Une bonne Bd d'Héroïc - fantasy.
On s'attache vite aux héros de différentes races (Humains,nains, elfes, ...)
La diversité des clans qui veulent prendre le pouvoir permet aux scénaristes une multitude de batailles toutes plus jouissive les une que les autres.
Ce qui est dommage c'est la qualité variable des dessins, soit excellents soit ridicules.
En effet, on peut se retrouver face à un dessin sur 2 pages très riches en détails, et la page suivante sur un dessin quasi brouillon.
Dommage aussi qu'il y ait autant de scènes érotiques, à croire que le scénariste soit en manque.
Malgré celà, on est mordu à l'histoire voir drogué.
A acheter si vous ne pouvez vous le faire offrir !
;-)
J'ai découvert il y a peu les bandes dessinées de Florence Magnin avec la sortie de l'intégrale L'Autre Monde. Et j'ai adoré. Le dessin féerique et les couleurs sont une invitation aux rêves. De plus le découpage et la mise en page sont audacieux. Dès lors lorsque j'ai constaté chez mon libraire la sortie d'un nouvel album de cette princesse du crayon, j'ai sorti mon porte monnaie sans réfléchir.
Une fois arrivé chez moi je remarquais que pour une fois cette dame assurait le dessin et le scénario (alors que les séries précédentes étaient écrites par Rodolphe). Et je le reconnais j'ai eu peur. En effet ce ne serait pas la première fois qu'un brillant dessinateur s'avère être un piètre scénariste. Je me plongeais donc dans la lecture de" L'héritage d'Emilie" avec crainte. Celle çi n'était pas fondée.
Dans ce premier tome nous est narrée l'histoire d'Emilie danseuse de cabaret qui hérite d'un parent éloigné d'un château dans les highlands. Voulant faire l'état des lieux elle se rend en écosse. Mais dans ce pays ou les contes et les légendes ne sont jamais éloignés de la réalité, tout n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Quelle est donc cette ombre qui ne cesse de surveiller Emilie? Quel est le rôle que l'on veut lui faire jouer?
Pour son premier scénario, Florence Magnin ne démérite pas. Son histoire ne souffre pas de la comparaison avec celle de Rodolphe. On a toujours cette impression de rêves illustrés. Les personnages sont attachants et surtout font vrais. Bref un très bon boulot d'écriture.
Pour le dessin pas la peine de faire de grands discours, c’est comme d'habitude: c'est à dire magique. Il suffit d'avoir l'album en main pour vouloir l'acheter tellement il est beau.
Pour conclure je ne mets que 4 étoiles car il s'agit d'un album d'introduction. Pour juger à sa juste valeur cette série, il faudra attendre que la trilogie soit finie. On ne juge bien d'une oeuvre que dans son ensemble.
Culte! Définitivement culte.
66 épisodes avec une vraie cohérence et sans déchets.
Des dialogues qui sonnent vrais. Des situations complètement nouvelles: dieu a quitte le paradis et le Preacher part a la recherche pour lui faire rendre des comptes, accompagné d'un vampire (oubliez tous les cliches sur les vampires) et d'une tueuse a gage.
Le dessin devient de plus en plus accrocheur.
Le premier arc est absolument bluffant. Et il y a une vraie évolution entre le premier et le dernier épisode.
Incontournable !
Une agréable surprise !
J'ai craqué pour le nounours de la couv', forcément ;) et même si son rôle dans l'histoire n'a rien de la placidité de son physique, sa "personnalité" vaut le déplacement.
Jolin est un peu un conte de fée qui a mal tourné, et le don maudit de cet agaçant héros est extrêmement bien exploité.
La fin de ce premier tome ouvre des perspectives que je ne manquerai pas d'explorer!
Je me suis facilement laissé convaincre par les dessins (originaux, avec une "patte" bien à eux) et le scénario a conforté mon intuition: voilà une BD qui a du potentiel!
Le premier tome vous avait laissé sur votre faim? Ce sera pareil avec le deuxième!
1/5: c'est la note que je me décerne en observation: j'ai lu tout le premier tome sans me rendre compte du handicap de M. Mouche...
Oui oui, franchement bien, cette petite BD. BD qui, hélas, ne connaitra pas une grande diffusion (petit éditeur oblige), et donc privera pas mal de lecteurs d'un roman graphique noir, angoissant, très bien conçu.
Original, de la narration au déroulement de la trame, cet album est surtout diablement angoissant... et une fois lu, son titre paraît tout de suite beaucoup plus ironique et malsain.
Malsain, en effet, glauque, aussi, cet album n'est pas à mettre entre toutes les mains car le côté psychologique, très développé, se mêle au réalisme de manière effrayante... On ressent à la sortie de la lecture le même malaise qu'à la vision du film "Requiem For A Dream"... vous voyez ce que je veux dire ?
Niveau dessin, je suis mitigé. Le trait en lui-même est parfois un peu maladroit, mais la couleur directe calme, vraiment. L'auteur maîtrise, et utilise les couleurs avec beaucoup d'intelligence pour instaurer des ambiances vraiment particulières.
"Dors, Petite Fille" est une BD à lire seul, le soir, sous sa couette, alors que l'orage gronde... Là, émotions garanties !
Cette série est des plus réussie, surtout les 5 premiers tomes, après ça s'étouffe un peu et prend un peu de lenteur.
Le dernier tome (tome 10) est à mon sens le moins réussi, car malgré des dessins superbes, l'histoire se ralentit trop et après tant d'attente, on s'attendait à mieux.
M'enfin faut dire ce qui est, c'est quasi cultissime, je conseille à tous de lire (et donc d'acheter) cette série en 10 tomes (pour l'instant).
D'autre part si vous aimez les dessins n'hésitez pas à découvrir le reste des ouvres de Ledroit.
(Il existe aussi des bds sur le monde de la lune noire: Gorhgore Bey et Metraton, à lire absolument si vous avez aimés les chroniques)
Alors si vous n'avez pas aimé les chroniques de la lune noire, ce n'est pas la peine de vous lancer dans cette série, car je ne pense pas que vous aimerez; par contre si vous avez aimé les chroniques alors là il faut que vous rentriez plus avant dans le monde de la lune noire, car vous y découvrirez les débuts du demi ogre qui fut le chef puis le compagnon de Wismerhill
Ledroit dessine toujours aussi bien, donc pas de risque, c'est superbe !
" Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune"
C'est avec ces mots, somme toute assez étranges dans la bouche d'un psychanalyste, que le docteur Eon m'accueillit dans sa clinique ( Le Greenwood manor asylum). Ah non c'est vrai pas clinique. Le docteur n'aime pas ce terme. Il préfère celui de "pension de famille". Oui aujourd'hui je l'avoue sans honte je suis membre de cette famille. Ma mère m'a placé ici car elle ne supportait plus mes frasques. Elle ne croyait pas en mon talent. Je suis journaliste spécialisé en critique littéraire. Le nouveau Bernard Pivot quoi! Sauf que personne ne me connaît. J'ai pourtant reçu le prix Pulitzer pour mes articles sur des bandes dessinées. Mais quand je l'annonçais à mon entourage tout le monde riait. Au début j'entendais dire: Sacré Jérôme!, ou Quel comique! Ces remarques me blessaient et tout mon être bouillait alors d'une colère qui si elle prenait le pas sur ma raison me rendait très violent. Dès lors mes proches passaient du stade de l'amusement à celui du malaise. Mes sautes d'humeur étaient telles que très rapidement le terme de fou fut lâché. Ma mère prit alors rendez vous avec une sommité dans la matière dont les propos sur la folie (je les retranscris tels quels) lui plurent tout de suite: " Vous n'êtes naturellement pas sans savoir, madame, que les découvertes de Freud ont compromis le concept de la folie. Ce n'est qu'en face de gens "normaux" qu'on trouve les "fous". Mais quels critères de comparaison autorisent à déclarer "folle" une conduite plutôt qu'une autre? Il n'y a, selon moi, pas de meilleure réponse que celle de Freud lui même: " Peut être considérée comme pathologique, la conduite de celui ou de celle qui s'avère incapable d'établir des rapports affectifs ou sexuels comportant quelque stabilité et satisfaction..... Et dans le cadre de son travail, de fournir des prestations proportionnées à son talent." Nous sommes alors en droit de nous poser la question : Sommes nous fous, madame. La décision fut alors prise de m'envoyer en cure dans son manoir situé en Ecosse dans les Highlands du nord.
L'endroit me plut tout de suite. Le domaine était magnifique. Imaginez un immense parc entourant une magnifique demeure perchée sur une colline surplombant un petit village et vous percevrez tout le charme du Greenwood Manor. Ajoutez à cela tout le confort moderne ainsi que quelques plus inattendus dans un "asile" (piscine chauffée, terrain de tennis) et vous obtenez selon moi un lieu idéale pour vivre. Tout ceci étant permis grâce au riche financement de certains membres de la pension. Il faut dire que pour mon plus grand plaisir le manoir était rempli de célébrités. Ainsi je fis connaissance de Michel Lamour (la star de la Metro Goldwin), de Miss Hopes ( la romancière célèbre pour son livre L'étoile de l'araignée), d'Archibald Gulverburry ( un puissant armateur) et enfin l'ancien premier ministre Sir William Wellington. Toutes ces illustres personnes ont fait table rase sur leur passé afin de se concentrer sur leur nouvelle lubie .En effet l'actrice se consacre maintenant à la musique, la romancière n'a plus qu'un but c'est d'apprendre à voler à sa mouche et le ministre s'acharne à faire la pluie et le beau temps. Ce sont là les personnages les plus intéressant de la pension, les autres n'étant que des fous de bas étages. Oh j'allais oublier mon préféré : Jiminy Cricket. Le sort s'était acharné sur ce petit individu en l'affublant d'un physique on ne peut plus laid et pour couronner le tout il ne possédait que l'intellect d'un enfant. Mais la nature n'est pas si ingrate. Pour compenser ses tares elle lui avait donné des dons. Le temps n'avait pas d'influence sur lui et il pouvait se matérialiser ou bon lui semblait. Il se servait de ce pouvoir pour pratiquer l'onanisme en tout lieu. Personne n'est parfait.
Ce paradis fut cependant chamboulé par l'arrivé de deux journalistes à sensations : Miss Lange et Mathieu White son assistant.
Dès le premier regard Jiminy fut sous le charme de la journaliste. Faut dire qu'elle était plutôt gironde. Notre J.C était peut être simple d'esprit il n'en avait pas moins bon goût. Mais ce désir était unilatéral. Miss Lange ne réussissait pas à voir autre chose dans J.C qu'un pauvre hère difforme et pervers et malgré nos suppliques elle refusait catégoriquement de jouer de la trompette avec Jiminy Cricket. Ce manque de gentillesse et de civilité déclencha les pleurs de Sir Wellington et comme ce ministre faisait la pluie et le beau temps son état engendra un terrible déluge. Dès lors les ennuis commencèrent.
A cause des terribles précipitations, nos voisins les villageois s'invitèrent chez nous sous prétexte que le manoir était le seul endroit ne risquant pas d'être inondé. Cette cohabitation forcée entre "normaux" et "fou" serait elle possible? Quel camp Miss lange et Mister White choisiraient ils? La pluie continuerait elle longtemps ou si vous avez compris Sir Wellington soignerait il son gros chagrin? Vous cherchez des réponses. Elles ne sont pas difficiles à obtenir. Allez chez votre libraire le plus proche. Demandez poliment si il n'a pas dans ces rayons l'ouvrage simplement intitulé vous l'aurez deviné "La pension du docteur Eon" paru aux éditions Le Lombard. A coup sur il vous dira oui. Comment est ce possible? Vous demandez vous. Levons là un mystère dont la solution est plutôt évidente. Deux pensionnaires de la clinique ont décidé de raconter avec un talent certains les événements arrivés au manoir. Leurs noms? Patrick Cothias (scénario) et Griffo (dessin).Ces deux là étaient parmi les plus perturbés de l'établissement du docteur. Cothias était persuadé qu'il y avait un "Lièvre de Mars», que le diable dirigé nos vie et qu'il manipulé 7 pantins (Les 7 vies de l'épervier) et surtout il avait une vision du futur très pessimiste. Pour lui l'homme était une espèce en voie de disparition et des insectes géants prenaient leurs places. (Les eaux de Mortelune) Griffo avait des visions d'un monde ou les machines seraient contaminées par une étrange maladie et où l'homme pouvait perdre la raison par la lecture de livres interdits. (Samba Bugatti et Beatifica blues)
Ces deux "fous" ont à ce jour atteint une certaine renommée dans le milieu de la bande dessinée. Il n'est pas rare d'entendre à propos de Cothias : C'est le scénariste le plus important et le plus prolifique de la BD actuelle et il fait preuve d'une puissance créatrice inouïe .Pour Griffo les propos ne sont pas moins élogieux. On affirme souvent qu'il est un des maîtres parmi les dessinateurs réalistes. Pourtant ne font ils pas que coucher sur papier leurs rêves et leurs névroses? N'ont ils pas réussi à imposer et à normaliser leur folie à la société? Pour nous ces "fous" sont des pionniers dont nous prenons l'exemple. Ainsi ne suis je pas entrain d'écrire, comme dans mon fantasme, une critique sur une bande dessinée? Et qui sait si le succès n'est pas à ma portée. Ceci n’illustre-t'il pas les propos de La Fontaine: "On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter "?
"Ecoute...Je sais que c'est dur à accepter, alors je vais te prendre sous mon aile! Te mettre au parfum...Et d'aider à passer cette phase de déni que tu traverses. Les vampires futés passent par ce qu'on appelle "les 7 stades de la non mort"... Toi , t'es en phase trois! Un jour tu vas finir par accepter , crois moi... On n'a pas le choix.... Tu es ce que tu es! Sur ces bonnes paroles, on va te trouver un casse dalle!"
C'est sur ces paroles que j'ai fait la connaissance de Joe. Un peu fou mais c'est le seul ami qu'il me reste . C'est grâce à lui que j'ai accepté ce que je suis : un vampire.
Non ne riez pas! Vous êtes comme moi il y a peu . Vous êtes fans de BD avec des vampires (Je suis un vampire de Trillo et Risso ou Rapaces de Marini et Dufaux")mais vous n'y croyez pas. Et bien je suis la preuve que vous avez tort .
Jeune New Yorkais au doux prénom d'Alex , je vivais tranquillement ma petite vie pépère d'adolescent faite d'amusements entre potes et de disputes avec mes parents. C'est d'ailleurs suite à une querelle avec eux que j'ai fugué avec des amis . Ce fut la dernière fois que je vis mon père et ma mère. En effet alors que nous traversions Central Parc ,mes camarades et moi fûmes attaqués par les Jelly Bats , une bande de loubards qui s'avérèrent être des vampires .Sauvé avant ma mise à mort par Ekimus je compris assez vite que ma vie ne serait plus jamais pareille.
Car être Vampire n'est pas toujours de tout repos . Finis les bains de soleil et la vie de famille. Et puis cette envie irrépressible de sang qui vous tiraille sans cesse et vous oblige à tuer quotidiennement afin de ne pas mourir .Et moi je ne dois pas mourir. Cela ne m'est pas permis. Je suis unique. Je suis la nouvelle et dernière évolution de mon espèce et je dois vaincre "l'obscurité". Mais moi ce qui m'intéresse ,c'est la vengeance. Retrouver ceux qui m'ont fait ça et leur faire payer.
Je voudrais remercier Brian Augustyn et Humberto Ramos qui ont abattu un travail de titan pour rendre public mon histoire. Ainsi seul Humberto pouvait illustrer ce que j'avais vécu. Avec lui tout est retranscris avec talent : la violence et la beauté de mes combats mais aussi le calme avant la tempête. Tout cela rendu possible grâce au gigantesque travail d'investigation d' Augustyn. Je ne sais pas comment il a eu connaissance de choses que j'avais moi même oubliées. Il a réussi à faire de ma vie une BD que j'aurais eu plaisir à ranger dans ma bibliothèque quand cela était encore possible.
PS: N'oubliez pas les vampires existent. Je les ai même rencontrés d'un peu trop près
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Chroniques de la lune noire
Une bonne Bd d'Héroïc - fantasy. On s'attache vite aux héros de différentes races (Humains,nains, elfes, ...) La diversité des clans qui veulent prendre le pouvoir permet aux scénaristes une multitude de batailles toutes plus jouissive les une que les autres. Ce qui est dommage c'est la qualité variable des dessins, soit excellents soit ridicules. En effet, on peut se retrouver face à un dessin sur 2 pages très riches en détails, et la page suivante sur un dessin quasi brouillon. Dommage aussi qu'il y ait autant de scènes érotiques, à croire que le scénariste soit en manque. Malgré celà, on est mordu à l'histoire voir drogué. A acheter si vous ne pouvez vous le faire offrir ! ;-)
L'héritage d'Emilie
J'ai découvert il y a peu les bandes dessinées de Florence Magnin avec la sortie de l'intégrale L'Autre Monde. Et j'ai adoré. Le dessin féerique et les couleurs sont une invitation aux rêves. De plus le découpage et la mise en page sont audacieux. Dès lors lorsque j'ai constaté chez mon libraire la sortie d'un nouvel album de cette princesse du crayon, j'ai sorti mon porte monnaie sans réfléchir. Une fois arrivé chez moi je remarquais que pour une fois cette dame assurait le dessin et le scénario (alors que les séries précédentes étaient écrites par Rodolphe). Et je le reconnais j'ai eu peur. En effet ce ne serait pas la première fois qu'un brillant dessinateur s'avère être un piètre scénariste. Je me plongeais donc dans la lecture de" L'héritage d'Emilie" avec crainte. Celle çi n'était pas fondée. Dans ce premier tome nous est narrée l'histoire d'Emilie danseuse de cabaret qui hérite d'un parent éloigné d'un château dans les highlands. Voulant faire l'état des lieux elle se rend en écosse. Mais dans ce pays ou les contes et les légendes ne sont jamais éloignés de la réalité, tout n'est pas aussi simple qu'il n'y parait. Quelle est donc cette ombre qui ne cesse de surveiller Emilie? Quel est le rôle que l'on veut lui faire jouer? Pour son premier scénario, Florence Magnin ne démérite pas. Son histoire ne souffre pas de la comparaison avec celle de Rodolphe. On a toujours cette impression de rêves illustrés. Les personnages sont attachants et surtout font vrais. Bref un très bon boulot d'écriture. Pour le dessin pas la peine de faire de grands discours, c’est comme d'habitude: c'est à dire magique. Il suffit d'avoir l'album en main pour vouloir l'acheter tellement il est beau. Pour conclure je ne mets que 4 étoiles car il s'agit d'un album d'introduction. Pour juger à sa juste valeur cette série, il faudra attendre que la trilogie soit finie. On ne juge bien d'une oeuvre que dans son ensemble.
Preacher
Culte! Définitivement culte. 66 épisodes avec une vraie cohérence et sans déchets. Des dialogues qui sonnent vrais. Des situations complètement nouvelles: dieu a quitte le paradis et le Preacher part a la recherche pour lui faire rendre des comptes, accompagné d'un vampire (oubliez tous les cliches sur les vampires) et d'une tueuse a gage. Le dessin devient de plus en plus accrocheur. Le premier arc est absolument bluffant. Et il y a une vraie évolution entre le premier et le dernier épisode. Incontournable !
Jolin la teigne
Une agréable surprise ! J'ai craqué pour le nounours de la couv', forcément ;) et même si son rôle dans l'histoire n'a rien de la placidité de son physique, sa "personnalité" vaut le déplacement. Jolin est un peu un conte de fée qui a mal tourné, et le don maudit de cet agaçant héros est extrêmement bien exploité. La fin de ce premier tome ouvre des perspectives que je ne manquerai pas d'explorer!
Le Réseau Bombyce
Je me suis facilement laissé convaincre par les dessins (originaux, avec une "patte" bien à eux) et le scénario a conforté mon intuition: voilà une BD qui a du potentiel! Le premier tome vous avait laissé sur votre faim? Ce sera pareil avec le deuxième! 1/5: c'est la note que je me décerne en observation: j'ai lu tout le premier tome sans me rendre compte du handicap de M. Mouche...
Dors, petite fille
Oui oui, franchement bien, cette petite BD. BD qui, hélas, ne connaitra pas une grande diffusion (petit éditeur oblige), et donc privera pas mal de lecteurs d'un roman graphique noir, angoissant, très bien conçu. Original, de la narration au déroulement de la trame, cet album est surtout diablement angoissant... et une fois lu, son titre paraît tout de suite beaucoup plus ironique et malsain. Malsain, en effet, glauque, aussi, cet album n'est pas à mettre entre toutes les mains car le côté psychologique, très développé, se mêle au réalisme de manière effrayante... On ressent à la sortie de la lecture le même malaise qu'à la vision du film "Requiem For A Dream"... vous voyez ce que je veux dire ? Niveau dessin, je suis mitigé. Le trait en lui-même est parfois un peu maladroit, mais la couleur directe calme, vraiment. L'auteur maîtrise, et utilise les couleurs avec beaucoup d'intelligence pour instaurer des ambiances vraiment particulières. "Dors, Petite Fille" est une BD à lire seul, le soir, sous sa couette, alors que l'orage gronde... Là, émotions garanties !
Chroniques de la lune noire
Cette série est des plus réussie, surtout les 5 premiers tomes, après ça s'étouffe un peu et prend un peu de lenteur. Le dernier tome (tome 10) est à mon sens le moins réussi, car malgré des dessins superbes, l'histoire se ralentit trop et après tant d'attente, on s'attendait à mieux. M'enfin faut dire ce qui est, c'est quasi cultissime, je conseille à tous de lire (et donc d'acheter) cette série en 10 tomes (pour l'instant). D'autre part si vous aimez les dessins n'hésitez pas à découvrir le reste des ouvres de Ledroit. (Il existe aussi des bds sur le monde de la lune noire: Gorhgore Bey et Metraton, à lire absolument si vous avez aimés les chroniques)
Les Arcanes de la Lune Noire
Alors si vous n'avez pas aimé les chroniques de la lune noire, ce n'est pas la peine de vous lancer dans cette série, car je ne pense pas que vous aimerez; par contre si vous avez aimé les chroniques alors là il faut que vous rentriez plus avant dans le monde de la lune noire, car vous y découvrirez les débuts du demi ogre qui fut le chef puis le compagnon de Wismerhill Ledroit dessine toujours aussi bien, donc pas de risque, c'est superbe !
La pension du docteur Eon
" Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune" C'est avec ces mots, somme toute assez étranges dans la bouche d'un psychanalyste, que le docteur Eon m'accueillit dans sa clinique ( Le Greenwood manor asylum). Ah non c'est vrai pas clinique. Le docteur n'aime pas ce terme. Il préfère celui de "pension de famille". Oui aujourd'hui je l'avoue sans honte je suis membre de cette famille. Ma mère m'a placé ici car elle ne supportait plus mes frasques. Elle ne croyait pas en mon talent. Je suis journaliste spécialisé en critique littéraire. Le nouveau Bernard Pivot quoi! Sauf que personne ne me connaît. J'ai pourtant reçu le prix Pulitzer pour mes articles sur des bandes dessinées. Mais quand je l'annonçais à mon entourage tout le monde riait. Au début j'entendais dire: Sacré Jérôme!, ou Quel comique! Ces remarques me blessaient et tout mon être bouillait alors d'une colère qui si elle prenait le pas sur ma raison me rendait très violent. Dès lors mes proches passaient du stade de l'amusement à celui du malaise. Mes sautes d'humeur étaient telles que très rapidement le terme de fou fut lâché. Ma mère prit alors rendez vous avec une sommité dans la matière dont les propos sur la folie (je les retranscris tels quels) lui plurent tout de suite: " Vous n'êtes naturellement pas sans savoir, madame, que les découvertes de Freud ont compromis le concept de la folie. Ce n'est qu'en face de gens "normaux" qu'on trouve les "fous". Mais quels critères de comparaison autorisent à déclarer "folle" une conduite plutôt qu'une autre? Il n'y a, selon moi, pas de meilleure réponse que celle de Freud lui même: " Peut être considérée comme pathologique, la conduite de celui ou de celle qui s'avère incapable d'établir des rapports affectifs ou sexuels comportant quelque stabilité et satisfaction..... Et dans le cadre de son travail, de fournir des prestations proportionnées à son talent." Nous sommes alors en droit de nous poser la question : Sommes nous fous, madame. La décision fut alors prise de m'envoyer en cure dans son manoir situé en Ecosse dans les Highlands du nord. L'endroit me plut tout de suite. Le domaine était magnifique. Imaginez un immense parc entourant une magnifique demeure perchée sur une colline surplombant un petit village et vous percevrez tout le charme du Greenwood Manor. Ajoutez à cela tout le confort moderne ainsi que quelques plus inattendus dans un "asile" (piscine chauffée, terrain de tennis) et vous obtenez selon moi un lieu idéale pour vivre. Tout ceci étant permis grâce au riche financement de certains membres de la pension. Il faut dire que pour mon plus grand plaisir le manoir était rempli de célébrités. Ainsi je fis connaissance de Michel Lamour (la star de la Metro Goldwin), de Miss Hopes ( la romancière célèbre pour son livre L'étoile de l'araignée), d'Archibald Gulverburry ( un puissant armateur) et enfin l'ancien premier ministre Sir William Wellington. Toutes ces illustres personnes ont fait table rase sur leur passé afin de se concentrer sur leur nouvelle lubie .En effet l'actrice se consacre maintenant à la musique, la romancière n'a plus qu'un but c'est d'apprendre à voler à sa mouche et le ministre s'acharne à faire la pluie et le beau temps. Ce sont là les personnages les plus intéressant de la pension, les autres n'étant que des fous de bas étages. Oh j'allais oublier mon préféré : Jiminy Cricket. Le sort s'était acharné sur ce petit individu en l'affublant d'un physique on ne peut plus laid et pour couronner le tout il ne possédait que l'intellect d'un enfant. Mais la nature n'est pas si ingrate. Pour compenser ses tares elle lui avait donné des dons. Le temps n'avait pas d'influence sur lui et il pouvait se matérialiser ou bon lui semblait. Il se servait de ce pouvoir pour pratiquer l'onanisme en tout lieu. Personne n'est parfait. Ce paradis fut cependant chamboulé par l'arrivé de deux journalistes à sensations : Miss Lange et Mathieu White son assistant. Dès le premier regard Jiminy fut sous le charme de la journaliste. Faut dire qu'elle était plutôt gironde. Notre J.C était peut être simple d'esprit il n'en avait pas moins bon goût. Mais ce désir était unilatéral. Miss Lange ne réussissait pas à voir autre chose dans J.C qu'un pauvre hère difforme et pervers et malgré nos suppliques elle refusait catégoriquement de jouer de la trompette avec Jiminy Cricket. Ce manque de gentillesse et de civilité déclencha les pleurs de Sir Wellington et comme ce ministre faisait la pluie et le beau temps son état engendra un terrible déluge. Dès lors les ennuis commencèrent. A cause des terribles précipitations, nos voisins les villageois s'invitèrent chez nous sous prétexte que le manoir était le seul endroit ne risquant pas d'être inondé. Cette cohabitation forcée entre "normaux" et "fou" serait elle possible? Quel camp Miss lange et Mister White choisiraient ils? La pluie continuerait elle longtemps ou si vous avez compris Sir Wellington soignerait il son gros chagrin? Vous cherchez des réponses. Elles ne sont pas difficiles à obtenir. Allez chez votre libraire le plus proche. Demandez poliment si il n'a pas dans ces rayons l'ouvrage simplement intitulé vous l'aurez deviné "La pension du docteur Eon" paru aux éditions Le Lombard. A coup sur il vous dira oui. Comment est ce possible? Vous demandez vous. Levons là un mystère dont la solution est plutôt évidente. Deux pensionnaires de la clinique ont décidé de raconter avec un talent certains les événements arrivés au manoir. Leurs noms? Patrick Cothias (scénario) et Griffo (dessin).Ces deux là étaient parmi les plus perturbés de l'établissement du docteur. Cothias était persuadé qu'il y avait un "Lièvre de Mars», que le diable dirigé nos vie et qu'il manipulé 7 pantins (Les 7 vies de l'épervier) et surtout il avait une vision du futur très pessimiste. Pour lui l'homme était une espèce en voie de disparition et des insectes géants prenaient leurs places. (Les eaux de Mortelune) Griffo avait des visions d'un monde ou les machines seraient contaminées par une étrange maladie et où l'homme pouvait perdre la raison par la lecture de livres interdits. (Samba Bugatti et Beatifica blues) Ces deux "fous" ont à ce jour atteint une certaine renommée dans le milieu de la bande dessinée. Il n'est pas rare d'entendre à propos de Cothias : C'est le scénariste le plus important et le plus prolifique de la BD actuelle et il fait preuve d'une puissance créatrice inouïe .Pour Griffo les propos ne sont pas moins élogieux. On affirme souvent qu'il est un des maîtres parmi les dessinateurs réalistes. Pourtant ne font ils pas que coucher sur papier leurs rêves et leurs névroses? N'ont ils pas réussi à imposer et à normaliser leur folie à la société? Pour nous ces "fous" sont des pionniers dont nous prenons l'exemple. Ainsi ne suis je pas entrain d'écrire, comme dans mon fantasme, une critique sur une bande dessinée? Et qui sait si le succès n'est pas à ma portée. Ceci n’illustre-t'il pas les propos de La Fontaine: "On rencontre sa destinée souvent par des chemins qu'on prend pour l'éviter "?
Crimson
"Ecoute...Je sais que c'est dur à accepter, alors je vais te prendre sous mon aile! Te mettre au parfum...Et d'aider à passer cette phase de déni que tu traverses. Les vampires futés passent par ce qu'on appelle "les 7 stades de la non mort"... Toi , t'es en phase trois! Un jour tu vas finir par accepter , crois moi... On n'a pas le choix.... Tu es ce que tu es! Sur ces bonnes paroles, on va te trouver un casse dalle!" C'est sur ces paroles que j'ai fait la connaissance de Joe. Un peu fou mais c'est le seul ami qu'il me reste . C'est grâce à lui que j'ai accepté ce que je suis : un vampire. Non ne riez pas! Vous êtes comme moi il y a peu . Vous êtes fans de BD avec des vampires (Je suis un vampire de Trillo et Risso ou Rapaces de Marini et Dufaux")mais vous n'y croyez pas. Et bien je suis la preuve que vous avez tort . Jeune New Yorkais au doux prénom d'Alex , je vivais tranquillement ma petite vie pépère d'adolescent faite d'amusements entre potes et de disputes avec mes parents. C'est d'ailleurs suite à une querelle avec eux que j'ai fugué avec des amis . Ce fut la dernière fois que je vis mon père et ma mère. En effet alors que nous traversions Central Parc ,mes camarades et moi fûmes attaqués par les Jelly Bats , une bande de loubards qui s'avérèrent être des vampires .Sauvé avant ma mise à mort par Ekimus je compris assez vite que ma vie ne serait plus jamais pareille. Car être Vampire n'est pas toujours de tout repos . Finis les bains de soleil et la vie de famille. Et puis cette envie irrépressible de sang qui vous tiraille sans cesse et vous oblige à tuer quotidiennement afin de ne pas mourir .Et moi je ne dois pas mourir. Cela ne m'est pas permis. Je suis unique. Je suis la nouvelle et dernière évolution de mon espèce et je dois vaincre "l'obscurité". Mais moi ce qui m'intéresse ,c'est la vengeance. Retrouver ceux qui m'ont fait ça et leur faire payer. Je voudrais remercier Brian Augustyn et Humberto Ramos qui ont abattu un travail de titan pour rendre public mon histoire. Ainsi seul Humberto pouvait illustrer ce que j'avais vécu. Avec lui tout est retranscris avec talent : la violence et la beauté de mes combats mais aussi le calme avant la tempête. Tout cela rendu possible grâce au gigantesque travail d'investigation d' Augustyn. Je ne sais pas comment il a eu connaissance de choses que j'avais moi même oubliées. Il a réussi à faire de ma vie une BD que j'aurais eu plaisir à ranger dans ma bibliothèque quand cela était encore possible. PS: N'oubliez pas les vampires existent. Je les ai même rencontrés d'un peu trop près