Les derniers avis (39015 avis)

Par Caroline
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Gosses
Les Gosses

J'ai été déçue des commentaires et des notes donnés à cette BD car en moins d'un mois j'avais fait la collection tellement j'ai apprécie le style et l'imagination des créateurs. C'est une BD sympathique où les parents sont déconcertés par l'esprit de réflexion de leurs garçons (comme c'est souvent le cas de nos jours!). C'est un texte agréable et spirituel sur certains gags. Pour les dessins, il n'y a pas besoin de faire des dessins à la Tintin ou Astérix pour s'exprimer! Je vous informe enfin qu'il y'a 11 volumes parus et non 10!

24/04/2006 (modifier)
Par Mat
Note: 4/5
Couverture de la série Les Naufragés d'Ythaq
Les Naufragés d'Ythaq

Voilà une bd signée Arleston... Un idiot, deux bombes, un sage et un bourrin... Sur le coup, on se dit : "Arleston fait de la Sf ?!", et puis non, après le naufrage on retombe dans de l'héroïc-fantasy. Et malgré tout ça, je suis quand même tombé dans le panneau. L'histoire est entraînante et les rebondissements nombreux, l'humour est bien moins lourd que dans Lanfeust Des Etoiles et il n'y a rien à dire sur le dessin. Bref, si vous aimez Arleston et que cela ne vous dérange pas de lire une histoire basée sur le même canevas que les précédentes, alors foncez !

24/04/2006 (modifier)
Par pigou
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Magasin général
Magasin général

Un nouvel album de Loisel associé pour l'occasion à Tripp : voilà qui ne passe pas inaperçu et suscite un véritable engouement. Posons les bases : cet album est génial ! Tout commence par la mort du mari de Marie (oh la répétition à 2 balles), le propriétaire du magasin général, véritable poumon du petit village québécois décrit ici... Et puis Marie va décider de reprendre le flambeau malgré la difficulté, et la douleur d'avoir perdu un être cher... et puis rien ! Et bien oui, finalement ce premier tome ne parle de rien ou tout simplement de la vie ordinaire de ces villageois du Québec des années 20 (et non, années 40 comme nous le dit le speech officiel de Casterman). Mais rassurez-vous, l'histoire est vraiment captivante. Oui, les auteurs ont décidé de raconter parfois des histoires banales, de passer un longuement sur des petits moments vécus par certains villageois et finalement, on est submergé par l'ambiance du village. Les auteurs prennent donc le temps de nous raconter des petits bouts d'histoire (souvent heureuses) et prennent tellement leur temps que vous avez le temps d'attendre l'arrivée de l'étranger promis par le résumé de casterman. Pour les dessins, Loisel et Tripp se sont associés pour l'occasion (chacun réalisant les tâches qu'ils préféraient : les crayonnés pour Loisel et l'encrage pour Tripp). Le résultat est bluffant : le style de ce dessinateur hybride est vraiment excellent et déroutant (pour les adorateurs de Loisel). Un superbe album introductif (de 80 pages tout de même) à ne manquer sous aucun prétexte (et dont j'hésite encore à donner la note maxi).

24/04/2006 (modifier)
Par julia
Note: 5/5
Couverture de la série Sillage
Sillage

En terme de série, Sillage se pose loin très loin devant les 3/4 des parutions depuis ces 5 dernières années... On aimerait que tous les tomes soient sortis pour pouvoir les enchaîner... Cette BD est un reflet réaliste de notre société, avec ces dirigeants qui n'ont d'yeux que pour leurs pouvoirs ou pour leur colonisation. Les dessins sont attachants, la communauté qui gravite autour de Nävis nous donneraient envie d'être à sa place. Bref j'aime !!!

24/04/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Le Gourmet solitaire
Le Gourmet solitaire

Vraiment un manga particulier, presque un concept : faire 18 chapitres sur 18 repas différents que fait un représentant de commerce dans divers petits restaurants ou ailleurs, avec à chaque fois la description du repas et ce que ressent le héros. Ca a l'air d'un ennui complet, non ? Ben pourtant, j'ai bien apprécié ma lecture. Taniguchi a le chic pour réussir à faire passer des émotions simples, souvent nostalgiques dans ses oeuvres. Pour le coup, il a dû bien s'entendre avec le scénariste Kusumi car cet album fonctionne exactement comme ça. Par ces repas et la fonction dont le héros nous fait partager ses émotions, c'est une porte vers nos propres sensations qui nous est ouverte, une fenêtre vers des souvenirs, gustatifs mais aussi de simples moments agréables ou moins agréables. Le personnage est assez attachant, proche de tout un chacun, et il est facile de s'identifier à lui. Alors c'est certain que de lire cet album d'un seul coup, c'est pesant car 18 repas racontés les uns après les autres, ça lasse. Moi-même, j'ai lu cet album en 2 fois car je me suis lassé en milieu de lecture. Mais c'est une chose à savoir : cet album se déguste par petites bouchées, pas en une seule grande déglutition. Chaque histoire apporte son lot d'émotions et de souvenirs, elles peuvent se lire indépendamment, doucement, en prenant son temps et en savourant les moments. Nostalgie, papilles alléchées, émotions partagées. Il n'y a pas d'intrigue ici, pas d'histoire, juste des émotions et une communication entre êtres humains via une chose qui nous rassemble tous : le plaisir de manger. Alors c'est clair que ça ennuiera beaucoup de lecteurs qui ne cherchent pas ça dans une BD, c'est clair que moi-même ce n'est pas une BD que je retiendrais comme étant indispensable, mais j'ai ressenti un petit bonheur à sa lecture et j'en ai encore faim rien que d'y penser. Une chose est sûre, cet album m'a véritablement donné envie de découvrir un pays comme le Japon par sa cuisine, aussi variée soit-elle.

24/04/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 5/5
Couverture de la série Donjon Potron-minet
Donjon Potron-minet

C’est sans doute la partie du donjon que je préfère. Les aventures de Hyacinthe de Cavallère fondateur du donjon sont décrites avec beaucoup de poésie. On le voit peu à peu perdre son innocence. Cela est sublimé par le dessin de Christophe Blain qui se prête parfaitement à cette période. Ici, l’histoire est beaucoup moins heroïc fantasy que dans les autres dérivés du donjon, mais l'humour n'est pas pour autant absent. L’atmosphère fait penser aux romans de cape et épées. Les personnages de cette époque sont très intéressants et révèlent un vrai travail sur leur psychologie, comme la tueuse Alexandra. Le 4ème tome semble marquer une vraie rupture, il se déroule en -84 et il faut une bonne connaissance des Donjon monster pour l'appréhender.

24/04/2006 (modifier)
Par Chelmi
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Code Mc Callum
Code Mc Callum

"Code Mc Callum", le passé tumultueux de Carmen… Comme tous les lecteurs de Carmen Mc Callum le savent, leur chère héroïne avant d’être une mercenaire indépendante, était une terroriste appartenant à l’IRA. Avec cette série, Duval se propose donc de nous raconter les débuts de la carrière de sa jeune aventurière. Voilà enfin, un spin off de l’univers cyber punk de Duval qui vaut indiscutablement son pesant de cacahuètes. Carmen a déjà son caractère bien trempé mais on la sens plus insouciante, plus dévergondée, des facettes qu’on ne lui connaissait pas encore. L’évolution de Mc Callum est très intéressante à suivre. Et l’histoire est vraiment sympa et bien documentée. Vivement la suite. Les dessins et les couleurs de Cassegrain sont bien sûr différents de la série mère (même si on reconnaît parfaitement l’héroïne) mais ils sont de très bonne qualité. Les illustrations sont assez atypiques car il n’y a pas d’encrage et ça donne une impression de couleurs directes bien qu’il me semble que ce soit une colorisation informatisée.

24/04/2006 (modifier)
Couverture de la série Le Photographe
Le Photographe

Une idée originale alliant dessins et photos, le tout basé sur une vérité historique à la fois tragique, émouvante et pleine d'espoir. Un coup de coeur pour les 3 volumes c'est l'authenticité du récit le dépouillement du dessin (qui peut surprendre ou déplaire au début) qui donnent toute sa vigueur et sa force à cette BD. Petite aparté ce n'est pas une BD historique ce n'est pas le but, je crois qu'il faut donc chercher l'Histoire de cette guerre dans d'autres bouquins. Le Photographe est un témoignage précis réel et passionnant d'hommes et de femmes tournés vers l'espoir de combattre la folie humaine. Un simple bravo suffira!

24/04/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Guerres civiles
Guerres civiles

Avis après la lecture du premier fascicule de 32 pages
Pour l’instant, c’est pas mal… Je suis plutôt séduit par l’idée qu’ont eu les auteurs de se prendre eux-mêmes comme personnages d’une guerre contemporaine imaginaire. Je trouve cela audacieux et bien amené. Une manière étrange de se rappeler que la chose est tombée aussi sur le nez de nos grands parents. Ils vivaient leur vie et puis un jour… blam…c’était la guerre… Perte des repères, bouleversement des valeurs, apparitions de nouveaux réflexes de survie… Que faire ? Continuer sa vie comme si de rien n’était ? Jusqu’à quand ? Jusqu’à ce que la réalité nous explose au visage ? Si je suis séduit par l’idée, ce premier épisode est un peu trop court et ne fait qu’exposer la situation de chaque personnage... Exposition auquel on a collé une scène d’action un peu spectaculaire, histoire de montrer quand même que la guerre, c’est la guerre… Evidement, de cette guerre, on ne sait pas grand-chose… Pourquoi la France a-t-elle éclaté ? Quelles sont les forces en présence ? Je suis curieux de savoir si les auteurs vont nous expliquer le contexte ou s’ils vont éluder la question pour se concentrer sur le cœur de leur sujet : les réactions de leurs personnages face à des évènements qui les dépassent complètement… A la manière de Gipi dans Notes pour une histoire de guerre ou Bergman avec son film « La honte », deux bijoux dans lesquels une guerre imaginaire et non expliquée servait déjà de toile de fond au thème de la survie, de l’individualisme et de la férocité de l’être humain… En se mettant eux-mêmes en scène, les auteurs de « Guerres civiles » iront-ils aussi loin que leur prédécesseurs ? Avis après la lecture du premier album cartonné, regroupant les trois premiers fascicules
J'ai beau regretter l'échec de la collection Futuropolis 32 pour imposer un nouveau format, je dois dire que j'ai tout de même nettement préféré lire 102 planches de "Guerres civiles" d'une traite, que saucissoné en trois parties. Le récit y gagne en force. Ce qui me fait dire que pour ce récit, en tout cas, le format 32 pages n'était pas forcément une bonne idée. Je ne suis pas un fana du dessin, mais il passe tout de même. J'augmente même ma note, car je trouve que le scénario est très très bien foutu. Une vraie tension s'installe, pour parvenir à un comble en fin de tome. Vivement la suite! Allez hop! Je monte ma note à 4 étoiles.

23/04/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Trône d'argile
Le Trône d'argile

Coup de cœur ! … Et je suis loin d’être le seul, il se passe réellement quelque chose autour de cette bd. Et pour cause : le dessin est très soigné et le scénario captivant. J’avoue avoir un peu froncé les sourcils devant la tournure un peu forçée des évènements du début d’album… Mais j’ai été séduit par l’efficacité toute classique de cette bd. Haaa, ces couses poursuites haletantes ! Haaa, ces héros chevaleresques qui, poursuivis, disent à leur compagnon : « Partez devant, je vais les retenir » ! Ca me rappellerait presque les meilleurs Blueberry… Les auteurs nous dépoussièrent le roman chevaleresque et la bd historique d’une belle manière…

23/04/2006 (modifier)