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Couverture de la série Trois ombres
Trois ombres

"Joachim mène une vie paisible avec ses parents dans un endroit très reculé du monde. Mais un soir, ils remarquent trois ombres qui semblent les attendre sur la colline en face… Ces dernières apparaissent sous la forme de trois cavaliers et s’évanouissent dès que l’on s’en approche. Dès lors leur vie va être bouleversée..." Une très belle et très émouvante parabole de la mort. Cyril Pedrosa excelle dans l'art de faire passer les émotions à travers un dessin simple et sobre. Dès le premier tiers du livre, le lecteur comprend la nature des ces trois cavaliers et sait que l'histoire mènera à l'inéluctable. L'auteur ne tombe jamais dans le stéréotype ou dans le cliché et frappe juste, représentant magistralement chaque étape de l'acceptation de la mort : le refus, le déni, la colère,... La monochromie permet de mieux se concentrer sur le trait très personnel de l'auteur. Une œuvre dont le lecteur ne sort pas indemne. A posséder. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 9/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 7/10 NOTE GLOBALE : 16/20

28/03/2010 (modifier)
Par Geoffroy
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Hamlet 1977
Hamlet 1977

Pari osé ... mais pari réussi. Je ne pensais pas un jour trouver une adaptation d'une pièce de Shakespeare en BD, encore moins dans un tout autre genre qu'est le polar. La force de l'auteur est d'arriver à transposer ce récit en 1977 aux USA dans le milieu de la pègre sans que cela paraisse bancal. J'avais de vagues souvenirs concernant la pièce d'origine mais on retrouve le fil directeur principal à savoir une vengeance par un homme répudié par les siens qui tourne fatalement au tragique. Le héros, Hamlet, revient dans sa ville natale pour enterrer son père, un gros bonnet de la pègre , retrouvé mort dans un frigo... Son père vient alors lui demander de le venger de sa mort - sous la forme d'un fantôme - commandité par son propre frère dans le but de s'approprier sa place. Les autres personnages forts de la pièce sont également présents (Horacio= Horace, Julie = Ophélie). Le récit est décomposé en cinq actes bien rythmés, l'atmosphère rendue des années 80 colle très bien au dessin noir et blanc de François Ravard que je trouve très bon dans un encrage assez "épais". H.R. Vaughn signe là une adpatation originale et surtout très intelligente de la pièce de Shakespeare dans un univers qu'il maitrise parfaitement, aidé au dessin par Ravard qui donne beaucoup de profondeur au récit en jouant avec de forts contrastes noir et blanc. Une curiosité à découvrir de toute urgence pour les amateurs de polar.

27/03/2010 (modifier)
Couverture de la série Tirésias
Tirésias

Je suis toujours aussi convaincu par cette série, après sa relecture. Les critiques étant relativement unanimes, je me permettrai d’être bref. Pour ce qui est du graphisme, le trait épuré et la couleur directe de Rossi valent à eux seuls le détour ! Concernant l’intrigue, j’ai trouvé cette variation au sujet du destin tragique de Tirésias particulièrement inspirée et passionnante. Le jeune Thébain voit un jour son arrogance et sa superficialité tristement récompensées par la déesse Athéna. Cette intervention divine ne m’a d’ailleurs pas dérangé le moins du monde, dans la mesure où elle a pour cadre la Grèce antique, dans laquelle les dieux occupaient une place essentielle. En conclusion, ‘Tirésias’ est assurément, avec Murena et L’âge de bronze, l’une des plus remarquables bd ayant pour contexte l’Antiquité et est, par ailleurs, l’un des meilleurs diptyques que je connais !

27/03/2010 (modifier)
Par Superjé
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Quartier lointain
Quartier lointain

Exceptionnel ! Le meilleur manga que j’aie lu ! Je me réjouis d'écrire un avis sur cet immense chef-d'œuvre. C’est la seconde fois que je lis "Quartier Lointain", la première fois c'était dans les petits albums de la collection « Écritures » : j'avais déjà plus qu'adoré, et chose qu'à l'époque était rare : cette BD m'avait complètement bouleversé. J'avais les larmes aux yeux à la fin de l'album et je n’avais ressenti ça avec n'importe quel forme d'arts (films, musiques, livres etc.). Et depuis tous se temps là, je conseillais "Quartier Lointain" a toutes les personnes possibles, si bien que le C.D.I. de mon collège avait acheté l'intégrale. Finalement trois ans plus tard je me décide : je relis cette petite merveille dans son format intégrale. Bon au début, j'avais un peu peur d'être déçus par rapport au souvenir que j’en avais. Mais très vite, j'ai retrouvé ce bonheur que j'avais eu à la lecture. Jamais je n'avais été aussi emporté par une histoire : en la lisant, en est transporté dans les années 60 au Japon dans une modeste famille. Le scénario est parfaitement construit, très bien écrit. On partage les sentiments du héros. Au fil des pages, je sentais cette petite émotion qui grandissait en moi, pour finir (tout comme à la 1ère lecture) par exploser au dernier chapitre : pareille que la première fois, les larmes aux yeux, et une vague de bonheur qui traversa mon corps. C'est quand même une réussite, que connaissant l'histoire, il se passe la même chose que la première fois. Le tout est servi par un dessin sublime ; il est parfaitement maîtrisé (proportions, décors, personnages, sentiments : comme toujours avec Taniguchi), c’est très beau. De plus cet édition est très belle : un gros livre, une très belle couverture, les premières pages en couleurs (d'ailleurs très belles, on regrette que tout l'album ne soit pas en couleurs, mais je crois que l'histoire est mieux servis en noir et blanc). Bon pour l'avis, je vais m'arrêter là (c'est toujours dur d'exprimer les sentiments qu'on a ressentis devant une telle œuvre), je n'ai qu’un conseille à vous donner : lisez cette histoire. Cet album est ma BD préféré et celle qui, pour moi, se rapproche le plus de la perfection. Tome 1 : 4/5 Tome 2 : 5/5 Intégrale : 5/5

19/12/2006 (MAJ le 27/03/2010) (modifier)
Par Superjé
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Death Note
Death Note

Je peux le dire maintenant après avoir lu la série en entier : Death Note est vraiment une de mes séries préférées. Death Note c'est un scénario fin, construit, intelligent, recherché suivi dans dessin joli, maîtrisé, grandiose, dynamique. Je ne trouve pas les mots pour exprimer mon ressenti. Je vais essayer de construire mon avis autour des différentes phases de la série. Tout d'abord les premiers tomes, ils introduisent cette histoire. Le scénario est accrocheur mais surtout les auteurs arrivent à amener tous ces éléments subtilement et intelligemment. C'est réfléchi et bien pensé. J'ai tout de suite accroché et je suis devenu rapidement fan. Puis arrivent les tomes 3 et 4 puis 6 et 7, les meilleurs de la série. On y découvre de nouveaux pans de l'histoire. Tsugumi Obha sait se réinventer continuellement, et nous tenir toujours en haleine. Le tome 5 baisse un tout petit peu en qualité et on arrive à la fin du premier cycle : une fin de cycle GRANDIOSE, PHÉNOMÉNALE, EXTRAORDINAIRE. Elle est magnifiquement orchestrée. À tous ceux qui ont décroché de cette série pour je ne sais quelle(s) raison(s), je leur conseille vivement d'aller jusqu'au tome 7, juste pour voir cette fin, quitte à sauter le(s) tome(s) 4/5/6. La seconde partie de ce tome 7 nous emmène dans le second cycle, 4 ans plus tard dans un futur proche de l'époque où les tomes ont été écrits. Je suis un peu déçu par ce second cycle qui reprend beaucoup d’éléments du premier cycle (avec quand même beaucoup plus d'action) et je trouve que les tomes 8,9 et 10 baissent en qualité (surtout du scénario), la fin (11 et 12) est vraiment excellente. La fin de la série est vraiment à couper le souffle, aussi impressionnante et bien orchestrée que la fin du 1er cycle, mais avec beaucoup plus d'émotion. On referme le dernier tome avec un pincement au cœur. La folie de Light est parfaitement imaginée/dessinée. Un dernier petit mot, pour les fans de "Death Note", jetez-vous sur le tome 13 rempli de bonus vraiment intéréssants (dont la première histoire de Death Note, le prototype de la série sans Light). Cette série reste en général constante au niveau de la qualité du dessin, de la profondeur des personnages et du scénario. Quelques détails sur ma note : Premier tome : 4.5/5 Le premier cycle : 5/5 Le second cycle : 4/5 Dernier tome : 5/5 Tome Bonus : 5/5 Pour les amateurs de polar/thriller avec un peu de fantastique : A LIRE !!!!! J'adore !

27/03/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Goddess
Goddess

L'avis posté par John Smith il y a quelques jours était tellement enthousiaste que je n'ai pas pu m'empêcher de me procurer cette série (qui est à des prix très abordables sur les sites de vente d'occasion). Et c'est vrai que ça défie l'entendement cette histoire ! Les personnages, à part l'héroïne qui finalement, en dehors de ses super pouvoirs, est plutôt fade comparée à ses comparses, ont tous un putain de caractère de ouf !! Ils sont tous un peu (beaucoup) psychopathes, avec la langue bien pendue et ils ne balancent aucune parole en l'air, toute menace est exécutée sans sommation… Entre le flic véreux, l'agent de la CIA alcoolique, les jumeaux tueurs débiles et le militant de greenpeace déséquilibré qui tue 150 personnes pour sauver une baleine, on est servi côté psychologie des personnages. Le dessin est excellent, on sent que le dessinateur a bien étudié tous les muscles du corps humain car il les hypertrophie à tout va ! Les couleurs sont un peu criardes, mais honnêtement, pour du comics, j'ai vu largement pire ! Et j'apprécie grandement l'absence de ces aplats noirs inesthétiques que l'on trouve dans beaucoup de productions actuelles du même genre. J'ai beaucoup aimé le souci du détail au niveau de l'explosion de rotule par une balle de fusil sur un des personnages dans le T3… Excepté un faciès un peu trop changeant pour Rosie (l'héroïne, que l'on reconnaît de toutes façons très facilement avec sa chevelure de feu), il n'y a rien à dire, c'est du bon boulot. Niveau scénario, il y a quand même tout et n'importe quoi (décomplexé le scénario ! ), et dans la surenchère de trucs pas crédibles, c'est parfois un peu trop (j'ai du mal à croire que l'on puisse piloter si facilement un avion de chasse par exemple). D'un autre côté, ça colle bien aux personnages… Je ne connais pas la série Preacher, donc je ne peux faire la comparaison. La fin est moyenne, elle donne l'occasion au dessinateur faire quelque chose d'un peu différent et de très joli, mais elle m'a un peu déçue. Franchement pas mal, avec un coup de cœur pour le côté complètement déjanté.

26/03/2010 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Dernier Voyage d'Alexandre de Humboldt
Le Dernier Voyage d'Alexandre de Humboldt

Décidément, Futuropolis a le don de dénicher les perles rares ! Et ce "dernier voyage" a su m'envouter tant par son graphisme que par son histoire. Moi qui fût bercé dans mes premières lectures par l'imaginaire de Jules Verne, j'avoue avoir littéralement fait un bond dans le temps à la lecture de cette BD. Je me suis revu il y a bien longtemps, planqué sous la couette, à attaquer frénétiquement ces montagnes de pages (A cet âge là, passé les 150 pages, on attaque forcément l'Everest...) de "L'Ile Mystérieuse", "L'Etoile du Sud", Voyage au Centre de la Terre, ou encore "Michel Strogoff". Avoir un père féru de vieux bouquins, et la chance de lire ces ouvrages dans des éditions du XIXe ne fait qu'ajouter à ce plaisir ! De là à voir dans mon amour de la BD un atavisme il n'y a qu'un pas... mais je m'égare ! Un effet "madeleine de Proust" sans doute dû à ce fabuleux voyage proposé par Etienne Le Roux et Vincent Froissard. D'emblée, l'objet lui même séduit. Une couverture qui vous interpelle, une qualité de papier appréciable, et au feuilletage, un graphisme et une composition qui attisent la curiosité ! Restait à savoir si ces mises en bouches allaient tenir toutes leurs promesses... Et la réponse est OUI. Etienne Le Roux que je ne connaissais qu'à travers L'Education des assassins, se révèle un merveilleux conteur. Et son histoire croisée, qui tourne autour de la quête d'un naturaliste européen en Amérique du Sud, vire au rêve éveillé. Si la narration construite autour de trois personnages n'est pas simple au début, une fois intégré les codes développés par l'auteur, on se laisse embarquer par son histoire et ses débordements oniriques. Et cela d'autant plus facilement grâce au soin porté à l'écriture. Certaines tournures de phrases et répliques sont savoureuses à souhait ! Côté dessin Vincent Froissard sort l'artillerie lourde ! Cet inconnu (pour moi) m'a conquis. Quelle évanescence dans ses cases, quelle grâce dans sa composition, et quel subtil jeu entre les traits appuyés et ses cases impressionnistes ! L'alternance d'un super-réalisme et de pages ou tout n'est que taches et suggestion m'a fasciné. Surtout que cela se fait en gardant une cohérence parfaite et sans entacher la narration. On se délecte de cette histoire fabuleuse d'explorateurs tant les ambiances et les décors font impression et retranscrivent à merveille cette ambiance du XIXe siècle. Vous l'aurez compris, ce petit bout de voyage m'a émerveillé et j'attends la suite avec beaucoup d'impatience. Car si elle est du même tonneau, il est clair que je le boirais jusqu'à la lie et que ce sera pour vous tournée générale tant pour moi cette lecture fût une ivresse.

26/03/2010 (modifier)
Par Altaïr
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Pavillon des hommes
Le Pavillon des hommes

Ah, merci Pasukare d'avoir attiré mon attention sur ce titre ! Je viens de lire les 2 premiers tomes du "Pavillon des hommes", et je suis littéralement conquise. Il faut d'ailleurs que je me procure le tome 3 au plus vite... Dans la famille "BD décrivant un monde où les hommes sont décimés par la maladie", j'écrivais dans ma critique de Y Le Dernier Homme que rien de ce qui se passe ne me semblait crédible, et que je regrettais que ce formidable postulat de départ soit si mal exploité. J'en avais rêvé ? Fumi Yoshinaga l'a fait : "Le pavillon des hommes" est une formidable uchronie, toujours crédible, et menée avec intelligence. Dans le 1er tome, la société matriarcale dont il est question dans ce manga est déjà bien installée, et on suit le parcours d'un jeune et séduisant jeune homme qui choisit de rentrer dans ledit pavillon des hommes, sorte de harem au service du shogun (qui est désormais une femme), pour échapper à un mariage forcé. En quelques pages, le décor est planté et le personnage est immédiatement sympathique. Son histoire est riche en rebondissements et en émotions, et servie par un graphisme gracieux, sensuel et pudique qui préfère suggérer plutôt que montrer. Si bien qu'arrivé à la fin du premier tome, on a un léger pincement au cœur quand on réalise que son histoire est finie, et qu'il nous faudra désormais suivre d'autres personnages. Et pourtant... à peine commence-t-on le 2ème tome qu'on est de nouveau happé par cette histoire de bonze au visage de fille qui se voit malgré lui participer à la transition du monde patriarcal de l'ancien shogunat au matriarcat décrit dans le premier tome. L'exercice était casse-gueule : il est toujours plus facile de montrer un monde déjà métamorphosé que d'inventer une succession crédible d'évènements menant à un changement aussi radical de la société... Mais on y croit à chaque instant, tout semble logique, évident, et j'ai vraiment été impressionnée par l'intelligence de l'histoire. "Le pavillon des hommes" est un manga surprenant et inattendu, et on ne peut que féliciter Kana d'avoir soigné ce titre en le gratifiant d'une édition de qualité, et d'un "prix chouchou" attractif en opération de lancement (tout comme Professeur Eiji qui, quoique moins bien, constituait malgré tout une très bonne découverte). J'attends la suite avec impatience !

25/03/2010 (modifier)
Couverture de la série L'Épée d'Ardenois
L'Épée d'Ardenois

Avec « L’Epée d’Ardenois », j’ai fait un bond dans le passé. Je me suis retrouvé devant la télévision familiale en train de regarder Robin des Bois de Walt Disney. Une fois l’album en main, je n’ai plus pu le lâcher. Cette bande dessinée est ce que devrait être une bande dessinée divertissante en général. Le ton est léger sans tomber dans la niaiserie. L’histoire standard sans tomber dans la facilité. Avec « L’Epée d’Ardenois », Paquet et Etienne Willem signent l’une des meilleures surprises de ce premier trimestre 2010. Garen, un jeune lapin qui rêve de devenir chevalier, est le témoin privilégié de la renaissance d’un mal détruit voici 20 ans par une bande de jeunes et intrépides aventuriers. Ce mal, c’est Nuhy, qui tente de réunir les diverses parties de l’armure noire qui lui rendra toute sa puissance. Voilà donc ce jeune lapin projeté sur le devant de la scène. Tout cela sent à plein nez le parcourt initiatique et le destin formidable d’un lapin qui semblait être comme tous le autres. Le dessin est similaire aux productions Disney d’il y a quelques années. Il suffit d’ailleurs d’observer la couverture de l’album pour s’en convaincre. L’influence de Robin des Bois du brave Walt est flagrante, comme tant d’autres l’ont relevé avant moi. Les couleurs sont un tout petit peu plus fade que ce à quoi je m’attendais, au vue de la couverture. Toutefois, elles sont de qualité et plutôt douce rendant la lecture fluide. « L’Epée d’Ardenois » donnera aux lecteurs de tout âge, un pur moment de détente et de divertissement léger et intéressant à la fois. C’est une découverte à partager en famille. J’en fredonne encore : « Des bas des haaauuuuts, il y en a partooooouuuuut... mais des drameeeuuuu, il y en a surtoooouuuut près de Nottingham ! »

24/03/2010 (modifier)
Par Wallace
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pluto
Pluto

Avec Pluto Urasawa m'a véritablement convaincu, son talent pour raconter une intrigue complexe et développer des personnages consistants ne faisant à mes yeux plus de doute. Le talent de l'auteur semble arriver à maturité, même s'il n'évite pas quelques poncifs mélo-dramatiques assez caricaturaux dans leur traitement. Mais on se plaît vraiment à sillonner la psychée robotique qu'il développe tout au long d'un scénario parfaitement maîtrisé, le tout baignant dans une ambiance douce et langoureuse.

24/03/2010 (modifier)