Les derniers avis (31363 avis)

Par Pasukare
Note: 4/5
Couverture de la série Le Tueur
Le Tueur

Raconter une histoire dont les héros sont tous ou presque plus ou moins pourris, nous conter les états d'âme d'un tueur à gage légèrement psychopathe sur les bords, voilà une idée intéressante et plutôt bien mise en scène ici. Cette manière décalée de nous présenter comme une confession les aventures, les souvenirs et le cynisme de cet homme-qui-pourrait-être-vous-et-moi est un régal. Je n'ai pas trouvé la narration particulièrement lourde, au contraire, le style voie-off est bien à sa place ici et je n'imagine pas cette histoire racontée autrement. Le dessin est spécial mais il colle tout à fait bien à l'histoire, il n'est pas à tomber par terre de réalisme mais au moins les personnages ont du style et de la personnalité, et les paysages (notamment en Amérique du Sud) et la palette de couleurs est vraiment à la hauteur. Le début de second cycle est peut-être légèrement un ton en-dessous pour ce qui est du scénario, on est un peu dans le déjà-vu même si c'est toujours aussi plaisant de lire les réflexions froides et désabusées du héros, en particulier sur Dieu et les religions.

03/12/2008 (modifier)
Couverture de la série Partie de chasse
Partie de chasse

Mon 1er Bilal... Eh bien voilà, après la lecture de cette partie de chasse, j'ai enfin lu un ouvrage de Monsieur Bilal et franchement je ne suis pas déçu. Je ne compte pas m'arrêter là mais plutôt parcourir l'ensemble de son oeuvre ! Car, oui, j'ai beaucoup aimé ce one shot. Tout d'abord concernant l'histoire, cette partie de chasse à l'ours dans un décor brumeux de Russie n'est finalement qu'un prétexte pour brosser le portrait d'une dizaine de protagonistes ayant œuvré de prêt ou de loin dans la Révolution Russe et faire état d'une pratique courante de l'époque. Et déjà, compte tenu de la période à laquelle cet ouvrage a été réalisé, je tire mon chapeau à l'auteur qui a su entrevoir et décrypter l'évolution du bloc soviétique ! Bilal nous sert donc ici une sorte de huis clos dans un palais de la région de Krolówka en Pologne et dans la campagne environnante avec des personnages au caractère trempé et dans un climat plutôt angoissant ou l'on sent que tout peut arriver. A cet égard, l'auteur utilise de magnifiques allégories permettant d'entrevoir le passé de chacun des personnages. Ceci donne un aspect très personnel au récit. Les flash-back entrainent toutefois une certaine lenteur dans la narration. Il est vrai que, question action, il ne se passe pas grand chose, mais l'essentiel de cette oeuvre n'est pas là, bien au contraire ! Concernant, le dessin et la mise en couleur, eh bien il faut être fan de Bilal. Alors soit on aime ou soit on déteste selon moi, car son trait est très particulier. Personnellement moi j'aime. Peut être un léger avis négatif sur la mise en couleur trop ternes et grisée à mon goût mais finalement celle-ci contribue à nous plonger dans l'atmosphère de l'histoire. Au final une BD très personnelle, magnifiquement documentée et très précise qui ne plaira pas à tout le monde mais qui fait passer la BD du simple divertissement au roman graphique... Originalité : 4/5 Histoire : 5/5 Dessin : 5/5 Mise en couleurs : 3/5 NOTE GLOBALE : 17/20

02/12/2008 (modifier)
Couverture de la série Catwoman - A Rome
Catwoman - A Rome

Disons-le d'emblée : je ne suis ni un grand amateur de comics en général, ni de Batman en particulier. Si je me suis décidé à acquérir cet album, c'est pour l'occasion exceptionnelle qui est donnée à Catwoman d'avoir enfin sa propre aventure, chose hélas plutôt rare. Il y a des coups de griffes (ou de fouet) qui se perdent ! J'ai toujours trouvé le personnage plus intéressant (et amusant) qu'un Batman amidonné ("raide comme la justice" est l'expression convenue) dissimulant ses blessures égotiques sous une attitude inexpressive et un brin moralisatrice (qui a d'ailleurs toujours eu le don d'agacer notre femme-chatte !). Plus ambivalente, plus spirituelle, bref plus attractive (bon, je vais arrêter les qualificatifs...), Catwoman méritait donc bien selon moi une aventure en solo qui en montre toutes les facettes - et les courbes ! Le tandem Tim Sale/Jeph Loeb a réparé cette injustice avec ce one-shot. Ce qui est déjà méritoire en soi. Mais cet album se révèle de surcroît excellent et a réussi à combler mes attentes. Les auteurs nous présentent une Selina Kyle qui rassemblent tous les attributs qui nous sont familiers : une héroïne ô combien sexy (à faire passer Michelle Pfeiffer et Hale Berry pour des musaraignes frigides), indépendante, caustique, (forcément) acrobatique, et dont le sens de la réplique cinglante est ici particulièrement jouissive ("Ce que tu sais des femmes tiendrait dans un dé à coudre, et il resterait de la place pour ton cerveau !" dit-elle au Sphinx). Le fait que l'histoire soit racontée de son point de vue - par des commentaires à la fois laconiques et empreints d'une ironie permanente - rend la lecture bien plus agréable que bien des soliloques pseudo-philosophiques pompeux de certains super-héros. L'histoire n'est pas en reste, riche en péripéties et qui réserve quelques surprises. Après un début très classique (et onirique) à Gotham - confrontations habituelles entre les figures-clés de la série - l'histoire nous emmène à Rome (ça nous change), ce qui permet de donner une petite touche de dépaysement et de raffinement bienvenue. Mais ce choix, loin d'être un simple prétexte pour donner dans le pittoresque de carte postale, s'inscrit dans une logique scénaristique ayant trait au passé de la belle. Selina Kyle a une bonne raison (très personnelle) d'être à Rome même si le lecteur doit attendre les dernières pages pour la saisir pleinement. En attendant, il aura droit à une série de péripéties qui voit une Catwoman aux prises avec la mafia locale suite à un malentendu, quelques vieilles (et belliqueuses) connaissances de Gotham, un Eddie Nigma (alias Le Sphinx) dont la présence paraît au début très anecdotique si ce n'est l'occasion de quelques touches d'humour, mais dont on réalise ensuite le véritable rôle, et un passé énigmatique lourd de conséquences. Et Batman dans tout cela ? Il fait bien quelques apparitions dans l'album mais uniquement en tant que protagoniste bien involontaire des rêves de Selina, projection inconsciente de leur relation compliquée. En somme, un scénario plutôt bien équilibré, qui sait alterner situations en demi-teinte (sérieuses sans être tragiques, cocasses sans tomber dans le comique lourd) et scènes d'actions souvent mémorables. Le fait que cet album ne se résume pas à une enfilade de scènes de combats est d'ailleurs un autre bon point (en ce qui me concerne en tout cas) car cet aspect de beaucoup de comics mettant en scène des super-héros m'a justement toujours rendu réticent. Le graphisme ensuite... La couverture, sobre et élégante, avait déjà attiré mon attention, mais comme j'ai souvent constaté que dans les comics le dessin des planches se hisse rarement au niveau des couvertures, je restais méfiant. Au bout du compte, le résultat se révèle plus que satisfaisant, le graphisme étant même le point fort de l'album : un dessin très expressif, de belles compositions et des cadrages audacieux. La mise en couleur est également réussie, sauf dans certaines séquences flash-backs (illustrant le passé de Selina) avec une utilisation d'orange/jaune vif et de rouge assez moche. Heureusement, cela ne concerne que quelques planches. Certaines splash-pages m'ont beaucoup plu, comme la toute première de l'album où l'on voit une Catwoman en "position féline" le bras tendu vers un coffre-fort plein de bijoux et l'ombre de Batman se dessinant sur la scène (scène classique, emblématique même, mais qui augure du meilleur), un plan où la tête de Catwoman, dessinée de profil, est prisonnière d'une gangue de glace, et un autre étalé sur deux pages où nous assistons à l'activité favorite de notre monte-en-l'air, suspendue à un filin, son corps formant un T, au dessus d'une salle du Vatican. Belles scènes qui réhaussent encore l'intérêt graphique de l'album. Côté découpage, rien à redire : dynamique sans être hystérique, souvent inventif. Du très bon travail. Catwoman à Rome est donc un comic très séduisant (comme son héroïne), dont je retiendrai essentiellement la bonne (et rare) idée de faire de la femme-chatte le personnage central du récit, un scénario qui fait honneur à l'occasion (dont je suis volontiers le larron), divertissant et ponctué de dialogues piquants, et un graphisme largement à la hauteur. Bref, c'est l'album que je cherchais et qui, je pense, est susceptible de plaire même à ceux qui ne sont pas spécialement intéressés par la bat-saga.

02/12/2008 (modifier)
Couverture de la série Clues
Clues

Cette bande dessinée nous entraîne aux côtés d'Emily Arderen, une jeune femme qui souhaite intégrer la prestigieuse institution Scotland Yard à la fin du XIXème siècle. Elle va se retrouver dans le service de l'inspecteur Hawkins. Une des principales qualités de cet album est le travail des personnages qui ont chacun leur propre caractère. L'inspecteur Hawkins est aussi charismatique qu'arrogant, et on est pris de sympathie pour la pauvre Emily qui doit supporter la mauvaise humeur de son supérieur, mais ne se laisse pas démonter pour autant... L'intrigue policière de ce premier tome est bien menée, et la fin laisse un certain suspense qui donne envie de lire la suite. Mara a un trait très efficace, et l'ambiance sombre de Londres est bien rendue grâce à la colorisation. Le graphisme n'est pas sans rappeler certains dessins animés, ce qui donne un bel aspect à l'ensemble ; les expressions des personnages sont particulièrement bien réussies. En résumé, c'est une belle réussite surtout si l'on considère qu'il s'agit du premier album de son auteur.

02/12/2008 (modifier)
Par Seb94
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Holmes
Holmes

J'ai dévoré les deux premiers tomes, on est immédiatement happé par cette histoire. Il ne semblait pourtant pas facile d'être original et tout semblait avoir été déjà dit autour de ce personnage, et pourtant... Le récit commence d'une manière surprenante par la mort de Holmes, ce qui entraînera son fidèle ami Watson et le jeune Wiggins à enquêter sur le passé de Holmes. Des révélations sur les vices cachés de ce dernier, aux lourds secrets de famille qui semblent apparaître dans le 2ème tome, tout est fait pour nous immerger complètement dans cette enquête. Le scénario et le déroulement de l'intrigue sont une vraie réussite. Les dessins et les couleurs bleus-gris sont du plus bel effet et retranscrivent parfaitement l'ambiance de l'époque. Cécil a vraiment un talent incroyable et un style caractéristique qui en font un de mes dessinateurs préférés. Vivement la suite !

01/12/2008 (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ava Dream
Ava Dream

Voici donc ma petite découverte du mois ! Je pars en week-end et qui dit week-end dit BD dans le train, histoire de passer agréablement le temps.... Une chronique complète en 2 tomes. Un rapide coup d'oeil sur le résumé : ce n'est pas vraiment l'enthousiasme. Mais voilà, mon choix doit être rapide (l'horaire SNCF est serré) et j'ai vraiment un coup de coeur pour le dessin qui me plait franchement. J'opte donc pour Ava ! Cette narration, malgré des bases de départ vues moultes fois (le plus souvent sans trace marquante d’originalité), "dégage" bien ! Un diptyque très positif, d'excellentes idées : - Une héroïne vraiment sympathique, avec ses qualités, ses défauts, ses états d’âme, bref tout le côté "personnalité " est bien travaillé. - De plus Ava s'avère ravissante et n'hésite pas à nous laisser entrevoir de temps en temps une partie de son anatomie, sans que cela soit gratuit, vulgaire ou provocant. Cette pudeur, relative, n'enlève rien à son charme, bien au contraire. - Même "finition" pour les personnages secondaires finement définis ; avec parfois des côtés caricaturaux, mais vraisemblables dans et malgré leurs exagérations. - Le scénario quoique classique est rondement mené et il offre même quelques originalités inédites. Dans ce genre j’ai rarement vu mieux, un sujet traité avec beaucoup de savoir faire. De l’action, du suspens, de nombreux petits rebondissements bien trouvés : de quoi satisfaire les lecteurs exigeants. Ce que j’espère ? Revoir de nouveau cette Ava Dream qui ne montre pas ses seins à tout bout de champ, ne fait pas de karaté mais se sert de sa matière grise avec efficacité et maestria même si elle peut paraître, parfois, m'as-tu-vu, hautaine : cela fait partie de son caractère et crédibilise son personnage. Selon les situations, Ava, comme tout un chacun, est parfois apeurée, à d'autres moments courageuse, souvent en demi-teinte. Finalement Ava Dreeam est tout simplement humaine, et cela fait du bien ! (14.5/20)

01/12/2008 (MAJ le 01/12/2008) (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Tout seul
Tout seul

Boum !… Boum !… Boum !… Plus de trois semaines après avoir lu « Tout seul », j’ai toujours en mémoire ces onomatopées ! C’est dire que cette bd m’a marqué ! Comme son titre l’indique, ce one-shot met en scène un ou une solitaire (à vous de découvrir !). Ça se passe dans un phare dans un lieu qui rappelle fortement le Finistère… et on pourrait croire qu’en lisant cette bd avec un thème pareil, on s’ennuierait… eh bien pas du tout, détrompez-vous ! J’ai a-do-ré cette lecture ! En fait, j’ai beaucoup apprécié les nombreuses scènes muettes dans cette bd, ces séquences sont terriblement marquantes : un regard, l’horizon, la mer, les mouettes et ça suffit pour créer des passages chargés d’émotions ! Chabouté y fait montre d’un grand talent dans la mise en scène, la narration est quasiment parfaite : aucune incompréhension dans l’enchainement des séquences n’est à signaler, j’ai eu l’impression de suivre un film tellement les images se succèdent avec fluidité ! Ces dernières se ralentissent pertinemment à certains moments comme si l’auteur voulait nous faire comprendre que sur ce phare le temps passe lentement et irrévocablement lorsqu’on est seul au monde… Vraiment, narrativement, cette bd est une référence ! Quant à l’histoire en même-elle, je me suis posé énormément de questions sur la solitude de ce personnage, le sujet m’a semblé très improbable et pourtant il y a eu « Robinson Crusoé » et peut-être qu’il existe des gens vivant ce genre d’expérience loin de nous (d’ailleurs, des personnages souffrent bien d’isolement même en vivant en pleine ville !)… alors, je me dis pourquoi pas… Et puis, ce qui est fort avec Chabouté, c’est qu’il a incorporé des scènes de rêveries (qui sont parmi les moments les plus marquants dans cet album) qui sont d’une créativité exceptionnelle ! Au niveau du dessin, je pense qu’il est inutile que je vous fasse part de mes impressions car depuis peu (en découvrant sa bd Henri Désiré Landru), Chabouté, est devenu un de mes auteurs « noir et blanc » préférés, je risque donc de manquer de recul sur son graphisme. Parmi les bds que j’ai lues en 2008, « Tout seul » est sans contexte une de mes préférées. Cette histoire montre que même avec un thème « casse-gueule » (l’isolement), on peut passer un excellent moment de lecture ! Seul hic : l’album coûte tout de même 25 euros (mais il comporte 365 pages…)… A lire impérativement !

01/12/2008 (modifier)
Par kalish
Note: 4/5
Couverture de la série Lou !
Lou !

Mignon, attendrissant. Je pensais que la bd pour ado d’aujourd’hui était forcément vulgaire, et bien pas du tout. J’ai offert les 4 tomes à ma nièce et du coup je les ai lues pour me faire une idée. Le premier tome ne m’a pas vraiment convaincu. Etant donné qu’il s’agit malgré tout de strips, je m’attendais à un truc beaucoup plus marrant. Et à partir du deuxième tome j’ai commencé à m’attacher au(x) personnage(s) et à me poiler ou en tous cas à partager leurs émotions. Ce qui fait le cachet de cette série c’est le fait que Lou évolue, du coup on ne s’ennuie jamais puisque c’est très peu répétitif. Le caractère que l’auteur lui a donné est géant et je suis sûr que tous les parents rêveraient d’avoir une gamine aussi éveillée et indépendante. Je conseille l'achat pour le public ciblé et pour les amateurs de dessin puisqu'il est léger, fin et même très beau (pour ce que ça veut dire…) par moments, agrémenté de couleurs douces et agréables à l'oeil. Que du bonheur, cette série, avec un brin de nostalgie (plus pour les nanas, je suppose). Si Neel reste sur le même sentier, nul doute que cette série sera bientôt un incontournable… Ou l’est-elle déjà ?

01/12/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
Couverture de la série Constellation
Constellation

C’est court mais c’est trop bon ! Voilà en gros ce que je retiens de la bd « Constellation » de Frédérik Peeters. Cet auteur, je l’ai découvert en lisant Lupus puis Pilules bleues que j’avais énormément appréciée. « Constellation », c’est un one-shot d’une trentaine de pages de la collection « Mimolette » de l’éditeur « L’association » au prix sympa de six euros. Ce récit se passe dans un avion de ligne en plein ciel et dans les années 50. Un homme est en train de se rappeler les derniers moments qu’il a vécu et fait un bilan de sa vie. Puis, une belle jeune femme au fort accent slave s’assoit à côté de lui, une conversation entre ces deux êtres s’ensuit… Lorsque j’ai commencé à lire cette bd, je ne comprenais pas trop où l’auteur voulait nous emmener et puis au fur et à mesure de la lecture, je me suis vachement intéressé à cette histoire jusqu’à ce que j’en sois bluffé par le talent de Frédérik Peeters ! Pourquoi bluffé ? Parce que cet auteur a un sacré don de narrateur au point qu’il est difficile de décrocher du livre une fois la lecture entamée ! (ceci est valable aussi pour ses autres bds !). Quant à l’histoire proprement dite, elle est très classique et présente un dénouement qui tombe à plat. Cependant, le récit comporte une atmosphère étrange (qui s’adapte parfaitement à cette période se passant lors de la guerre froide) et envoutante, et une mise en scène originale (pour une bd) qui m’ont finalement convaincu. Graphiquement, le bédéphile amateur reconnaitra tout de suite le coup de patte de Frédérik Peeters. Son style est personnel, on le voit rapidement en contemplant son trait gras et sa façon de représenter ses personnages. Moi, j’aime beaucoup son dessin. « Constellation » est exactement le type de bd que je relirai avec beaucoup de plaisir. L’histoire n’est pas très originale, ça se lit vite mais j’ai énormément apprécié la façon dont Frédérik Peeters l’a narrée. A six euros, ce serait bête de vous passer de ce petit bijou !

30/11/2008 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5
Couverture de la série Le Syndrome d'Abel
Le Syndrome d'Abel

Après la lecture du premier tome. Contrairement aux avis précédents, j'ai vraiment accroché à cette BD. L'immersion fut complète et je me retrouve même frustré de ne pas avoir la suite sous la main. Ce tome d'introduction m'a paru efficace et je m'attends à une suite de bonne qualité. Il est vrai que le dessin n'est pas parfait, pourtant l'univers visuel mis en place est dense et correspond bien au style du récit. Je ne me suis pas formalisé sur ses petits défauts de perspectives ou de traits sur les humains, l'attention était clairement monopolisée par cet ensemble au rythme rapide et au scénario généreux et maîtrisé. J'en redemande et je conseille vivement cette BD.

30/11/2008 (modifier)