques temps (Le Chat du Rabbin, Les Olives noires, Le Legs de l'alchimiste, Poème Rouge, etc.). Dumouilla a su recréer, dans une époque et une cité atypiques, l'atmosphère inquiétante de l'avant guerre (avec cette cohorte de miliciens aux costumes dignes "d'orange mécanique" s'attaquant à l'art nouveau), tout en enrobant le tout dans la légende des trente-six justes. Une véritable ode au droit à la différence et à la tolérance est développée à travers le personnage de Omraam. Cet homme au bec de poule, en lieu et place du nez, est un personnage attachant et on devine qu'il va vite être confronté au premier magistrat de la ville, d'ailleurs étrangement ressemblant au Diable par sa coiffure. En outre la domination de la cité par la "caste bouchère" ne va pas sans rappeler la domination par les guildes de certains marchands dans Sulis et Demi-Lune paru récemment. Un petit coup de chapeau à Mikhaël Allouche pour les couleurs de l'album. Fiez vous à la couverture attractive de cet album, et plongez dans cette aventure originale.
William Panama
Les classiques des polars noirs d'Hollywood défilent dans cette BD : un détective privé désoeuvré, un bureau vide de tout dossier, un riche client mystérieux et un acolyte(imposé) barjo. Nous sommes presque frustrés d'arriver au dénouement de cette affaire où hasard et (ou) magie agissent un peu trop vite. Le dessin est académique même si je trouve les visages des différents personnages assez similaires. Bref un récit où le suspense manque cruellement. Espérons que la suite nous réserve plus de surprises.
Vincent et Van Gogh
Baudelaire avait ses chats ; Colette adorait également les chats, Sfar et Geluck ont désormais des chats célèbres, voilà donc que Gradimir Smudja réécrit l'histoire de Van Gogh, affublé d'un chat, et quel chat ! Ce n'est plus une bd mais une oeuvre d'art, chaque case est un véritable tableau. Laissez vous donc entraîner dans cette aventure loufoque de Van Gogh, même si parfois le scénario devient difficilement compréhensible. Le dessin est superbe voire magnifique. Tout l'univers de Van Gogh est présent dans cet album, avec une mention spéciale pour la scène onirique des pages 64 et 65. Le dessinateur a dû faire un véritable travail de bénédictin pour recréer l'ambiance particulière liée à Van Gogh et son siècle. Ouvrage à savourer sans modération.
Epoxy
N'allez pas chercher midi à 14 heures dans cette aventure. Soulignons que le scénario de Van Hamme n'était qu'un prétexte pour Paul Cuvelier, qui voulait s'éloigner de la BD pour enfant, de dessiner des femmes souvent très dénudées. Un érotisme très soft et si l'ensemble a certes vieilli, cette BD demeure une curiosité historique, que tout bédéphile doit posséder dans sa bibliothèque. Un coup de chapeau aussi à la très bonne collection "signé" qui continue à nous offrir des oeuvres de qualité.