Sherlock

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Festival Polar de Cognac 2008 : Prix Polar de la meilleure série BD La toute première enquête de Sherlock Holmes


Ere Victorienne Les prix du Festival Polar de Cognac Sherlock Holmes et cie

L’Egypte de 1877, site archéologique de Deir El Medineh… On y fait la rencontre de Sherlock Matthiews, un jeune et doué archéologue qui –malheureusement pour lui- fait montre d’un caractère plutôt fantaisiste. Un jour, une lettre arrivée d’Angleterre lui apprend le décès par suicide de sa mère… Ecrasé de chagrin, Sherlock prend le chemin du retour vers Bornemouth, comté du Hampshire, où se dresse le manoir familial. Le jeune homme ne comprend pas cette pendaison. Et pour cause : alors qu’il rend un dernier hommage à cette mère qu’il adorait, il constate que si celle-ci est bien morte la corde au cou… quelques détails lui font penser qu’elle ne se l’est pas mise elle-même… Finie l’insouciance et les coups de tête : Sherlock décide de mener l’enquête… son enquête… Au cours de cette dernière, Sherlock va se rendre compte de ses talents de déduction, de son sens de l’exploitation des indices et détails… même minimes. Cette capacité innée d’investigation va lui donner un nouveau sens à sa vie. Il ne le sait pas encore mais il va devenir un des plus incroyables détectives de la fin du 19ème siècle…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2008
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Sherlock © Glénat 2008
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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07/05/2008 | L'Ymagier
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Par greg
Note: 1/5

Une nouvelle lecture des origines de Sherlock Holmes, avec Didier Convard au scénario, célébré pour son activité prolifique et surtout la saga du triangle secret et ses différents avatars. Pourtant si Convard compte d'indéniables réussites dans son répertoire, il lui arrive parfois de faire fausse route comme avec le très mauvais Tanatos. Sherlock appartient hélas à cette dernière catégorie. Ayant lu tous les Sherlock Holmes plus jeune, je connais le personnage sur le bout des doigts. Ce qui me fait apprécier d'autant plus les œuvres "divergentes" qui rendent hommage à un personnage que les auteurs ont compris, comme Baker Street, ou bien les différentes séries éditées par Soleil mélangeant habilement Conan Doyle, Lovecraft, ou bien le style steampunk. Aucune habileté dans Sherlock : disons-le toute de suite, le premier tome est une vraie catastrophe. Sherlock commence par découvrir que la mort de sa mère n'était pas un suicide, mais un assassinat...Une conclusion qui sidère tout le monde alors qu'un enfant aurait pu arriver aux mêmes résultats (moi-même j'avais compris tout de suite). L'identité de l'assassin et son mobile sont tellement abracadabrantesques qu'on est totalement effaré. Pire, Convard nous redéfinit au passage l'origine de Moriarty de manière aussi grotesque qu'inutile. Ah oui, le "talent" de déguisement de Sherlock nous est amené de la façon suivante : il change de manteau et de chapeau, tout en arborant un sourire niais....Je me suis vraiment demandé si ce n'était pas une caricature déguisée. Le second tome est du même acabit, pas de vrai mystère, mais une chasse à l'homme, Sherlock en chasseur et l'assassin en proie, traquée en Inde. Le seul point positif étant que ce second tome massacre beaucoup moins le personnage de Conan Doyle que le précédent, sauf sur les dernières pages, où un lien tout aussi idiot est créé avec John Watson, inventant une première rencontre que les deux semblent avoir oubliés, et affublant au passage Holmes de talents médicaux inexistants dans les romans. Ajoutons à cela que les dessins sont très laids. Dans le second tome, c'est un peu mieux, mais dans le premier beaucoup de personnages se ressemblent et ont tous le même air sournois ou un rictus pervers.

09/02/2023 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Après la lecture du tome 1. Une belle surprise : j'ai été conquis par ce récit nous dévoilant les origines de sa vocation. L'histoire est d'autant plus forte, que l'on assiste à un huit clos familial. Le dessin est relativement basique, tant au niveau du trait que de la colorisation mais il sert correctement le scénario qui démontre une maîtrise et l'investissement des auteurs. J'espère que le T2 confirmera tout le bien que je pense de cette série qui ne semble pas très connue.

01/11/2008 (modifier)
Par SaV
Note: 3/5

Ce récit complet nous dévoile la genèse de Sherlock ou comment Sherlock est devenu Holmes. On a eu récemment la genèse de Spirou alors pourquoi pas celle de l’illustre détective. Le scénario écrit à quatre mains par D.Convard et E. Adam est bien ficelé, l’intrigue au fur à mesure des pages nous conduit là où les scénaristes veulent bien nous emmener sans rien dévoiler au fur et à mesure du récit. On notera peut-être un peu trop de longueurs sur les premières planches égyptiennes et le retour en Angleterre, mais pas assez sur la fin. L'histoire reste toutefois efficace et on peut dire effectivement originale. Le dessin de Le Hir sert bien l’histoire. En effet, le style anguleux et marqué des personnages accentue la période victorienne du récit mais ne se plie pas à l’ambiance égyptienne du début. On le regrette un peu. Enfin, pour les fans de Sherlock Holmes cette aventure mérite que l’on s’y intéresse.

25/05/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

D’abord une petite info : cet album SERAIT un one-shot. Pourquoi alors l’avoir sous-titré « Tome 1. Révélation » ?… A suivre donc… Encore un « bouquin » sur Sherlock Holmes ?… ben oui… MAIS : Didier Convard au scénario… là, ça m’intéresse. Qui plus est, je n’ai pas eu affaire à une énième enquête d’un des inspecteurs les plus célèbres jamais imaginé. Non, j’ai plutôt eu affaire à une sorte de genèse de Sherlock ; comment est-il devenu ce personnage qui sera mondialement connu, ce limier qu’aucune enquête ne rebutera, cet enquêteur hors normes. Le scénario en lui-même est original : enquêter sur le « suicide » de sa propre mère va être pour le jeune Sherlock –malgré sa tristesse et son incompréhension- l’occasion de démontrer ses capacités intuitives et de déduction. Pas en reste non plus : le graphisme. C’est d’ailleurs la couverture de ce « grand format » qui m’a intrigué : j’ai cru avoir affaire à une œuvre de Tardi. Ben non, même si le trait s’y rapproche. Tout ça pour ?… une belle transposition graphique de l’Angleterre victorienne mise en scène par un trait vif, nerveux, haché parfois et –j’oserais même dire- baroque. Dessin audacieux dans son genre, histoire aux nombreux attraits : un bien bon début pour une série qui « renouvelle » la légende.

07/05/2008 (modifier)