Les Heures passées à contempler la mère

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Lente reconstruction après une rupture amoureuse.


Institut Saint-Luc, Liège Romanciers et Monde littéraire Séries avec un unique avis

Sandra, trentenaire et écrivaine, tout juste larguée par son éditeur et ex-compagnon, décide enfin de reprendre le roman sur sa mère qu’elle n’a pas eu le courage d’écrire… Près de dix ans après le très remarqué L'Accablante apathie des dimanches à rosbif, Gilles Larher et Sébastien Vassant reviennent avec une comédie romantique légèrement teintée de mélancolie. Portée par des personnages attachants, les dialogues font mouche, l’ensemble magnifié par le dessin subtil et délicat de Sébastien Vassant. L’attente en valait la peine.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Avril 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Heures passées à contempler la mère © Futuropolis 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

05/11/2021 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Mac Arthur

S’il est une chose qui m’aura marqué lors de cette lecture, c’est la qualité de l’écriture à la première personne. A un tel point que j’ai longtemps cru qu’il s’agissait d’un récit autobiographique adapté au format bd et non une œuvre originale. Ceci dit, si le personnage central est des plus crédibles jusque dans ses confidences, son apitoiement sur elle-même et son nombrilisme sont assez insupportables, à force. Du coup, elle ne m’est pas apparue attachante, que du contraire, et ce n’est que vers la fin du récit –soit le moment où elle se décide quand même à un peu moins philosopher sur son triste sort et à se sortir les doigts du cul- qu’elle a commencé à m’intéresser. Album donc principalement lu pour la qualité d’écriture (il y a quelques belles phrases) et pour la petite intrigue glissée mine de rien par les auteurs (mais à qui envoie-t-elle des messages puisqu’il semble évident que ce n’est pas à son ex ?), mais aussi pour l’ambiance éthérée dans lequel baigne ce récit (et dont les scènes de piscine ne sont finalement que le reflet)… mais je me suis quand même souvent ennuyé. Un tout petit "pas mal" car c'est quand même très bien écrit.

05/11/2021 (modifier)