D'après tous les avis que je viens de lire, cette série est très controversée et personne (à mon grand regret) ne la conseille pour un achat. Il est vrai que cette série parait repoussante au premier abord, notamment les couleurs (je préférais le noir et blanc) et les dialogues à rallonge.
Mais ce qui m'a fasciné c'est l'imagination débordante de l'auteur (pour moi il doit avoir un grain) tant au niveau des personnages qu'au niveau de l'histoire. Rien que pour ça, cette série vaut le coup !!
En un seul mot Génial! Il est vrai qu’au départ, les deux premiers tomes, coté couleur ne m’avaient pas trop emballé. Aussi, le problème pour moi était le positionnement des cases, j’ai eu tendance dans certains passages des 2 premiers albums à lire une case avant l’autre, mais bon cela étant dit, ce n’est que du détail. Les couleurs deviennent plus chaudes à partir de l’album 3 « le rige ».
Coté scénar, c’est bien pensé, drôle et très surprenant. De la très bonne héroïque fantaisie.
Bon, à quand le 6ieme album et la suite des aventures de Bragon l’ado ? Sang et fumé ça commence à faire long maintenant !!!
L’Amérique républicaine (Dieu la bénisse !) qui nous envoie son élite : le patriote Bill Baroud, champion du FBI, pour sauver le monde libre des chacals puants, de la vermine rouge et autres fils de pute.
Au-delà de la caricature caustique des USA, un bon moment de rigolade grâce, en particulier, à la narration dans le style vieux polar américain, à la verve si particulière de l’as des as, aux nombreuses références et loufoqueries.
Le dessin de cette BD est résolument original. Sans encrage ou presque, dans des teintes pastels, un peu brouillon mais pas moche, il donne une vraie couleur à la BD.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit car les gamins ne m'ont pas trop plu au départ : ils parlent comme des adultes mais sont aussi du genre à jouer à celui qui pisse le plus loin (sans oublier la dernière goutte); pas trop mon genre de gamins, sans doute car je ne les trouve pas très enfantins justement, un peu la vision d'enfants vus par un adulte qui ne connait pas trop les gosses. C'est mon avis du moins.
Le récit non plus ne m'a pas trop captivé au départ : les enfants qui se retrouvent seuls et imaginent que leurs parents ont été enlevés par le extra-terrestres, c'est une histoire que j'ai vue et lue plusieurs fois déjà.
Mais au fil du récit, tandis que les enfants prenaient chacun un peu de personnalité, tandis que l'humour me faisait de plus en plus sourire voire rire, j'ai fini par m'accrocher et apprécier cette petite BD sans prétention.
J'ai également été surpris par la conclusion de l'histoire, nettement plus dure que ce que j'attendais d'une BD pour enfants. Une conclusion assez originale et en demi-teinte, ce qui donne un autre interêt au récit.
Bref, une BD sans doute destinée aux enfants même si elle comporte sans doute trop de texte et pas assez d'action pour eux, mais qui se lit avec le sourire et qui a quelques originalités bien sympathiques.
Pour tout dire, je suis assez déçu par ce livre. Il relate les derniers moments de "flocon de neige" au zoo de Barcelone tels qu’ils sont perçus par l’auteur. Je ne doute de la sincérité de l’oeuvre qui est un hommage à un être unique sur le point de s’éteindre. Mais la narration de Toffolo est ennuyante, voire agaçante par moment, notamment quand il appuie ses phrases pour donner sans doute plus d’intensité dans ses propos, en vain pour moi. Les chapitres sont agencés bizarrement avec des transitions trop abruptes, ce qui rend la lecture laborieuse. Le trait de Toffolo ressemble par moment à du Craig Thomson, en moins abouti. Seuls les passages au lavis sont de toute beauté. De même, les gorilles sont bien croqués.
Une oeuvre très personnelle, trop sans doute, ce qui la rend hermétique.
Je ne pourrais que plagier les commentaires admiratifs faits sur cette formidable BD aux personnages (surtout féminins) complexes et attachants et j'attends la suite avec frénésie: au tome 2, Cyann cède la place à Nacara pour un destin peut-être plus "cosmique" par l'intermédiaire des Vê qui lui donnent tout pouvoir sur les "portes". Aura-t-on un Cycle de Nacara? Comment son destin et celui de Cyann se mêleront-ils à nouveau? Sans oublier Aîeîa d'Aldaal qui reviendra sans doute à la surface depuis son monde hors du temps. Bourgeon et Lacroix ont mis en place les bases d'une suite qui pourrait bien être encore plus époustouflante.
Une bien jolie BD. Béja nous y offre un dessin qui n'est pas mal du tout et qui convient très bien pour représenter des décors de sable, de rocs et de cités arabes antiques. Ses personnages également sont excellemment dessinés et ses femmes sont superbes.
J'ai par contre eu quelques soucis avec les couleurs. Il y a quelque chose qui cloche pour moi avec celles-ci, non pas qu'elles soient ratées ou moches, mais je trouve qu'elles ne s'accordent pas toujours bien ensemble.
Quant au scénario, il est un peu hermétique, légèrement onirique. Je ne suis pas très amateur de ces récits où un homme suit un rêve, sa destinée, sans qu'on sache trop pourquoi et ce qui le motive. Mais la récit coule doucement et assez agréablement avec une ambiance plaisante.
Je trouve la narration un peu lourde cependant, car les textes narratifs sont longs, nombreux et teintés d'un style un peu trop romantique à mon goût.
Au final, l'histoire me laisse quand même quelque peu sur ma faim. Sa conclusion m'a surpris sans me plaire réellement. La carte du romantisme, de la poésie est un petit peu trop jouée. Et puis vouloir finir l'histoire sur une note amoureuse quand on voit que le héros se tape toutes les filles qu'il rencontre (bon, il n'en rencontre que trois dans le récit mais quand même, c'est un peu trop pour un coeur amoureux), ça brise un peu la foi qu'on porte dans cet amour.
Bref, un assez joli récit d'une quête initiatique et romantique dans le désert, joliment dessiné et assez plaisant à lire.
Je retiens tout particulièrement le texte de présentation en 4e de couverture de l'album : "Ce qui à l'origine ne devait être qu'une parodie de BD de Science-Fiction"... Parodie, c'est le mot, car la quasi-totalité de cet album est un véritable ersatz de l'Incal de Jodorowsky et Moebius, avec une petite once de Caza également dans le dessin. On retrouve le même type d'univers, le même type de personnages, les mêmes décors à peu de choses près, une intrigue pas si lointaine, etc... Hommage, pompage, parodie ? Quoiqu'il en soit, le résultat, c'est une sous-oeuvre de SF de série B.
Le bon côté de cette Bd, c'est son dessin. Dans un style énormément inspiré de Moebius, l'auteur nous offre des décors réussis et des personnages pas mal du tout.
Mais au niveau scénario, ce n'est pas ça du tout.
La narration est dure à suivre, surtout pour les premières planches que j'ai dû relire plusieurs fois pour bien voir qui disait quoi et ce que représentait chaque image.
L'intrigue est très très moyenne, de niveau amateur un peu immature. Et surtout elle sent largement l'improvisation car elle se modifie au fil des pages.
En guise de parodie, l'humour est à peine présent si ce n'est dans le côté risible de certaines situations (et le côté hilarant de ce texte de 4e de couverture : "vertigineux combat de titans entre le Bien et le Mal" Arf ! :D).
Et surtout, la BD ne se contente pas du registre de la science-fiction puisqu'elle est également ouvertement érotique, voire pornographique par moments, de manière souvent purement gratuite (et qui dit gratuit, dit aucun interêt quand il s'agit d'érotisme). L'auteur a trouvé judicieux de donner comme point crucial de son intrigue des scènes de baise et d'en parsemer d'autres par-ci par-là, histoire de... Mais jamais rien d'émoustillant, loin de là, juste un peu raccoleur, quoi...
Bref, de la BD de série B, sans originalité ni interêt, si ce n'est d'une certaine manière l'hommage un peu raté rendu à l'oeuvre de Moebius.
Beau dessin, belle mise en page aux effets mesurés, bons dialogues, belles couleurs, récit prenant dès la première page, personnage intéressant et crédible… cette bd a tout pour être une vraie découverte et une lecture hautement conseillée…
Le hic, parce qu’il y en a un… c’est que ce premier volet (d’un diptyque) ne raconte pas grand chose et que le format 46 planches ne lui semble pas approprié. Chez Carabas ils sont pourtant champions de la multiplication des formats, mais ici, ils se montrent incapables d’appliquer le bon format à la bonne histoire. Ce portrait aurait du paraître en un seul tome, et dans un format plus petit, parce que des planches comme les pages 36-37 dont le temps de lecture avoisine le quart de seconde, c’est ridicule dans une bd de 46 planches. Ultime joyeuseté, Carabas nous « offre » un dos toilé, c’est beau, mais ça fait monter le prix de cette bd à 13€ alors que son format ne dépasse pas celui d’un album standard de chez Dupuis. Bravo monsieur Carabas, grâce à vous la bd deviendra un loisir plus cher que le golf… Un bon travail d’auteur un pitoyable travail d’éditeur… A acheter ? Non, pas pour l’instant…
Le tandem Chauvel-Boivin n’aime décidément pas faire deux fois la même chose. Les aventures de Lili & Winker n’avaient déjà rien à voir avec Trois allumettes, "Le Sabre et l’épée" ne rappelle en rien les deux œuvres précitées. On est plongé dans la Chine ancienne avec ses légendes et son merveilleux. Le dessin, très propret, est élégant et les couleurs le mettent bien en valeur. Côté scénario, c’est un premier tome engageant. On oscille entre sens épique et une certaine dérision vis-à-vis des instincts guerriers de certains personnages. 3 étoiles…en attendant la suite…
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Les Naufragés du temps
D'après tous les avis que je viens de lire, cette série est très controversée et personne (à mon grand regret) ne la conseille pour un achat. Il est vrai que cette série parait repoussante au premier abord, notamment les couleurs (je préférais le noir et blanc) et les dialogues à rallonge. Mais ce qui m'a fasciné c'est l'imagination débordante de l'auteur (pour moi il doit avoir un grain) tant au niveau des personnages qu'au niveau de l'histoire. Rien que pour ça, cette série vaut le coup !!
La Quête de l'Oiseau du Temps
En un seul mot Génial! Il est vrai qu’au départ, les deux premiers tomes, coté couleur ne m’avaient pas trop emballé. Aussi, le problème pour moi était le positionnement des cases, j’ai eu tendance dans certains passages des 2 premiers albums à lire une case avant l’autre, mais bon cela étant dit, ce n’est que du détail. Les couleurs deviennent plus chaudes à partir de l’album 3 « le rige ». Coté scénar, c’est bien pensé, drôle et très surprenant. De la très bonne héroïque fantaisie. Bon, à quand le 6ieme album et la suite des aventures de Bragon l’ado ? Sang et fumé ça commence à faire long maintenant !!!
Bill Baroud
L’Amérique républicaine (Dieu la bénisse !) qui nous envoie son élite : le patriote Bill Baroud, champion du FBI, pour sauver le monde libre des chacals puants, de la vermine rouge et autres fils de pute. Au-delà de la caricature caustique des USA, un bon moment de rigolade grâce, en particulier, à la narration dans le style vieux polar américain, à la verve si particulière de l’as des as, aux nombreuses références et loufoqueries.
Des Frites au Chocolat
Le dessin de cette BD est résolument original. Sans encrage ou presque, dans des teintes pastels, un peu brouillon mais pas moche, il donne une vraie couleur à la BD. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit car les gamins ne m'ont pas trop plu au départ : ils parlent comme des adultes mais sont aussi du genre à jouer à celui qui pisse le plus loin (sans oublier la dernière goutte); pas trop mon genre de gamins, sans doute car je ne les trouve pas très enfantins justement, un peu la vision d'enfants vus par un adulte qui ne connait pas trop les gosses. C'est mon avis du moins. Le récit non plus ne m'a pas trop captivé au départ : les enfants qui se retrouvent seuls et imaginent que leurs parents ont été enlevés par le extra-terrestres, c'est une histoire que j'ai vue et lue plusieurs fois déjà. Mais au fil du récit, tandis que les enfants prenaient chacun un peu de personnalité, tandis que l'humour me faisait de plus en plus sourire voire rire, j'ai fini par m'accrocher et apprécier cette petite BD sans prétention. J'ai également été surpris par la conclusion de l'histoire, nettement plus dure que ce que j'attendais d'une BD pour enfants. Une conclusion assez originale et en demi-teinte, ce qui donne un autre interêt au récit. Bref, une BD sans doute destinée aux enfants même si elle comporte sans doute trop de texte et pas assez d'action pour eux, mais qui se lit avec le sourire et qui a quelques originalités bien sympathiques.
Le Roi blanc
Pour tout dire, je suis assez déçu par ce livre. Il relate les derniers moments de "flocon de neige" au zoo de Barcelone tels qu’ils sont perçus par l’auteur. Je ne doute de la sincérité de l’oeuvre qui est un hommage à un être unique sur le point de s’éteindre. Mais la narration de Toffolo est ennuyante, voire agaçante par moment, notamment quand il appuie ses phrases pour donner sans doute plus d’intensité dans ses propos, en vain pour moi. Les chapitres sont agencés bizarrement avec des transitions trop abruptes, ce qui rend la lecture laborieuse. Le trait de Toffolo ressemble par moment à du Craig Thomson, en moins abouti. Seuls les passages au lavis sont de toute beauté. De même, les gorilles sont bien croqués. Une oeuvre très personnelle, trop sans doute, ce qui la rend hermétique.
Le Cycle de Cyann
Je ne pourrais que plagier les commentaires admiratifs faits sur cette formidable BD aux personnages (surtout féminins) complexes et attachants et j'attends la suite avec frénésie: au tome 2, Cyann cède la place à Nacara pour un destin peut-être plus "cosmique" par l'intermédiaire des Vê qui lui donnent tout pouvoir sur les "portes". Aura-t-on un Cycle de Nacara? Comment son destin et celui de Cyann se mêleront-ils à nouveau? Sans oublier Aîeîa d'Aldaal qui reviendra sans doute à la surface depuis son monde hors du temps. Bourgeon et Lacroix ont mis en place les bases d'une suite qui pourrait bien être encore plus époustouflante.
Le Poids de l'ombre
Une bien jolie BD. Béja nous y offre un dessin qui n'est pas mal du tout et qui convient très bien pour représenter des décors de sable, de rocs et de cités arabes antiques. Ses personnages également sont excellemment dessinés et ses femmes sont superbes. J'ai par contre eu quelques soucis avec les couleurs. Il y a quelque chose qui cloche pour moi avec celles-ci, non pas qu'elles soient ratées ou moches, mais je trouve qu'elles ne s'accordent pas toujours bien ensemble. Quant au scénario, il est un peu hermétique, légèrement onirique. Je ne suis pas très amateur de ces récits où un homme suit un rêve, sa destinée, sans qu'on sache trop pourquoi et ce qui le motive. Mais la récit coule doucement et assez agréablement avec une ambiance plaisante. Je trouve la narration un peu lourde cependant, car les textes narratifs sont longs, nombreux et teintés d'un style un peu trop romantique à mon goût. Au final, l'histoire me laisse quand même quelque peu sur ma faim. Sa conclusion m'a surpris sans me plaire réellement. La carte du romantisme, de la poésie est un petit peu trop jouée. Et puis vouloir finir l'histoire sur une note amoureuse quand on voit que le héros se tape toutes les filles qu'il rencontre (bon, il n'en rencontre que trois dans le récit mais quand même, c'est un peu trop pour un coeur amoureux), ça brise un peu la foi qu'on porte dans cet amour. Bref, un assez joli récit d'une quête initiatique et romantique dans le désert, joliment dessiné et assez plaisant à lire.
L'Au-delà - Sous la peau du temps
Je retiens tout particulièrement le texte de présentation en 4e de couverture de l'album : "Ce qui à l'origine ne devait être qu'une parodie de BD de Science-Fiction"... Parodie, c'est le mot, car la quasi-totalité de cet album est un véritable ersatz de l'Incal de Jodorowsky et Moebius, avec une petite once de Caza également dans le dessin. On retrouve le même type d'univers, le même type de personnages, les mêmes décors à peu de choses près, une intrigue pas si lointaine, etc... Hommage, pompage, parodie ? Quoiqu'il en soit, le résultat, c'est une sous-oeuvre de SF de série B. Le bon côté de cette Bd, c'est son dessin. Dans un style énormément inspiré de Moebius, l'auteur nous offre des décors réussis et des personnages pas mal du tout. Mais au niveau scénario, ce n'est pas ça du tout. La narration est dure à suivre, surtout pour les premières planches que j'ai dû relire plusieurs fois pour bien voir qui disait quoi et ce que représentait chaque image. L'intrigue est très très moyenne, de niveau amateur un peu immature. Et surtout elle sent largement l'improvisation car elle se modifie au fil des pages. En guise de parodie, l'humour est à peine présent si ce n'est dans le côté risible de certaines situations (et le côté hilarant de ce texte de 4e de couverture : "vertigineux combat de titans entre le Bien et le Mal" Arf ! :D). Et surtout, la BD ne se contente pas du registre de la science-fiction puisqu'elle est également ouvertement érotique, voire pornographique par moments, de manière souvent purement gratuite (et qui dit gratuit, dit aucun interêt quand il s'agit d'érotisme). L'auteur a trouvé judicieux de donner comme point crucial de son intrigue des scènes de baise et d'en parsemer d'autres par-ci par-là, histoire de... Mais jamais rien d'émoustillant, loin de là, juste un peu raccoleur, quoi... Bref, de la BD de série B, sans originalité ni interêt, si ce n'est d'une certaine manière l'hommage un peu raté rendu à l'oeuvre de Moebius.
Le portrait
Beau dessin, belle mise en page aux effets mesurés, bons dialogues, belles couleurs, récit prenant dès la première page, personnage intéressant et crédible… cette bd a tout pour être une vraie découverte et une lecture hautement conseillée… Le hic, parce qu’il y en a un… c’est que ce premier volet (d’un diptyque) ne raconte pas grand chose et que le format 46 planches ne lui semble pas approprié. Chez Carabas ils sont pourtant champions de la multiplication des formats, mais ici, ils se montrent incapables d’appliquer le bon format à la bonne histoire. Ce portrait aurait du paraître en un seul tome, et dans un format plus petit, parce que des planches comme les pages 36-37 dont le temps de lecture avoisine le quart de seconde, c’est ridicule dans une bd de 46 planches. Ultime joyeuseté, Carabas nous « offre » un dos toilé, c’est beau, mais ça fait monter le prix de cette bd à 13€ alors que son format ne dépasse pas celui d’un album standard de chez Dupuis. Bravo monsieur Carabas, grâce à vous la bd deviendra un loisir plus cher que le golf… Un bon travail d’auteur un pitoyable travail d’éditeur… A acheter ? Non, pas pour l’instant…
Le Sabre et l'épée
Le tandem Chauvel-Boivin n’aime décidément pas faire deux fois la même chose. Les aventures de Lili & Winker n’avaient déjà rien à voir avec Trois allumettes, "Le Sabre et l’épée" ne rappelle en rien les deux œuvres précitées. On est plongé dans la Chine ancienne avec ses légendes et son merveilleux. Le dessin, très propret, est élégant et les couleurs le mettent bien en valeur. Côté scénario, c’est un premier tome engageant. On oscille entre sens épique et une certaine dérision vis-à-vis des instincts guerriers de certains personnages. 3 étoiles…en attendant la suite…