Voici une production apparemment pas très connue que je trouve excellente et surtout incroyablement originale, presque déconcertante tant le monde créé sort des chemins battus, Veyron a réussi avec brio à mélanger intimement les univers porcin et humain.
Edmond est un cochon humanisé qui garde sa fonction première de procréateur pourvoyeur de viande, de saucisses et autres mets savoureux. Mais Edmond n'est certes pas le reproducteur idéal, trop fainéant, trop difficile. Il tient tout de même à garder sa place et ne veut pas se retrouver transformé à son tour en entrée ou plat de résistance. Hélas pour lui et heureusement pour nous, il se fourre dans un mauvais coup qui le contraint à s'exiler en Espagne…
J'ai lu l'intégrale en noir et blanc et le début fait penser à des histoires courtes alors que c'est un récit complet. Tous les changements - sous forme d'histoires courtes - des femmes-cochonnes d'Edmond deviennent à un moment un peu lassantes mais elles sont là pour nous présenter l'univers dans lequel évolue Edmond. Enfin l'intrigue principale démarre et nous voilà partis pour des aventures incroyables où chaque personnage animalier garde sa fonction première, les chiens sont des gardiens, les arabes des chameaux, les espagnols des ânes, il y a même un toréador en taureau, etc., c'est vraiment bien pensé et merveilleusement logique. L'auteur va aussi très loin en mélangeant camps de concentration et ferme d'engraissage porcine, ce n'est pas dérangeant du tout car c'est très bien amené et surtout avec beaucoup de naturel. C'est un monde cruel où le plus fort ou tout au moins le plus malin sera le seul à même de s'en sortir.
Rochette nous offre des personnages d'une grande expressivité et d'un charme fou qui les rendent très attachants. Les décors sont simples mais suffisants, les intervenants sont mis en avant. Je me suis régalée à tous les niveaux.
Quand j’ai vu cette série arriver en grande pompe, avec comme accroche « à notre mort nous voyons défiler notre vie, et bien, nous avons mis au point une machine capable d’enregistrer ces films », je me suis dit : tout est dans le titre, cette bonne idée n’en est pas vraiment une, c'est une accroche déjà vue en BD, films, ou même des série télé...
De plus cela ne m’apparaissait pas vraiment crédible, et cela me paraissait difficile à avaler. Et bien contrairement à S.T.A.R. auquel je n’avais pas accroché, ici cette idée sert juste de point de départ !
Il y a là une série qui est fichtrement bien pensée, un bon polar bien fait avec une touche de fantastique (un peu a la manière de Thomas Silane). Ca fait vraiment plaisir, les personnages sont intéressants, la technologie pas envahissante et utilisée à bon escient pour servir l’histoire, vraiment un très bon moment passé et une bonne découverte que cette série tête de gondole.
Car finalement la base même de cette histoire est basique : Un père veut sauver la mise de son fils qui est dans de sales draps. Bon dit comme ça ce n’est pas folichon mais avec Alcante au scénario c’est nettement mieux que quand c’est moi qui raconte.
(15/20)
Un récit étrange, poétique, poignant, inventif. Un merveilleux huis-clos dans lequel se révèle un personnage hors normes. Un univers réinventé grâce à un dictionnaire, seul lien entre ce personnage et le monde extérieur.
C’est fou comme Chabouté parvient à nous faire comprendre combien un livre, fut-il simple dictionnaire, est quelque chose de merveilleux.
Et, par-dessus tout cela, un dessin en noir et blanc capable de créer des ambiances incroyablement réussies. Un trait net, jouant et se jouant des ombres et des lumières. Une mise en page aérée qui capte l’attention du lecteur, au point d’en devenir hypnotique.
Un livre que l’on peut lire et relire et relire encore. Son volume, son thème et son style graphique peuvent effrayer, et pourtant sa lecture est aussi passionnante et émouvante qu’aisée.
Le meilleur Chabouté qu’il m’ait été donné de lire, et une œuvre tellement personnelle, originale et réussie que je ne peux rien dire d’autre que …
CULTE !
Ce qui marque le plus à la lecture de cette série, c'est le dynamisme, le rendu du mouvement, l'extrême précision du dessin au point que l'on comprend réellement ce qui se passe dans les scènes de baston : on visualise sans peine le mouvement, l'impact, la vitesse, les arrêts, les chutes, les sauts, les dégâts occasionnés (contrairement à d'autres dessinateurs qui se contentent d'un nuage de poussière ininterprétable et de bruitages plus ou moins bien choisis).
L'autre point fort, c'est ce qui fait régulièrement retomber la pression dans ce récit d'une rare intensité : on trouve par ci par là des moments attendrissants ou émouvants qui tombent comme ça sans prévenir ou simplement tous cons mais qui font sourire (le méchant Makuku faisant "coucou qui est là ?" au bébé du Kansas Bar avant de massacrer presque tout le monde, j'ai adoré aussi Desty Nova et son syndrôme du flan…).
Le personnage principal de la série, Gally, ne peut laisser personne indifférent : entre beauté fragile et instincts destructeurs, la rage de n'être qu'un instrument et l'envie de retrouver la mémoire font de cette cyborg un être entier, volontaire et imprévisible, dont le regard (tour à tour triste, borné, effrayé, étonné, attendri, heureux, curieux, désespéré, vide, pétillant, et j'en passe) accroche le lecteur et l'entraîne inexorablement de page en page…
Les personnages secondaires ont aussi de la personnalité et une vraie place dans l'intrigue : le jeune Yugo et son rêve d'aller sur Zalem, Daisuke Ido le chasseur de primes qui découvrit Gally dans la décharge, Esdoc l'ex coureur devenu mécano et ses rêves brisés pour être en haut de l'affiche, Jashugan le champion du Motorball qui est vraiment un grand monsieur, que ce soit dans la réalité ou le rêve, Desty Nova le génial savant fou, etc etc…
Les 4 premiers tomes se lisent d'une traite, la partie "Motorball" est culte à elle toute seule et à tous points de vue (intense, dynamique, la force du récit est à l'image de la rage qui anime Gally). Dans les deux suivants, elle m'est apparue de plus en plus comme une folle dangereuse, peut-être évolue-t-elle réellement dans ce sens à mesure qu'elle retrouve peu à peu la mémoire et qu'elle perd ceux qu'elle aime… c'est parfois effrayant de voir poindre ses instincts guerriers et destructeurs. Après un léger flottement au tome 7 (dont les débuts virant au scato m'ont un peu fait peur et qui m'a plus que moyennement convaincue côté romance), j'ai retrouvé tout mon plaisir de lecture dans les deux derniers qui se déroulent sur des chapeaux de roue ! La fin est belle, le secret de Zalem fichtrement bien trouvé, on aurait pu se passer de deux trois trucs mais c'est vraiment du détail.
Une très bonne série qui mériterait une réédition de luxe du genre de celle de Dragon Ball.
Une jeune femme écrivain, en reportage à Brême, pour y effectuer un guide touristique, va se retrouver bien malgré elle, mêlée à une terrible affaire criminelle.
On s'apprête à exécuter en place publique une femme ayant commis pas moins d'une quinzaine d'assassinats : ses maris, ses enfants, son frère, ses voisins...
Notre héroïne " Miss Marple de l'époque ", ne peut s'empêcher de poser des questions pour essayer de comprendre ce qui a motivé de telles horreurs.
Très mal accueillie par le pasteur, l'avocat et le juge qui ne veulent pas démordre de leur théorie concernant la criminelle : une tueuse froide, calculatrice, cupide, elle ne renonce pas pour autant à pousser plus loin ses investigations car la vérité ne lui semble pas aussi simple.
Ce faisant, elle se met elle-même en danger...
J'ai adoré ce livre. Peter Meter arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. Il fait au passage le procès de cette société bourgeoise du début du 19eme siècle dominée par les hommes.
La femme y est considérée comme un être immature, intermédiaire entre l'adulte et l'enfant, irresponsable, incapable de vivre seule, de voyager seule, d'avoir une activité intellectuelle quelconque. Toute vie sexuelle libérée lui est proscrite.
Le dessin admirable de Barbara Yelin reflet de l'impressionnisme allemand sert à merveille le scénario. Son coup de crayon vif et incisif va à l'essentiel pour camper les attitudes, faire ressortir les émotions, les états d'âmes et les ambiances lourdes et angoissantes.
A ne pas rater, un vrai petit chef d'oeuvre !
A première vue, tout oppose Shin'ichi Chiaki à sa voisine de palier Megumi Noda, dite Nodame, tous deux étudiants en musique :
Lui est beau, sérieux, ambitieux, ordonné (limite maniaque), riche fils de bonne famille propre sur lui, un bourreau de travail très conscient de son génie (réel) pour la musique, et qui se rêve en chef d'orchestre à la renommée internationale.
Elle est franchement excentrique et délirante, sans-gêne, bordélique au plus haut degré, vit dans un dépotoir nauséabond, ne pense qu'à manger, et ambitionne de devenir institutrice...
Mais Nodame étudie le piano, et bien qu'elle manque de rigueur et qu'elle n'en fasse qu'à sa tête, elle est (sur)douée et a un style unique et inspiré qui plait à Chiaki.
La rencontre entre les deux personnages va être explosive, on s'en doute. Leurs démêlés sont source inépuisable de gags hilarants, mais aussi de moments touchants, car on s'apercevra bientôt que l'un et l'autre ne pourront exploiter leur potentiel à fond qu'ensemble, Nodame apportant inspiration, humanité et fantaisie à Chiaki, qui lui apportera en retour rigueur, motivation et ambition... Ils sont opposés, mais finalement surtout complémentaires, et l'un sans l'autre ne serait qu'un artiste incomplet.
En France, on connait déjà Tomoko Ninomiya pour son très remarqué Tensai Family Company, qui basait déjà son histoire sur les extrêmes opposés qui s'attirent. Avec "Nodame Cantabile", série culte au Japon (plus de 20 millions de tomes écoulés parait-il) et déclinée en drama, en film et en anime à succès, elle nous fait partager son amour de la musique classique avec humour et finesse, et suffisamment de réalisme pour rendre le parcours de ses deux héros crédible.
Le résultat est passionnant et fortement addictif. Son seul défaut est de ne pas avoir de bande sonore dans une bande dessinée, mais il suffit d'en mettre en musique de fond pour régler le problème...
Un mot sur le dessin : ce n'est clairement pas ce qu'on retiendra de ce manga. Ni bon ni mauvais, on n'a jamais particulièrement envie de détailler une case, mais cela ne nuit en rien à la lecture : il est très clair et sert une narration limpide. A noter que les passages musicaux sont extrêmement bien traités, particulièrement expressifs... ce qui est une gageure pour une BD !
Il y a longtemps que je n'avais pas lu un shojo (bon, techniquement c'est un josei) qui m'emballe à ce point. Les personnages sont ultra-attachants malgré leurs nombreux défauts, et chaque page lue amène la suivante. De plus, le propos est assez mur et ne comporte point de mièvrerie ni de stéréotypes machiste : Chiaki fait la cuisine et le ménage (j'avoue que c'est un détail qui me plait beaucoup 8) ), et Nodame, qui en pince pour le beau ténébreux, finit par réaliser que si elle veut toucher son cœur de pierre il faut qu'elle se mette à son niveau d'excellence...
Bref, si vous aimez la musique classique vous serez conquis. Et si vous ne l'aimez pas ... vous serez convertis !
P.S : pour ceux que le (sur)jeu euh ... "particulier" des acteurs de dramas (feuilletons cheaps) japonais ne rebute pas, et qui ne sont pas gênés de voir des européens joués par des japonais en perruque blonde, je conseille très vivement l'adaptation de ce manga sous ce format, qui a l'avantage de mettre en valeur la musique, malheureusement absente de cet excellentissime manga !
Attention, chef d’oeuvre.!
Je ne connaissais Laurent Colonnier que par ses dessins de presse et ses pages dans Spirou quand j'étais jeune, et je le retrouve dans un style totalement différent, réaliste et sérieux.
Sur une soixantaine de pages, il nous dresse le portrait d’un homme détruit par un deuil. Paumé dans Tokio, un homme anonyme revit les moments clef de sa relation amoureuse. Monté comme un RubikCube dans le désordre, on va de la ville à la plage, du métro au supermarché où ont lieu des rencontres incongrues et surprenantes.
Internal Lobster se lit comme on assemble un puzzle. Au départ difficile de distinguer les différentes époques, mais l'histoire se dessine peu à peu, les pièces s’imbriquent, les figures se précisent, aidés en cela par la charte/couleurs, audacieuce, inédite et très belle, affectant à chaque époque un camaïeu différent.
Avec son trait vigoureux et frontal, parfois à la limite de l'abstraction, l’auteur mise plus sur la mise en scène que sur la précision des détails, entrainant le lecteur dans une rare expérience: vivre le mal être du héros à ses côtés, voire à sa place, en lecteur actif.
L’auteur ne nous mâche pas le travail, il préfère suggérer, jouer sur l’ellipse, le non-dit, le geste signifiant. C’est donc un bonheur d’avancer dans ce récit poignant, d’une grande intelligence, simple et juste, qui remue, fait sourire et pleurer. C’est rare, c’est beau, c’est indispensable.
Grand admirateur de Sherlock Holmes, je me suis toujours méfié des reprises du personnage de Conan Doyle, pourtant le plus repris à la fois en littérature et au cinéma.
Quelques exceptions toutefois me viennent à l’esprit : « La vie privée de Sherlock Holmes » adapté par Billy Wilder au cinéma et « Les exploits de Sherlock Holmes » par Adrian Conan Doyle et John Dickson Carr, recueil de nouvelles qui reprenaient les canons holmésiens.
Cette nouvelle aventure en bande dessinée est l’adaptation du roman de Dibbin, que je n’avais pas vu passer à l’époque.
Même si Sherlock Holmes redevient à la mode avec le film de Guy Ritchie et sa déclinaison en bd « Sherlock Holmes et les vampires de Londres » (que j’ai tous deux soigneusement évités), je suis très rétif à ce regain d’intérêt. Seule la version originale de Luc Brunschwig et Cécil "Holmes", m’a, pour le moment, passionné.
Pourtant, dès que j’ai aperçu ce livre, j’ai tout de suite été séduit. Séduit par la forme – on croirait lire un journal du début du 20ème siècle avec utilisation d’un mauvais papier- et surtout par le fond. Quel scénario extraordinaire ! Mais j’y reviendrai.
Un seul et unique élément m’a fait pencher vers l’achat instinctif voire compulsif : Jeremy Brett, car le dessinateur a eu la brillante et heureuse idée de faire apparaître Sherlock Holmes sous les traits d’un des meilleurs acteurs ayant interprété le célèbre détective à la télévision, Jeremy Brett, disparu trop tôt.
Du coup, j’ai l’impression d’entendre ses intonations et voir ses mimiques à chaque page. Un régal, vous dis-je. Si Billy Wilder avait certes quelque peu écorné le mythe du détective anglais dans « La vie privée de Sherlock Holmes », le scénariste revisite ici complètement les canons holmésiens avec cette adaptation de Jack l’Eventreur, tout en utilisant les aventures de Conan Doyle (" le dernier problème", Mycroft Holmes, les déguisements de Sherlock Holmes, les chutes de Meiringen) et en distillant dans cet opus des titres d’aventures imaginaires que n’aurait certes pas renié Conan Doyle ("le club des molubdotémophiles ", "la magouste royale"ou encore "le soleil d'azur").
Bien sûr, au fil des pages, on songe au célèbre From Hell d’Alan Moore dans les déambulations de Sherlock Holmes et du docteur Watson dans les rues de Whitechapel. Certes, le parti pris d’un dessin assez vieillot peut rebuter certains mais il ne faut pas s’arrêter à cela.
Un formidable pied de nez au mythe de Sherlock Holmes et qui ne peut que ravir les amateurs, tant l’esprit du scénario est fidèle aux autres aventures relatées par Watson, pardon par Sir Arthur Conan Doyle, qui d’ailleurs fait ici une apparition. Watson, dans la seconde partie de cet opus, prend une importance qu’il n’avait pas dans les aventures « classiques » ; mais ne prenez pas garde au quatrième de couverture qui annonce : "A la veille de sa mort, le docteur Watson...", cela peut vous induire en erreur.
J’ai pris un très grand plaisir à lire cette aventure qui tranche vraiment avec le mythe du héros imaginé par Conan Doyle.
Bref, je ne dirai qu’un mot : jubilatoire.
Arelate, relate bien des aspects de la vie quotidienne sous l'empire romain.
C'est vraiment un roman historique, mais racontant la petite histoire, celle des gens de la cité.
C'est aussi un roman d'aventure avec des personnages aux destins extraordinaires.
Arelate est une BD avec laquelle on se distrait tout en se cultivant.
J'aime !
Wow ! Je suis impressionné par autant de talent. Liniers a beaucoup d'imagination et j'espère qu'un jour il sera connu internationalement car il le mérite amplement. Ses strips sont très drôles et pleins de créativité. Évidemment, certains sont moins bons que d'autres (je ne comprends pas l'humour des strips 'Les gens qui nous entourent' et je me demande s'il y en a), mais ceux qui sont marrants sont proches du chef d'œuvre !
Les personnages récurrents sont tous attachants : le chat Fellini, le robot sentimental, les lutins, la fille qui croit que son ourson existe pour de vrai, etc. Le dessin de Liniers est absolument fantastique. C'est un régal pour les yeux ! De plus, les albums sont très beaux et sont agréables a tenir dans les mains.
Évidemment, comme c'est de l'humour et que souvent les choses qui nous font rire ne sont pas drôles pour d'autres, ça ne m'étonnerait pas si plusieurs personnes venaient poster un avis négatif en disant que c'est chiant à lire. Personnellement, j'ai passé un excellent moment dans l'univers de cet auteur argentin et je suis fier d'être le premier à poster cette série.
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Edmond le Cochon
Voici une production apparemment pas très connue que je trouve excellente et surtout incroyablement originale, presque déconcertante tant le monde créé sort des chemins battus, Veyron a réussi avec brio à mélanger intimement les univers porcin et humain. Edmond est un cochon humanisé qui garde sa fonction première de procréateur pourvoyeur de viande, de saucisses et autres mets savoureux. Mais Edmond n'est certes pas le reproducteur idéal, trop fainéant, trop difficile. Il tient tout de même à garder sa place et ne veut pas se retrouver transformé à son tour en entrée ou plat de résistance. Hélas pour lui et heureusement pour nous, il se fourre dans un mauvais coup qui le contraint à s'exiler en Espagne… J'ai lu l'intégrale en noir et blanc et le début fait penser à des histoires courtes alors que c'est un récit complet. Tous les changements - sous forme d'histoires courtes - des femmes-cochonnes d'Edmond deviennent à un moment un peu lassantes mais elles sont là pour nous présenter l'univers dans lequel évolue Edmond. Enfin l'intrigue principale démarre et nous voilà partis pour des aventures incroyables où chaque personnage animalier garde sa fonction première, les chiens sont des gardiens, les arabes des chameaux, les espagnols des ânes, il y a même un toréador en taureau, etc., c'est vraiment bien pensé et merveilleusement logique. L'auteur va aussi très loin en mélangeant camps de concentration et ferme d'engraissage porcine, ce n'est pas dérangeant du tout car c'est très bien amené et surtout avec beaucoup de naturel. C'est un monde cruel où le plus fort ou tout au moins le plus malin sera le seul à même de s'en sortir. Rochette nous offre des personnages d'une grande expressivité et d'un charme fou qui les rendent très attachants. Les décors sont simples mais suffisants, les intervenants sont mis en avant. Je me suis régalée à tous les niveaux.
Re-Mind
Quand j’ai vu cette série arriver en grande pompe, avec comme accroche « à notre mort nous voyons défiler notre vie, et bien, nous avons mis au point une machine capable d’enregistrer ces films », je me suis dit : tout est dans le titre, cette bonne idée n’en est pas vraiment une, c'est une accroche déjà vue en BD, films, ou même des série télé... De plus cela ne m’apparaissait pas vraiment crédible, et cela me paraissait difficile à avaler. Et bien contrairement à S.T.A.R. auquel je n’avais pas accroché, ici cette idée sert juste de point de départ ! Il y a là une série qui est fichtrement bien pensée, un bon polar bien fait avec une touche de fantastique (un peu a la manière de Thomas Silane). Ca fait vraiment plaisir, les personnages sont intéressants, la technologie pas envahissante et utilisée à bon escient pour servir l’histoire, vraiment un très bon moment passé et une bonne découverte que cette série tête de gondole. Car finalement la base même de cette histoire est basique : Un père veut sauver la mise de son fils qui est dans de sales draps. Bon dit comme ça ce n’est pas folichon mais avec Alcante au scénario c’est nettement mieux que quand c’est moi qui raconte. (15/20)
Tout seul
Un récit étrange, poétique, poignant, inventif. Un merveilleux huis-clos dans lequel se révèle un personnage hors normes. Un univers réinventé grâce à un dictionnaire, seul lien entre ce personnage et le monde extérieur. C’est fou comme Chabouté parvient à nous faire comprendre combien un livre, fut-il simple dictionnaire, est quelque chose de merveilleux. Et, par-dessus tout cela, un dessin en noir et blanc capable de créer des ambiances incroyablement réussies. Un trait net, jouant et se jouant des ombres et des lumières. Une mise en page aérée qui capte l’attention du lecteur, au point d’en devenir hypnotique. Un livre que l’on peut lire et relire et relire encore. Son volume, son thème et son style graphique peuvent effrayer, et pourtant sa lecture est aussi passionnante et émouvante qu’aisée. Le meilleur Chabouté qu’il m’ait été donné de lire, et une œuvre tellement personnelle, originale et réussie que je ne peux rien dire d’autre que … CULTE !
Gunnm
Ce qui marque le plus à la lecture de cette série, c'est le dynamisme, le rendu du mouvement, l'extrême précision du dessin au point que l'on comprend réellement ce qui se passe dans les scènes de baston : on visualise sans peine le mouvement, l'impact, la vitesse, les arrêts, les chutes, les sauts, les dégâts occasionnés (contrairement à d'autres dessinateurs qui se contentent d'un nuage de poussière ininterprétable et de bruitages plus ou moins bien choisis). L'autre point fort, c'est ce qui fait régulièrement retomber la pression dans ce récit d'une rare intensité : on trouve par ci par là des moments attendrissants ou émouvants qui tombent comme ça sans prévenir ou simplement tous cons mais qui font sourire (le méchant Makuku faisant "coucou qui est là ?" au bébé du Kansas Bar avant de massacrer presque tout le monde, j'ai adoré aussi Desty Nova et son syndrôme du flan…). Le personnage principal de la série, Gally, ne peut laisser personne indifférent : entre beauté fragile et instincts destructeurs, la rage de n'être qu'un instrument et l'envie de retrouver la mémoire font de cette cyborg un être entier, volontaire et imprévisible, dont le regard (tour à tour triste, borné, effrayé, étonné, attendri, heureux, curieux, désespéré, vide, pétillant, et j'en passe) accroche le lecteur et l'entraîne inexorablement de page en page… Les personnages secondaires ont aussi de la personnalité et une vraie place dans l'intrigue : le jeune Yugo et son rêve d'aller sur Zalem, Daisuke Ido le chasseur de primes qui découvrit Gally dans la décharge, Esdoc l'ex coureur devenu mécano et ses rêves brisés pour être en haut de l'affiche, Jashugan le champion du Motorball qui est vraiment un grand monsieur, que ce soit dans la réalité ou le rêve, Desty Nova le génial savant fou, etc etc… Les 4 premiers tomes se lisent d'une traite, la partie "Motorball" est culte à elle toute seule et à tous points de vue (intense, dynamique, la force du récit est à l'image de la rage qui anime Gally). Dans les deux suivants, elle m'est apparue de plus en plus comme une folle dangereuse, peut-être évolue-t-elle réellement dans ce sens à mesure qu'elle retrouve peu à peu la mémoire et qu'elle perd ceux qu'elle aime… c'est parfois effrayant de voir poindre ses instincts guerriers et destructeurs. Après un léger flottement au tome 7 (dont les débuts virant au scato m'ont un peu fait peur et qui m'a plus que moyennement convaincue côté romance), j'ai retrouvé tout mon plaisir de lecture dans les deux derniers qui se déroulent sur des chapeaux de roue ! La fin est belle, le secret de Zalem fichtrement bien trouvé, on aurait pu se passer de deux trois trucs mais c'est vraiment du détail. Une très bonne série qui mériterait une réédition de luxe du genre de celle de Dragon Ball.
L'Empoisonneuse
Une jeune femme écrivain, en reportage à Brême, pour y effectuer un guide touristique, va se retrouver bien malgré elle, mêlée à une terrible affaire criminelle. On s'apprête à exécuter en place publique une femme ayant commis pas moins d'une quinzaine d'assassinats : ses maris, ses enfants, son frère, ses voisins... Notre héroïne " Miss Marple de l'époque ", ne peut s'empêcher de poser des questions pour essayer de comprendre ce qui a motivé de telles horreurs. Très mal accueillie par le pasteur, l'avocat et le juge qui ne veulent pas démordre de leur théorie concernant la criminelle : une tueuse froide, calculatrice, cupide, elle ne renonce pas pour autant à pousser plus loin ses investigations car la vérité ne lui semble pas aussi simple. Ce faisant, elle se met elle-même en danger... J'ai adoré ce livre. Peter Meter arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. Il fait au passage le procès de cette société bourgeoise du début du 19eme siècle dominée par les hommes. La femme y est considérée comme un être immature, intermédiaire entre l'adulte et l'enfant, irresponsable, incapable de vivre seule, de voyager seule, d'avoir une activité intellectuelle quelconque. Toute vie sexuelle libérée lui est proscrite. Le dessin admirable de Barbara Yelin reflet de l'impressionnisme allemand sert à merveille le scénario. Son coup de crayon vif et incisif va à l'essentiel pour camper les attitudes, faire ressortir les émotions, les états d'âmes et les ambiances lourdes et angoissantes. A ne pas rater, un vrai petit chef d'oeuvre !
Nodame Cantabile
A première vue, tout oppose Shin'ichi Chiaki à sa voisine de palier Megumi Noda, dite Nodame, tous deux étudiants en musique : Lui est beau, sérieux, ambitieux, ordonné (limite maniaque), riche fils de bonne famille propre sur lui, un bourreau de travail très conscient de son génie (réel) pour la musique, et qui se rêve en chef d'orchestre à la renommée internationale. Elle est franchement excentrique et délirante, sans-gêne, bordélique au plus haut degré, vit dans un dépotoir nauséabond, ne pense qu'à manger, et ambitionne de devenir institutrice... Mais Nodame étudie le piano, et bien qu'elle manque de rigueur et qu'elle n'en fasse qu'à sa tête, elle est (sur)douée et a un style unique et inspiré qui plait à Chiaki. La rencontre entre les deux personnages va être explosive, on s'en doute. Leurs démêlés sont source inépuisable de gags hilarants, mais aussi de moments touchants, car on s'apercevra bientôt que l'un et l'autre ne pourront exploiter leur potentiel à fond qu'ensemble, Nodame apportant inspiration, humanité et fantaisie à Chiaki, qui lui apportera en retour rigueur, motivation et ambition... Ils sont opposés, mais finalement surtout complémentaires, et l'un sans l'autre ne serait qu'un artiste incomplet. En France, on connait déjà Tomoko Ninomiya pour son très remarqué Tensai Family Company, qui basait déjà son histoire sur les extrêmes opposés qui s'attirent. Avec "Nodame Cantabile", série culte au Japon (plus de 20 millions de tomes écoulés parait-il) et déclinée en drama, en film et en anime à succès, elle nous fait partager son amour de la musique classique avec humour et finesse, et suffisamment de réalisme pour rendre le parcours de ses deux héros crédible. Le résultat est passionnant et fortement addictif. Son seul défaut est de ne pas avoir de bande sonore dans une bande dessinée, mais il suffit d'en mettre en musique de fond pour régler le problème... Un mot sur le dessin : ce n'est clairement pas ce qu'on retiendra de ce manga. Ni bon ni mauvais, on n'a jamais particulièrement envie de détailler une case, mais cela ne nuit en rien à la lecture : il est très clair et sert une narration limpide. A noter que les passages musicaux sont extrêmement bien traités, particulièrement expressifs... ce qui est une gageure pour une BD ! Il y a longtemps que je n'avais pas lu un shojo (bon, techniquement c'est un josei) qui m'emballe à ce point. Les personnages sont ultra-attachants malgré leurs nombreux défauts, et chaque page lue amène la suivante. De plus, le propos est assez mur et ne comporte point de mièvrerie ni de stéréotypes machiste : Chiaki fait la cuisine et le ménage (j'avoue que c'est un détail qui me plait beaucoup 8) ), et Nodame, qui en pince pour le beau ténébreux, finit par réaliser que si elle veut toucher son cœur de pierre il faut qu'elle se mette à son niveau d'excellence... Bref, si vous aimez la musique classique vous serez conquis. Et si vous ne l'aimez pas ... vous serez convertis ! P.S : pour ceux que le (sur)jeu euh ... "particulier" des acteurs de dramas (feuilletons cheaps) japonais ne rebute pas, et qui ne sont pas gênés de voir des européens joués par des japonais en perruque blonde, je conseille très vivement l'adaptation de ce manga sous ce format, qui a l'avantage de mettre en valeur la musique, malheureusement absente de cet excellentissime manga !
Internal Lobster
Attention, chef d’oeuvre.! Je ne connaissais Laurent Colonnier que par ses dessins de presse et ses pages dans Spirou quand j'étais jeune, et je le retrouve dans un style totalement différent, réaliste et sérieux. Sur une soixantaine de pages, il nous dresse le portrait d’un homme détruit par un deuil. Paumé dans Tokio, un homme anonyme revit les moments clef de sa relation amoureuse. Monté comme un RubikCube dans le désordre, on va de la ville à la plage, du métro au supermarché où ont lieu des rencontres incongrues et surprenantes. Internal Lobster se lit comme on assemble un puzzle. Au départ difficile de distinguer les différentes époques, mais l'histoire se dessine peu à peu, les pièces s’imbriquent, les figures se précisent, aidés en cela par la charte/couleurs, audacieuce, inédite et très belle, affectant à chaque époque un camaïeu différent. Avec son trait vigoureux et frontal, parfois à la limite de l'abstraction, l’auteur mise plus sur la mise en scène que sur la précision des détails, entrainant le lecteur dans une rare expérience: vivre le mal être du héros à ses côtés, voire à sa place, en lecteur actif. L’auteur ne nous mâche pas le travail, il préfère suggérer, jouer sur l’ellipse, le non-dit, le geste signifiant. C’est donc un bonheur d’avancer dans ce récit poignant, d’une grande intelligence, simple et juste, qui remue, fait sourire et pleurer. C’est rare, c’est beau, c’est indispensable.
L'Ultime Défi de Sherlock Holmes
Grand admirateur de Sherlock Holmes, je me suis toujours méfié des reprises du personnage de Conan Doyle, pourtant le plus repris à la fois en littérature et au cinéma. Quelques exceptions toutefois me viennent à l’esprit : « La vie privée de Sherlock Holmes » adapté par Billy Wilder au cinéma et « Les exploits de Sherlock Holmes » par Adrian Conan Doyle et John Dickson Carr, recueil de nouvelles qui reprenaient les canons holmésiens. Cette nouvelle aventure en bande dessinée est l’adaptation du roman de Dibbin, que je n’avais pas vu passer à l’époque. Même si Sherlock Holmes redevient à la mode avec le film de Guy Ritchie et sa déclinaison en bd « Sherlock Holmes et les vampires de Londres » (que j’ai tous deux soigneusement évités), je suis très rétif à ce regain d’intérêt. Seule la version originale de Luc Brunschwig et Cécil "Holmes", m’a, pour le moment, passionné. Pourtant, dès que j’ai aperçu ce livre, j’ai tout de suite été séduit. Séduit par la forme – on croirait lire un journal du début du 20ème siècle avec utilisation d’un mauvais papier- et surtout par le fond. Quel scénario extraordinaire ! Mais j’y reviendrai. Un seul et unique élément m’a fait pencher vers l’achat instinctif voire compulsif : Jeremy Brett, car le dessinateur a eu la brillante et heureuse idée de faire apparaître Sherlock Holmes sous les traits d’un des meilleurs acteurs ayant interprété le célèbre détective à la télévision, Jeremy Brett, disparu trop tôt. Du coup, j’ai l’impression d’entendre ses intonations et voir ses mimiques à chaque page. Un régal, vous dis-je. Si Billy Wilder avait certes quelque peu écorné le mythe du détective anglais dans « La vie privée de Sherlock Holmes », le scénariste revisite ici complètement les canons holmésiens avec cette adaptation de Jack l’Eventreur, tout en utilisant les aventures de Conan Doyle (" le dernier problème", Mycroft Holmes, les déguisements de Sherlock Holmes, les chutes de Meiringen) et en distillant dans cet opus des titres d’aventures imaginaires que n’aurait certes pas renié Conan Doyle ("le club des molubdotémophiles ", "la magouste royale"ou encore "le soleil d'azur"). Bien sûr, au fil des pages, on songe au célèbre From Hell d’Alan Moore dans les déambulations de Sherlock Holmes et du docteur Watson dans les rues de Whitechapel. Certes, le parti pris d’un dessin assez vieillot peut rebuter certains mais il ne faut pas s’arrêter à cela. Un formidable pied de nez au mythe de Sherlock Holmes et qui ne peut que ravir les amateurs, tant l’esprit du scénario est fidèle aux autres aventures relatées par Watson, pardon par Sir Arthur Conan Doyle, qui d’ailleurs fait ici une apparition. Watson, dans la seconde partie de cet opus, prend une importance qu’il n’avait pas dans les aventures « classiques » ; mais ne prenez pas garde au quatrième de couverture qui annonce : "A la veille de sa mort, le docteur Watson...", cela peut vous induire en erreur. J’ai pris un très grand plaisir à lire cette aventure qui tranche vraiment avec le mythe du héros imaginé par Conan Doyle. Bref, je ne dirai qu’un mot : jubilatoire.
Arelate
Arelate, relate bien des aspects de la vie quotidienne sous l'empire romain. C'est vraiment un roman historique, mais racontant la petite histoire, celle des gens de la cité. C'est aussi un roman d'aventure avec des personnages aux destins extraordinaires. Arelate est une BD avec laquelle on se distrait tout en se cultivant. J'aime !
Macanudo
Wow ! Je suis impressionné par autant de talent. Liniers a beaucoup d'imagination et j'espère qu'un jour il sera connu internationalement car il le mérite amplement. Ses strips sont très drôles et pleins de créativité. Évidemment, certains sont moins bons que d'autres (je ne comprends pas l'humour des strips 'Les gens qui nous entourent' et je me demande s'il y en a), mais ceux qui sont marrants sont proches du chef d'œuvre ! Les personnages récurrents sont tous attachants : le chat Fellini, le robot sentimental, les lutins, la fille qui croit que son ourson existe pour de vrai, etc. Le dessin de Liniers est absolument fantastique. C'est un régal pour les yeux ! De plus, les albums sont très beaux et sont agréables a tenir dans les mains. Évidemment, comme c'est de l'humour et que souvent les choses qui nous font rire ne sont pas drôles pour d'autres, ça ne m'étonnerait pas si plusieurs personnes venaient poster un avis négatif en disant que c'est chiant à lire. Personnellement, j'ai passé un excellent moment dans l'univers de cet auteur argentin et je suis fier d'être le premier à poster cette série.