La Complainte des Landes perdues est une série que j'ai connue lors de mes études, il y a plus de 10 ans.
Ce premier cycle se divise en deux parties, de deux tomes chacune. La première simplement formidable : ça ressemble un peu à Thorgal sans le côté "futuriste", mais en mieux (cette dernière série commençait à s'essouffler à l'époque). Les personnages sont travaillés, les méchants bien méchants, et les gentils pas toujours gentils. Le dessin de Rosinski est toujours au top. La seconde partie est un chouia moins passionnante, mais toujours très bien racontée.
Une saga que j'apprécie toujours autant, un de piliers de l'Heroic Fantasy "classique".
Après la lecture de Juan Solo qui m'avait littéralement époustouflé, je retrouve le duo Jodorowky-Bess qui nous offre ici une magnifique oeuvre. Ce qui me frappe surtout, c'est l'aisance avec laquelle on aborde le premier tome qui a pourtant 20 ans d'âge. Bref, il y a des bd qui ne vieillissent pas comparativement à d'autres.
"Le Lama blanc" est encore un voyage initiatique dont le thème est visiblement très cher à l'auteur. Cependant, nous ne sommes pas dans l'espace intergalactique mais dans un Tibet qui va connaître des périodes de grands troubles avant d'être envahie par la puissante Chine.
Cette recherche de soi pour y puiser les forces nécessaires pour combattre le mal sur fond de religion et de philosophie est un postulat qui me plaît beaucoup surtout quand le talent se conjugue.
Cette extraordinaire saga mystique n'est malheureusement pas donnée à tout le monde pour pouvoir la comprendre et l'admirer à sa juste valeur.
Après la lecture du tome 1.
Une belle surprise : j'ai été conquis par ce récit nous dévoilant les origines de sa vocation.
L'histoire est d'autant plus forte, que l'on assiste à un huit clos familial.
Le dessin est relativement basique, tant au niveau du trait que de la colorisation mais il sert correctement le scénario qui démontre une maîtrise et l'investissement des auteurs.
J'espère que le T2 confirmera tout le bien que je pense de cette série qui ne semble pas très connue.
Encore un bon album de Chabouté.
Au niveau des paysages il me semble difficile de faire mieux au niveau du dessin : c'est simplement sublime. Les couleurs, les dessins, le visage de l'homme : superbes.
Le scénario est vraiment basé sur une narration efficace. La nature humaine accompagnée de la nature animale est bien rendu ...
Il est par contre vrai que l'album se lit rapidement mais on passe un bon moment quand même.
Encore merci Mr Chabouté.
Après la lecture du tome 1.
Une bien belle surprise.
J'ai été pris par l'histoire et comme beaucoup je me suis fait berner par le scénario.
J'adore quand le récit nous prend à contre pied intelligemment.
Graphiquement, c'est assez classique et de bon niveau. Le trait est réaliste et la colorisation parfois inconstante : sur certaines cases elle parait "cheap" et sur d'autres elle est superbe et détaillée.
Ce premier tome peut se lire indépendamment car il comporte un récit complet. Mais il est également un tome d'introduction de cette nouvelle série avec quelques informations mais surtout beaucoup d'inconnues qui seront certainement dévoilées par la suite.
J'ai l'impression que Rodolphe va s'employer à nous balader un peu comme dans "usuals suspects".
Un 4/5 mérité.
Le titre est certes un peu rebutant mais passé ce cap, on découvre une véritable merveille emplie d'humanité et d'amitié. Je ne m'attendais pas à une telle claque non seulement visuelle mais également narrative.
On suit avec plaisir les aventures de notre héros un peu blaireau qui joue dans un groupe d'orchestre «vieille France» un peu jazzy. C'est un mec d'ailleurs très sympa et un peu trop solitaire.
Chaque album est l'occasion d'une rencontre avec des femmes totalement différentes: Brenda l'anglo-saxonne, Marie-Laure la prostituée et enfin la richissime Roxane. Le quotidien du groupe est à chaque fois ébranlé par toutes ces rencontres féminines.
L'histoire est à chaque fois très bien menée. Il est dommage que cette série se soit arrêtée. D'ailleurs, le genre "thriller-polar" ne convient pas vraiment à cette série notamment dans le 3ème et dernier tome qui est en totalement dénuée. On peut affirmer que c'est un vrai roman graphique mâtinée d'une intrigue vaguement polaristique au premier et second tome.
En tout cas, c'est que du bonheur à chaque lecture.
Adieu Brindavoine / La Fleur au fusil est une oeuvre capitale dans la compréhension des aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec. En effet, il s'agit d'une présentation complète d'un personnage clé de la suite du récit : Lucien Brindavoine.
Grâce à Basil Zarkof et à certain "flash-back" durant son délire sur le front, nous avons une connaissance parfaite et un historique complet de ce personnage. Il est le personnage le plus proche de Tardi. Bonne conscience de gauche, pacifiste, non violent... c'est un "soixante-huitard attardé" prit dans la tourmente de la première guerre mondiale. Le complexe capitaliste militaro-industriel américain est représenté par un être laid et handicapé en la personne d'Otto Lingdenberg. Brindavoine demande aux soldats allemands et français d'arrêter de se battre car leurs chefs les envoient à l'abattoir. Tout n'est bien sûr que clichés, mais clichés bien vus par un Tardi un peu jeune, mais dans le génie de la lignée des Adèles Blanc-Sec. Si l'on aime les aventures d'Adèle Blanc-Sec, alors, ce volume est incontournable.
Bien que me trouvant d'un point de vu politique radicalement opposé à Tardi, je conseille la lecture de cette bande-dessinée.
"Tiresias" est un modèle de BD grand public, maîtrisé techniquement de bout en bout, réalisé avec un professionnalisme qui fait plaisir à voir (et à lire !).
Tout d'abord, le dessin est excellent. C'est pour moi avec ce diptyque que Rossi est vraiment apparu comme un auteur à part entière, et non seulement comme un suiveur, extrêmement doué au demeurant, de Giraud. Les couleurs chaudes utilisées flattent l'œil, et le trait sait être extrêmement beau et esthétique tout en garantissant une lisibilité parfaite et constante.
Le scénario, les dialogues et la mise en scène ne sont pas en reste, et il est difficile de ne pas se sentir concerné par le thème abordé : les rapports entre les hommes et les femmes. J'ai aimé aussi la peinture crue de la Grèce antique, et de l'homosexualité acceptée de façon totalement naturelle.
Tiresias est en somme la quintessence de la BD classique dans ce qu'elle peut proposer de mieux : un scénario intéressant et intelligent, de bons dialogues, et un dessin beau et lisible...
Comme l'ont dit d'autres posteurs cet album a une ambiance très particulière. On se retrouve dans une banlieue allemande où le sordide et la perversion semblent être le lot commun de tous les habitants. Cependant derrière la noirceur des personnages, on ressent une profonde solitude.
L'atmosphère peut faire penser aux romans de Selby qui montraient ce désespoir permanent, mais aussi aux films de Lynch ou de Cronenberg pour le côté inquiétant des personnages.
On a attendu longtemps le deuxième tome du Roi des Mouches et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ressort de la lecture électrisé et déboussolé par cette histoire toujours particulièrement glauque.
Cette deuxième partie reprend le même principe que le premier tome ; on retrouve toujours ce style choral où chaque protagoniste de l’histoire nous narre un des passages de sa misérable vie dans une banlieue allemande bien sordide.
SPOILER
On retrouve bien sûr Eric, le roi des mouches, Karine cette fois-ci enceinte, Renzo le champion de bowling, ou Marie la névrosée. Mais, on a la surprise de retrouver Damien qui était pourtant mort dans le premier tome et qui ponctue le récit de quelques commentaires bien cinglants et aussi un nouveau personnage Paul Minetti sorte de poète noire aveugle.
Michel Pirus se sert, donc, toujours de cette voix off obsédante pour commenter tous les faits et gestes désespérés de cette bande d’ados empreints d’un profond malaise.
FIN SPOILER
C’est glauque, certes, mais, c’est aussi magnifique de justesse sur une jeunesse en proie aux doutes et aux interrogations liées à la sexualité, la drogue, la culpabilité et autres…
Au dessin, Mezzo semble très inspiré par la bande dessinée américaine underground du style Charles Burns et son style est tout simplement admirable. A mon avis : un des meilleurs romans graphiques de ces cinq dernières années.
Une bd du style le plus simpliste mais d'une poésie superbe.
Mathieu Mattioli dépasse les règles de la bd en faisant intervenir le lecteur comme un personnage auquel M peut s'adresser; il dépasse les cadres, les traverses, se sert des bulles, et j'en passe...
Une bd à lire.
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Complainte des landes perdues
La Complainte des Landes perdues est une série que j'ai connue lors de mes études, il y a plus de 10 ans. Ce premier cycle se divise en deux parties, de deux tomes chacune. La première simplement formidable : ça ressemble un peu à Thorgal sans le côté "futuriste", mais en mieux (cette dernière série commençait à s'essouffler à l'époque). Les personnages sont travaillés, les méchants bien méchants, et les gentils pas toujours gentils. Le dessin de Rosinski est toujours au top. La seconde partie est un chouia moins passionnante, mais toujours très bien racontée. Une saga que j'apprécie toujours autant, un de piliers de l'Heroic Fantasy "classique".
Le Lama blanc
Après la lecture de Juan Solo qui m'avait littéralement époustouflé, je retrouve le duo Jodorowky-Bess qui nous offre ici une magnifique oeuvre. Ce qui me frappe surtout, c'est l'aisance avec laquelle on aborde le premier tome qui a pourtant 20 ans d'âge. Bref, il y a des bd qui ne vieillissent pas comparativement à d'autres. "Le Lama blanc" est encore un voyage initiatique dont le thème est visiblement très cher à l'auteur. Cependant, nous ne sommes pas dans l'espace intergalactique mais dans un Tibet qui va connaître des périodes de grands troubles avant d'être envahie par la puissante Chine. Cette recherche de soi pour y puiser les forces nécessaires pour combattre le mal sur fond de religion et de philosophie est un postulat qui me plaît beaucoup surtout quand le talent se conjugue. Cette extraordinaire saga mystique n'est malheureusement pas donnée à tout le monde pour pouvoir la comprendre et l'admirer à sa juste valeur.
Sherlock
Après la lecture du tome 1. Une belle surprise : j'ai été conquis par ce récit nous dévoilant les origines de sa vocation. L'histoire est d'autant plus forte, que l'on assiste à un huit clos familial. Le dessin est relativement basique, tant au niveau du trait que de la colorisation mais il sert correctement le scénario qui démontre une maîtrise et l'investissement des auteurs. J'espère que le T2 confirmera tout le bien que je pense de cette série qui ne semble pas très connue.
Construire un feu
Encore un bon album de Chabouté. Au niveau des paysages il me semble difficile de faire mieux au niveau du dessin : c'est simplement sublime. Les couleurs, les dessins, le visage de l'homme : superbes. Le scénario est vraiment basé sur une narration efficace. La nature humaine accompagnée de la nature animale est bien rendu ... Il est par contre vrai que l'album se lit rapidement mais on passe un bon moment quand même. Encore merci Mr Chabouté.
Le Village
Après la lecture du tome 1. Une bien belle surprise. J'ai été pris par l'histoire et comme beaucoup je me suis fait berner par le scénario. J'adore quand le récit nous prend à contre pied intelligemment. Graphiquement, c'est assez classique et de bon niveau. Le trait est réaliste et la colorisation parfois inconstante : sur certaines cases elle parait "cheap" et sur d'autres elle est superbe et détaillée. Ce premier tome peut se lire indépendamment car il comporte un récit complet. Mais il est également un tome d'introduction de cette nouvelle série avec quelques informations mais surtout beaucoup d'inconnues qui seront certainement dévoilées par la suite. J'ai l'impression que Rodolphe va s'employer à nous balader un peu comme dans "usuals suspects". Un 4/5 mérité.
Le Blaireau
Le titre est certes un peu rebutant mais passé ce cap, on découvre une véritable merveille emplie d'humanité et d'amitié. Je ne m'attendais pas à une telle claque non seulement visuelle mais également narrative. On suit avec plaisir les aventures de notre héros un peu blaireau qui joue dans un groupe d'orchestre «vieille France» un peu jazzy. C'est un mec d'ailleurs très sympa et un peu trop solitaire. Chaque album est l'occasion d'une rencontre avec des femmes totalement différentes: Brenda l'anglo-saxonne, Marie-Laure la prostituée et enfin la richissime Roxane. Le quotidien du groupe est à chaque fois ébranlé par toutes ces rencontres féminines. L'histoire est à chaque fois très bien menée. Il est dommage que cette série se soit arrêtée. D'ailleurs, le genre "thriller-polar" ne convient pas vraiment à cette série notamment dans le 3ème et dernier tome qui est en totalement dénuée. On peut affirmer que c'est un vrai roman graphique mâtinée d'une intrigue vaguement polaristique au premier et second tome. En tout cas, c'est que du bonheur à chaque lecture.
Adieu Brindavoine
Adieu Brindavoine / La Fleur au fusil est une oeuvre capitale dans la compréhension des aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec. En effet, il s'agit d'une présentation complète d'un personnage clé de la suite du récit : Lucien Brindavoine. Grâce à Basil Zarkof et à certain "flash-back" durant son délire sur le front, nous avons une connaissance parfaite et un historique complet de ce personnage. Il est le personnage le plus proche de Tardi. Bonne conscience de gauche, pacifiste, non violent... c'est un "soixante-huitard attardé" prit dans la tourmente de la première guerre mondiale. Le complexe capitaliste militaro-industriel américain est représenté par un être laid et handicapé en la personne d'Otto Lingdenberg. Brindavoine demande aux soldats allemands et français d'arrêter de se battre car leurs chefs les envoient à l'abattoir. Tout n'est bien sûr que clichés, mais clichés bien vus par un Tardi un peu jeune, mais dans le génie de la lignée des Adèles Blanc-Sec. Si l'on aime les aventures d'Adèle Blanc-Sec, alors, ce volume est incontournable. Bien que me trouvant d'un point de vu politique radicalement opposé à Tardi, je conseille la lecture de cette bande-dessinée.
Tirésias
"Tiresias" est un modèle de BD grand public, maîtrisé techniquement de bout en bout, réalisé avec un professionnalisme qui fait plaisir à voir (et à lire !). Tout d'abord, le dessin est excellent. C'est pour moi avec ce diptyque que Rossi est vraiment apparu comme un auteur à part entière, et non seulement comme un suiveur, extrêmement doué au demeurant, de Giraud. Les couleurs chaudes utilisées flattent l'œil, et le trait sait être extrêmement beau et esthétique tout en garantissant une lisibilité parfaite et constante. Le scénario, les dialogues et la mise en scène ne sont pas en reste, et il est difficile de ne pas se sentir concerné par le thème abordé : les rapports entre les hommes et les femmes. J'ai aimé aussi la peinture crue de la Grèce antique, et de l'homosexualité acceptée de façon totalement naturelle. Tiresias est en somme la quintessence de la BD classique dans ce qu'elle peut proposer de mieux : un scénario intéressant et intelligent, de bons dialogues, et un dessin beau et lisible...
Le Roi des Mouches
Comme l'ont dit d'autres posteurs cet album a une ambiance très particulière. On se retrouve dans une banlieue allemande où le sordide et la perversion semblent être le lot commun de tous les habitants. Cependant derrière la noirceur des personnages, on ressent une profonde solitude. L'atmosphère peut faire penser aux romans de Selby qui montraient ce désespoir permanent, mais aussi aux films de Lynch ou de Cronenberg pour le côté inquiétant des personnages. On a attendu longtemps le deuxième tome du Roi des Mouches et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ressort de la lecture électrisé et déboussolé par cette histoire toujours particulièrement glauque. Cette deuxième partie reprend le même principe que le premier tome ; on retrouve toujours ce style choral où chaque protagoniste de l’histoire nous narre un des passages de sa misérable vie dans une banlieue allemande bien sordide. SPOILER On retrouve bien sûr Eric, le roi des mouches, Karine cette fois-ci enceinte, Renzo le champion de bowling, ou Marie la névrosée. Mais, on a la surprise de retrouver Damien qui était pourtant mort dans le premier tome et qui ponctue le récit de quelques commentaires bien cinglants et aussi un nouveau personnage Paul Minetti sorte de poète noire aveugle. Michel Pirus se sert, donc, toujours de cette voix off obsédante pour commenter tous les faits et gestes désespérés de cette bande d’ados empreints d’un profond malaise. FIN SPOILER C’est glauque, certes, mais, c’est aussi magnifique de justesse sur une jeunesse en proie aux doutes et aux interrogations liées à la sexualité, la drogue, la culpabilité et autres… Au dessin, Mezzo semble très inspiré par la bande dessinée américaine underground du style Charles Burns et son style est tout simplement admirable. A mon avis : un des meilleurs romans graphiques de ces cinq dernières années.
M le Magicien...
Une bd du style le plus simpliste mais d'une poésie superbe. Mathieu Mattioli dépasse les règles de la bd en faisant intervenir le lecteur comme un personnage auquel M peut s'adresser; il dépasse les cadres, les traverses, se sert des bulles, et j'en passe... Une bd à lire.