Les Démons d'Alexia

Note: 3.68/5
(3.68/5 pour 22 avis)

Alexia est une jeune exorciste qui se fait repérer par d'étranges individus, qui se disent du C.R.P.S...


Diables et démons Journal Spirou Les meilleures séries terminées en 2011

Deux individus se présentent chez Alexia avec un démon. A elle de prouver qu'elle est capable de s'en débarrasser. Et hop ! la voici engagée au CRPS, le Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels. S'y trouvent déjà quelques scientifiques, chercheurs et autres nécromanciens, qui oeuvrent pour le bien-être de la planète. Seulement, à peine Alexia arrivée, un squelette se recompose... Branle-bas de combat !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 2004
Statut histoire Série terminée 7 tomes parus

Couverture de la série Les Démons d'Alexia © Dupuis 2004
Les notes
Note: 3.68/5
(3.68/5 pour 22 avis)
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Par Charly
Note: 4/5
L'avatar du posteur Charly

"Les Démons d'Alexia" est une série de bande dessinée belge qui captive les lecteurs avec son intrigue mêlant mystère, exorcisme et magie. Cette série en trois cycles offre une aventure palpitante centrée autour d'Alexia, une jeune femme douée dans l'art de l'exorcisme. L'histoire débute avec le recrutement d'Alexia par le CRPS (Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels), une organisation secrète chargée de protéger le monde des forces occultes. Dès le premier album, l'existence de sorcières maléfiques et de phénomènes surnaturels est révélée, plongeant Alexia dans un univers sombre et mystérieux. Le premier cycle de l'histoire présente une intrigue captivante où Alexia découvre ses propres origines et le pouvoir qui sommeille en elle. Les liens familiaux et l'héritage ancestral ajoutent une dimension intéressante à l'histoire, renforçant le développement du personnage principal. Les personnages de la série sont bien développés et complexes. Alexia, en tant qu'exorciste et sorcière, fait face à des dilemmes moraux et à des conflits intérieurs, ce qui rend son évolution tout au long de l'histoire fascinante. Les relations entre les personnages, tels que Paolo Capaldi, Bérénice et Harold Pleston, apportent également une dynamique intéressante à l'ensemble de l'intrigue. L'univers créé par les auteurs est riche en détails et en références historiques, notamment avec les sorcières de Salem. L'utilisation d'un mélange de fiction et de vérité donne une dimension authentique à l'histoire et renforce l'immersion du lecteur. Bien que "Les Démons d'Alexia" soit une série passionnante et bien construite, quelques moments de l'intrigue peuvent sembler complexes et nécessiter une attention particulière de la part du lecteur pour pleinement les apprécier. Cependant, cela n'entrave pas l'expérience globale et ajoute même une certaine profondeur à l'histoire.

21/05/2023 (modifier)
Par fuuhuu
Note: 3/5
L'avatar du posteur fuuhuu

J'ai eu beaucoup de mal à me lancer dans la lecture de cette série car j'ai toujours cru que c'était une bande dessinée pour enfant. Le dessin me semblait puéril et immature au premier abord. Finalement, ma lecture s'est avérée agréable et beaucoup plus mature que ce que j'imaginais. Alexia est à la fois une sorcière et une exorciste, et rejoins le CRPS, qui est un groupe en charge des enquêtes occultes, paranormales, démoniaques ou appelez ça comme vous voulez. C'est donc un genre de série policière dans un univers de sorcellerie. Les 7 albums se lisent relativement vite, étant donné le grand nombre de mystères. Dugomier parvient à nous tenir en haleine tout au long de la série et surtout, à nous surprendre plus d'une fois. De plus, j'ai apprécié le fait que le scénario ne tire pas en longueur. Les réponses arrivent rapidement, de nouvelles questions viennent remplacer les anciennes pour toujours plus de mystères et c'est toujours bien amené. J'ai cependant parfois été gêné par la narration. Il arrive parfois qu'entre deux cases, énormément de choses se passent et ne sont pas montrées. Au point que parfois je me demandais s'il ne manquait pas une page ou si l'auteur n'avait pas oublié d'intégrer une case ou l'autre. Cela a souvent cassé mon immersion. Le dessin est au final plus mature que ce que j'imaginais. Il rend accessible aux plus jeunes une histoire qui parfois est trash et violente. Certaines scènes de tueries et autres violences sont explicitement montrées mais Ers arrive à trouver un juste milieu pour le rendre accessible aux enfants sans pour autant l'infantiliser. Une chouette série qui se "binge-read". 3 étoiles MAUPERTUIS, OSE ET RIT !

22/03/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Avis posté après lecture des quatre premiers albums, formant un cycle complet. Avec Alexia, nous avons une sorte de « Spirou chez les sorciers », (même si elle ressemblerait plutôt à Fantasio), mais avec une héroïne un peu plus mature, ou en tout cas moins « bridée », aseptisée (on y croise régulièrement la mort - violente, et parfois un zest d’évocation sexuelle), et sans les personnages secondaires. Mais cette jeune exorciste (et aussi sorcière !), dégourdie et courageuse, qui intègre une équipe internationale regroupant divers spécialistes enquêtant et luttant contre toutes les forces occultes, les forces du mal et autres phénomènes surnaturels plus ou moins dangereux (le CRPS : Centre de Recherche des Phénomènes Surnaturels), va se révéler – on s’en doutait un peu quand même ! – un véritable leader, prenant le pas sur des collègues souvent machos et trop sûrs d’eux. Si le CRPS est constitué pour éclaircir une foule de mystères, il est lui-même bien mystérieux, et abrite en son sein un endroit qui excite la curiosité d’Alexia, mais aussi bien entendu celle du lecteur : la zone 85 (même si Paolo, le membre du CRPS invisible et violent, confiné dans sa cave, est lui aussi intriguant). Du mystère à la pelle donc, des enquêtes policières entre X Files et Harry Potter, on surfe sur un fantastique très à la mode. Mais c’est quand même bien fait – surtout pour un public de jeunes ados je pense – même si ça peut passer la barrière de l’âge. Note réelle 3,5/5.

12/06/2020 (modifier)
Par r0ud0ud0u
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur r0ud0ud0u

Très bonne BD, tant du point de vue du scénario, que du dessin (que j'ai trouvé simpliste au début, mais qui est finalement très bien adapté). A mon avis, cette série est méconnue du grand public. C'est pas évident de trouver les albums, et j'ai clairement lutté pour les acquérir. J'espère que la sortie des intégrales (re)lancera sur le devant de la scène ce petit chef d’œuvre. Je mettrais 4.5/5 donc un 5 pour faire connaître un maximum.

29/12/2019 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Une excellente série quoique je trouve le tome 7 un peu plus faible que les autres. C'est une série sur le paranormal et particulièrement sur la magie et j'aime bien comment les auteurs exploitent ses thèmes. L'histoire est prenant dès le début et il y a plein de mystères qui m'ont donné envie de lire ses deux cycles et les explications ne m'ont pas du tout déçu. Je trouve que le point fort vient des personnages. Je trouve que la plupart sont plutôt complexes et je n'étais jamais certains de ce qu'ils étaient capables de faire. La lutte entre les forces du mal et du bien est assez intéressante. Le dessin est du pur produit de Dupuis et je l'aime bien. Cela donne un mélange de BD à la fois classique et moderne. J'espère qu'il va y avoir une suite un jour car j'ai bien envie de lire plus d'aventures d'Alexia et ses amis, mais les auteurs semblent occuper avec d'autres séries.

13/07/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Les démons d’Alexia sont une très bonne série basée sur les phénomènes mystérieux dont certains peuvent trouver des explications rationnelles. J’ai beaucoup apprécié le modernisme de la mise en scène et sans doute moins des dialogues parfois un peu vulgaires. L’héroïne, à savoir la charmante Alexia, ne sort pas totalement indemne de chaque aventure. Elle a également des points faibles qui la rendent terriblement humaine et c’est ce qu’on aime. La dernière histoire concernant des furets carnivores de chair humaine est particulièrement éloquente à ce sujet. Il faut dire que j’ai beaucoup apprécié ce tome 7 avec ces séquences d’horreur en milieu clos. Les dessins sont assez bien réalisés avec ce qu’il faut de couleur. La lecture a été en tous les cas très agréable. On ne s’ennuie jamais car le récit tient en haleine. Bref, c’est très bien mené. C’est une série de qualité qui arrive encore à se maintenir avec la multiplication des tomes. Comme dit, il y a des séries qui se bonifient avec le temps. Les démons d’Alexia font partie de cette catégorie.

05/02/2016 (modifier)

Je vais répéter un poncif des commentaires : le trait, le design des personnages, c’est Spirou. Sans Spip. Quoi que, la meilleure amie de l’héroïne est une grande rouquine … On touche d’ailleurs au problème de la série : c’est sympathique mais passe-partout. Il y quelques traits intéressants dans les personnages (mais anecdotiques dans le récit), quelques idée originales dans le scénario (mais contenues chacune dans une péripétie d’un album). Le reste est assez convenu, et assez prévisible. Il n’y a pas de réel déchirement chez une héroïne dont la part d’ombre lui est plaquée par un artifice digne des meilleurs romans photo (« ahahaha, car enfin oui, je suis ton père ! ») ; il n’y a pas de voyage intérieur (un peu tenté à la fin du premier cycle), et pas d’attrait du mal. Héroïne qui d’ailleurs arrive vierge dans le récit : pas d’impact de son passé, pas d’association précédente (à part une mère persistante), pas de victoires, pas de cicatrices. En fait pas d’histoire, et, hormis les premières pages, je peine à voir en quoi consiste ce talent d’exorciste qui la fait recruter dans ce groupe très élitiste. De même, le mystère des personnages secondaires est assez téléphoné (Gabriel ? Si au moins il jouait du saxophone). La vraie originalité du monde n’est pas vraiment exploitée à mon sens. Le rythme narratif me convient, mais il faut alors plus d’albums pour développer ; et pas d’albums épisodiques (‘le monstre de la semaine’), ce qui est malheureusement le cas passé le premier cycle, malgré les (intelligentes) couvertures en rappel des tomes 5 et 6. Cependant, cette bande dessinée offre une héroïne adulte mais jeune, un peu trop volontariste ou idéaliste pour être réellement pragmatique ou résignée, bref au début de son chemin. Attention de ne pas se laisser tromper par le trait, Alexia parle de sexe (pas graphique et en quantité normale, ce qui est tout de même mille fois plus que Spirou ou Tintin), et est confrontée à la mort (violente) en quantité ‘promotion familiale’ (là encore, plutôt niveau redshirt, mais pas occultée). Au final, une lecture ‘marathon’ des 7 albums disponibles en moins de trois heures (je ne serai pas en retard pour les rendre), avec une impression pas désagréable du tout (j’ai continué la lecture alors que je n’ai aucun scrupule à poser un livre ou quitter une salle de cinéma en cours), mais un sentiment d’incomplet. L’essai sans la transformation. Je suis un grand fan de Hellboy ; Alexia et son CRPS m’évoquent une margarine allégée de Big Red et son BPRD. Malheureusement le BPRD hors Mignola. En tout cas, Alexia n’a pas la présence d’un John Constantine. Un *** solide.

26/01/2013 (modifier)
Par Pierre
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Très très bonne série que je relis régulièrement. Ne surtout pas croire que c'est réservé a un public jeune car édité chez Dupuis, c'est une histoire complexe et très originale autour du fantastique. Une histoire qui me surprend à chaque album, alors que pour me surprendre... amateur de fantastique depuis 40 ans à travers la BD, les livres et le jeu de rôle, je suis rompu aux scénarios et aux intrigues tordues et "originales". Avec "Les démons d'Alexia" je suis épaté à chaque fois et actuellement j'en suis au numéro 6. Le scenario est l'argument numéro un de cette série (loin devant un Le Décalogue ou Le Triangle Secret par exemple) mais le dessin est splendide pour qui aime l'école franco-belge ! Je recommande chaudement !

21/03/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Après le premier cycle de 4 tomes : La série semble surfer sur le succès de Harry Potter, mais a le mérite de nettement s’écarter de l’univers de ce dernier. Pas d’école de sorciers ici, mais une étrange fondation au financement occulte et multinational, destinée à combattre les forces diaboliques grâce à une équipe de « scientifiques » aux dons particuliers (nécromancie, exorcisme et autres joyeusetés au menu). Nous avons donc à faire avec Alexia, une jeune femme mi-sorcière, mi-exorciste, nouvellement engagée par ce fameux centre, et opposée aux forces du mal. Mais le mal n’est pas toujours là où l’on pense. Ce principe récurent permet de jouer sur l’ambigüité de l’univers dans lequel se meut la jolie donzelle. Les démons ont parfois de bonnes raisons de l’être, les forces du bien se conduisent parfois bien mal, et l’héroïne même n’est pas une sainte, tiraillée qu’elle est entre ses aspirations d’exorciste et son héritage de sorcellerie. Si chaque histoire propose une intrigue qui lui est propre, la série est vraiment « à suivre », car une énigme commune relie les différents tomes : le mystère de la zone 85. Si la série s’adresse aux adolescents, elle ne prend pas ces derniers pour des crétins. L’univers est riche, dense et des termes techniques peu courants sont utilisés (je songe à la prophylaxie, notamment) et expliqués. Certains regretteront peut-être ce côté démagogique, mais c’est l’effet inverse chez moi, tant je trouve les séries adolescentes fréquemment vides de références culturelles. Ce genre de série me fait du bien ! La série se veut gentiment angoissante, mais n’est pas vraiment effrayante. Pas de monstres hideux mais l’horreur se cache parfois là où l’on ne pensait pas la trouver. C’est bien fichu, et la rareté des notes d’humour permet de conserver cette ambiance stressante. Tout n’est cependant pas parfait. La série a parfois tendance à user de grosses ficelles et d’une certaine emphase pour créer ou conserver son climat. Certains personnages sont très caricaturaux (mais ils sont moins nombreux que dans bien des séries), certaines explications sont simplistes et certains passages n’apportent rien à l’intrigue. Mais ce que je retiens avant tout, c’est le positif. J’ai vraiment aimé cette manière d’opposer le bien et le mal, cette ambigüité constante, cette faculté à créer des personnages ni tout blancs ni tout noirs, à faire fréquemment évoluer les acteurs dans des directions inattendues. Le dessin est bien dans la lignée de la maison Dupuis. Il découle du franco-belge de la grande époque, mais est plus proche du style réaliste, et fait montre d’une finesse bien séduisante. Il convient bien à l’esprit de la série, se révèle dynamique, très lisible et donc accrocheur. La richesse des planches est cependant variable, mais la qualité est en moyenne d’un très haut niveau pour ce genre de production. A noter : le dossier présent à la fin du quatrième tome. Un dossier troublant qui tend à prouver que ce fameux centre de recherche et de lutte contre le paranormal n’est pas si fantaisiste que cela. Voici la preuve que l’on peut profiter d’un courant à la mode (la sorcellerie et l’opposition du bien et du mal avec une frontière mal définie, à l’image de Harry Potter) pour créer une série tout à fait originale tant dans son univers que dans son intrigue. Du bien bel ouvrage ! Du fait de certaines longueurs, j’hésite entre le « pas mal » et le « franchement bien ». Allez ! Cette série présente trop de qualités pour que je m’attarde sur ses défauts.

07/08/2009 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
L'avatar du posteur PAco

Quelle bonne surprise que cette série ! Les Démons d'Alexia se révèle progressivement au fil des 4 premiers tomes pour composer un premier cycle de très bonne facture. Sous ses traits un peu Spirou Like, cette série s'adresse plus à un public ado/adulte que jeunesse. Car il ne fait pas bon partager l'entourage d'Alexia... Peu sont ceux au final qui s'en sortiront indemne, tant les forces occultes et les machinations si humaines qui l'environnent sont dramatiquement efficaces. Titiller le paranormal n'est pas anodin ! Et c'est ce qui fait la force de cette série. Car sous ce trait un peu gentillet s'ouvre un scénario bien construit, plein de rebondissements et de mystères profonds qui s'éclaircissent peu à peu. Ers sait nous tenir en haleine ! Et tout cela sans tomber dans les poncifs ni les caricatures du fantastique que l'on retrouve un peu trop souvent à mon goût. Ça fourmille d'idées et d'inventivité : rien que Yorthopia vaut le détour (je vous laisse découvrir de quoi il s'agit...) ! Côté couleur et dessin, le duo Dugomier et Scarlett Smulkowski fonctionne à merveille. Les ambiances sont vraiment bien rendues et collent parfaitement à l'histoire. Certaines compositions de planches sont parfois un peu déconcertantes, mais magnifiques ! Dugomier m'a vraiment surpris, moi qui ne le connaissais qu'au travers de sa série jeunesse Muriel et Boulon. C'est d'ailleurs sans doute pour ça que j'ai été agréablement surpris par cette série que je pensais initialement destinée à un public jeunesse. J'attends donc avec impatience la lecture des tomes suivants, mais je suis confiant, car rien que la couverture du 5e tome (que je n'ai pas encore eu le temps de lire) est attrayante ! A lire impérativement à la lueur de la bougie par nuit de tempête le 21 décembre : ambiance garantie !

24/04/2009 (modifier)