Voici une agréable histoire de samourai.
Okko et ses compagnons ont chacun une fonction propre dans le groupe et ils sont tous interessants à suivre: la chasse aux démons est ouverte.
Les dessins sont exquis et les couleurs sont splendides.
Le titre de "Culte" viendra peut-être avec le temps si les prochains cycles sont aussi bons, voire même meilleur que ce "cycle de l'eau".
A découvrir.
Voici la BD par laquelle je suis revenu à la BD. 10 ans après avoir lu une centaine de fois, les Tintin, Astérix et compagnie, je ne m’intéressais plus beaucoup au Neuvième art. Et puis, un jour, on m’a parlé de Lanfeust, alors j’ai acheté et j’ai beaucoup aimé ! Depuis, j’ai acheté des tas d’autres BDs. Voilà, pour ma petite histoire !
Et même si la série a un coté très commerciale, que les dessins des personnages sont parfois plus ou moins inégaux et qu’il y a quelques blagues faciles que l’on peut trouver dans les Carambars, c’est une BD que je relis toujours avec beaucoup de plaisir.
Oyé, oyé! Avis aux lecteurs assidus de Pennac. Son Monsieur Mallaussène vivant dans un quartier plutôt coloré m'avait vraiment ému et j'enrageais d'avoir déjà tout lu. Heureusement qu'un ami avisé m'a offert pour mon anniversaire cette bd. "Le quartier évanouï" m'a charmé. Tout doucement, Anne Sibran et Didier Tronchet ont su m'accrocher grâce à la tendresse qui se dégage de ce livre.
C'est surtout les dialogues juteux, sur lesquels j'ai dû m'attarder pour en récolter tout le suc, qui m'ont transporté. Les personnages sont assez typés mais les relations qui se tissent entre eux sont savoureuses. Je dois bien l'avouer, le dessin de Tronchet n'est pas ma tasse de thé, mais il est bougrement efficace et le découpage, l'organisation des cases et des chapitres l'est également.
Un peu communarde sur les bords vers la fin... bon, ça peut paraître un peu gnangnan, mais après tout, laissons agir la poésie.
Fan de Calvin et Hobbes, c'est avec un grand plaisir que j'ai découvert cette série qui m'a été offerte à la naissance de ma fille.
Les gags sont excellents et surtout très réalistes. En tant que jeunes parents, il nous semble avoir vécu la majeure partie des situations.
En bref, c'est une série à offrir à tous les nouveaux parents de votre entourage, c'est un super cadeau qui change un peu de la traditionnelle layette.
Ca ne se lit pas, ça se dévore. En partie à cause du dessin magnifique de Guibert très fort et juste avec ses pinceaux. Et puis le scénario de Sfar, fidèle à lui-même, ne gâte rien : décalage, fantastique, humour, sensibilité.
L'alliance de ces deux auteurs nous produit ici une sorte de conte divertissant à la lecture duquel je ne peux m'empêcher de penser à Peter Pan.
Une représentation d'une école catholique dans les années 50 en 4 histoires courtes. Je m'attendais à une BD d'humour mais, en réalité, ces histoires ne comportent que très peu d'humour et sont plus des tranches de vie dans cet établissement strict. C'est même assez noir par moment. Au fil des pages on découvre la méchanceté des élèves les uns contre les autres, l'hypocrisie des curés, le reflet de la lutte des classes dans la cour d'école et dans l'appréciation des professeurs, le côté minable des uns et des autres... C'est assez dur sans être trop noir. C'est relativement plaisant à lire même si la narration est un peu confuse.
Au niveau du dessin, ce n'est pas trop mal même si le style et les couleurs font assez vieillots et pas particulièrement attirants.
Ca se lit assez bien, l'aspect satyrique ressort bien même si j'aurais apprécié plus d'humour. Cette BD me rappelle Paracuellos dans sa thématique et dans sa dénonciation des écoles trop strictes et hypocrites.
Décidément, Kovacq et moi ne partageons absolument pas les mêmes fantasmes. Diane de Grand Lieu est une BD de cul pure et dure dont les thèmes sont le viol, l'inceste et la torture. Il y a un semblant de scénario à base de guerre Vendéenne, mais ce n'est qu'un prétexte à aligner de page en page de nouvelles humiliations et scènes de sexe forcé. Les dessins sont bons, et c'est ce qui ne me fait pas trouver cette BD complètement nulle, mais il n'y a rien d'autre là-dedans que du défoulement d'instincts malsains. Absolument aucun émoustillement me concernant, et comme le scénario est nul, il ne reste rien que le dessin.
Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même.
Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :)
Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...
Ca me rappelle furieusement les misérables. Certainement à cause de l’époque et des lieux ; mais aussi, parce que dans cette histoire on retrouve une bande de personnages dont les destins se croisent, se recroisent et s’entrecroisent au fil du récit, le tout sur fond de révolution. Ils ont aussi la faconde et l’esprit de Gavroche. Ils sont d’ailleurs un peu trop poètes et philosophes à mon goût.
C’est peut-être un peu dense en informations et détails historiques, mais sans vraiment être une grande gêne. Et puis le dessin de Tardi est très bon, mais je ne suis toujours pas séduit.
En conclusion, ça pourrait être un cours d'histoire plutôt plaisant, et c’est quand-même très bon.
Le premier tome n’avait pas spécialement été bien accueilli (y’a qu’à voir plus bas). Pour ma part, j’ai eu la chance de pouvoir lire les deux premiers albums d’affilée et j’invite ceux que le tome 1 avait déçu à néanmoins lire le deuxième, car ce dernier opus prouve non seulement que Morvan a de la suite dans les idées, mais aussi que cette série est loin d’être la moins bonne de ses séries. Il est vrai que le premier tome était un peu « court » sur le fond et que la série ne paraissait ni originale, ni particulièrement bien ficelée. Le deuxième tome apporte une vraie intrigue au lecteur, ainsi que du mystère et des enjeux narratifs dignes de ce nom. Même si je trouve que certains thèmes exposés ici semblent se répéter en regard d’autres séries de Morvan (je pense surtout à la Mandiguerre), je trouve l’idée du chef de guerre/ résistant qui renaît sans cesse très intrigante.
Une preuve de plus de la difficulté de juger une série sur un premier tome.
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Okko
Voici une agréable histoire de samourai. Okko et ses compagnons ont chacun une fonction propre dans le groupe et ils sont tous interessants à suivre: la chasse aux démons est ouverte. Les dessins sont exquis et les couleurs sont splendides. Le titre de "Culte" viendra peut-être avec le temps si les prochains cycles sont aussi bons, voire même meilleur que ce "cycle de l'eau". A découvrir.
Lanfeust de Troy
Voici la BD par laquelle je suis revenu à la BD. 10 ans après avoir lu une centaine de fois, les Tintin, Astérix et compagnie, je ne m’intéressais plus beaucoup au Neuvième art. Et puis, un jour, on m’a parlé de Lanfeust, alors j’ai acheté et j’ai beaucoup aimé ! Depuis, j’ai acheté des tas d’autres BDs. Voilà, pour ma petite histoire ! Et même si la série a un coté très commerciale, que les dessins des personnages sont parfois plus ou moins inégaux et qu’il y a quelques blagues faciles que l’on peut trouver dans les Carambars, c’est une BD que je relis toujours avec beaucoup de plaisir.
Le Quartier évanoui
Oyé, oyé! Avis aux lecteurs assidus de Pennac. Son Monsieur Mallaussène vivant dans un quartier plutôt coloré m'avait vraiment ému et j'enrageais d'avoir déjà tout lu. Heureusement qu'un ami avisé m'a offert pour mon anniversaire cette bd. "Le quartier évanouï" m'a charmé. Tout doucement, Anne Sibran et Didier Tronchet ont su m'accrocher grâce à la tendresse qui se dégage de ce livre. C'est surtout les dialogues juteux, sur lesquels j'ai dû m'attarder pour en récolter tout le suc, qui m'ont transporté. Les personnages sont assez typés mais les relations qui se tissent entre eux sont savoureuses. Je dois bien l'avouer, le dessin de Tronchet n'est pas ma tasse de thé, mais il est bougrement efficace et le découpage, l'organisation des cases et des chapitres l'est également. Un peu communarde sur les bords vers la fin... bon, ça peut paraître un peu gnangnan, mais après tout, laissons agir la poésie.
Bébé blues
Fan de Calvin et Hobbes, c'est avec un grand plaisir que j'ai découvert cette série qui m'a été offerte à la naissance de ma fille. Les gags sont excellents et surtout très réalistes. En tant que jeunes parents, il nous semble avoir vécu la majeure partie des situations. En bref, c'est une série à offrir à tous les nouveaux parents de votre entourage, c'est un super cadeau qui change un peu de la traditionnelle layette.
La fille du professeur
Ca ne se lit pas, ça se dévore. En partie à cause du dessin magnifique de Guibert très fort et juste avec ses pinceaux. Et puis le scénario de Sfar, fidèle à lui-même, ne gâte rien : décalage, fantastique, humour, sensibilité. L'alliance de ces deux auteurs nous produit ici une sorte de conte divertissant à la lecture duquel je ne peux m'empêcher de penser à Peter Pan.
Culottes courtes et soutanes noires
Une représentation d'une école catholique dans les années 50 en 4 histoires courtes. Je m'attendais à une BD d'humour mais, en réalité, ces histoires ne comportent que très peu d'humour et sont plus des tranches de vie dans cet établissement strict. C'est même assez noir par moment. Au fil des pages on découvre la méchanceté des élèves les uns contre les autres, l'hypocrisie des curés, le reflet de la lutte des classes dans la cour d'école et dans l'appréciation des professeurs, le côté minable des uns et des autres... C'est assez dur sans être trop noir. C'est relativement plaisant à lire même si la narration est un peu confuse. Au niveau du dessin, ce n'est pas trop mal même si le style et les couleurs font assez vieillots et pas particulièrement attirants. Ca se lit assez bien, l'aspect satyrique ressort bien même si j'aurais apprécié plus d'humour. Cette BD me rappelle Paracuellos dans sa thématique et dans sa dénonciation des écoles trop strictes et hypocrites.
Diane de Grand Lieu
Décidément, Kovacq et moi ne partageons absolument pas les mêmes fantasmes. Diane de Grand Lieu est une BD de cul pure et dure dont les thèmes sont le viol, l'inceste et la torture. Il y a un semblant de scénario à base de guerre Vendéenne, mais ce n'est qu'un prétexte à aligner de page en page de nouvelles humiliations et scènes de sexe forcé. Les dessins sont bons, et c'est ce qui ne me fait pas trouver cette BD complètement nulle, mais il n'y a rien d'autre là-dedans que du défoulement d'instincts malsains. Absolument aucun émoustillement me concernant, et comme le scénario est nul, il ne reste rien que le dessin.
De Cape et de Crocs
Ben pour moi le tour que prend la série aux tomes 6 et 7 est mirobolifique, c'est d'la balle même. Voyons... le dessin gagne en maturité, chaque case est un tableau, mais encore plus qu'avant quoi. Les personnages tendent à perdre leur aspect cartoonesque, qui faisait une partie du charme originel, c'est vrai. Mais ça ne s'en embellit pas moins d'autant plus (...). Ca gagne beaucoup en poésie, surtout : ces paysages lunaires... L'alunissement (NDW: alunissage ?:) ) du début du tome 6, wahou quoi ! :) Voilà donc. Un ptit voyage épique dans une vieille Europe du XVIè siècle telle qu'on la fantasme : Europe des aventuriers, gentilshommes humanistes...
Le Cri du Peuple
Ca me rappelle furieusement les misérables. Certainement à cause de l’époque et des lieux ; mais aussi, parce que dans cette histoire on retrouve une bande de personnages dont les destins se croisent, se recroisent et s’entrecroisent au fil du récit, le tout sur fond de révolution. Ils ont aussi la faconde et l’esprit de Gavroche. Ils sont d’ailleurs un peu trop poètes et philosophes à mon goût. C’est peut-être un peu dense en informations et détails historiques, mais sans vraiment être une grande gêne. Et puis le dessin de Tardi est très bon, mais je ne suis toujours pas séduit. En conclusion, ça pourrait être un cours d'histoire plutôt plaisant, et c’est quand-même très bon.
Clones en série (Nirta Omirli)
Le premier tome n’avait pas spécialement été bien accueilli (y’a qu’à voir plus bas). Pour ma part, j’ai eu la chance de pouvoir lire les deux premiers albums d’affilée et j’invite ceux que le tome 1 avait déçu à néanmoins lire le deuxième, car ce dernier opus prouve non seulement que Morvan a de la suite dans les idées, mais aussi que cette série est loin d’être la moins bonne de ses séries. Il est vrai que le premier tome était un peu « court » sur le fond et que la série ne paraissait ni originale, ni particulièrement bien ficelée. Le deuxième tome apporte une vraie intrigue au lecteur, ainsi que du mystère et des enjeux narratifs dignes de ce nom. Même si je trouve que certains thèmes exposés ici semblent se répéter en regard d’autres séries de Morvan (je pense surtout à la Mandiguerre), je trouve l’idée du chef de guerre/ résistant qui renaît sans cesse très intrigante. Une preuve de plus de la difficulté de juger une série sur un premier tome.