Rock star sur aquarelle
Pour Myriem, c'est simple : être une rock star. Pour François Chardin, alias Franck Tirner ou encore Charles, c'est une tout autre histoire. toute une histoire...
Le Rock
Une existence faite d'idéaux provisoires, de certitudes combattues, qui revient par bribes. Faute d'avoir été un véritable extrémiste aveuglé par ses idéaux, Franck n'est pas devenu pour autant un vrai repenti... Parfois la nausée le prend à la gorge, et il se remplit d'alcool pour mieux vider sa tête... Alors, mieux vaut écrire des chansons pour Myriem, et donner à l'une d'elles un titre qui résume si bien le cours de sa vie : "provisoirement définitif"...
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Editeur
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Genre
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Public
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| Date de parution | Mars 1993 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Je n'ai rien trouvé de passionnant à la lecture de cette Bd, c'est un sujet assez curieux, et le fait de mêler le monde du rock à celui du terrorisme est peu compatible voire même très saugrenu, bref je n'ai pas vraiment saisi où voulait en venir l'auteur avec ce postulat. Quant au dessin, pas grand chose à sauver non plus, c'est un peu anguleux et malhabile, je ne le trouve pas joli, même les filles à poil sont mal dessinées, bref c'est très loin d'être un dessin esthétique, et ça ne m'a pas aidé pour m'intéresser à cette Bd.
C'est un album dont le contenu est aussi bizarre que le titre… Le dessin a quelques charmes, mais qui ne me touchent pas, et je vous conseille vraiment de feuilleter cet album avant d’envisager un achat. Passé ce côté graphique déroutant, très années 1970 je trouve, il y a une histoire elle aussi originale, mais pas forcément entrainante. C’est l’histoire d’un homme, qu’il revit dans de longs flash-back, lui qui a côtoyé les milieux artistiques des années 1970-80 et leur superficialité, puis les dérives terroristes de la même époque. Au-delà de la critique de certaines dérives liées à ces milieux, et des textes assez littéraires, j’ai eu du mal à accrocher à cet album, qui n’est pas dénué de qualités, mais dont le propos m’a un peu échappé.
J'hésite entre 3 et 4 étoiles... Etrange album que ce « Rock star sur aquarelle », le dessin de Bignon évoque les années 80, et le côté un peu chic glacé de certains dessinateurs publicitaires de l’époque. Mais qu’on ne s’y trompe pas, Bignon n’est pas un graphiste superficiel, plutôt un romancier, il raconte d’une manière très libre, à coup de flash-backs incessants, la vie d’un homme, ses erreurs, ses errements, ses doutes… Son album ressemble au final à la comparaison de deux époques, celle des idéologies (les années 70) et de tous les excès, et celle, hypocrite, de l’univers médiatique actuel. C’est assez fin, pas toujours évident à suivre, je pense notamment à la scène où le personnage complètement saoul se rappelle des fragments de sa vie antérieure, mais très original.
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