Magnifique.
J’ai été scotché du tome 1 au tome 6, le scénario est d'enfer, Bajram nous fait faire des allers-retours dans cet univers tellement vaste et complexe.
Les personnages sont tous sympathiques, il n'y en a pas un qui n'est pas attachant. Il y a des lots de rebondissements dans chaque tome, on aime et on en redemande
Niveau dessin, c'est du grand art, les expressions des personnages, les batailles, tout est rendu à merveille.
Bref du grand art, Monsieur Bajram, c'est quand vous voulez pour de nouvelles aventures.
Pour ceux qui n'on pas encore lu cette bd culte, foncez dans votre librairie favorite.
J'ai toujours aimé Batman, qui au même titre que Spiderman est un héros proche du lecteur, car plus humain qu'un Superman immortel par exemple. Et cette bd qui nous montre le coté sombre de Batman, plus que n'importe laquelle de celles que j'avais pu lire jusqu'à présent, est un joyau.
Les dessins ont certes leur style propre, mais je les trouve très réussis et le design général est excellent. Certaines cases / planches sont parfois moins travaillées, mais certaines autres sont de vraies merveilles et compensent aisément les autres.
Le scénario est très bon, j'ai été emporté et n'ai pu me décrocher de l'intégrale avant de l'avoir terminée... Le début est un peu long mais le jeu en vaut largement la chandelle.
Bref, que dire d'autre que "culte" pour tout amateur de super héros et de Batman ?
J'avoue ne pas trouver mieux que ce qui a déjà été dit sur cet ouvrage et ne puis que vous conseiller de l'acheter au plus vite si vous aussi aimez l'homme chauve qui sourit !
Ah ! Le dieu Franquin, après avoir exercé son talent dans le genre « humour » dans Gaston Lagaffe, il excelle dans « l’humour noir » dans justement « Idées Noires ».
J’ai lu la série dans les 2 albums différents.
Le dessin sublime (qui se rapproche beaucoup de Gaston Lagaffe) et l’idée de dessiner avec des ombres noires sont vraiment bien.
A chaque gag je me suis marré, du plus c** comme le gars qui est dans un labyrinthe et à qui on emmène un léopard (ou autre félin), au plus réfléchi comme celui qui se fait déchiqueter les jambes par une tronçonneuse.
On se pète les côtes de rire à chaque page.
J’ai bien aimé les petits « Il ne faut pas confondre… » en haut de chaque gag.
Une des meilleures séries de Fluide Glacial.
Que dire de plus que l'avis précédent ?
J'ai découvert la jeunesse de Picsou au fur et à mesure des parutions dans Picsou Magazine dans les années 90 = A chaque fois c'était un pur instant de bonheur !
Puis je trouve les dessins de Don Rosa nettement plus travaillés, plus "sérieux". Et le scénario est en effet très bien documenté, avec moult clins d'oeils !
Bref, à lire !
Je viens à l'instant de terminer "Lucille" de Ludovic Debeurme et j'en suis encore imprégné.
J'ai lu ce pavé d'une traite sans en décoller.
Le trait est fluide, aérien, dégagé, la page est occupée avec intelligence, sans lourdeur, sans case.
Les attitudes, décors et personnages sont esquissés simplement et permettent au regard de se faufiler sans heurts, sans coupures.
Cette liberté induit au récit beaucoup d'air, de respiration.
On perd très vite l'idée que l'on est en train de lire un livre, que l'on tient entre ses mains un objet fait de pages, d'encre et de papier.
Voilà un album qui laisse une trace, une impression mêlée qui persiste.
J'avais déjà lu Ludologie et "Céphalus" du même auteur.
Je me suis réjoui à la sortie de ce livre que j'ai acheté les yeux fermés.
Je ne peux que conseiller à tout le monde cet album.
Il est tout simplement magnifique !
On peut parler longuement des qualités et les décrire avec discernement, je ne le ferai pas, lisez ce livre !!!! Lisez cet auteur !!!
Je trouve certains lecteurs bien sévères. Cette BD est très sympa et ça détend de lire ça après une journée dure de boulot. Il y a un an que je connais cette série et il ne me manque que 4 tomes. Tous les personnages autour du scrameustache sont attachants. Il vaut mieux lire cela que des BD de guerre. Je souhaite que cette série s'étende au delà du N° 36.
Longue vie à cette BD passionnante.
Signé, un adulte comblé.
Avant d'appréhender "La Jeunesse de Picsou", il convient en guise d'introduction de donner quelques informations d'ordre historique. Le personnage de Balthazar Picsou a été créé en 1947 par Carl Barks, qui pendant 20 années façonnera son univers: les Rapetou, Gontran, Flairsou, Gripsou, Géo Trouvetou, Miss Tick, les Castors Juniors, Donaldville, et bien évidemment Donald et ses neveux, rares personnages qui ne sont pas création de Carl Barks.
En 1987, Don Rosa entreprend de se plonger dans l'étude studieuse des 6000 pages de BD léguées par Carl Barks, et au début des années 90 est rédigée "la Jeunesse de Picsou", fondée sur tout l'héritage de Carl Barks. A noter qu'il ne faut pas confondre l'école américaine avec toutes les autres écoles, en particulier l'école italienne qui s'est éloigné de cet héritage.
En connaissance de cause, on ne peut qu'être abasourdi par la rigueur de Don Rosa -plus peut-être qu'Alan Moore-, qui a recherché avec minutie le plus infime détail laissé par Carl Barks, a cherché le moyen de l'exploiter, et qui au final a réussi à tisser des liens solides entre sa "jeunesse" et les histoires de Carl Barks, créant un ensemble cohérent du point de vue scénaristique.
Du point de vue de la forme, là aussi la cohérence est de mise. La plupart des épisodes font en moyenne 25 pages. Chaque épisode est précédé par un dessin d'une page, et dans chaque épisode on retrouve des constantes de construction, comme cette en-tête de présentation au début de la première page.
Le dessin est d'une clarté impeccable, mais paradoxalement assez fouillé, et dans ce style tout en rondeur propre à Disney. Le tout permet une lecture d'une remarquable fluidité.
Mais qu'en est-il du personnage principal, Picsou ? Dans le premier épisode, on le voit enfant d'une famille pauvre d'Ecosse en 1877, aux prises avec une famille ennemie pour sauver leur domaine ancestral puis un Picsou adolescent qui va s'envoler vers l'Amérique; le dernier épisode présente un Picsou affaibli en 1947, qui, en lutte contre les Rapetou, va vivre une sorte de " renaissance "...
Et entre temps ? La saga tient presque de l'épopée historique. Des bords du Mississipi jusqu'à l'Australie, Picsou parcourt le monde en quête de fortune. C'est l'occasion pour Don Rosa de nous faire revivre des événements historiques tels que la conquête de l'ouest américain, les ruées vers l'or, le naufrage du Titanic, et des allusions subtiles sur la révolution Russe, le krach de Wall Street, la colonisation, etc.
Mais plus qu'une épopée historique, "la Jeunesse de Picsou" tient avant tout de l'épopée humaine. Sur 70 ans, Picsou ne reste pas monolithique. Certains ont pu avancer que les personnages traités par Don Rosa étaient moins ambigus et moins profonds -du point de vue de leur personnalité- que ceux traités par Carl Barks, ce qui est en partie vrai, mais il n'en reste pas moins vrai que Don Rosa a effectué un remarquable travail en nous retraçant l'évolution contrastée du caractère de Picsou: adolescent naïf, il s'endurcit, au fur et à mesure qu'il découvre le monde et les hommes, mais toujours en restant honnête. Après son unique acte de malhonnêteté, son ascension impressionnante trouvera son épilogue dans la déchéance et la solitude.
Ma foi, je dois dire que les deux derniers épisodes, ceux retraçant l'ascension et la "chute" sont pour moi les plus poignants. J'ai lu pour la première fois "La Jeunesse de Picsou" à l'âge de 10 ans, et depuis elle ne m'a plus jamais quitté, elle est devenue un ferment de mon identité, tant l'histoire de celui qui a réussi en étant "plus dur que les gros durs, plus malin que les petits malins, et en restant honnête et carré" s'est gravée dans mon esprit d'une encre indélébile.
Afin d'éviter la déception, il est important de garder à l'esprit que ce fleuron de la production Disney qu'est "la Jeunesse de Picsou" est avant tout destinée aux enfants et aux pré-adolescents.
Il n'empêche qu'elle a, et avec elle toute la production de Don Rosa, fait des années 90 la plus grande période pour l'univers Picsou depuis les années 50.
C'est un manga que j'affectionne tout particulièrement.
Les dessins sont somptueux, l'histoire est pleine de rebondissements.
Je ne peux que le conseiller... Il est vraiment superbe.
Merci à Clamp pour ce beau manga !
Incroyable BD, tant de choses ressortent de sa lecture. La complémentarité texte et dessin est parfaite. Comme tout le monde, j'ai été touché par ce récit. Il en ressort une sincérité et une vérité difficile à avouer. Le sujet, généralement tabou, est bien retranscrit dans un contexte plus général. Les différentes phases chronologiques sont bien pensées et permettent une compréhension optimale de cette histoire autobiographique. L'objectivité est de mise, Olivier Ka relate simplement les faits sans en rajouter, avec une certaine pudeur toute relative. Je tiens à féliciter également Alfred, pour la dimension qu'apportent ses dessins au scénario.
Nous sommes en présence d'une oeuvre intemporelle. Sa lecture ne peut laisser de marbre !!! La BD culte par excellence. Bravo Messieurs.
Quand j'étais enfant (dans les années septante), Bob et Bobette était aussi connue et appréciée que Tintin. Il y a des albums qui méritent vraiment d'être classés parmi les chefs d'oeuvre de la bande dessinée. Même parmi les albums plus récents, il y a de bonnes choses. Je ne pense pas qu'une série nulle aurait pu survivre pendant 60 ans. L'éditeur n'a jamais beaucoup investi afin de conquérir le marché francophone et c'est dommage.
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Universal War One
Magnifique. J’ai été scotché du tome 1 au tome 6, le scénario est d'enfer, Bajram nous fait faire des allers-retours dans cet univers tellement vaste et complexe. Les personnages sont tous sympathiques, il n'y en a pas un qui n'est pas attachant. Il y a des lots de rebondissements dans chaque tome, on aime et on en redemande Niveau dessin, c'est du grand art, les expressions des personnages, les batailles, tout est rendu à merveille. Bref du grand art, Monsieur Bajram, c'est quand vous voulez pour de nouvelles aventures. Pour ceux qui n'on pas encore lu cette bd culte, foncez dans votre librairie favorite.
Batman - The Dark Knight returns
J'ai toujours aimé Batman, qui au même titre que Spiderman est un héros proche du lecteur, car plus humain qu'un Superman immortel par exemple. Et cette bd qui nous montre le coté sombre de Batman, plus que n'importe laquelle de celles que j'avais pu lire jusqu'à présent, est un joyau. Les dessins ont certes leur style propre, mais je les trouve très réussis et le design général est excellent. Certaines cases / planches sont parfois moins travaillées, mais certaines autres sont de vraies merveilles et compensent aisément les autres. Le scénario est très bon, j'ai été emporté et n'ai pu me décrocher de l'intégrale avant de l'avoir terminée... Le début est un peu long mais le jeu en vaut largement la chandelle. Bref, que dire d'autre que "culte" pour tout amateur de super héros et de Batman ? J'avoue ne pas trouver mieux que ce qui a déjà été dit sur cet ouvrage et ne puis que vous conseiller de l'acheter au plus vite si vous aussi aimez l'homme chauve qui sourit !
Idées Noires
Ah ! Le dieu Franquin, après avoir exercé son talent dans le genre « humour » dans Gaston Lagaffe, il excelle dans « l’humour noir » dans justement « Idées Noires ». J’ai lu la série dans les 2 albums différents. Le dessin sublime (qui se rapproche beaucoup de Gaston Lagaffe) et l’idée de dessiner avec des ombres noires sont vraiment bien. A chaque gag je me suis marré, du plus c** comme le gars qui est dans un labyrinthe et à qui on emmène un léopard (ou autre félin), au plus réfléchi comme celui qui se fait déchiqueter les jambes par une tronçonneuse. On se pète les côtes de rire à chaque page. J’ai bien aimé les petits « Il ne faut pas confondre… » en haut de chaque gag. Une des meilleures séries de Fluide Glacial.
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
Que dire de plus que l'avis précédent ? J'ai découvert la jeunesse de Picsou au fur et à mesure des parutions dans Picsou Magazine dans les années 90 = A chaque fois c'était un pur instant de bonheur ! Puis je trouve les dessins de Don Rosa nettement plus travaillés, plus "sérieux". Et le scénario est en effet très bien documenté, avec moult clins d'oeils ! Bref, à lire !
Lucille
Je viens à l'instant de terminer "Lucille" de Ludovic Debeurme et j'en suis encore imprégné. J'ai lu ce pavé d'une traite sans en décoller. Le trait est fluide, aérien, dégagé, la page est occupée avec intelligence, sans lourdeur, sans case. Les attitudes, décors et personnages sont esquissés simplement et permettent au regard de se faufiler sans heurts, sans coupures. Cette liberté induit au récit beaucoup d'air, de respiration. On perd très vite l'idée que l'on est en train de lire un livre, que l'on tient entre ses mains un objet fait de pages, d'encre et de papier. Voilà un album qui laisse une trace, une impression mêlée qui persiste. J'avais déjà lu Ludologie et "Céphalus" du même auteur. Je me suis réjoui à la sortie de ce livre que j'ai acheté les yeux fermés. Je ne peux que conseiller à tout le monde cet album. Il est tout simplement magnifique ! On peut parler longuement des qualités et les décrire avec discernement, je ne le ferai pas, lisez ce livre !!!! Lisez cet auteur !!!
Le Scrameustache
Je trouve certains lecteurs bien sévères. Cette BD est très sympa et ça détend de lire ça après une journée dure de boulot. Il y a un an que je connais cette série et il ne me manque que 4 tomes. Tous les personnages autour du scrameustache sont attachants. Il vaut mieux lire cela que des BD de guerre. Je souhaite que cette série s'étende au delà du N° 36. Longue vie à cette BD passionnante. Signé, un adulte comblé.
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
Avant d'appréhender "La Jeunesse de Picsou", il convient en guise d'introduction de donner quelques informations d'ordre historique. Le personnage de Balthazar Picsou a été créé en 1947 par Carl Barks, qui pendant 20 années façonnera son univers: les Rapetou, Gontran, Flairsou, Gripsou, Géo Trouvetou, Miss Tick, les Castors Juniors, Donaldville, et bien évidemment Donald et ses neveux, rares personnages qui ne sont pas création de Carl Barks. En 1987, Don Rosa entreprend de se plonger dans l'étude studieuse des 6000 pages de BD léguées par Carl Barks, et au début des années 90 est rédigée "la Jeunesse de Picsou", fondée sur tout l'héritage de Carl Barks. A noter qu'il ne faut pas confondre l'école américaine avec toutes les autres écoles, en particulier l'école italienne qui s'est éloigné de cet héritage. En connaissance de cause, on ne peut qu'être abasourdi par la rigueur de Don Rosa -plus peut-être qu'Alan Moore-, qui a recherché avec minutie le plus infime détail laissé par Carl Barks, a cherché le moyen de l'exploiter, et qui au final a réussi à tisser des liens solides entre sa "jeunesse" et les histoires de Carl Barks, créant un ensemble cohérent du point de vue scénaristique. Du point de vue de la forme, là aussi la cohérence est de mise. La plupart des épisodes font en moyenne 25 pages. Chaque épisode est précédé par un dessin d'une page, et dans chaque épisode on retrouve des constantes de construction, comme cette en-tête de présentation au début de la première page. Le dessin est d'une clarté impeccable, mais paradoxalement assez fouillé, et dans ce style tout en rondeur propre à Disney. Le tout permet une lecture d'une remarquable fluidité. Mais qu'en est-il du personnage principal, Picsou ? Dans le premier épisode, on le voit enfant d'une famille pauvre d'Ecosse en 1877, aux prises avec une famille ennemie pour sauver leur domaine ancestral puis un Picsou adolescent qui va s'envoler vers l'Amérique; le dernier épisode présente un Picsou affaibli en 1947, qui, en lutte contre les Rapetou, va vivre une sorte de " renaissance "... Et entre temps ? La saga tient presque de l'épopée historique. Des bords du Mississipi jusqu'à l'Australie, Picsou parcourt le monde en quête de fortune. C'est l'occasion pour Don Rosa de nous faire revivre des événements historiques tels que la conquête de l'ouest américain, les ruées vers l'or, le naufrage du Titanic, et des allusions subtiles sur la révolution Russe, le krach de Wall Street, la colonisation, etc. Mais plus qu'une épopée historique, "la Jeunesse de Picsou" tient avant tout de l'épopée humaine. Sur 70 ans, Picsou ne reste pas monolithique. Certains ont pu avancer que les personnages traités par Don Rosa étaient moins ambigus et moins profonds -du point de vue de leur personnalité- que ceux traités par Carl Barks, ce qui est en partie vrai, mais il n'en reste pas moins vrai que Don Rosa a effectué un remarquable travail en nous retraçant l'évolution contrastée du caractère de Picsou: adolescent naïf, il s'endurcit, au fur et à mesure qu'il découvre le monde et les hommes, mais toujours en restant honnête. Après son unique acte de malhonnêteté, son ascension impressionnante trouvera son épilogue dans la déchéance et la solitude. Ma foi, je dois dire que les deux derniers épisodes, ceux retraçant l'ascension et la "chute" sont pour moi les plus poignants. J'ai lu pour la première fois "La Jeunesse de Picsou" à l'âge de 10 ans, et depuis elle ne m'a plus jamais quitté, elle est devenue un ferment de mon identité, tant l'histoire de celui qui a réussi en étant "plus dur que les gros durs, plus malin que les petits malins, et en restant honnête et carré" s'est gravée dans mon esprit d'une encre indélébile. Afin d'éviter la déception, il est important de garder à l'esprit que ce fleuron de la production Disney qu'est "la Jeunesse de Picsou" est avant tout destinée aux enfants et aux pré-adolescents. Il n'empêche qu'elle a, et avec elle toute la production de Don Rosa, fait des années 90 la plus grande période pour l'univers Picsou depuis les années 50.
Rg Veda
C'est un manga que j'affectionne tout particulièrement. Les dessins sont somptueux, l'histoire est pleine de rebondissements. Je ne peux que le conseiller... Il est vraiment superbe. Merci à Clamp pour ce beau manga !
Pourquoi j'ai tué Pierre
Incroyable BD, tant de choses ressortent de sa lecture. La complémentarité texte et dessin est parfaite. Comme tout le monde, j'ai été touché par ce récit. Il en ressort une sincérité et une vérité difficile à avouer. Le sujet, généralement tabou, est bien retranscrit dans un contexte plus général. Les différentes phases chronologiques sont bien pensées et permettent une compréhension optimale de cette histoire autobiographique. L'objectivité est de mise, Olivier Ka relate simplement les faits sans en rajouter, avec une certaine pudeur toute relative. Je tiens à féliciter également Alfred, pour la dimension qu'apportent ses dessins au scénario. Nous sommes en présence d'une oeuvre intemporelle. Sa lecture ne peut laisser de marbre !!! La BD culte par excellence. Bravo Messieurs.
Bob et Bobette
Quand j'étais enfant (dans les années septante), Bob et Bobette était aussi connue et appréciée que Tintin. Il y a des albums qui méritent vraiment d'être classés parmi les chefs d'oeuvre de la bande dessinée. Même parmi les albums plus récents, il y a de bonnes choses. Je ne pense pas qu'une série nulle aurait pu survivre pendant 60 ans. L'éditeur n'a jamais beaucoup investi afin de conquérir le marché francophone et c'est dommage.