La Voix des hommes qui se mirent

Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)

Et si, pour une fois, c’était les hommes qui se dévoilaient ? En parlant de leurs relations avec les femmes…


Autobiographie Institut Saint-Luc, Liège

Et si, pour une fois, c’était les hommes qui se dévoilaient ? En parlant de leurs relations avec les femmes… Ils se prénomment Massimo (agent commercial, 31 ans), Romain, Farid, Rodrigue ou encore Manuel, le « Poulidor du vagin », qui arrive toujours deuxième auprès des filles… Quinze histoires où des hommes parlent avec humour, délicatesse, tendresse mais aussi balourdise (nous sommes entre hommes) des femmes de leurs vies. Entre Adrian Tomine et Woody Allen, il restait un espace à prendre. Gilles Larher et Sébastien Vassant relèvent le défi.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Mars 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Voix des hommes qui se mirent © Futuropolis 2009
Les notes
Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)
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21/03/2009 | iannick
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Par Erik
Note: 2/5
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Au début, j’ai trouvé la démarche assez intéressante que d’offrir la parole à divers hommes pour raconter leurs expériences de rencontre avec les femmes. Comme s’ils n’avaient pas assez la parole ! Comme si ce sujet n’était jamais évoqué ! Or, cela devient vite un catalogue de réaction assez lassant à la longue. On se perd dans des bavardages inutiles qui n’apportent pas grand-chose. L’intérêt s’est vite dissipé malgré quelques points d’humour décalé. Certes, il y a la profession ainsi que l’âge de ceux qui témoignent. Cependant, il n’y a aucun lien de corrélation. Au final, c’est purement stérile comme lecture du moins à mon niveau. J’espérais beaucoup plus.

28/09/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Ayant vraiment apprécié L'Accablante apathie des dimanches à rosbif, je m'attendais honnêtement à mieux. On retrouve les mêmes recettes mais dans un registre différent dans le fait que cette BD est une sorte de recueil de témoignages et non un récit unique. Le problème avec ces BD aux récits multiples vient toujours leur hétérogénéité. Certains se lisent avec délectation, d'autres comme le dernier (le plus long) plus difficiles à appréhender. Le dessin N&B est épuré mais vivant, les personnages ont des expressions très poussées. Il participe activement à cette BD faisant la part belle à des personnalités. Je suis étonné par les oeuvres de ces auteurs que je n'arrive pas à classer ou résumer. Il y a une virtuosité à passer du coq à l'âne sans perdre le lecteur. Quel est le but d'une telle BD ? C'est difficile à définir. Peut-être une réflexion sur les rapports humains et plus particulièrement homme/femme. Le découpage des histoires en 2 phases est intelligent dans sa construction et les liens qui réunissent ces parties pourtant différentes si on les prend au premier degré. Je pense que sans le dernier récit, j'aurai conseillé l'achat. Je continuerai à suivre ces auteurs pétris de talent, cette BD m'a juste moins touché dans son ensemble que L'Accablante apathie des dimanches à rosbif.

07/12/2009 (modifier)

L’écrin est de fort belle facture, le titre dégage une certaine poésie et permet diverses lectures, je fus tenté ! A l’ouverture, il est frappant de voir comme le graphique ma agressé. D’une jolie couverture, on passe à un crayonné noir et blanc brouillon. Le dessin est composé de trait, un peu comme s’ils avaient été faits au stylo bille sur une nappe de café. Le petit format ne suffit pas à rendre les planches lumineuses, le tout parait maladroit et non soigné à la lecture. Du brut de décoffrage en quelque sorte. Côté scénario, nous avons 16 petites histoires qui nous sont racontés par des hommes. A vrai dire les hommes qui se mirent : c’est un titre tout à fait pertinent, à savoir qu’effectivement les hommes se présentent dans tous leurs côtés égoïstes et poseurs. De fait, bien qu’homme je suis assez irrité par leur propos ! Tous autant qu’ils sont ne pensent qu’à leur petite jouissance et leur petit nombril. Qui plus est, le plus souvent ils prennent un ton hautain pour raconter leur petit bout de tranche de vie. Ces tranches de vies sont d’ailleurs assez insignifiantes, outre des propos peu intéressants, il y a souvent moultes pérégrinations sans aucun intérêt qui accompagnent le récit. Sur les 16 récits, il n’y en a qu’un qui a trouvé écho ou l’humour vient compenser le côté « moi » : celle du « poulidor » du vagin ! Celle là est vraiment pas mal et la dérision est habilement manipulée. Au final, c’est très verbeux, le dessin m’est difficile d’accès et je n’ai vraiment pas aimé. Mais le titre est là pour me rappeler que nous sont présentés ici des narcisses. Du coup effectivement ces hommes sont pour la plupart insupportables dans leur discours mais je comprends l’exercice de style. Un exercice de style qui fait bof, auquel je n’ai pas accroché et que je n’ai certainement pas envie de voir dans ma bibliothèque !

24/04/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Ecrire un recueil d'histoires courtes où les hommes parlent des femmes de nombreuses façons différentes, voilà une sacrée gageure ! Après L'Accablante apathie des dimanches à rosbif, voilà donc la seconde collaboration de Larher et Vassant. Le résultat est positif, même si pas exceptionnel. La gageure tenait dans la faculté des auteurs d'éviter les écueils de l'exercice, en évitant le bavardage, la concupiscence ou encore le sentimentalisme à outrance. Les hommes qui racontent leurs expériences sont ici drôles, tendres, romantiques, sensibles, lourdingues, goujats, machos, pour ne reprendre que quelques mots donnés par l'éditeur dans le petit livret qui accompagne l'album (ce livret étant distribué aux journalistes, oui j'avoue avoir repiqué ces quelques mots). Bref, c'est varié, c'est parfois réellement drôle et réjouissant, mais on n'atteint pas non plus, à mon avis, de sommets dans l'évocation féminine. Larher évite à tous les coups la vulgarité, ce qui en soi est un exploit à saluer. Mais certaines des 16 histoires sont bavardes, un tantinet poseuse (genre "regarde comme on parle bien !), et ça a le don de m'irriter quelque peu. La dernière histoire, par exemple, qui est aussi la plus longue, est un ping-pong à trois qui devient très vite verbeux. Le résultat ? Un ouvrage pas inintéressant, qui comporte de beaux morceaux dedans, mais pas mon entier suffrage. Maintenant il faudrait l'avis d'une femme pour faire bonne mesure...

26/03/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Après L'Accablante apathie des dimanches à rosbif, Gilles Larher et Sébastien Vassant nous proposent encore une fois un récit décalé, attachant et doté de savoureux dialogues ! Ce livre, c’est « La voix des hommes qui se mirent » (où ils vont chercher leurs titres ce duo ?!), une bd qui je j’espère vous fera également passé un bon moment de lecture ! Que nous raconte « La voix des hommes qui se mirent » ? Cette bd est décomposée en une quinzaine de courts récits où des hommes viennent témoigner sur leur rapport avec les femmes. Mais attention, ils ne viennent pas que pour nous raconter leurs vies sexuelles (d’ailleurs, ils en parlent peu dans cette bd…) ! Non, car la plupart des personnes nous parlent de la gent féminine sous forme anecdotes croustillantes, humoristiques (toutefois, il faut savoir que c’est un comique masculin… car ce sont de vrais discussions entre hommes !), touchantes et surtout incroyablement tendres envers elles ! Quoi ?! Vous, les filles, vous n’êtes pas convaincues que les hommes parlent de leur(s) femme(s) avec respect et tendresse ?! Et bien, allez ouvrir ce bouquin et jetez-y un coup d’œil directement sur la nouvelle sur « Norbert » (aux pages 110-130 si mes souvenirs sont bons) pour vous en faire une idée ! Pour moi, ce court récit est le plus émouvant et le plus beau de cette bd ! Pour le reste, j’ai adoré les dialogues de Gilles Larher ! Comme dans L'Accablante apathie des dimanches à rosbif, je suis très admiratif sur la capacité de cet auteur à nous proposer des commentaires drôles, émouvants, riches, très travaillés et fins ! Encore une fois, je trouve étonnant que le scénariste Gilles Larher n’ait pas eu une carrière de comique ou de comédien ! Graphiquement, Sébastien Vassant nous présente un style épuré en noir et blanc qui –à mon avis- convient très bien au scénario de Gilles Larher. Les personnages sont expressifs, suffisamment différenciables pour qu’on ne les confond pas. Les décors, les découpages, la mise en pages me sont apparus irréprochables. J’avais beaucoup apprécié L'Accablante apathie des dimanches à rosbif, le premier album du duo Gilles Larher et Sébastien Vassant mais cette fois-ci, j’ai carrément adoré leur deuxième bd en commun « La voix des hommes qui se mirent » où j’ai pris énormément de plaisirs de la lire ! Encore une fois, j’y ai aimé les dialogues de Gilles Vassant que je considère (déjà !) comme un des meilleurs spécialistes du genre et le dessin épuré de Sébastien Vassant. Surtout, je trouve que l’album est suffisamment touchant et respectueux envers les femmes (qui sont le sujet principal de la bd) pour que vous preniez également beaucoup de bonheurs à le feuilleter ! Mon (gros) coup de cœur du mois !

21/03/2009 (modifier)