J'ai vu cette bd chez mon libraire et du premier coup d’œil, cette couverture m'a sauté à la figure. Bon c'est bien tout ça mais une couverture ça ne fait pas tout !
Oui c'est vrai, mais ça vous donne plutôt une bonne indication sur le contenu de la bd, et là quand on l'ouvre on n'est pas déçu par le dessin tout en ombre de Paul Marcel.
Je le trouve très maîtrisé et vraiment agréable à regarder, il se suffit presque à lui-même pour raconter l'histoire. C'est sûr on pourra peut-être critiquer ces couleurs qui n'ont pas l'air de changer d'une page à l'autre, mais c’est bien elles (avec ce fameux dessin) qui imposent le climat lourd de cette histoire, et ça c'est plutôt une très belle réussite.
Pour le scénario que dire encore de Corbeyran qui n’ait pas été dit, c'est bien construit, comme d'habitude, et plein de milles trouvailles ingénieuses. Si Morvan et Corbeyran arrêtent d'écrire, la bd risque d'en souffrir !
En conclusion un jeune garçon qui se découvre des pouvoirs de télékynésie qui sont encore plus grands que ce qu'il imagine, dans le climat très approprié de la Vendée, je trouve ça très accrocheur pour un premier tome. La suite vite !
Alors là pas franchement grand chose à dire, à part qu’évidemment il faut l'acheter sans hésitation, car cette bd fera partie des futures séries cultes.
Je m'explique : le dessin est maîtrisé et sans être révolutionnaire, il n’a pas des airs de "déjà vu".
Les couleurs sont chaudes, et le scénario sans être compliqué est vite prenant, ce qui est déjà pas si mal pour une série de sf.
En résumé nous sommes en présence d'une série cousine de Valérian agent spatio-temporel.
A acheter de toute urgence... et puis c'est quand la suite ???
Un récit d'un genre (journalistique) rare en BD. Et il faut dire que cette aventure (bien peu rocambolesque) est prenante, et que le scénario est sans faille (forcément avec une histoire vraie). C’est une intéressante immersion dans un conflit moins simple qu’il ne parait, via le biais des ONG. C’est aussi, un peu, un regard ethnographique sur les acteurs de cette guerre, et un bel hommage aux gens de MSF.
Côté graphique, c’est pas mal, mais la loupe aurait dû être fournie pour regarder les photos.
Remarque : âmes sensibles s’abstenir.
Un très très bon premier album.
Fred Duval ne fait ici que confirmer la bonne impression qu'il me fait (ce qui doit sûrement le rendre très content). Son scénario est d'une rare densité pour une histoire qui se veut résolument tournée vers l'action. Cet album contribue à rendre encore plus crédible le futur qu'il nous présente dans Travis et Carmen. On en apprend un peu plus sur la jeunesse de cette dernière, mais surtout, on y découvre d'autres facettes du personnage.
Quant au dessin, je le trouve vraiment sympa, et je suis assez étonné des réactions fortement négatives que j'ai pu lire ailleurs. Certes l'absence d'encrage rend parfois les traits des personnages un peu flous, mais les décors comme les couleurs sont excellents, et à mon avis meilleurs que dans le deuxième tome de Tao Bang.
Pour conclure, je suis assez impatient de pouvoir lire la suite des aventures de la jeune Carmen.
Quel plaisir de retrouver Carmen Mc Callum... sous de nouveaux traits, et pas n'importe lesquels, sous le crayon très réussi de Cassegrain, dessinateur remarqué du formidable diptyque Tao Bang, toujours chez Delcourt.
Autant les spin off qui déferlent sur le marché ne m'ont guère attiré (les Nävis, les Carmen+Travis - les Récits, Les Chroniques de Sillage et autres clones mercantiles), autant cet album m'a vraiment subjugué.
Pourquoi ?
Simplement parce que je retrouve les origines de ma Carmen favorite mais aussi car, à travers ce premier opus, je retrouve l'atmosphère des "James bond", dont je raffole (même l'image du "Spectre" est présente ici).
Un récit rythmé et bien dessiné qui ne décevra certes pas les fans de la série originale.
A conseiller fortement.
Ah ça, quelle bonne surprise ! Le dessin est vraiment excellent, et le scénario est un vrai régal. Assez déjanté, dans un château qui est presque un personnage à lui seul ; il ne ferait d’ailleurs pas tâche dans la galerie des trognes qui l’habitent et font vivre ce récit, chacune avec sa part de loufoquerie et d’humour. La narration est bonne, le rythme est soutenu et le suspens est bien ménagé. Et puis la fin est vraiment bonne. Mais toute cette histoire est moins légère qu’elle ne parait au début, on peut, et on doit, la lire selon deux niveaux, le second étant à mon avis le niveau symbolique.
Vraiment à lire.
Commençons par le gros problème de cette BD : pour un bouquin qui s’autoproclame « reportage », c’est très engagé, trop engagé même, et flirte souvent avec de la propagande anti-Israël. Joe Sacco interroge de nombreux palestiniens, qui pour le coup sont soit docteur, soit enseignant, bref, des gars biens et intelligents, qui ont tous une histoire terrible à raconter. Histoire non-vérifiable mettant bien sûr en scène des Israéliens haineux (colons ou police) balançant des pierres sans raisons et tirant sur tout ce qui bouge.
Alors attention, j’imagine bien qu’il y a beaucoup de vérité dans ces témoignages, mais l’ensemble me paraît quand même bien « embelli ». La situation dans les territoires occupés est inacceptable, mais quand même un peu plus compliquée qu’une bande de méchants Israéliens sauvages martyrisant des gentils Palestiniens qui gagnent bien leur vie sans embêter personne.
A noter aussi que la BD date de 1991, et ne colle donc pas vraiment à l’actualité.
Tout cela étant dit, j’ai quand même trouvé cette BD prenante et intéressante, et si elle n’est de doute évidence pas neutre, elle a au moins l’énorme mérite de dénoncer et de nous rappeler la situation inacceptable dans laquelle se trouvaient (et se trouvent toujours) les territoires occupés. De plus contrairement à d’autres posteurs j’ai trouvé la lecture facile (mais longue), et l’humour corrosif de Sacco fait vraiment mouche (la façon dont il se moque de lui-même, ou le gag récurrent du thé).
Bref, si le genre vous tente, n’hésitez pas une seconde, à condition de bien garder à l’esprit que Palestine est plus un coup de gueule engagé qu’un reportage neutre et objectif.
Hier soir, tandis que mon regard se perdait devant les rayonnages de ma bibliothèque, mon Mari m’a demandé qu’elle était ma BD préférée. « Le vent dans les Saules » fut ma réponse.
Ah oui, je crois que c’est ma préférée. Parce que je voudrais vivre dans cette BD ! Les pique-niques au bord de l’eau, les glissades dans la neige, la lecture au coin du feu... pour moi c’est le bonheur.
Certains trouvent qu’il n’y a pas assez d’action dans cette BD, et bien pour ma part, le premier tome, celui où l’on prend le temps de se balader dans la campagne, est mon préféré.
Chéri, il fait beau on va se promener ?
Un très beau premier tome qui n'est pas sans rappeler l'univers de la voleuse du père fauteuil. L'histoire est plutôt bien rendue graphiquement. De plus, le régime autoritaire inventé par les auteurs est très inquiétant. C'est une assez bonne réflexion sur la perte de liberté, la résistance à l'oppresseur sur fond d'histoire d'amour. La suite devrait être intéressante.
J'aime beaucoup les Lucky Luke, mais je n'irai pas les qualifier de livre culte.
Les dessins sont bons, les scénarios aussi, avec souvent une pointe d'humour, mais les histoires tournent souvent autour de la même chose; les Daltons se sont évadés! C'est une bonne idée en soi, mais à la longue on s'en lasse et on voudrait passer à autre chose! Oh, bien sur, je n'ai lu qu’une infime partie de la collection (qui est ENORME).
Il est très difficile de donner un avis sur cette série de BD, compte tenu des +/- 80 albums qui la composent.
Malgré tout, c'est une "bonne BD", qui m'a procuré beaucoup de bonheur!
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Le Malvoulant
J'ai vu cette bd chez mon libraire et du premier coup d’œil, cette couverture m'a sauté à la figure. Bon c'est bien tout ça mais une couverture ça ne fait pas tout ! Oui c'est vrai, mais ça vous donne plutôt une bonne indication sur le contenu de la bd, et là quand on l'ouvre on n'est pas déçu par le dessin tout en ombre de Paul Marcel. Je le trouve très maîtrisé et vraiment agréable à regarder, il se suffit presque à lui-même pour raconter l'histoire. C'est sûr on pourra peut-être critiquer ces couleurs qui n'ont pas l'air de changer d'une page à l'autre, mais c’est bien elles (avec ce fameux dessin) qui imposent le climat lourd de cette histoire, et ça c'est plutôt une très belle réussite. Pour le scénario que dire encore de Corbeyran qui n’ait pas été dit, c'est bien construit, comme d'habitude, et plein de milles trouvailles ingénieuses. Si Morvan et Corbeyran arrêtent d'écrire, la bd risque d'en souffrir ! En conclusion un jeune garçon qui se découvre des pouvoirs de télékynésie qui sont encore plus grands que ce qu'il imagine, dans le climat très approprié de la Vendée, je trouve ça très accrocheur pour un premier tome. La suite vite !
Orbital
Alors là pas franchement grand chose à dire, à part qu’évidemment il faut l'acheter sans hésitation, car cette bd fera partie des futures séries cultes. Je m'explique : le dessin est maîtrisé et sans être révolutionnaire, il n’a pas des airs de "déjà vu". Les couleurs sont chaudes, et le scénario sans être compliqué est vite prenant, ce qui est déjà pas si mal pour une série de sf. En résumé nous sommes en présence d'une série cousine de Valérian agent spatio-temporel. A acheter de toute urgence... et puis c'est quand la suite ???
Le Photographe
Un récit d'un genre (journalistique) rare en BD. Et il faut dire que cette aventure (bien peu rocambolesque) est prenante, et que le scénario est sans faille (forcément avec une histoire vraie). C’est une intéressante immersion dans un conflit moins simple qu’il ne parait, via le biais des ONG. C’est aussi, un peu, un regard ethnographique sur les acteurs de cette guerre, et un bel hommage aux gens de MSF. Côté graphique, c’est pas mal, mais la loupe aurait dû être fournie pour regarder les photos. Remarque : âmes sensibles s’abstenir.
Code Mc Callum
Un très très bon premier album. Fred Duval ne fait ici que confirmer la bonne impression qu'il me fait (ce qui doit sûrement le rendre très content). Son scénario est d'une rare densité pour une histoire qui se veut résolument tournée vers l'action. Cet album contribue à rendre encore plus crédible le futur qu'il nous présente dans Travis et Carmen. On en apprend un peu plus sur la jeunesse de cette dernière, mais surtout, on y découvre d'autres facettes du personnage. Quant au dessin, je le trouve vraiment sympa, et je suis assez étonné des réactions fortement négatives que j'ai pu lire ailleurs. Certes l'absence d'encrage rend parfois les traits des personnages un peu flous, mais les décors comme les couleurs sont excellents, et à mon avis meilleurs que dans le deuxième tome de Tao Bang. Pour conclure, je suis assez impatient de pouvoir lire la suite des aventures de la jeune Carmen.
Code Mc Callum
Quel plaisir de retrouver Carmen Mc Callum... sous de nouveaux traits, et pas n'importe lesquels, sous le crayon très réussi de Cassegrain, dessinateur remarqué du formidable diptyque Tao Bang, toujours chez Delcourt. Autant les spin off qui déferlent sur le marché ne m'ont guère attiré (les Nävis, les Carmen+Travis - les Récits, Les Chroniques de Sillage et autres clones mercantiles), autant cet album m'a vraiment subjugué. Pourquoi ? Simplement parce que je retrouve les origines de ma Carmen favorite mais aussi car, à travers ce premier opus, je retrouve l'atmosphère des "James bond", dont je raffole (même l'image du "Spectre" est présente ici). Un récit rythmé et bien dessiné qui ne décevra certes pas les fans de la série originale. A conseiller fortement.
Monsieur Noir
Ah ça, quelle bonne surprise ! Le dessin est vraiment excellent, et le scénario est un vrai régal. Assez déjanté, dans un château qui est presque un personnage à lui seul ; il ne ferait d’ailleurs pas tâche dans la galerie des trognes qui l’habitent et font vivre ce récit, chacune avec sa part de loufoquerie et d’humour. La narration est bonne, le rythme est soutenu et le suspens est bien ménagé. Et puis la fin est vraiment bonne. Mais toute cette histoire est moins légère qu’elle ne parait au début, on peut, et on doit, la lire selon deux niveaux, le second étant à mon avis le niveau symbolique. Vraiment à lire.
Palestine
Commençons par le gros problème de cette BD : pour un bouquin qui s’autoproclame « reportage », c’est très engagé, trop engagé même, et flirte souvent avec de la propagande anti-Israël. Joe Sacco interroge de nombreux palestiniens, qui pour le coup sont soit docteur, soit enseignant, bref, des gars biens et intelligents, qui ont tous une histoire terrible à raconter. Histoire non-vérifiable mettant bien sûr en scène des Israéliens haineux (colons ou police) balançant des pierres sans raisons et tirant sur tout ce qui bouge. Alors attention, j’imagine bien qu’il y a beaucoup de vérité dans ces témoignages, mais l’ensemble me paraît quand même bien « embelli ». La situation dans les territoires occupés est inacceptable, mais quand même un peu plus compliquée qu’une bande de méchants Israéliens sauvages martyrisant des gentils Palestiniens qui gagnent bien leur vie sans embêter personne. A noter aussi que la BD date de 1991, et ne colle donc pas vraiment à l’actualité. Tout cela étant dit, j’ai quand même trouvé cette BD prenante et intéressante, et si elle n’est de doute évidence pas neutre, elle a au moins l’énorme mérite de dénoncer et de nous rappeler la situation inacceptable dans laquelle se trouvaient (et se trouvent toujours) les territoires occupés. De plus contrairement à d’autres posteurs j’ai trouvé la lecture facile (mais longue), et l’humour corrosif de Sacco fait vraiment mouche (la façon dont il se moque de lui-même, ou le gag récurrent du thé). Bref, si le genre vous tente, n’hésitez pas une seconde, à condition de bien garder à l’esprit que Palestine est plus un coup de gueule engagé qu’un reportage neutre et objectif.
Le Vent dans les Saules
Hier soir, tandis que mon regard se perdait devant les rayonnages de ma bibliothèque, mon Mari m’a demandé qu’elle était ma BD préférée. « Le vent dans les Saules » fut ma réponse. Ah oui, je crois que c’est ma préférée. Parce que je voudrais vivre dans cette BD ! Les pique-niques au bord de l’eau, les glissades dans la neige, la lecture au coin du feu... pour moi c’est le bonheur. Certains trouvent qu’il n’y a pas assez d’action dans cette BD, et bien pour ma part, le premier tome, celui où l’on prend le temps de se balader dans la campagne, est mon préféré. Chéri, il fait beau on va se promener ?
Le Désespoir du Singe
Un très beau premier tome qui n'est pas sans rappeler l'univers de la voleuse du père fauteuil. L'histoire est plutôt bien rendue graphiquement. De plus, le régime autoritaire inventé par les auteurs est très inquiétant. C'est une assez bonne réflexion sur la perte de liberté, la résistance à l'oppresseur sur fond d'histoire d'amour. La suite devrait être intéressante.
Lucky Luke
J'aime beaucoup les Lucky Luke, mais je n'irai pas les qualifier de livre culte. Les dessins sont bons, les scénarios aussi, avec souvent une pointe d'humour, mais les histoires tournent souvent autour de la même chose; les Daltons se sont évadés! C'est une bonne idée en soi, mais à la longue on s'en lasse et on voudrait passer à autre chose! Oh, bien sur, je n'ai lu qu’une infime partie de la collection (qui est ENORME). Il est très difficile de donner un avis sur cette série de BD, compte tenu des +/- 80 albums qui la composent. Malgré tout, c'est une "bonne BD", qui m'a procuré beaucoup de bonheur!