Oui, cet ouvrage est un bel ouvrage, et à ce que j'ai cru comprendre en m'intéressant à l'auteur, Machin est un personnage qui apparaît dans d'autres ouvrages de celui-ci, notamment "Olive n'a plus d'huile", paru à l'Institut Pacôme, et "Machine & Machin ont rétréci". Machine est la copine de Machin, et ils sont voués à vivre de trépidantes aventures.
Ouvrage qui date des débuts de La Boîte À Bulles, "La Bête qui mangeait tout le monde" est un petit OVNI qui n'a pas frappé grand monde à sa sortie, mais que je vous conseille de lire et de découvrir. Très personnel, et très vivant.
PS : J'ai oublié de dire que "Machine & Machin" est sorti aux éditions rennaises L'ŒUF.
Je n'aime pas vraiment la science fiction, mais le scénario m'a beaucoup prise et que dire des dessins qui sont vraiment splendides de Patrizio Evangelisti. J'ai hâte de pouvoir lire le deuxième volume où apparaît enfin l'héroïne de la série, et qui sortira fin Mars 2006.
Une note négative pour la distribution de Pavésio, le volume 1 ne se trouve pas facilement.
C'est un bon manga, mais un peu trop enfantin au début. Ca devient intéressant vers le tome 3 seulement : on a un peu de mal à commencer la série, mais quand on y est, c'est vraiment un manga super. ^^
Quel univers !!! Le graphisme semble minimaliste lorsque l'on feuillette cette bd, mais une fois que l'on a plongé dans l'histoire, l'immersion est totale grâce à ces dessins uniques à ma connaissance.
(traits ultrafins !!!)
Le scénario est de très bonne facture, Corbeyran et Bouillez se complètent à merveille. Je préfère ne rien dévoiler sur cette histoire car elle se doit d'être lue. Vivement la suite et fin de ce diptyque.
"Les trois petits cochons", la véritable histoire…
Tarek, nous raconte l’histoire des 3 petits cochons d’une façon décalée, drôle, déjanté et même un peu déroutante. Cette bd destinée aux enfants est tout de même assez raffinée et je ne suis pas sûr que les plus jeunes pourront tout apprécier. Il y a clairement plusieurs degrés de lecture. Au-delà de l’histoire et des jeux de mots, on trouve un message de tolérance et de respect des différences (qui colle à l’actualité). Ça peut paraître un peu trop moraliste mais pour faire passer le message à nos petits chérubins, il faut mettre en évidence un peu plus que nécessaire.
Les dessins de Morinière sont très sympas. Ils sont simples et efficaces (exactement ce qu’il faut pour une BD jeunesse) mais aussi original dans un style démarqué des sentiers battus.
Les couleurs de Svart collent bien aux illustrations. Elles sont quelques fois sombres mais pas glauques, ce qui accentue (je trouve) ce côté engagé de la BD. La forêt est magnifique.
Alors là je dis bravo M. Aranega !
Voilà une série qui va vite se tailler une belle réputation. Car "Victor Lalouz" est un condensé de l'humour beauf contemporain. Marchant sur les traces d'Elie Semoun et ses petites annonces, mais en nettement mieux, Aranega livre là un petit bijou avec ces strips d'humour ravageur, à la chute irrésistible. C'est bien simple, j'ai éclaté de rire au moins 10 fois. Ce qui doit être un gage de qualité, car je suis plutôt difficile en matière d'humour. J'ai même hésité à mettre la note maximale. Mais nul doute que d'autres le feront, dès qu'ils se seront jetés sur cet album à ne pas manquer.
La première chose que je constate c'est que la collection Expresso n'est vraiment pas à négliger. Un ton et une couleur artistique sont bien présent, ici et ce n'est pas cet album qui me démentira.
Cyril Pedrosa nous offre un récit tout en douceur où se mélange poésie, intelligence et subtilité.
L'auteur nous conte les mésaventures de Jean-Paul, un célibataire qui, étant étouffé par sa mère et ses amis, décide de prendre le large.
J'ai été très touché par cette histoire. Le personnage principal est vraiment attachant et Pedrosa réussi parfaitement à nous faire ressentir la solitude et les doutes de notre héros. En plus de cela, nous avons droit à une galerie de personnages haut en couleur.
Les Coeurs Solitaires est un one shot où réalisme et justesse ne sont pas des moindres mots mais aussi où l'humour n'est pas oublié.
Le graphisme de l'auteur est vraiment réussi, j'aime beaucoup son coup de crayon qui met bien en valeur les moments de déprimes ainsi que les notes positives du récit.
Ce savoir-faire donne beaucoup de crédibilité à cette histoire, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Cet album est un one-shot de toute beauté et c'est bien évidement à conseiller de toute urgence !
Mon coup de coeur du moment !
S'il y a une bd sur laquelle je n'hésiterai pas une seconde à poser tous les superlatifs, c'est bien celle-ci.
Mon premier manga (hyper réticent au début), et du coup ma plus grande surprise.
L'histoire est magnifique, haletante, impossible de s'arrêter en chemin, et les dessins parfaitement réalistes nous rendent toutes les sensations de la montagne, du froid, de la peur (tant de sentiments difficiles à retranscrire).
Les 5 tomes se dévorent (petite pause tout de même avec le T3, moins accès alpinisme), même pour des novices absolus en alpinisme.
Ma bd préférée, tout simplement, tous styles, époques, provenance et format confondus...
Il y a beaucoup de nostalgie et de poésie dans cette BD.
J’ai eu la sensation en lisant l’album de revivre une époque révolue.
Une période où les parents n’avaient pas peur de laisser leurs enfants s’amuser librement hors de chez eux. Une époque où les gamins pouvaient jouer au football dans la rue sans crainte d’être renversés par un véhicule. Une période où les parents étaient quasiment sûrs que leurs enfants étaient accompagnés par d’autres enfants. Une époque où les enfants pouvaient partager aux autres leurs rêves et essayaient ensemble de les concrétiser.
Maintenant, la plupart des bambins -quand ils ne sont pas à l’école- restent enfermer à la maison en restant postés, souvent seuls, devant la télévision. Quand ceux-ci sortent, c’est pour taper dans un ballon dans un enclos fermé ou pour se promener dans un parc paysager où la notion de découvertes est pratiquement nulle. Tout ça semble être gouverné par cette idée que les enfants doivent être surveillés et surtout être à tout prix en sécurité ! (que cela soit justifié ou non).
Je sais que c’est certainement une vision caricaturale voire naïve de ces époques de ma part mais c’est ainsi le ressentiment que j’ai éprouvé lors de la lecture de « l’empire des hauts murs ».
Merci Simon Hureau pour m’avoir fait revivre ces moments magiques, féeriques et d’aventures de ma jeunesse !
Sans les avis dythirambiques ci-dessous, je n'aurais pas cherché longuement à lire cette BD avant d'enfin la trouver. Et sans ces avis, je n'aurais donc pas lu cette superbe BD.
Le dessin de Toppi y est véritablement exceptionnel.
Exceptionnel.
Une vraie oeuvre d'art à chaque page.
Il y a du Druillet là-dedans, mais il y a surtout beaucoup de Klimt, du Klimt se pliant au besoin de la narration et du récit. Ces images complexes et souvent sombres peuvent paraitre un peu difficiles à appréhender, mais pour qui aime cette esthétique, le résultat est formidable. Hormis un conte aux couleurs rappelant encore une fois immanquablement Klimt, les planches sont en noir et blanc, emplies de hachures, de motifs, à la composition travaillée mais toujours dans un esprit de narration et d'histoire bien racontée. A se demander combien de temps Toppi a bien pu passer sur chaque planche, et plus encore sur l'album entier qui fait plus de 150 pages. Impressionnant.
Le scénario maintenant ?
C'est simple : Sharaz-De n'est autre que Sheherazade et le récit n'est autre que celui des Mille et une Nuits, une femme qui sauve sa vie chaque nuit en racontant des histoires de rois, de djinns, de héros, de malheurs, de trésors. Les contes sont simples et beaux, cruels et intelligents, bien racontés et à l'ambiance fonctionnant à merveille avec les dessins.
Le seul reproche que je puisse y faire viendrait des bulles de texte un peu trop longues, intéressantes à lire mais occultant au passage ces planches superbes que j'aurais aimé voir raconter l'histoire d'elles-mêmes. De même, le lettrage est un pénible à lire, impliquant de scinder sa lecture en petite portion pour ne pas se lasser de ces nombreux contes les uns à la suite des autres.
Une très très belle BD qui met merveilleusement en valeur les contes des Mille et Une Nuits.
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La Bête qui mangeait tout le monde
Oui, cet ouvrage est un bel ouvrage, et à ce que j'ai cru comprendre en m'intéressant à l'auteur, Machin est un personnage qui apparaît dans d'autres ouvrages de celui-ci, notamment "Olive n'a plus d'huile", paru à l'Institut Pacôme, et "Machine & Machin ont rétréci". Machine est la copine de Machin, et ils sont voués à vivre de trépidantes aventures. Ouvrage qui date des débuts de La Boîte À Bulles, "La Bête qui mangeait tout le monde" est un petit OVNI qui n'a pas frappé grand monde à sa sortie, mais que je vous conseille de lire et de découvrir. Très personnel, et très vivant. PS : J'ai oublié de dire que "Machine & Machin" est sorti aux éditions rennaises L'ŒUF.
Fourmi Blanche
Je n'aime pas vraiment la science fiction, mais le scénario m'a beaucoup prise et que dire des dessins qui sont vraiment splendides de Patrizio Evangelisti. J'ai hâte de pouvoir lire le deuxième volume où apparaît enfin l'héroïne de la série, et qui sortira fin Mars 2006. Une note négative pour la distribution de Pavésio, le volume 1 ne se trouve pas facilement.
Mär - Märchen Awaken Romance
C'est un bon manga, mais un peu trop enfantin au début. Ca devient intéressant vers le tome 3 seulement : on a un peu de mal à commencer la série, mais quand on y est, c'est vraiment un manga super. ^^
Pest
Quel univers !!! Le graphisme semble minimaliste lorsque l'on feuillette cette bd, mais une fois que l'on a plongé dans l'histoire, l'immersion est totale grâce à ces dessins uniques à ma connaissance. (traits ultrafins !!!) Le scénario est de très bonne facture, Corbeyran et Bouillez se complètent à merveille. Je préfère ne rien dévoiler sur cette histoire car elle se doit d'être lue. Vivement la suite et fin de ce diptyque.
Les 3 petits cochons
"Les trois petits cochons", la véritable histoire… Tarek, nous raconte l’histoire des 3 petits cochons d’une façon décalée, drôle, déjanté et même un peu déroutante. Cette bd destinée aux enfants est tout de même assez raffinée et je ne suis pas sûr que les plus jeunes pourront tout apprécier. Il y a clairement plusieurs degrés de lecture. Au-delà de l’histoire et des jeux de mots, on trouve un message de tolérance et de respect des différences (qui colle à l’actualité). Ça peut paraître un peu trop moraliste mais pour faire passer le message à nos petits chérubins, il faut mettre en évidence un peu plus que nécessaire. Les dessins de Morinière sont très sympas. Ils sont simples et efficaces (exactement ce qu’il faut pour une BD jeunesse) mais aussi original dans un style démarqué des sentiers battus. Les couleurs de Svart collent bien aux illustrations. Elles sont quelques fois sombres mais pas glauques, ce qui accentue (je trouve) ce côté engagé de la BD. La forêt est magnifique.
Victor Lalouz
Alors là je dis bravo M. Aranega ! Voilà une série qui va vite se tailler une belle réputation. Car "Victor Lalouz" est un condensé de l'humour beauf contemporain. Marchant sur les traces d'Elie Semoun et ses petites annonces, mais en nettement mieux, Aranega livre là un petit bijou avec ces strips d'humour ravageur, à la chute irrésistible. C'est bien simple, j'ai éclaté de rire au moins 10 fois. Ce qui doit être un gage de qualité, car je suis plutôt difficile en matière d'humour. J'ai même hésité à mettre la note maximale. Mais nul doute que d'autres le feront, dès qu'ils se seront jetés sur cet album à ne pas manquer.
Les Coeurs solitaires
La première chose que je constate c'est que la collection Expresso n'est vraiment pas à négliger. Un ton et une couleur artistique sont bien présent, ici et ce n'est pas cet album qui me démentira. Cyril Pedrosa nous offre un récit tout en douceur où se mélange poésie, intelligence et subtilité. L'auteur nous conte les mésaventures de Jean-Paul, un célibataire qui, étant étouffé par sa mère et ses amis, décide de prendre le large. J'ai été très touché par cette histoire. Le personnage principal est vraiment attachant et Pedrosa réussi parfaitement à nous faire ressentir la solitude et les doutes de notre héros. En plus de cela, nous avons droit à une galerie de personnages haut en couleur. Les Coeurs Solitaires est un one shot où réalisme et justesse ne sont pas des moindres mots mais aussi où l'humour n'est pas oublié. Le graphisme de l'auteur est vraiment réussi, j'aime beaucoup son coup de crayon qui met bien en valeur les moments de déprimes ainsi que les notes positives du récit. Ce savoir-faire donne beaucoup de crédibilité à cette histoire, ce qui n'est pas pour me déplaire. Cet album est un one-shot de toute beauté et c'est bien évidement à conseiller de toute urgence ! Mon coup de coeur du moment !
Le Sommet des dieux
S'il y a une bd sur laquelle je n'hésiterai pas une seconde à poser tous les superlatifs, c'est bien celle-ci. Mon premier manga (hyper réticent au début), et du coup ma plus grande surprise. L'histoire est magnifique, haletante, impossible de s'arrêter en chemin, et les dessins parfaitement réalistes nous rendent toutes les sensations de la montagne, du froid, de la peur (tant de sentiments difficiles à retranscrire). Les 5 tomes se dévorent (petite pause tout de même avec le T3, moins accès alpinisme), même pour des novices absolus en alpinisme. Ma bd préférée, tout simplement, tous styles, époques, provenance et format confondus...
L'Empire des hauts murs
Il y a beaucoup de nostalgie et de poésie dans cette BD. J’ai eu la sensation en lisant l’album de revivre une époque révolue. Une période où les parents n’avaient pas peur de laisser leurs enfants s’amuser librement hors de chez eux. Une époque où les gamins pouvaient jouer au football dans la rue sans crainte d’être renversés par un véhicule. Une période où les parents étaient quasiment sûrs que leurs enfants étaient accompagnés par d’autres enfants. Une époque où les enfants pouvaient partager aux autres leurs rêves et essayaient ensemble de les concrétiser. Maintenant, la plupart des bambins -quand ils ne sont pas à l’école- restent enfermer à la maison en restant postés, souvent seuls, devant la télévision. Quand ceux-ci sortent, c’est pour taper dans un ballon dans un enclos fermé ou pour se promener dans un parc paysager où la notion de découvertes est pratiquement nulle. Tout ça semble être gouverné par cette idée que les enfants doivent être surveillés et surtout être à tout prix en sécurité ! (que cela soit justifié ou non). Je sais que c’est certainement une vision caricaturale voire naïve de ces époques de ma part mais c’est ainsi le ressentiment que j’ai éprouvé lors de la lecture de « l’empire des hauts murs ». Merci Simon Hureau pour m’avoir fait revivre ces moments magiques, féeriques et d’aventures de ma jeunesse !
Sharaz-De
Sans les avis dythirambiques ci-dessous, je n'aurais pas cherché longuement à lire cette BD avant d'enfin la trouver. Et sans ces avis, je n'aurais donc pas lu cette superbe BD. Le dessin de Toppi y est véritablement exceptionnel. Exceptionnel. Une vraie oeuvre d'art à chaque page. Il y a du Druillet là-dedans, mais il y a surtout beaucoup de Klimt, du Klimt se pliant au besoin de la narration et du récit. Ces images complexes et souvent sombres peuvent paraitre un peu difficiles à appréhender, mais pour qui aime cette esthétique, le résultat est formidable. Hormis un conte aux couleurs rappelant encore une fois immanquablement Klimt, les planches sont en noir et blanc, emplies de hachures, de motifs, à la composition travaillée mais toujours dans un esprit de narration et d'histoire bien racontée. A se demander combien de temps Toppi a bien pu passer sur chaque planche, et plus encore sur l'album entier qui fait plus de 150 pages. Impressionnant. Le scénario maintenant ? C'est simple : Sharaz-De n'est autre que Sheherazade et le récit n'est autre que celui des Mille et une Nuits, une femme qui sauve sa vie chaque nuit en racontant des histoires de rois, de djinns, de héros, de malheurs, de trésors. Les contes sont simples et beaux, cruels et intelligents, bien racontés et à l'ambiance fonctionnant à merveille avec les dessins. Le seul reproche que je puisse y faire viendrait des bulles de texte un peu trop longues, intéressantes à lire mais occultant au passage ces planches superbes que j'aurais aimé voir raconter l'histoire d'elles-mêmes. De même, le lettrage est un pénible à lire, impliquant de scinder sa lecture en petite portion pour ne pas se lasser de ces nombreux contes les uns à la suite des autres. Une très très belle BD qui met merveilleusement en valeur les contes des Mille et Une Nuits.