Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir :)
Tudieu, que voilà une BD qui vous prend aux tripes, vous les retourne, vous les arrache avec un "scrouich" humide et vous les agite devant les yeux... Le noir et blanc va très bien à cette atmosphère lourde de père de famille qui pète un plomb. Et puis ensuite, danse la folie dans son cerveau malade, et le pire, c'est qu'en plus du très bon dessin, sec et tourmenté comme le personnage, du scénario sans aucune faute, et ben cet Albert Laforge là ça aurait pu être n'importe lequel d'entre nous... Juste le déclic qu'il faut au moment où il ne faut pas et un esprit un peu moins sain et hop, ça donne le héros de "Mémoires d'un incapable".
A lire !
Etonnement, surprise, joie, bien-être, émotion, espoir, tristesse, angoisse, passion... difficile de répertorier ici l'intégralité des sentiments perçus lors de la lecture de cet album. Une chose est sûre, je ne crois pas avoir déjà lu de BD ayant un tel pouvoir d'incarnation, d'absorption du lecteur dans une vie, qui, en définitive, n'est pas la sienne !
La grande force de cet album ? Sa simplicité, tout simplement. On pénètre dans la petite famille de Peeters avec délice, découvrant cet amour qui lie ses différents membres, repoussant la maladie en arrière-plan. Rien à voir avec la BD Jo, de Derib (au demeurant assez mauvaise, d'ailleurs), qui affichait clairement un message de prévention. Ici, Peeters dédramatise tout cela, et nous donne par la même occasion une véritable leçon de courage, de vie et d'espoir, comme cela a déjà été dit plus bas.
J'ai vraiment vibré à la lecture de ce tome. Et ce depuis les toutes premières pages, qui donnent vraiment le ton. Le sens narratif de cette BD est de toute façon sa grande force, son atout, ce qui justifie tout, dessin compris.
Le dessin parlons-en : j'adore, tout simplement. Pourtant relativement brouillon, il est tout simplement parfait car à 100% en accord avec le récit. Les visages sont très expressifs, les pages composées de cases au contour irrégulier donnent un aspect vraiment actuel, crédible, sincère à l'ensemble de tout cela. Une tranche de vie réellement passionnante de par sa banalité, justement !
Alors, bon, c'est du noir et blanc, certes. Mais il est ici justifié, à l'inverse d'ouvrages comme Les Contes des Hautes Terres où tout cela ressemble plus à de la photocopie noir et blanc de planches couleurs, qu'à un réel choix de la part des auteurs. Encore une fois, c'est donc très bon, très simple, comme l'ensemble de l'ouvrage.
Voilà... première BD de F. Peeters pour moi... 180 pages que j'ai dévorées, puis re-dévorées. Deux lectures continues vraiment géniales. Une ode à la vie, tout simplement.
Niveau scénar, c'est de l'excellent Morvan. C'est bizarre, la première fois que j'ai lu "Venise" j'ai pas vraiment accroché. Je m'y suis replongé suite à de nombreux avis très positifs lus ici et, comme par miracle, le talent de Morvan a opéré. On est vraiment pris par ce complot et ce secret masqué par les plus grands de la planète. JDM ne fait pas de compromis: si c'est noir, ça doit l'être jusqu'au bout (cf le sort réservé à la femme et la fille de Bénavidès). Ca va vite, c'est dense et passionnant, dessiné avec précision et l'efficacité que requiert un scénar aussi ciselé, tout du moins lors des deux premiers tomes. Le changement de style de Parel lors du troisième est en effet un pur ratage; c'est brouillon, fouilli, fatiguant. Pas sur qu'avec un premier tome de ce niveau graphique j'eu continué cette série.
J'suis pas d'accord avec Spooky, je trouve les couvertures immondes. Heureusement les dessins de Vatine et Blanchard sont bien meilleurs. Je suis comme de nombreuse personnes très fans de SW et j'avais lu avec un grand plaisir les épisodes VII, VIII et IX de Zahn. Coup d'essai, coup de maître pour cette adaptation de l'épisode VII (le meilleur des 3 à mon avis) si ce n'est le choix du format qui:
1. Est chiant à lire
2. Fait tout moche sur mon étagère
Bref ils auraient pu garder le format original en 3 tomes chez Delcourt, j'aurais préféré.
Le scénar, j'en parle pas trop, il est suivi quasi à la lettre et très bien rendu (pas facile à faire vu la taille du bouquin quand même). Les dessins sont propres (j'ai un peu de mal avec les perso mais c'est normal je pense), notamment tout ce qui est engins spaciaux ou autres machines. J'aime beaucoup les pages d'esquisses et de recherches proposées à la fin; Blanchard a fait un boulot fabuleux.
J'ai un peu hésité mais je me laisse aller aux 4 étoiles. Juan Solo est une oeuvre noire, sans concession, extrèmement violente mais indéniablement forte. Le scenar de Jodo dégouline de testostérone par tous les pores mais on ne peut pas dire qu'il s'y complait (au même titre que Ferrara dans Bad Lieutenant qui m'est tout de suite venu à l'esprit quand j'ai lu Juan Solo). Il dépeint la misère morale et l'arrivisme de son "héros" avec brio aidé par un dessin de Bess tout à fait adapté (couleurs ocres, jaune du sable et rouge du sang omni-présents). Je ne trouve pas les deux tomes centraux particulièrement creux même s'ils n'égalent clairement pas la puissance du premier et du dernier. Jodo plonge Juan dans une crise de rédemption mais cet élan de mysticisme qui a tendance à me gonfler dans de nombreuses autres oeuvres du maître chilien trouve ici parfaitement sa place. Je dirais même qu'elle justifie tout le reste.
1 . SIN CITY : 4/5
Quelle Quelle émotion! Cette BD est plus qu'une BD, c'est un véritable chef d'oeuvre à elle seule! Frank Miller est un virtuose du Noir & Blanc et ses dessins sont hallucinants.
Ce 1er tome m'a littéralement secoué les mirettes. Marv est une force de la nature qu'il ne vaut mieux pas contrarier, rappelant certains personnages dignes du grand James Ellroy, ou des héros taciturnes et solitaires comme le cinéma en compte tant... Oui c'est une grosse brute, oui il a un grain de folie mais il a des convictions et dans la ville du pêché, c'est ce qui le rend d'autant plus attachant.
A la manière des polars US des années 50 ou des créations cinématographiques de Clint Eastwood, la femme occupe dans Sin City une place quelque part entre la p*** et la nonne. Mais elle en est d'autant plus impliquée doublement dans le récit. A côté d'elle (d'elles) les malfrats corrompus sont subversifs et détestables à souhait, et la haine de Marv est si palpable qu'on pourrait la toucher du doigt juste en posant la main sur ces planches N&B où Miller nous démontre tout son génie.
Maniant les ombres comme personne, il crée une atmosphère unique, lourde et violente, sans en faire l'apologie mais en s'en servant pour dénoncer la violence plus horrible encore, celle de la démagogie et de l'hypocrisie humaine...
Chapeau bas !
2 . J'AI TUE POUR ELLE : 5/5
Après un premier tome excellent, la série Sin City se poursuit sur le même tempo, mais avec une histoire peut être encore plus réussie que sa devancière. En effet là où Marv' n'était qu'une montagne de muscles, Dwight nous apparait plus sensible, plus humain, même si lui aussi a indubitablement de gros problèmes psychologiques à régler...
Le jeu d'Ava est très bien monté, on ne sait pas ce qu'elle cherche vraiment, on ne sait pas où commence la duperie et où s'arrête la réalité. Son personnage est vraiment réussi, d'autant plus que ses formes voluptueuses sont encore une fois superbement mises en image par le grand F.Miller.
Ce 2° tome nous apprend aussi à connaître les filles de la ville : sauvages, ce sont des bombes sensuelles mais armées et dangereuses.
Le dessin reste superbe du début à la fin, l'histoire passionnante, et Miller prouve qu'il est un véritable génie du genre.
3. LE GRAND CARNAGE : 4/5
Comme son nom l'indique, "Le grand carnage" donne dans l'excès. Les scènes sont noires bien sûr mais aussi très violentes, et Miller retombe dans une exagération qui même si elle se laisse lire, ne concourt pas à donner une impression de génie (à la différence du tome 2 par exemple).
Mais Dwight est un personnage vraiment attachant, ces filles de la ville qui massacrent pour sauver leur liberté sont intrigantes, et franchement le dessin de Miller est toujours fascinant. Ces jeux de lumières et d'ombres avec le noir et le blanc sont d'une telle maîtrise que le dessin pourrait à lui seul excuser une histoire bidon. Oui mais voilà, l'histoire est loin d'être bidon, là aussi on ne lâche plus la BD avant de l'avoir fini, tellement ça prend aux tripes.
Un Sin City efficace, pas culte mais pas loin...
4 . CET ENFANT DE SALAUD : 5/5
Ah quel bonheur les enfants! Un Sin City de plus à rajouter dans la catégorie des œuvres cultes!
La couverture déjà… Où l'on voit une main en sang tenir un revolver, prêt à tirer, revolver que tous les amateurs de Dirty Harry auront reconnu : c'est le fameux Smith & Wesson modèle 29, calibre .44, de Clint !
Dès les premières pages, ça part à fond de train, avec toujours cette ambiance Sin City inimitable, et ces planches en noir et blanc à tomber par terre.
John Hartigan, flic cardiaque, à une journée de sa retraite doit sauver Nancy Callahan des griffes d'un violeur sadique. Même truffé de balles dans le corps, Hartigan ne cesse de répéter "nancy, 11 ans, je dois la sauver!". L'hommage à Eastwood continue avec le personnage principal, ce vieux flic aux manières expéditives qui se dévoue complètement aux victimes. Si, rappelez-vous, dans le 1er Dirty Harry (contre Scorpio), sa réplique "On parle du droit de ce fils de p*** (le tueur)! Mais bon dieu qui se soucie du droit des victimes?"… Et ça continue plus loin avec un plan sur le 44 AutoMag, le pistolet que Dirty Harry utilise dans le 4° film (Sudden Impact, le meilleur à mon goût) lorsqu'il venge son pote après avoir été passé à tabac (un peu comme notre Hartigan quoi…)
Miller signe ici un polar inspiré, efficace, noir à souhait, glauque, psychologique… un véritable chef d'œuvre sur lequel apparaît un peu de couleur (juste une goutte de jaune pour le méchant vilain).
On croise avec un réel plaisir des personnages aperçus dans les tomes précédents, même s'ils ont un simple rôle de figurant (Dwight, Shellie…) mais aussi un rôle important, comme Nancy…
Bref, impossible de passer à côté de cette BD, culte parmi les cultes du genre.
5. VALEURS FAMILIALES : 3/5
Bon alors autant le dire tout net : ce n'est pas le meilleur Sin City!
Je dirai même plus que c'est le moins bon que j'ai lu jusqu'à ce jour (des 5 premiers donc).
Le dessin est largement, très largement en dessous des autres opus de la série. Les détails sont moins soignés, il n'y a aucun jeu de contraste noir/blanc vraiment saisissant... Bref, ça fait vraiment "Sous-Miller like"... Bon, attention, il y a quand même des planches soignées mais pas beaucoup par rapport aux tomes 1,2 ou 4.
Le personnage principal est Miho, déjà croisée dans les autres tomes, cette fois elle a le rôle principal et elle le vaut bien même si c'est pas une poupée barbie péroxydée à la Loréal. Non, elle son truc c'est pas le shampoing et la pause lascive, mais les rollers, et le kung-fu, façon ninja. Et là elle assure la petite! Ah ça, même quand Miller est moins en forme, il faut qu'il nous mette des planches noires de sang, avec un plaisir évident!
Le personnage masculin est transparent, il ne sert vraiment pas à grand chose sinon à donner le tempo du mode narratif.
Pour le reste, le rythme est dans la même veine que les autres Sin City mais avec 100 pages de moins... Le scénario reste conventionnel mais c'est surtout le traitement que Miller en fait qui est efficace. En fait ce tome 5 n'est qu'un prétexte pour dessiner Miho, sous toutes les coutures, un héros pour lequel son auteur avoue franchement un faible.
Un polar bien ficelé, avec l'esprit Sin City qui sous-entend la lecture pour nous rattraper à la fin. Peut-être moins endurant que les autres tomes, plus léger en intrigue comme en volume, mais ça reste pas mal.
6 . DES FILLES ET DES FLINGUES : 3/5
"Des filles et des flingues" se veut un tome à part dans la série Sin City puisqu'il s'agit de planches indépendantes, de petites histoires courtes à la façon de nouvelles. On y retrouve bien entendu les thèmes de prédilection de Frank Miller et comme le nom de l'ouvrage l'indique, toujours des belles filles aux formes généreuses et des armes qui ne restent pas longtemps sans être utilisées.
Certaines histoires sont si courtes que Miller n'a pas le temps de s'appesantir sur les personnages et le lecteur a alors droit à une ambiance, tout simplement. Peut-être un peu déroutant pour ceux qui ne seraient pas habitués à Sin City, tout simplement un peu répétitif pour les autres…
Pas de grande révolution au niveau scénario donc, avec les mêmes traits de personnages paumés, seuls, qui succombent facilement aux femmes, et l'envers du décor de Sin City toujours présent, oppressant.
En revanche il faut signaler, car à mes yeux c'est là ce qui fait le grand plus de ce 6° tome, les planches tout simplement éblouissantes de la première histoire qui présentent le héros en proie à une tempête de neige. Le jeu de Miller sur le noir et le blanc est tout bonnement ahurissant et sur ces quatre ou cinq pages mérite à lui seul la lecture de cet opus.
7 . L'ENFER EN RETOUR : 3/5
Gros pavé que ce tome 7 avec en plus quelques planches en couleurs qui nous présentent Wallace, un vétéran de guerre à la barbe naissante et au cheveu long.
Ces planches en couleur justement ne sont pas nombreuses et heureusement, parce que franchement je suis très très sceptique. Rajoutez du jaune, du rouge, du bleu, et toute l'atmosphère de Sin City fiche le camp :( Bon, sinon, l'histoire en elle même présente des airs de déjà vu : un héros à la recherche d'une femme enlevée, des gros bras méchants qui lui mettent des bâtons dans les roues, et des flics pas toujours du bon côté de la force… Effectivement et même si ça me coûte de le dire, ce tome 7 est quand même le moins bon des six tomes que j'ai lus. On n'y retrouve pas le rythme, la force de caractère et l'ambiance si particulière qui caractérisaient les meilleurs opus de Sin City. Bon, toutefois, attention, ça reste quand même très en dessus de pas mal de BD, et notamment de BD qui se veulent du même acabit que la série de Miller. Ce dernier paraît simplement moins inspiré, moins en verve. Pour la première fois dans le monde de Sin City, l'univers comics super héros US fait son apparition avec Captain America notamment mais aussi l'univers US tout court (à force de lui faire des clins d'œil, fallait bien que Miller dessine Dirty Harry!) bref, l'univers de Frank Miller tout entier.
Il en résulte donc ce patchwork parfois un peu trop lourd mais heureusement certaines planches sauvent l'ensemble, avec toujours une ou deux vraies réussites de noir et de blanc.
Même moins bon, Miller & Sin City restent tout à fait acceptables et c'est toujours un bon moment de lecture.
Il y a dans spoon & white de l'humour, de action, de la baston, de l'amour (enfin presque), des flingues, des morts... enfin pleins de bonnes choses qui nous montrent le talent des Léturgie père et fils.
C'est léger, c'est frais ça se lit sans fin.
J'ai loué les 3 premiers volumes
dans une bibliothêque bruxelloise
et j'ai littéralement dévoré cette histoire...
Quelques jours après je m'achetais
l'intégrale!
Je trouve juste la fin un peu faiblarde,
mais compte tenu du plaisir procuré
par cette histoire co-dessinée (avec, pour moi,
un dessin de Vallée supérieur à celui de
Kraehn (qui m'enchante aussi
avec la série "Tramp"))...
c'est un défaut mineur que je
pardonne bien volontiers.
Un des meilleurs mangas que j'ai jamais lu.
L'histoire est très bien menée, le suspens vraiment présent, il y a une ambiance vraiment noire sans que l'humour soit oublié ...
En plus, personnellement j'aime beaucoup le dessin, qui n'est certes pas très original mais qui reste très réussi.
Un must (meilleur que Monster, d'après moi).
Le seul défaut : les couvertures, pas très belles :o)
Edit le 23/3 : le tome 6 est sorti la semaine dernière, et il est vraiment très bon. On découvre un de nos héros en 2014, et le Japon tel qu'il est alors. La série s'assombrit de tome en tome, alors que la pression en fait qu'augmenter ! Et on retrouve tout le talent d'Urasawa en ce qui concerne le traitement des personnages secondaires.
Edit le 24/5 : cette semaine, le tome 7 est paru ... On suit le Shogun et le mangaka dans leur évasion, mais surtout on revient enfin sur la journée du 31 Décembre. Toujours aussi bon.
Ma Bd culte !
Bon, c'est sûr, au niveau du dessin c'est assez particulier, il y en aura toujours pour dire que Trondheim a le niveau d'un gosse. Ce qui est faux.
Justement, il ne faut pas se laisser impressioner par ces personnages, sans quoi on passerait vraiment à côté d'un monument d'humour. Chaque tome est drôle, et juste.
Personnellement, je préfère les tomes pairs, formant une histoire continue et contemporaine. Les meilleurs : Pichenettes et Amour & Interim. Sinon, je recommande à tout le monde le tome 1, Blacktown, celui qui m'a fait découvrir cette série, qui est un bijou d'humour noir.
Quant au dernier, l'accélérateur atomique, je l'ai trouvé seulement bon. En attendant le nouveau Lapinot, prévu pour Novembre il me semble ...
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Mémoires d'un incapable
Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir :) Tudieu, que voilà une BD qui vous prend aux tripes, vous les retourne, vous les arrache avec un "scrouich" humide et vous les agite devant les yeux... Le noir et blanc va très bien à cette atmosphère lourde de père de famille qui pète un plomb. Et puis ensuite, danse la folie dans son cerveau malade, et le pire, c'est qu'en plus du très bon dessin, sec et tourmenté comme le personnage, du scénario sans aucune faute, et ben cet Albert Laforge là ça aurait pu être n'importe lequel d'entre nous... Juste le déclic qu'il faut au moment où il ne faut pas et un esprit un peu moins sain et hop, ça donne le héros de "Mémoires d'un incapable". A lire !
Pilules bleues
Etonnement, surprise, joie, bien-être, émotion, espoir, tristesse, angoisse, passion... difficile de répertorier ici l'intégralité des sentiments perçus lors de la lecture de cet album. Une chose est sûre, je ne crois pas avoir déjà lu de BD ayant un tel pouvoir d'incarnation, d'absorption du lecteur dans une vie, qui, en définitive, n'est pas la sienne ! La grande force de cet album ? Sa simplicité, tout simplement. On pénètre dans la petite famille de Peeters avec délice, découvrant cet amour qui lie ses différents membres, repoussant la maladie en arrière-plan. Rien à voir avec la BD Jo, de Derib (au demeurant assez mauvaise, d'ailleurs), qui affichait clairement un message de prévention. Ici, Peeters dédramatise tout cela, et nous donne par la même occasion une véritable leçon de courage, de vie et d'espoir, comme cela a déjà été dit plus bas. J'ai vraiment vibré à la lecture de ce tome. Et ce depuis les toutes premières pages, qui donnent vraiment le ton. Le sens narratif de cette BD est de toute façon sa grande force, son atout, ce qui justifie tout, dessin compris. Le dessin parlons-en : j'adore, tout simplement. Pourtant relativement brouillon, il est tout simplement parfait car à 100% en accord avec le récit. Les visages sont très expressifs, les pages composées de cases au contour irrégulier donnent un aspect vraiment actuel, crédible, sincère à l'ensemble de tout cela. Une tranche de vie réellement passionnante de par sa banalité, justement ! Alors, bon, c'est du noir et blanc, certes. Mais il est ici justifié, à l'inverse d'ouvrages comme Les Contes des Hautes Terres où tout cela ressemble plus à de la photocopie noir et blanc de planches couleurs, qu'à un réel choix de la part des auteurs. Encore une fois, c'est donc très bon, très simple, comme l'ensemble de l'ouvrage. Voilà... première BD de F. Peeters pour moi... 180 pages que j'ai dévorées, puis re-dévorées. Deux lectures continues vraiment géniales. Une ode à la vie, tout simplement.
7 secondes
Niveau scénar, c'est de l'excellent Morvan. C'est bizarre, la première fois que j'ai lu "Venise" j'ai pas vraiment accroché. Je m'y suis replongé suite à de nombreux avis très positifs lus ici et, comme par miracle, le talent de Morvan a opéré. On est vraiment pris par ce complot et ce secret masqué par les plus grands de la planète. JDM ne fait pas de compromis: si c'est noir, ça doit l'être jusqu'au bout (cf le sort réservé à la femme et la fille de Bénavidès). Ca va vite, c'est dense et passionnant, dessiné avec précision et l'efficacité que requiert un scénar aussi ciselé, tout du moins lors des deux premiers tomes. Le changement de style de Parel lors du troisième est en effet un pur ratage; c'est brouillon, fouilli, fatiguant. Pas sur qu'avec un premier tome de ce niveau graphique j'eu continué cette série.
Star Wars - Le Cycle de Thrawn
J'suis pas d'accord avec Spooky, je trouve les couvertures immondes. Heureusement les dessins de Vatine et Blanchard sont bien meilleurs. Je suis comme de nombreuse personnes très fans de SW et j'avais lu avec un grand plaisir les épisodes VII, VIII et IX de Zahn. Coup d'essai, coup de maître pour cette adaptation de l'épisode VII (le meilleur des 3 à mon avis) si ce n'est le choix du format qui: 1. Est chiant à lire 2. Fait tout moche sur mon étagère Bref ils auraient pu garder le format original en 3 tomes chez Delcourt, j'aurais préféré. Le scénar, j'en parle pas trop, il est suivi quasi à la lettre et très bien rendu (pas facile à faire vu la taille du bouquin quand même). Les dessins sont propres (j'ai un peu de mal avec les perso mais c'est normal je pense), notamment tout ce qui est engins spaciaux ou autres machines. J'aime beaucoup les pages d'esquisses et de recherches proposées à la fin; Blanchard a fait un boulot fabuleux.
Juan Solo
J'ai un peu hésité mais je me laisse aller aux 4 étoiles. Juan Solo est une oeuvre noire, sans concession, extrèmement violente mais indéniablement forte. Le scenar de Jodo dégouline de testostérone par tous les pores mais on ne peut pas dire qu'il s'y complait (au même titre que Ferrara dans Bad Lieutenant qui m'est tout de suite venu à l'esprit quand j'ai lu Juan Solo). Il dépeint la misère morale et l'arrivisme de son "héros" avec brio aidé par un dessin de Bess tout à fait adapté (couleurs ocres, jaune du sable et rouge du sang omni-présents). Je ne trouve pas les deux tomes centraux particulièrement creux même s'ils n'égalent clairement pas la puissance du premier et du dernier. Jodo plonge Juan dans une crise de rédemption mais cet élan de mysticisme qui a tendance à me gonfler dans de nombreuses autres oeuvres du maître chilien trouve ici parfaitement sa place. Je dirais même qu'elle justifie tout le reste.
Sin City
1 . SIN CITY : 4/5 Quelle Quelle émotion! Cette BD est plus qu'une BD, c'est un véritable chef d'oeuvre à elle seule! Frank Miller est un virtuose du Noir & Blanc et ses dessins sont hallucinants. Ce 1er tome m'a littéralement secoué les mirettes. Marv est une force de la nature qu'il ne vaut mieux pas contrarier, rappelant certains personnages dignes du grand James Ellroy, ou des héros taciturnes et solitaires comme le cinéma en compte tant... Oui c'est une grosse brute, oui il a un grain de folie mais il a des convictions et dans la ville du pêché, c'est ce qui le rend d'autant plus attachant. A la manière des polars US des années 50 ou des créations cinématographiques de Clint Eastwood, la femme occupe dans Sin City une place quelque part entre la p*** et la nonne. Mais elle en est d'autant plus impliquée doublement dans le récit. A côté d'elle (d'elles) les malfrats corrompus sont subversifs et détestables à souhait, et la haine de Marv est si palpable qu'on pourrait la toucher du doigt juste en posant la main sur ces planches N&B où Miller nous démontre tout son génie. Maniant les ombres comme personne, il crée une atmosphère unique, lourde et violente, sans en faire l'apologie mais en s'en servant pour dénoncer la violence plus horrible encore, celle de la démagogie et de l'hypocrisie humaine... Chapeau bas ! 2 . J'AI TUE POUR ELLE : 5/5 Après un premier tome excellent, la série Sin City se poursuit sur le même tempo, mais avec une histoire peut être encore plus réussie que sa devancière. En effet là où Marv' n'était qu'une montagne de muscles, Dwight nous apparait plus sensible, plus humain, même si lui aussi a indubitablement de gros problèmes psychologiques à régler... Le jeu d'Ava est très bien monté, on ne sait pas ce qu'elle cherche vraiment, on ne sait pas où commence la duperie et où s'arrête la réalité. Son personnage est vraiment réussi, d'autant plus que ses formes voluptueuses sont encore une fois superbement mises en image par le grand F.Miller. Ce 2° tome nous apprend aussi à connaître les filles de la ville : sauvages, ce sont des bombes sensuelles mais armées et dangereuses. Le dessin reste superbe du début à la fin, l'histoire passionnante, et Miller prouve qu'il est un véritable génie du genre. 3. LE GRAND CARNAGE : 4/5 Comme son nom l'indique, "Le grand carnage" donne dans l'excès. Les scènes sont noires bien sûr mais aussi très violentes, et Miller retombe dans une exagération qui même si elle se laisse lire, ne concourt pas à donner une impression de génie (à la différence du tome 2 par exemple). Mais Dwight est un personnage vraiment attachant, ces filles de la ville qui massacrent pour sauver leur liberté sont intrigantes, et franchement le dessin de Miller est toujours fascinant. Ces jeux de lumières et d'ombres avec le noir et le blanc sont d'une telle maîtrise que le dessin pourrait à lui seul excuser une histoire bidon. Oui mais voilà, l'histoire est loin d'être bidon, là aussi on ne lâche plus la BD avant de l'avoir fini, tellement ça prend aux tripes. Un Sin City efficace, pas culte mais pas loin... 4 . CET ENFANT DE SALAUD : 5/5 Ah quel bonheur les enfants! Un Sin City de plus à rajouter dans la catégorie des œuvres cultes! La couverture déjà… Où l'on voit une main en sang tenir un revolver, prêt à tirer, revolver que tous les amateurs de Dirty Harry auront reconnu : c'est le fameux Smith & Wesson modèle 29, calibre .44, de Clint ! Dès les premières pages, ça part à fond de train, avec toujours cette ambiance Sin City inimitable, et ces planches en noir et blanc à tomber par terre. John Hartigan, flic cardiaque, à une journée de sa retraite doit sauver Nancy Callahan des griffes d'un violeur sadique. Même truffé de balles dans le corps, Hartigan ne cesse de répéter "nancy, 11 ans, je dois la sauver!". L'hommage à Eastwood continue avec le personnage principal, ce vieux flic aux manières expéditives qui se dévoue complètement aux victimes. Si, rappelez-vous, dans le 1er Dirty Harry (contre Scorpio), sa réplique "On parle du droit de ce fils de p*** (le tueur)! Mais bon dieu qui se soucie du droit des victimes?"… Et ça continue plus loin avec un plan sur le 44 AutoMag, le pistolet que Dirty Harry utilise dans le 4° film (Sudden Impact, le meilleur à mon goût) lorsqu'il venge son pote après avoir été passé à tabac (un peu comme notre Hartigan quoi…) Miller signe ici un polar inspiré, efficace, noir à souhait, glauque, psychologique… un véritable chef d'œuvre sur lequel apparaît un peu de couleur (juste une goutte de jaune pour le méchant vilain). On croise avec un réel plaisir des personnages aperçus dans les tomes précédents, même s'ils ont un simple rôle de figurant (Dwight, Shellie…) mais aussi un rôle important, comme Nancy… Bref, impossible de passer à côté de cette BD, culte parmi les cultes du genre. 5. VALEURS FAMILIALES : 3/5 Bon alors autant le dire tout net : ce n'est pas le meilleur Sin City! Je dirai même plus que c'est le moins bon que j'ai lu jusqu'à ce jour (des 5 premiers donc). Le dessin est largement, très largement en dessous des autres opus de la série. Les détails sont moins soignés, il n'y a aucun jeu de contraste noir/blanc vraiment saisissant... Bref, ça fait vraiment "Sous-Miller like"... Bon, attention, il y a quand même des planches soignées mais pas beaucoup par rapport aux tomes 1,2 ou 4. Le personnage principal est Miho, déjà croisée dans les autres tomes, cette fois elle a le rôle principal et elle le vaut bien même si c'est pas une poupée barbie péroxydée à la Loréal. Non, elle son truc c'est pas le shampoing et la pause lascive, mais les rollers, et le kung-fu, façon ninja. Et là elle assure la petite! Ah ça, même quand Miller est moins en forme, il faut qu'il nous mette des planches noires de sang, avec un plaisir évident! Le personnage masculin est transparent, il ne sert vraiment pas à grand chose sinon à donner le tempo du mode narratif. Pour le reste, le rythme est dans la même veine que les autres Sin City mais avec 100 pages de moins... Le scénario reste conventionnel mais c'est surtout le traitement que Miller en fait qui est efficace. En fait ce tome 5 n'est qu'un prétexte pour dessiner Miho, sous toutes les coutures, un héros pour lequel son auteur avoue franchement un faible. Un polar bien ficelé, avec l'esprit Sin City qui sous-entend la lecture pour nous rattraper à la fin. Peut-être moins endurant que les autres tomes, plus léger en intrigue comme en volume, mais ça reste pas mal. 6 . DES FILLES ET DES FLINGUES : 3/5 "Des filles et des flingues" se veut un tome à part dans la série Sin City puisqu'il s'agit de planches indépendantes, de petites histoires courtes à la façon de nouvelles. On y retrouve bien entendu les thèmes de prédilection de Frank Miller et comme le nom de l'ouvrage l'indique, toujours des belles filles aux formes généreuses et des armes qui ne restent pas longtemps sans être utilisées. Certaines histoires sont si courtes que Miller n'a pas le temps de s'appesantir sur les personnages et le lecteur a alors droit à une ambiance, tout simplement. Peut-être un peu déroutant pour ceux qui ne seraient pas habitués à Sin City, tout simplement un peu répétitif pour les autres… Pas de grande révolution au niveau scénario donc, avec les mêmes traits de personnages paumés, seuls, qui succombent facilement aux femmes, et l'envers du décor de Sin City toujours présent, oppressant. En revanche il faut signaler, car à mes yeux c'est là ce qui fait le grand plus de ce 6° tome, les planches tout simplement éblouissantes de la première histoire qui présentent le héros en proie à une tempête de neige. Le jeu de Miller sur le noir et le blanc est tout bonnement ahurissant et sur ces quatre ou cinq pages mérite à lui seul la lecture de cet opus. 7 . L'ENFER EN RETOUR : 3/5 Gros pavé que ce tome 7 avec en plus quelques planches en couleurs qui nous présentent Wallace, un vétéran de guerre à la barbe naissante et au cheveu long. Ces planches en couleur justement ne sont pas nombreuses et heureusement, parce que franchement je suis très très sceptique. Rajoutez du jaune, du rouge, du bleu, et toute l'atmosphère de Sin City fiche le camp :( Bon, sinon, l'histoire en elle même présente des airs de déjà vu : un héros à la recherche d'une femme enlevée, des gros bras méchants qui lui mettent des bâtons dans les roues, et des flics pas toujours du bon côté de la force… Effectivement et même si ça me coûte de le dire, ce tome 7 est quand même le moins bon des six tomes que j'ai lus. On n'y retrouve pas le rythme, la force de caractère et l'ambiance si particulière qui caractérisaient les meilleurs opus de Sin City. Bon, toutefois, attention, ça reste quand même très en dessus de pas mal de BD, et notamment de BD qui se veulent du même acabit que la série de Miller. Ce dernier paraît simplement moins inspiré, moins en verve. Pour la première fois dans le monde de Sin City, l'univers comics super héros US fait son apparition avec Captain America notamment mais aussi l'univers US tout court (à force de lui faire des clins d'œil, fallait bien que Miller dessine Dirty Harry!) bref, l'univers de Frank Miller tout entier. Il en résulte donc ce patchwork parfois un peu trop lourd mais heureusement certaines planches sauvent l'ensemble, avec toujours une ou deux vraies réussites de noir et de blanc. Même moins bon, Miller & Sin City restent tout à fait acceptables et c'est toujours un bon moment de lecture.
Spoon & White
Il y a dans spoon & white de l'humour, de action, de la baston, de l'amour (enfin presque), des flingues, des morts... enfin pleins de bonnes choses qui nous montrent le talent des Léturgie père et fils. C'est léger, c'est frais ça se lit sans fin.
Gil St André
J'ai loué les 3 premiers volumes dans une bibliothêque bruxelloise et j'ai littéralement dévoré cette histoire... Quelques jours après je m'achetais l'intégrale! Je trouve juste la fin un peu faiblarde, mais compte tenu du plaisir procuré par cette histoire co-dessinée (avec, pour moi, un dessin de Vallée supérieur à celui de Kraehn (qui m'enchante aussi avec la série "Tramp"))... c'est un défaut mineur que je pardonne bien volontiers.
20th Century Boys
Un des meilleurs mangas que j'ai jamais lu. L'histoire est très bien menée, le suspens vraiment présent, il y a une ambiance vraiment noire sans que l'humour soit oublié ... En plus, personnellement j'aime beaucoup le dessin, qui n'est certes pas très original mais qui reste très réussi. Un must (meilleur que Monster, d'après moi). Le seul défaut : les couvertures, pas très belles :o) Edit le 23/3 : le tome 6 est sorti la semaine dernière, et il est vraiment très bon. On découvre un de nos héros en 2014, et le Japon tel qu'il est alors. La série s'assombrit de tome en tome, alors que la pression en fait qu'augmenter ! Et on retrouve tout le talent d'Urasawa en ce qui concerne le traitement des personnages secondaires. Edit le 24/5 : cette semaine, le tome 7 est paru ... On suit le Shogun et le mangaka dans leur évasion, mais surtout on revient enfin sur la journée du 31 Décembre. Toujours aussi bon.
Les Formidables Aventures de Lapinot
Ma Bd culte ! Bon, c'est sûr, au niveau du dessin c'est assez particulier, il y en aura toujours pour dire que Trondheim a le niveau d'un gosse. Ce qui est faux. Justement, il ne faut pas se laisser impressioner par ces personnages, sans quoi on passerait vraiment à côté d'un monument d'humour. Chaque tome est drôle, et juste. Personnellement, je préfère les tomes pairs, formant une histoire continue et contemporaine. Les meilleurs : Pichenettes et Amour & Interim. Sinon, je recommande à tout le monde le tome 1, Blacktown, celui qui m'a fait découvrir cette série, qui est un bijou d'humour noir. Quant au dernier, l'accélérateur atomique, je l'ai trouvé seulement bon. En attendant le nouveau Lapinot, prévu pour Novembre il me semble ...