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Couverture de la série Les Tuniques Bleues
Les Tuniques Bleues

Je conseille l'achat de certains tomes de cette bd mais peut-être pas toute la série quand même (assez vaste !). Cela fait longtemps que j'ai découvert cette série, j'avais tout de suite accroché ! Aujourd'hui je ne la suis plus, mais je prend plaisir à feuilleter les derniers tomes parus, un peu de nostalgie! :) Certes, le style est plus que classique, et si les scénarios sont variés, certains élements sont excessivement répétitifs (Blutch déserte, le sergent le rattrape, ils s'aiment, se détestent, etc.) ; mais ce dernier point est propre à la BD humoristique et participe au charme de la série. C'est drôle, distrayant, Blutch ajoute du piquant et des répliques bien senties. Et puis, ce qu'il fut dire, cette série est loin de faire une apologie de cette guerre qui cache bien autre chose que l'abolition de l'esclavage ! C'est intelligent sans être prise de tête et, je pense, bien documenté. Si je n'ai pas mis une note plus élevée, c'est que depuis j'ai grandi (il faut bien :( ), et je me suis tournée vers d'autres BD. Néanmoins, "Les Tuniques Bleues" reste LA série favorite de mon enfance! A découvrir donc, même pour les réfractaires du genre !

29/02/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 1/5
Couverture de la série Marvels
Marvels

Le dessin "quasi-réaliste" d’Alex Ross a été à la mode dans le milieu des comics pendant un certain temps. Les 2 principaux éditeurs, DC et Marvel, semblaient mourir d’envie de voir leur super-héros redessinés non plus comme des personnages de BD ou de cartoon, mais comme des "vrais gens". Mais plutôt que de se contenter de demander à Ross de dessiner des couvertures ou des posters, ils lui ont fait faire des BD entières, ce qui restera l’une des grandes FAUSSES bonnes idées de l’histoire des comics, puisqu’elle donna lieu à des BD toutes plus médiocres les unes que les autres. Pour DC, ce fut notamment "Kingdom Come" et, pour Marvel, "Marvels". Les fausses bonnes idées, hélas, "Marvels" les accumule. Déjà, pour être en adéquation avec le dessin de Ross, le scénar de Busiek se veut lui aussi "quasi-réaliste" (l’histoire est racontée du point de vue d’un être humain normal et se déroule en parallèle à des événements historiques du monde réel, comme la seconde guerre mondiale). Or, primo, super-héros et réalisme font rarement bon ménage, et secundo, l’une des rares fois où ça a donné quelque chose de bien, ça a donné quelque chose de tellement mémorable qu’il est difficile de passer après sans souffrir de la comparaison… N’est pas Alan Moore qui veut et, hélas pour "Marvels", le traitement de ce concept par Busiek n’arrive pas à la cheville de "Watchmen". Il échoue complètement dans sa tentative de donner un aspect réel à tout cela, les invraisemblances propres aux super-héros Marvel étant inconciliables avec cette ambition de réalisme. Ainsi, tous les héros semblent avoir élu domicile à New York et nulle part ailleurs ; les affrontements entre personnages surpuissants sont si fréquents et destructeurs qu’on a l’impression qu’ils dévastent la moitié de la ville environ une fois par an, mais malgré ça elle semble toujours pimpante, intacte, propre et souriante… Dans "Watchmen", l’existence de surhommes dans le monde réel rendait ce monde différent du nôtre : les inventions dues aux super-cerveaux de Dr. Manhattan et Ozymandias faisaient que les années 80 de "Watchmen" sont plus avancées technologiquement que nos années 2000 ; Dr. Manhattan avait permis aux Américains de gagner la guerre du Viêt-Nam… Rien de cela dans "Marvels" : le monde a suivi le même cours que le nôtre, malgré l’existence de super-héros… et c’est pas crédible ! Il y a une vanne qui dit que, si les Américains avaient vraiment eu des types aussi forts que Rambo et l’Agence tous risques au Viêt-Nam, ils auraient gagné la guerre ; eh bien de même, si des super-héros avaient vraiment aidé les Alliés pendant la seconde guerre mondiale, elle aurait été vite finie à mon avis… Là, non, Captain America et ses potes y participent, mais elle suit son cours normal, la guerre… Autre fausse bonne idée : alors que l’éditeur Marvel a basé son succès sur le fait que, bien que ses héros aient des pouvoirs extraordinaires, ils doivent néanmoins affronter les problèmes ordinaires des gens ordinaires (Spider-Man ou la Torche Humaine font leur crise d’adolescence, DareDevil est aveugle, Hulk n’a plus rien à se mettre pour aller au bal de la promo parce qu’il a niqué toutes ses fringues, etc…), Busiek passe son temps à insister lourdement sur le fait que tous ces super-héros sont des êtres hors du commun, des demi-dieux, bien au-dessus de nous autres, pauvres mortels. Alors, essayer de faire quelque chose de neuf, ça peut paraître louable, mais essayer de rendre hommage à Marvel en faisant exactement le contraire de ce qu’ils ont toujours fait, c’est un peu débile, non ? Toujours au chapitre des idées à la con, le personnage principal, reporter obsessionnel qui consacre sa vie aux super-héros. Idée à la con parce que ce type est agaçant, pas du tout attachant, qu’il est bavard et qu’il va passer la série (et sa vie) à rabâcher la question "Mais quelle est notre place à nous, malheureux humains ordinaires, dans ce monde où habitent désormais des surhommes ?" sans jamais que le scénario semble avoir la moindre envie d’y donner le moindre élément de réponse intéressant. Finalement, la seule réponse qu’on peut trouver, c’est en gros "Ferme ta gueule, réfléchis pas trop, regarde-les faire, et sois fasciné"… Remarquez, ça pourrait faire un bon slogan pour l’éditeur... Comme cet abruti prend toute la place, du coup, les héros eux-mêmes se retrouvent réduits au rang de figurants. C’est un comble, non ? Cette BD nous répète à longueur de pages qu’ils sont partout et qu’ils sont fascinants, et elle refuserait presque de nous les montrer ! Tout au plus voit-on, de temps en temps, une de ces fameuses "images d’Épinal" dont parle Arzak : l’arrivée de Galactus et du Surfer d’Argent sur Terre, le mariage de Red Richards et Jane Storm, la mort de Gwen Stacy… Au final, d’ailleurs, c’est tout ce qu’on retiendra de cette ennuyeuse saga : quelques moments forts de l’histoire de Marvel redessinés par Alex Ross. C’est sûr qu’avec son style si particulier, ça aurait fait de chouettes couvertures ou de chouettes posters. Mais une bonne BD, certainement pas. A NOTER : en plus de l'édition cartonnée chez Téméraire présentée par Arzak, il existe également une version intégrale en TP publiée chez Semic. Soleil avait également prévu de rééditer la série mais l'ont finalement annulée.

29/02/2004 (modifier)
Couverture de la série Jessica Jones : Alias (Alias)
Jessica Jones : Alias (Alias)

Tome 1 : Le piège.
Bendis continue sur sa lancée, et signe un scénario proche de celui de Powers. Ancien(ne) super-héros devenu détective, histoire mêlant des super-héros traités comme des éléments de la société, éléments de découpage similaires (itérations iconiques, zooms, sobriété dans les effets, chaînage et entrelacements des bulles, etc.), ces deux séries ont bien quelques points en commun. L'histoire est plutôt lente, sans grande action. Il s'agit plutôt d'un thriller, la tension qui s'établit lors de la lecture étant ici importante. Pour autant, elle peut paraître manquer un peu de rythme, et le dénouement arriver de façon un peu inattendue, molle... Mais il me semble qu'il s'agit surtout là d'une "marque de fabrique", et si vous appréciez ce que fait Bendis en général, il y a de bonnes chances pour que "Alias" vous plaise. Dans tous les cas, l'idée de base est intéressante, de même que le regard que portent les gens (en particulier les policiers) sur Jessica, l'ex-héroïne. On sent une complexité sous-jacente dans ce regard qui peut augurer d'une bonne suite.

28/02/2004 (modifier)
Par redg
Note: 1/5
Couverture de la série Caméra café
Caméra café

RI-DI-CU-LE. Mais j'ai vraiment pas aimé ! A quand la bd "un gars une fille"? Je ne comprends même pas comment des personnes ont pu imaginer qu'ils pouvaient faire une bd d'après la version télé. J'ai même pas été déçu. Je m'attendais vraiment à ça.

28/02/2004 (modifier)
Couverture de la série Où le regard ne porte pas...
Où le regard ne porte pas...

Pour dire vrai, je n'étais pas au départ très attirée par cette BD, j'ai mis longtemps à me décider malgré des avis dithyrambiques toujours plus nombreux, "c'est magnifique, gna gna gna". Puis je me suis laissée convaincre et oui c'est magnifique et gna gna gna.:) Tout d'abord, le dessin. Ce dernier est simple, sans fioritures inutiles, et allié à de jolies couleurs oscillant entre les tons chauds pour les parties de "rêves" et plus douces pour le reste de l'album. Justement la "douceur", c'est le maître-mot de cette histoire malgré une certaine dureté du sujet et la rudesse des villageois. Le sujet est conté simplement, doucement et avec plaisir. Les auteurs prennent le temps de faire "souffler" leurs personnages, ne brusquent pas le lecteur et le laissent découvrir. Et quelle découverte! On se sent littéralement transporté en cette époque et ce lieu. De plus, l'histoire devient plus captivante à chaque page, faisant durer le suspense... Vivement le tome 2, d'ailleurs c'est pour cette raison seulement que ma note est inférieure à 5/5, j'attendrai que la série soit complète avant de (peut-être) l'augmenter. Donc, achetez-la, vous ne le regretterez pas! Quant à ceux qui trouvent son prix un peu trop élevé (14 euros), sachez qu'elle contient tout de même deux fois plus de pages qu'une BD classique! :)

28/02/2004 (modifier)
Couverture de la série L'Année du Dragon / de la Chèvre
L'Année du Dragon / de la Chèvre

J'ai beaucoup attendu de cet album, et honnêtement je suis très déçue... Néanmoins, j'aime beaucoup les planches ou cases illustrées par Duprat, elles sont fraîches, colorées, amusantes et soignées, celles de Vanyda un peu moins (dixit plus bas, trop d'inégalités au fil de l'album), malgré un style agréable et de jolies couleurs. Donc, ce n'est pas le dessin qui m'a ici déçue mais bien l'histoire... En effet, elle est tout bonnement inexistante! Les personnages sont ennuyeux et sans saveur, limite mous et désagréables. Mais où est le scénario? Je veux bien qu'il s'agisse d'une simple histoire urbaine, mais là c'est carrément ennuyeux. Bref, on ressort de la BD avec le sentiment de n'avoir rien lu, c'est franchement désagréable! :( Je déconseille cette BD, à feuilleter seulement pour les illustrations... Si vous appréciez le trait de Vanyda, lisez plutôt L'Immeuble d'en face, nettement plus plaisant...

28/02/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 2/5
Couverture de la série Caméra café
Caméra café

Qu'on soit clair, si vous n'avez jamais vu la série télé, vous aurez du mal à adhérer à cet album. Si vous en êtes fan, comme moi, vous aurez aussi du mal. En fait, je pense que cette adaptation est une erreur, car le point fort de la série est le jeu des acteurs, notamment Yvan Le Bolloc'h et Bruno Solo, qui y sont excellents. Certains gags arrivent quand même à faire sourire, mais juste parce qu'on imagine les acteurs derrière...

28/02/2004 (modifier)
Couverture de la série Le village qui s'amenuise
Le village qui s'amenuise

Bon, il faut bien le dire, les couleurs – très vives et lorgnant du côté du gros aplat fait au pot de peinture – ne sont pas le point fort de cet album. Le dessin n’en sort pas amélioré, même si dans son genre il est plutôt pas mal, avec un côté outré, grotesque, parfois prononcé. En ce sens, il s’accorde très bien avec l’histoire. Corbeyran nous a plus ou moins habitué à des scénarios fantastiques avec un aspect sérieux marqué. Ce n’est pas le cas ici. On pourrait même opposer « Le village qui s’amenuise » à « Archipel », par exemple. Ce dernier est en effet une aventure où l’ironie est peu présente. Où le dessin est assez typé « fantastique ». Où l’histoire est « sérieuse ». Rien de tout ça ici. « Le village qui s’amenuise » c’est avant tout une histoire bon enfant, parfois à la limite du grand-guignolesque, où l’on ne rit pas franchement, mais qui présente un fort côté décalé. Les trois premières pages ne sont pourtant pas encourageantes. Dessin sombre, découpage spécial où l’on sent l’intention mais à la réalisation un peu bizarre… C’est seulement après que, malgré l’aspect visuel très spécial, on se laisse entraîner dans cette histoire complètement loufoque. Même si elle part un peu dans tous les sens (avec des morts bien vivants, un marquis qui ressemble étrangement au professeur Stanislas de « Time is Money » jeune, etc.), c’est finalement une petite fable délirante, très rafraîchissante et plaisante. Donc, à lire. :)

28/02/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 5/5
Couverture de la série Lucky Luke
Lucky Luke

Culte, bien sûr. Lucky Luke et Astérix, mes deux premières collections complètes ! (euh, tout du moins jusqu'à la disparition de Goscinny). Les premiers albums sont à prendre avec complaisance, comme coups d'essai. Mais ensuite, c'est le top du top. J'ai tellement lu et relu ces bd que je connais des séquences entières par coeur. Comment se fait-il alors que j'y trouve encore de nouvelles choses à chaque lecture? Non, vraiment, au risque de tomber dans la nostalgie de bas étage, je pense qu'on n'a rien fait de mieux depuis. Aux albums cités plus haut par ArzaK, je rajouterais "Le grand duc", "Le pied tendre", "Les barbelés sur la prairie", "le chasseur de prime" ou encore "Tortillas pour les Daltons". Mais il y en a tellement... Seul petit bémol, les derniers albums, post-Goscinny. Les scénarios sont inexistants, les Daltons sont cuisinés à toutes les sauces jusqu'à l'overdose, l'humour se traîne. Le ponpon à "La fiancée de Lucky Luke", recueil de morceaux choisis de misogynie d'une légèreté éléphantesque.

28/02/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5
Couverture de la série Central Zéro
Central Zéro

J'ai emprumpté cet album à la bibliothèque et je suis assez satisfait de mon emprunt. L'ambiance à la Luc Besson est oppressante à souhait, le dessin me plaît beaucoup, mais comme cela à déjà été dit, on ne sait pas trop où on va avec le scénario, et en plus on y va lentement. On a vraiment l'impression que le héros est manipulé, mais par qui ? Pourquoi ? Qui sont ces personnages ambigus et ces "créatures" qui tombent du ciel toutes les deux pages ? J'espère que la suite sera plus explicite et qu'on ne va pas s'enliser dans une série multitomes où il faudra attendre le dernier pour tout voir dévoilé d'un coup, à l'instar du Troisième Testament. Pour l'achat, wait and see.

27/02/2004 (modifier)