La Licorne

Note: 3.49/5
(3.49/5 pour 47 avis)

1565. Plusieurs anatomistes réputés meurent dans des conditions étranges. A Paris, Ambroise Paré, chirurgien du roi en bute aux médecins de la Faculté qui voient en lui un rustre parvenu, constate le décès de l'un d'eux. En enquêtant, il croise d'inquiétantes créatures et découvre que certaines recherches, que le pouvoir et l'Eglise cherchent à étouffer, sont en jeu.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Ecole Emile Cohl Esotérisme Les Licornes Médecine

1565. La Renaissance... L'Art et la Science sont en plein bouleversement, et les guerres de religion couvent... Mais une autre bataille, dans l'ombre, a déjà commencé. Une bataille qu'on se livre autour du plus mystérieux des objets, de la plus merveilleuse des créations: le corps humain. A Paris, des médecins réputés sont retrouvés morts. Ambroise Paré, chirurgien royal et pionnier de la nouvelle médecine, mène l'enquête. Il découvre qu'il est le prochain sur la liste... Mais des créatures veillent sur lui. Des êtres fabuleux, qui vont remettre en cause... tout ce en quoi il croyait.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Octobre 2006
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série La Licorne © Delcourt 2006
Les notes
Note: 3.49/5
(3.49/5 pour 47 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

05/10/2006 | Gaendoul
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà une série, placée dans les immanquables du genre, que je cherchais à lire depuis pas mal de temps. Voilà qui est fait. Mais j’en suis sorti quelque peu déçu, avec un avis assez mitigé (j’arrondis aux trois étoiles, mais c’est une cote mal taillée). Commençons par le dessin, que j’ai trouvé globalement bon, même si pas forcément ce que je préfère. Mais certains passages sont un peu obscurs (personnages se ressemblant un peu) et il tombe parfois dans un cliché du genre dès qu’il faut balancer des décors, forcément immenses (comme l’atelier de Léonard). C’est surtout l’histoire avec laquelle j’ai eu du mal. Elle est assez riche, et basée sur une grosse documentation (confirmée par les petits dossiers en fin des trois premiers albums). Les personnages principaux sont ainsi de grands savants du XVIème siècle – médecins pour beaucoup (Ambroise Paré en tête). Ça densifie l’intrigue, lui donne du corps, et peut aider à rendre crédible certains aspects de cette histoire. Mais l’histoire justement n’est pas toujours très claire, et je n’ai pas été convaincu par une certaine surenchère de fantastique, autour des primordiaux essentiellement. Du coup dans l’histoire, l’aspect médiéval – peu présent, époque oblige – s’estompe totalement devant le fantastique, ce qui a fait peu à peu perdre clarté et intérêt à cette série, dont je suis sorti déçu, finissant laborieusement ma lecture. Note réelle 2,5/5.

24/10/2022 (modifier)
Par Benjie
Note: 2/5
L'avatar du posteur Benjie

C’est la seconde fois que j’essaie de lire cette série et que je laisse tomber. Dommage. L’idée d’un scénario basé sur la médecine au XVIe siècle avec ses vérités « scientifiques » mêlant expériences, croyances et charlatanisme était prometteuse, de même que les querelles incessantes des médecins dont les théories se contredisent en permanence. Le scénario n’est pas du tout inintéressant mais je regrette vraiment que la dimension historique du récit – pour laquelle j’avais acheté cette intégrale – se retrouve noyée dans une intrigue fantastique trop complexe pour moi et qui a rendu ma lecture assez laborieuse pour ne pas dire pénible. Tout est pesant : les dialogues, la complexité de l’histoire, le nombre de personnages à reconnaître et à situer dans le bon camp. Je n’ai pas accroché ou plutôt, j’ai décroché. Le dessin, à l’inverse m’a semblé plutôt réussi, très élégant et agréable.

23/05/2022 (modifier)
Par r0ud0ud0u
Note: 1/5
L'avatar du posteur r0ud0ud0u

J'ai acheté les 3 premiers tomes il y a quelques années, après avoir lu des bons avis. Mais, ça fait plusieurs fois que je tente de lire la série, et ça fait deux fois déjà que je ne dépasse pas le premier tome. Pourquoi ? Ce n'est sans doute pas pour moi, et malgré des qualités graphiques intéressantes, parfois les personnages se ressemblent de trop et cela complique fortement la lecture. Mais ce n'est pas le principal problème, au niveau scénario je trouve que c'est trop fouillis, et le choix de vouloir coller à des événements historiques réels m'exaspère aussi profondément. Je ne dis pas que je ne ferai pas une dernière tentative, mais cette série risque de finir avant dans le carton des A VENDRE, pour faire de la place à une autre que je trouverais plus intéressante (à mon goût).

01/01/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Yannou D. Yannou

Au vu des dessins et de la couverture on s'attend à une aventure. Que nenni. La bd m'est tombée des mains au bout d'une dizaine de pages. Le scénario est lourd, les dialogues n'en finissent plus, et le tout est parfois grotesque : les intestins qui rebondissent, les organes qui parlent, et les personnages au milieu de tout ça qui ne s'étonnent de rien avec un héros qui semble sous prozac. Cette série n'est visiblement pas pour moi.

04/11/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

D’habitude je ne relis jamais les histoires que je ne recommande pas. Mais avec ce dessin ciselé d’Anthony Jean que je trouvais déjà magnifique dans mon premier avis, avec ces visages taillés à coups de serpes, les formes anguleuses, la place laissée au contemplatif, le trait hyper fouillé qui démontre un talent certain, de même que ces extraordinaires couleurs soignées, et puis surtout l’imagination qu’il déploie pour dépeindre ces créatures mythologiques, j’ai envie de reprendre les mots de l’auteur : « Les chimères de l'antiquité sont aujourd'hui devenues des puzzles anatomiques, assemblages écorchés de muscles, d'os et de tendons totalement improbables ! » ; Bref, j’ai eu la soudaine envie d’accorder une seconde chance à cette série. En lisant mon commentaire j’ai constaté après relecture avoir buté sur les mêmes écueils, à savoir les révélations et retournements de situation qui s’enchaînent dans l’ultime épisode et qui sont comme une avalanche d’informations dont j’ai de la peine à tout digérer. J’ai également accroché sur les mêmes points qui sont entre autres le dessin et la densité d’intrigue des trois premiers albums qui ne sont pas si tarabiscotés pour peu qu’on ne lise pas en diagonale. Même le scénariste Mathieu Gabella prévient que La Licorne est une œuvre pas spécialement ardue mais elle demande un minimum d’attention de la part du lecteur. Cela tombe à pique, j’aime les histoires qui laissent songeur et me donnent du grain à moudre. Peut-être est-ce la raison pour laquelle j’étais passé au travers la première fois à cause d’une lecture en quatrième vitesse. J’ai mieux pris conscience de l’ambition de son scénariste : la réconciliation de l’Histoire, des Sciences et des récits de l’imaginaire. Et malgré certains défauts, à mon sens, sur lesquels je conclurai, force est de reconnaître que l’alchimie fusionne à merveille, la joute est remportée haut la main. Il y a eu pas mal de malentendus sur ce qu’est La Licorne, certains espérant un catalogue d’anecdotes en rapport avec la médecine, ils ont donc été déçu de lire une fiction. Pour moi il s’agit de Fantasy uchronique que l’on peut confondre avec la Fantasy Historique : ici, la Fantasy se passe dans le monde réel auquel viennent se greffer des éléments surnaturels. À la fin le cours de l’Histoire est plus ou moins respecté mais la manière dont les choses se sont produites possède une trame fantastique (et SF souvent ici), qui diffère de ce qui est enseigné dans nos livres. Certes ce n’est pas que cela. L’alchimie est bien plus complexe puisqu’on prend pour point de départ une intrigue à base de jeux de pistes et d’énigmes à résoudre à la manière d’un Da Vinci Code, sauf que le casse-tête n’est pas une toile du célèbre génie polymathe, mais la non moins sibylline tapisserie en six parties de la fin du XVème siècle : La Dame à la Licorne. Encore aujourd’hui les chercheurs n’ont pas percé tous ses mystères… C’est une des choses que j’ai trouvé très bien construites : le récit commence doucement sur une enquête criminelle dans le tome un et bien que les éléments fantastiques soient déjà présents, il n’y en a pas abondance, et le lecteur à l’image du héros Ambroise Paré, découvre et rentre petit à petit dans ce monde fantastique. C’est bien dosé en somme. On perçoit bien les tâtonnements de l’auteur sur certains aspects comme le dosage de l’humour qui se fera de moins en moins présent, on entend moins la gouaille rabelaisienne de Paré à mesure que l’histoire avance, ni les apitoiements humoristiques de Paracelse. De même, la violence est décomplexée voire WTF dans le premier tome puis devient soft par la suite. C’est toujours spectaculaire mais moins barré. C’est intéressant un scénariste qui arrange la mire en cours de route quand il constate que des choses passent moyennement. Il y a une évolution sans pour autant broder au fur et à mesure des albums, dès le début Gabella sait où il veut nous emmener. J’ai trouvé cette série jubilatoire, très « feu d’artifice », où ça part dans toutes les directions mais dans le bon sens du terme. D’un côté on a une intrigue qui traite d’enjeux dramatiques qui peuvent s’avérer cataclysmiques. Les héros sont un groupe de super papy de la Renaissance qui doivent faire face aux plans malveillants de l’Église romaine qui cherche à insuffler un nouvel élan à sa croyance à une époque où l’homme commence à avoir la prévalence des préoccupations au détriment de Dieu. Au milieu de ce petit monde il y a un intriguant « Chasseur » qui joue double voire triple jeu, un mystérieux génie inconnu qui balance des indices aux quatre coins du monde, et tout le bestiaire mythologique (Sphinx, Minotaure, Manticore, Hydre, Kraken, etc.) connu qui a lui aussi ses propres intérêts, et même parmi ces créatures toutes ne se battent pas dans le même camp. Et en même temps et sans la nécessité d’une seconde lecture, on lit entre les lignes un passionnant cours sur l’histoire de la médecine et des sciences de la faune dont les conférenciers se nomment Ambroise Paré, Nostradamus, André Vésale, Paracelse, Jérôme Fracastor, Conrad Gessner, Jacobus Sylvius, etc. Le scénariste joue habilement sur les croyances populaires du XVIème siècle comme la poudre de licorne qui aurait des effets curatifs miraculeux et dont on faisait commerce mais qui dans la réalité était une arnaque (c’était des défenses de narval). Le récit fourmille d’idées comme l’homme de Vitruve qui serait un plan prototype de Chimère, l’œil du Basilic ferait IRM, la recherche du mouvement perpétuel ressemble à un chaînon d’ADN. Le dessinateur n’est pas en reste puisqu’il offre de superbes compositions tour à tour inspiré par exemple de la bibliothèque labyrinthe du Nom de la Rose ou encore la chute du Balrog dans les mines de la Moria dans Le Seigneur des Anneaux. Alors c’est vrai, des fois on peut avoir ce sentiment décourageant que la série s’adresse à un public réservé car il faut avoir un peu de culture pour tout comprendre de A à Z : entre le dieu grec de la médecine Asclépios, l’alignement des planètes Mercure et Vénus (Aphrodite et Hermès) qui n’est pas un choix anodin, et le déluge biblique, l’auteur case beaucoup d’éléments qui donnent le tournis. Mais au final ce que raconte La Licorne, la transition entre l’homme primordial, celui de Galien, et l’homme moderne qui découvre les micro-organisme, est très originale et demeure cohérente. Alors il y a certaines choses que je n’ai toujours pas très bien compris, donc vous pouvez sauter ce paragraphe car ça va spoiler : j’ai compris grosso modo qu’il y avait le choix entre trois options à la fin : bon je ne vais pas trop renter dans les détails mais le héros choisit la troisième voie, celle consistant à sacrifier les primordiaux mais sans donner le bon rôle à l’Église. Le truc c’est que je n’ai saisi comment tout cela se goupillait, par exemple comment on en arrive de mykrobios mortel et agressif à mykrobios comme système immunitaire. C’est surtout sur le duo amoureux Chasseur / Vampire que je bute car au final ce que lui souhaite ressemble aux souhaits de Paré mais ils sont pourtant ennemis. Et puis le double du Chasseur, la chauve-souris, c’est un primordial ou quoi exactement ? De même que la petite fille, je n’ai pas compris ce qu’elle venait faire ici, si elle était une réincarnation de la Vampire ou autre… Par un moment on nous dit que la Licorne est indestructible puis la page suivante qu’elle doit être détruite… no comprende. La fin en points de suspensions est assez étrange, même si aucunement incohérente, car on sacrifie tout les primordiaux mais laisse le récit ouvert sur le mythe de Dracula. Tout n’est pas clair comme de l’eau de roche mais… j’imagine que ça appelle à une troisième lecture. En somme : divertissant, intelligent avec quelques scories, bien documenté et beau.

02/11/2013 (MAJ le 14/01/2018) (modifier)
Par Ced
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Que dire de plus ! Je rejoins les commentaires de beaucoup d'entre vous. Le dessin est soigné et très détaillé. Le scénario est extrêmement dense et complexe - j'apprécie de pouvoir lire une BD en plusieurs fois et de découvrir de nouvelles choses. C'est pour ce point que je classe la BD culte car il n'y pas beaucoup de BD avec une telle richesse dans le scénario. Certes on s'y perd un peu, mais l'on savoure d'autant plus à la relecture. Le dernier tome aurait je pense mérité un peu plus de longueur afin de diluer les informations qui sont extrêmement denses sur la fin.

15/08/2015 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Que les couvertures sont belles et que le sujet était alléchant. Ensuite et bien voilà un univers dans lequel il faut accepter d'entrer. Une période et certains personnages qui trouvent échos dans notre mémoire. Comme l'a dit Puma, un grand calme est nécessaire, voire même un caisson d'isolation pour lire cette série, tant les choses d'un bout à l'autre sont complexes. Disons qu'au niveau du scénario il y a effectivement un gros travail, ou du moins de la matière. Malgré d'excellentes idées, un dessin sombre mais original, (les créatures sont intéressantes), j'ai eu beaucoup de mal à avoir la concentration nécessaire pour entrer dans cette histoire. Peu à peu le fantastique prend le pas sur le reste, les péripéties s'enchainent, de nouveaux personnages apparaissent, on s'y perdrait presque. Peut-être dans l'avenir ma note évoluera t-elle. Malgré un beau dessin mais à cause d'une histoire certes originale mais qui manque trop de "simplicité", de fluidité, je reste sur un 3.

05/11/2014 (modifier)
Par Puma
Note: 4/5

Les auteurs ont changé quelques règles aux lois de notre univers ... et avec cette nouvelle axiomatique, ont créé une nouvelle réalité fantastique ! L'on peine à rentrer dans cet univers car les nouvelles règles sont distillées une à une au cours du récit même, sans explication autre que le déroulement de l'histoire. Et l'on assimile toujours en retard les nouveaux éléments des scènes qui se déroulent. La lecture doit donc se faire au calme, en disséquant texte et dessin. Et même comme cela, l'on doit faire parfois des retours en arrière (ou une seconde lecture) pour capter correctement l'ensemble du scénario. Mais pour peu que l'on s'y accroche, il vaut vraiment la peine d'être lu ! On sera bien loin d'un Ambroise Paré réaliste de Charly 9, et avec ses compères Nostredame et Vésale tout aussi éloignés de leur réalité historique, l'on plonge en plein récit fantastique où grâce à la science, la mort a pu être contournée avec des survivants aux formes et capacités bien étranges ... La fluidité et compréhension normale du récit reste très perfectible, d'où l'impossibilité de coter 5* au vu de l'évidente déficience narrative, même si l'histoire est osée, forte, et que la mayonnaise prend pour peu que l'on s'y investisse. Une telle construction scénaristique reste à saluer car inhabituelle dans le monde de la BD ; ... il manque juste la petite goutte d'huile pour fluidifier la lecture. Le dessin est fabuleux ... mais gagnerait à être tiré sur un nettement plus grand format. Ce sont de véritables miniatures qui nous sont proposées ; je suppose que le dessinateur dessine sur grandes feuilles ensuite réduites. Dans ce cas précis, j'aurais apprécié de moins réduire les originaux, pour mieux goûter le fabuleux dessin ! Pour la qualité extraordinaire du graphisme, et l'extrême travail de construction intellectuelle du scénario bien trop rare dans le monde de la BD, cette quadrilogie est une très heureuse surprise !

22/02/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Voici encore un sujet historique dénaturé par un traitement fantastique trop insistant. Le fantastique peut s'intégrer à l'Histoire de façon bien plus aisée que la science-fiction, quand c'est bien dosé, mais là, trop c'est trop, et en plus c'est confus à souhait. Pourtant l'aspect médiéval et surtout le personnage d'Ambroise Paré (à ma connaissance jamais utilisé en BD), ainsi que Vésale et Nostradamus avaient du potentiel. De plus, les riches compléments historiques en fin d'album attestent de la pertinence du sujet, et le début démarre pas trop mal ; mais très vite, ça verse dans du n'importe quoi, avec des monstres improbables sortis d'on ne sait où. Au final, j'ai pas compris grand chose. Le dessin n'est ni beau ni laid, mais plutôt surprenant au premier abord ; j'aurais peut-être pu m'y faire (en dépit de couleurs sombres) si le scénario avait été à la hauteur. Je me suis endormi au milieu à la première lecture, et pour comprendre en la reprenant le lendemain, j'ai dû me refarcir tout l'album tant c'est obscur. A la fin du premier album, mon esprit cartésien était tellement rebuté par ce récit incompréhensible et assez grotesque qu'il était hors de question de lire la suite. Je suis vraiment étonné de voir autant de notes favorables sur cette série.

21/02/2014 (modifier)

Au premier abord, l'histoire de La Licorne a l'air cool, les dessins sont beaux et en plus y a plein d'avis positifs. J'ai donc acheté l'intégrale de la série. J'ai trouvé l'idée de départ originale. En lisant les premières pages on a envie d'en savoir plus, on a l'impression de rentrer dans une grande histoire mais hélas, ça ne dure pas. Le personnage principal est plutôt dépourvu de charisme, ou du moins il le perd rapidement, il est vite relayé au second plan. Les dialogues sont assez ennuyeux, je rejoins ce qu'un lecteur a dit précédemment, le héros a l'air complètement paumé et ne cesse de poser des questions sur ce qui est en train de lui arriver. Il y a certains passages plutôt confus, au niveau des dialogues comme de l'histoire qui part un peu dans tous les sens. En effet, à la fin, l'intrigue prend un tournant qui m'a extrêmement déçu. Je trouve que cet aboutissement manque d'originalité et de personnalité et ne colle pas du tout avec l'idée de départ. Un point vraiment positif dans La Licorne, les dessins. Je les trouve très bien réalisés, j'ai beaucoup aimé le design des créatures. En résumé, un bon graphisme mais une histoire qui s'éparpille trop pour un final décevant. Vraiment dommage, sans ça, La Licorne aurait pu être vachement bien.

12/01/2014 (modifier)