Certains trouveront sûrement que mon avis sur cette BD est trop court, mais je ne ferais pas de commentaires si ce n’est pour dire mon admiration sur la manière dont le travail a été effectué et que le récit est superbement mis en images.
Une œuvre superbe à ne vraiment pas manquer !
"Pourquoi j'ai tué Pierre", c'est tout simplement la BD de l'année. Rien de moins.
Olivier Ka relate ici une histoire très humaine, faisant place respectivement au bonheur, à la joie mais aussi à la peur et la détresse. On vit avec force l'histoire d'Olivier, par le biais d'une narration impeccable qui nous emmène dans les méandres de la vie d'un homme à qui l'on a volé une partie de son enfance, et dont le traumatisme ne ressurgira que bien plus tard pour être plus dur et inacceptable encore.
Le sujet (la pédophilie, donc) est traité sans sentimentalisme forcé ni sans tomber dans le pathos larmoyant. "Pourquoi j'ai tué Pierre" est un témoignage bouleversant par sa justesse et son recul, par la maturité de cet enfant qui va bien trop tôt et malgré lui grandir pour faire face à un monde adulte qui sait être sombre et injuste.
Le dessin d'Alfred est superbe. Nous retrouvons son style si personnel (et donc si parfait pour illustrer la lourde histoire d'Olivier), allié à une mise en couleur réalisée à base d'aplats et dont le rendu est très fort. Les teintes du coloriste ont d'ailleurs un grand rôle dans cette narration si particulière et si belle...
Il est très difficile d'écrire un avis objectif sur cette perle, tant le sujet, personnel, saura toucher à différents degrés son lectorat. Ne retenez qu'une chose : cet album est indispensable, au même titre qu'un Pilules bleues ou qu'un Maus. Il est des albums dont on ne peut se défaire, et qui resteront sur notre table de chevet à jamais : "Pourquoi j'ai tué Pierre" en fait partie.
Olivier Ka, Alfred, je vous remercie.
Un des meilleurs "Batman" tout simplement !
Tout d'abord le dessin ; c'est parfois trop sombre mais quel travail, quel souci du détail dans cette technique difficile. Personnellement je trouve ça magnifique, et comme dans les bd que j'adore le style du dessin rejoint la ligne scénaristique.
Je m'explique, on a affaire a une histoire compliquée, touchant un sujet qui n'a jamais été abordé dans une bd, alors oui il faut "lutter" pour tout comprendre, et même parfois pour bien saisir qui parle ; on est pas dans un "Tintin" où tout est simple, on est dans une lecture au couteau...
L'histoire ensuite : le thème est sombre, ça vous l'aurez compris. La progression est très bien faite, on a plein de rebondissements.
Enfin bref, une excellente bd adulte qui fait réfléchir... Ca fait du bien.
Raaah, tout ce que je vais dire sera déjà dit dans les autres avis, mais ce n’est pas grave.
Alors Gaston c'est le culte du culte : à chaque fois que je peux (re)lire un nouvel album (ou un ancien) je le fais.
Alors les gags sont (presque) à chaque fois tordants, les dessins sont sublimes, ils se rapprochent plus d’Idées Noires, que de Spirou et Fantasio (le dessin est moins beau que Spirou, mais ça le rend encore plus drôle). De toute manière, c'est du Franquin, et les couleurs plutôt sombres, le rendent encore mieux.
Dans Gaston, il y a des expressions cultes comme :
« M’enfin ! », et le fameux « ROGNTUDJUU !!!! ».
Les personnages sont attachants (aussi bien Fantasio que Prunelle, Lebrac, Mr. De Mesmaeker, Jules-de-chez-Smith-en-face, le chat fou, Mademoiselle Jeanne, la Mouette, et enfin, Longtarin).
Le problème des répétitions est presque évité (mais bon c’est tellement bon que quand il y a une répétition, on se fait bien un deuxième gags).
J’aime bien aussi (ce qui est propre à Franquin et en particulier à "Gaston") ce que j’appelle des gags à périodes, j’explique : c’est une idée qui dure sur plusieurs gags comme le Gaston latex, les parcmètres, les noix, les cactus, l’orangeade pied-bœuf, etc, etc…
Voila en résumé : j’adore.
Comment définir "Garulfo" en un mot ?
Je dirais tout simplement ENORME.
Ayant adoré De Cape et de Crocs, je me suis décidé à acheter l'autre série d'Ayroles, "Garulfo".
Quelle bonne surprise ! Contrairement à ce que je pensais, cette série n'est pas un conte pour enfants. L'histoire d'un crapaud qui se transforme en prince paraît facile mais pas du tout. Le scénario est parfait, vraiment. Les dialogues sont de toute beauté et même si les dessins sont un ton en-dessous de De Cape et de Crocs, ils restent très bons et s'adaptent parfaitement à l'histoire.
Garulfo est très amusant, tant il à l'air intelligent en crapaud, tant il peut paraitre naïf en prince.
Une série conseillée évidement. On passe un très bon moment avec Garulfo. J'adore.
Eh bien me voilà très embêté pour rédiger mon avis. En effet, j'ai un peu de mal à trouver les mots justes pour décrire cet album autobiographique traitant d'un sujet complexe et douloureux : la pédophilie.
Bon, je tente d'exprimer ce que je ressens... Tout d'abord ce livre est bouleversant, et chaque page dégage une émotion particulière grâce au travail douloureux fait par l'auteur (cela doit être dur de se raconter) mais aussi grâce au talent d'Alfred au dessin. Graphiquement, l'album est sublime de justesse et de pudeur.
Mais revenons au fond. On lit l'album avec forcément émotion. Mais attention ! Bien que le sujet soit sensible, l'album n'est pas tout noir. Certains passages sont drôles, d'autres remplis de tendresse et enfin d'autres dépassent malheureusement le cadre de la tendresse.
Et que dire de la fin de l'album ??? J'en suis resté sans voix (quand je vous disais que c'était dur de trouver les mots justes)... En tout cas, cet album est incontournable et ne pourra pas vous laisser insensible.
Je ne connaissais pas Boiscommun. Je viens de tomber amoureux de son dessin.
J'ai lu la version aux éditions le cycliste.
En fait, dans cet album qui se lit en 10 minutes maxi, dans cette BD qui tient plus de la fable que d'une aventure, il est vraiment difficile de dissocier le dessin de l'histoire.
Personnellement, en lisant cet album, le contenu m'est allé droit au cœur. Je ne connaissais pas le sujet de cette BD, choisie comme tant d'autre au hasard, principalement guidé par la qualité graphique en feuilletant les pages, et par le titre qui va bien avec ce mois d'octobre. Mon contexte actuel m'a aidé à m'ouvrir facilement au message.
J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur nous livrait le fond de son âme, il ressort de cette lecture une pure expression de vérité et de vécu. Une sorte d'exorcisme de ces propres doutes et craintes.
De ces 26 courtes pages j'ai eu une impression étrange d'une puissance triste émanant de la narration, de la mise en page, des couleurs, du trait de dessin.
Il y a une mélancolie qui happe notre âme et on a l'impression qu'il se met à pleuvoir dans notre intérieur.
Bref, je suis conquis par cette historiette Un vrai bout de rêve qui fait tout afin de nous aider à voir le bout du tunnel et à prendre la vie du bon coté.
La fête des morts, prend alors son sens initial où il est hors de question de louer les morts en se lamentant, mais où l'on se rend compte justement que la vie est trop courte, trop insignifiante, trop aléatoire pour continuer à pleurer. Cela va à l'encontre de notre éducation, c'est dur à accepter, mais c'est ça aussi, la magie de la vie, la magie de la lune et des étoiles. Cette fois ci, la nuit est notre amie et notre alliée et finalement, la pluie s'arrête et derrière les nuages, la lumière de la lune vient illuminer ce monde qui paraissait si sombre.
Comment ne pas classer cette série parmi les séries cultes !
Attention, je n'englobe ici que les 24 premiers épisodes de la période Goscinny dont la quasi totalité sont délectables, car pour le reste mis à part 1 ou 2 tomes tels le grand fossé ou le fils d'Astérix qui sont d'un niveau moyen, c'est à oublier...
Ca c'est du culte !!!
Une page de l'histoire de le BD à elle seule, la série est certes un peu kitsch mais ô combien grandiose... de par son dessin digne des grands maîtres, ses compositions raffinées, son dynamisme bien que cela reste fondamentalement du texte illustré, c'est un plaisir absolu que de se replonger dans l'histoire du chevalier le plus célèbre, et c'est largement mérité quand on voit le boulot abattu pendant des décennies par Harold Foster.
Sans faillir et sans baisse de qualité, au contraire, les personnages évoluent au fur à mesure des aventures et de leur âge.
Comme quoi il n'est pas nécessaire d'attendre les années 2000 pour être audacieux et faire des personnages qui vieillissent.
Seul bémol, l'aspect de prime abord désuet (les fameuses coupes de cheveux et les costumes style Errol Flynn), mais c'est tellement talentueux et éternel que cela fait partie du charme des oeuvres qui vieillissent bien. Même les éditions en couleurs sont intéressantes...
Bon je vais faire un commentaire original : c'est fabuleux ! (Vous êtes soufflés hein!)
Le dessin : minimaliste, il est parfait pour se recentrer sur l'essentiel. Comme le découpage est fait par des petites cases l'auteur a de la place pour son scénario. Personnellement les grandes planches graphiques qui en 10 pages ne font rien avancer ça ne me fait pas vibrer ! Vite vu, vite oublié.
Le scénario comporte deux catégories :
- l'ailleurs (far west, Spirou etc) : très sympa, souvent des histoires touffues et rythmées, un grand bravo pour "Blacktown" qui a un scénario en béton armé, et où en 48 pages il se passe autant que dans 5 Thorgal :)
- l'actuel : des tranches de vie savoureuses, des personnages fins et qui nous parlent bien, c'est le meilleur clairement !
Longue vie à "Lapinot"... heu....
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Pourquoi j'ai tué Pierre
Certains trouveront sûrement que mon avis sur cette BD est trop court, mais je ne ferais pas de commentaires si ce n’est pour dire mon admiration sur la manière dont le travail a été effectué et que le récit est superbement mis en images. Une œuvre superbe à ne vraiment pas manquer !
Pourquoi j'ai tué Pierre
"Pourquoi j'ai tué Pierre", c'est tout simplement la BD de l'année. Rien de moins. Olivier Ka relate ici une histoire très humaine, faisant place respectivement au bonheur, à la joie mais aussi à la peur et la détresse. On vit avec force l'histoire d'Olivier, par le biais d'une narration impeccable qui nous emmène dans les méandres de la vie d'un homme à qui l'on a volé une partie de son enfance, et dont le traumatisme ne ressurgira que bien plus tard pour être plus dur et inacceptable encore. Le sujet (la pédophilie, donc) est traité sans sentimentalisme forcé ni sans tomber dans le pathos larmoyant. "Pourquoi j'ai tué Pierre" est un témoignage bouleversant par sa justesse et son recul, par la maturité de cet enfant qui va bien trop tôt et malgré lui grandir pour faire face à un monde adulte qui sait être sombre et injuste. Le dessin d'Alfred est superbe. Nous retrouvons son style si personnel (et donc si parfait pour illustrer la lourde histoire d'Olivier), allié à une mise en couleur réalisée à base d'aplats et dont le rendu est très fort. Les teintes du coloriste ont d'ailleurs un grand rôle dans cette narration si particulière et si belle... Il est très difficile d'écrire un avis objectif sur cette perle, tant le sujet, personnel, saura toucher à différents degrés son lectorat. Ne retenez qu'une chose : cet album est indispensable, au même titre qu'un Pilules bleues ou qu'un Maus. Il est des albums dont on ne peut se défaire, et qui resteront sur notre table de chevet à jamais : "Pourquoi j'ai tué Pierre" en fait partie. Olivier Ka, Alfred, je vous remercie.
Batman - Des cris dans la nuit
Un des meilleurs "Batman" tout simplement ! Tout d'abord le dessin ; c'est parfois trop sombre mais quel travail, quel souci du détail dans cette technique difficile. Personnellement je trouve ça magnifique, et comme dans les bd que j'adore le style du dessin rejoint la ligne scénaristique. Je m'explique, on a affaire a une histoire compliquée, touchant un sujet qui n'a jamais été abordé dans une bd, alors oui il faut "lutter" pour tout comprendre, et même parfois pour bien saisir qui parle ; on est pas dans un "Tintin" où tout est simple, on est dans une lecture au couteau... L'histoire ensuite : le thème est sombre, ça vous l'aurez compris. La progression est très bien faite, on a plein de rebondissements. Enfin bref, une excellente bd adulte qui fait réfléchir... Ca fait du bien.
Gaston Lagaffe
Raaah, tout ce que je vais dire sera déjà dit dans les autres avis, mais ce n’est pas grave. Alors Gaston c'est le culte du culte : à chaque fois que je peux (re)lire un nouvel album (ou un ancien) je le fais. Alors les gags sont (presque) à chaque fois tordants, les dessins sont sublimes, ils se rapprochent plus d’Idées Noires, que de Spirou et Fantasio (le dessin est moins beau que Spirou, mais ça le rend encore plus drôle). De toute manière, c'est du Franquin, et les couleurs plutôt sombres, le rendent encore mieux. Dans Gaston, il y a des expressions cultes comme : « M’enfin ! », et le fameux « ROGNTUDJUU !!!! ». Les personnages sont attachants (aussi bien Fantasio que Prunelle, Lebrac, Mr. De Mesmaeker, Jules-de-chez-Smith-en-face, le chat fou, Mademoiselle Jeanne, la Mouette, et enfin, Longtarin). Le problème des répétitions est presque évité (mais bon c’est tellement bon que quand il y a une répétition, on se fait bien un deuxième gags). J’aime bien aussi (ce qui est propre à Franquin et en particulier à "Gaston") ce que j’appelle des gags à périodes, j’explique : c’est une idée qui dure sur plusieurs gags comme le Gaston latex, les parcmètres, les noix, les cactus, l’orangeade pied-bœuf, etc, etc… Voila en résumé : j’adore.
Garulfo
Comment définir "Garulfo" en un mot ? Je dirais tout simplement ENORME. Ayant adoré De Cape et de Crocs, je me suis décidé à acheter l'autre série d'Ayroles, "Garulfo". Quelle bonne surprise ! Contrairement à ce que je pensais, cette série n'est pas un conte pour enfants. L'histoire d'un crapaud qui se transforme en prince paraît facile mais pas du tout. Le scénario est parfait, vraiment. Les dialogues sont de toute beauté et même si les dessins sont un ton en-dessous de De Cape et de Crocs, ils restent très bons et s'adaptent parfaitement à l'histoire. Garulfo est très amusant, tant il à l'air intelligent en crapaud, tant il peut paraitre naïf en prince. Une série conseillée évidement. On passe un très bon moment avec Garulfo. J'adore.
Pourquoi j'ai tué Pierre
Eh bien me voilà très embêté pour rédiger mon avis. En effet, j'ai un peu de mal à trouver les mots justes pour décrire cet album autobiographique traitant d'un sujet complexe et douloureux : la pédophilie. Bon, je tente d'exprimer ce que je ressens... Tout d'abord ce livre est bouleversant, et chaque page dégage une émotion particulière grâce au travail douloureux fait par l'auteur (cela doit être dur de se raconter) mais aussi grâce au talent d'Alfred au dessin. Graphiquement, l'album est sublime de justesse et de pudeur. Mais revenons au fond. On lit l'album avec forcément émotion. Mais attention ! Bien que le sujet soit sensible, l'album n'est pas tout noir. Certains passages sont drôles, d'autres remplis de tendresse et enfin d'autres dépassent malheureusement le cadre de la tendresse. Et que dire de la fin de l'album ??? J'en suis resté sans voix (quand je vous disais que c'était dur de trouver les mots justes)... En tout cas, cet album est incontournable et ne pourra pas vous laisser insensible.
Halloween
Je ne connaissais pas Boiscommun. Je viens de tomber amoureux de son dessin. J'ai lu la version aux éditions le cycliste. En fait, dans cet album qui se lit en 10 minutes maxi, dans cette BD qui tient plus de la fable que d'une aventure, il est vraiment difficile de dissocier le dessin de l'histoire. Personnellement, en lisant cet album, le contenu m'est allé droit au cœur. Je ne connaissais pas le sujet de cette BD, choisie comme tant d'autre au hasard, principalement guidé par la qualité graphique en feuilletant les pages, et par le titre qui va bien avec ce mois d'octobre. Mon contexte actuel m'a aidé à m'ouvrir facilement au message. J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur nous livrait le fond de son âme, il ressort de cette lecture une pure expression de vérité et de vécu. Une sorte d'exorcisme de ces propres doutes et craintes. De ces 26 courtes pages j'ai eu une impression étrange d'une puissance triste émanant de la narration, de la mise en page, des couleurs, du trait de dessin. Il y a une mélancolie qui happe notre âme et on a l'impression qu'il se met à pleuvoir dans notre intérieur. Bref, je suis conquis par cette historiette Un vrai bout de rêve qui fait tout afin de nous aider à voir le bout du tunnel et à prendre la vie du bon coté. La fête des morts, prend alors son sens initial où il est hors de question de louer les morts en se lamentant, mais où l'on se rend compte justement que la vie est trop courte, trop insignifiante, trop aléatoire pour continuer à pleurer. Cela va à l'encontre de notre éducation, c'est dur à accepter, mais c'est ça aussi, la magie de la vie, la magie de la lune et des étoiles. Cette fois ci, la nuit est notre amie et notre alliée et finalement, la pluie s'arrête et derrière les nuages, la lumière de la lune vient illuminer ce monde qui paraissait si sombre.
Astérix
Comment ne pas classer cette série parmi les séries cultes ! Attention, je n'englobe ici que les 24 premiers épisodes de la période Goscinny dont la quasi totalité sont délectables, car pour le reste mis à part 1 ou 2 tomes tels le grand fossé ou le fils d'Astérix qui sont d'un niveau moyen, c'est à oublier...
Prince Valiant
Ca c'est du culte !!! Une page de l'histoire de le BD à elle seule, la série est certes un peu kitsch mais ô combien grandiose... de par son dessin digne des grands maîtres, ses compositions raffinées, son dynamisme bien que cela reste fondamentalement du texte illustré, c'est un plaisir absolu que de se replonger dans l'histoire du chevalier le plus célèbre, et c'est largement mérité quand on voit le boulot abattu pendant des décennies par Harold Foster. Sans faillir et sans baisse de qualité, au contraire, les personnages évoluent au fur à mesure des aventures et de leur âge. Comme quoi il n'est pas nécessaire d'attendre les années 2000 pour être audacieux et faire des personnages qui vieillissent. Seul bémol, l'aspect de prime abord désuet (les fameuses coupes de cheveux et les costumes style Errol Flynn), mais c'est tellement talentueux et éternel que cela fait partie du charme des oeuvres qui vieillissent bien. Même les éditions en couleurs sont intéressantes...
Les Formidables Aventures de Lapinot
Bon je vais faire un commentaire original : c'est fabuleux ! (Vous êtes soufflés hein!) Le dessin : minimaliste, il est parfait pour se recentrer sur l'essentiel. Comme le découpage est fait par des petites cases l'auteur a de la place pour son scénario. Personnellement les grandes planches graphiques qui en 10 pages ne font rien avancer ça ne me fait pas vibrer ! Vite vu, vite oublié. Le scénario comporte deux catégories : - l'ailleurs (far west, Spirou etc) : très sympa, souvent des histoires touffues et rythmées, un grand bravo pour "Blacktown" qui a un scénario en béton armé, et où en 48 pages il se passe autant que dans 5 Thorgal :) - l'actuel : des tranches de vie savoureuses, des personnages fins et qui nous parlent bien, c'est le meilleur clairement ! Longue vie à "Lapinot"... heu....