Catwoman - A Rome (Catwoman - When in Rome)
Selina Kyle est une jeune femme aussi irrésistible que dangereuse. La nuit elle revêt le costume de la célèbre voleuse Catwoman et dépouille les riches! Mais un jour, elle se trompe de maison et c'est le début d'une aventure rocambolesque qui l'entrainera jusqu'en Italie! Depuis janvier 2014 Urban Comics a réédité cette série dans un recueil : Batman - Des Ombres dans la Nuit.
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Cette histoire fait référence à un passé assez proche où les choses étaient encore très ambigues entre Catwoman et Batman et où la voleuse portait encore son ancien costume mauve. Jeph Loeb et Tim Sale nous dévoilent une héroïne hyper sexy dans cette aventure qui va l'entraîner en Italie et va la confronter à la mafia locale, au Sphinx grand ennemi de Batman, et aux énigmes de son passé...
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Date de parution | Janvier 2006 |
Statut histoire | One shot (Uniquement disponible en recueil) 1 tome paru |
Les avis
Voyage d'agrément - En 2004 Jeph Loeb et Tim Sale décident de revenir dans l'univers de Batman et de répondre à la question qu'ils avaient laissée en suspens dans Amère victoire : qu'est-ce que Selina Kyle allait faire à Rome ? Ce tome complète d'une certaine manière la trilogie comprenant également Halloween et "Un long Halloween". À la différence des précédentes, cette histoire a pour personnage principal Catwoman (Selina Kyle). Même s'il est mentionné à plusieurs reprises, Batman n'apparaît pas en tant que tel dans ces pages. Suite aux premières confrontations entre elle et Batman, Selina Kyle décide de prendre du recul et de se rendre en Italie pour découvrir le secret de ses origines familiales. Elle emmène avec elle un vrai détective, ou plutôt une personne possédant un don pour résoudre les énigmes, à savoir Edward Nigma connu également sous le sobriquet de Riddler (mais si, vous savez, un costume ridicule vert fluo avec des points d'interrogation). Dès son arrivée, elle se voit prise en charge par un garde du corps surnommé le Blond et son seul lien avec sa quête (le parrain des parrains) est victime sous ses yeux du poison du Joker. À partir de là, l'histoire prend la forme d'une enquête pour trouver des pistes, entrecoupée de coups bas portés par la mafia et pimentée par un vol de bijou et l'intrusion d'un pistolet de Mr. Freeze (Victor Fries), ainsi que l'attaque sauvage de Cheetah (Barbara Ann Minerva). Les scènes d'action ne manquent pas. Là où Long Halloween et Amère victoire s'apparentaient à de véritables romans de par leur longueur, À Rome constitue plutôt une nouvelle (minisérie en 6 épisodes à l'origine, parue en 2004/2005). le ton donnée à la série par Jeph Loeb est plus léger et plus pétillant : le personnage de Sélina Kyle a comme un lien de parenté avec le rôle interprété par Grace Kelly dans un film comme La Main au collet. Loeb réussit à capturer la sophistication de ces femmes complexes et à en parer Selina Kyle. Ce titre sort des références du roman noir pour aller vers celle des films d'Alfred Hitchcock. Le style de Tim Sale a également un peu évolué. Il affectionne toujours autant les grandes cases bien larges et les à-plats de noir très solides. Mais il a choisi d'adoucir ses cases en intégrant des nuances de gris rendues par de l'encre appliquée au pinceau. Dave Stewart (le metteur en couleur) se met à l'unisson de ce choix en utilisant une gamme de couleurs oscillant entre le sombre pour les scènes nocturnes et le pastel pour les scènes diurnes. Tim Sale a choisi de faire également évoluer la silhouette de Catwoman. Il se calque à la fois sur l'interprétation de Jim Balent (attributs mammaires généreux au delà du raisonnable), mais aussi sur une jeune femme légèrement bodybuildée et apte à mettre sa silhouette en valeur grâce à la haute couture. de ce fait Selina Kyle s'étoffe d'une vraie personnalité à la fois grâce au scénario, et à la fois grâce aux choix graphiques pas si banals et convenus qu'il peut y paraître. Vous l'aurez compris, When in Rome n'est pas une suite calquée sur ses illustres prédécesseurs, c'est une histoire relativement courte possédant sa propre identité. Selina Kyle est l'héroïne à part entière de cette quête de parents, le ton et le style de l'histoire évoquent l'atmosphère de films légèrement désabusés tels que Diamants sur canapé.
C’est avec ce tome que je découvre enfin le travail des 2 auteurs dans l’univers de Batman. Je dois avouer que c’est bien sympa. La partie graphique est très agréable, même si j’ai trouvé les couleurs et l’esthétique des planches plus réussies que le trait. En tous cas, la narration est excellente, j’ai trouvé ça très fluide. Je ne connaissais pas les précédents événements, j’avoue avoir été un peu perdu en début de lecture mais cette virée romaine m’a bien accroché. Même si le final a eu peu d’impact sur moi, je me suis laissé bercer par notre héroïne et son entourage, l’utilisation du Sphinx m’a amusé et le personnage du tueur est bon. Un bon tome de Catwoman, le coup de s’expatrier de Gotham amène de l’originalité et marche bien. En plus grâce à la préface, j’en connais un peu plus sur l’histoire de son costume. Je dois avouer que c’est une excellente idée d’avoir abandonner les moustaches, notre héroïne gagne en aura. 3,5
Récit vraiment sympa de la voleuse à la plastique avantageuse. Le personnage de Catwoman dévoilé (et je ne parle pas que de son corps :)) est plutôt intéressant et renforce la sympathie qu'on lui porte. Le dessin est strictement dans la lignée d'un Long Halloween et d'Amère victoire, normal c'est les mêmes mecs. Mais la colorisation à effet peinture est des plus remarquables. Bonne utilisation du personnage du Sphinx, c'est un peu Silence (même scénariste) avant l'heure... Et cet album n'est pas là juste pour surfer sur le succès d'Amère victoire et d'un Long Halloween, puisqu'il apporte les réponses que Batman se pose sur sa copine à moustaches dans les deux œuvres précédemment citées. Incontournable pour toute personne qui a aimé le diptyque de Loeb.
J’ai passé un bon moment à la lecture de ce spin-off. Le cadre est bien planté, les différents protagonistes, principaux ou secondaires, aussi. Batman est présent mais pas de trop et l’accent est vraiment mis sur l’histoire de Catwoman. Ce n’est pas qu’une petite parenthèse dans l'histoire de l’héroïne qui est proposée ici mais bien son passé, ses démons, ses pensées, bonnes ou mauvaises. En cela c’est très captivant. Le rythme est bon, peut-être un peu stable, sans grand rebondissement si ce n’est en fin de lecture. Le dessin est très réussi, tout comme la colorisation. Les auteurs de Batman - Un long Halloween nous gratifie donc d’un très bon spin-off, assez agréable à lire même s’il n’égale pas l’œuvre majeure de Loeb et Sale. Néanmoins, j’en conseille l’achat et la lecture car l’ensemble procure un agréable moment de divertissement.
Je me suis porté sur ce comic en suivant le duo Sale/Loeb dont j'ai beaucoup apprécié le travail avec les 2 Batman long halloween et Dark victory. D'autant plus qu'ils évoquent le passage de Catwoman à Rome dans Dark victory si je me souviens bien. J'ai retrouvé avec plaisir les dessins très agréables et si particuliers de Tim Sale. Au niveau de l'histoire, on est en deça des Batman cités ci-dessus quand même. L'aventure proposée n'est pas extraordinaire, mais par contre, le fait de placer l'action en Italie est très intéressant et nous permet de changer un peu du décor habituel des comics de super-héros. En conclusion, une lecture agréable!
Ayant franchement apprécié Un long halloween et Dark victory, je me suis tout naturellement tourné vers cet album des mêmes auteurs. Catwoman qui, jusque là, n’était pour moi qu’un personnage annexe aux aventures de Batman, peut finalement, elle aussi, tenir le rôle principal. Sa sensualité et son caractère bien trempé en font une héroïne digne de ce nom. Rien à redire sur le travail de Tim Sale : ses dessins sont toujours aussi classes. Le scénario m’a par contre paru très léger, distrayant mais pas vraiment captivant. J’en attendais plus ! 2,5/5.
Comme dans la trilogie DareDevil - Jaune, Spider-Man - Bleu et Hulk - Gris, le duo Tim Sale et Jeph Loeb permet une rencontre avec un personnage de Super-héros, Catwoman dans le récit présent. Ce personnage ne m'intéressait pas vraiment, mais force est de constater qu'avec de bons auteurs, l'envie de mieux la connaitre se fait ressentir. Il y a également le fait qu'elle a une place particulière dans l'univers de Batman. Le récit est agréable, la narration est efficace, il ne faut pas se forcer pour tourner les pages, bien au contraire. L'histoire est bien construite, le personnage du tueur à gage " Le blond " est exploité avec intelligence, il apporte une complémentarité avec celui de Catwoman. Le dessin, tout en douceur, est pourtant dynamique et esthétique. Ces auteurs fournissent à nouveau une très bonne copie. Leurs récits sont clairement idéaux pour apprendre à connaitre les super-héros qu'ils mettent en valeur. Ils sont légers et donnent l'envie d'aller vers d'autres histoires plus complexes. C'est une formidable entrée en matière pour Catwoman que je recommande.
Je n'aurai jamais imaginé que Catwoman parviennent un jour à me laisser si froid. Pas totalement tout de même, car les dessins de Tim Sale mettent en valeur la féline Selina. Sous son pinceau Catwoman explose. Quelle beauté, quel charme, quel cul ! Catwoman est mise en valeur dans cette aventure, tant du point de vue esthétique (vous l'aurez compris), que du point de vue de l'histoire qui fait office de véhicule à la belle voleuse. Malheureusement je n'ai pas été subjugué par cette histoire. Les révélations sont prévisibles, le ton souvent léger et le tout traine un peu en longueur. Bien sûr, quelques passages gagnent en intensité et la fin est plutôt sympathique, mais dans l'ensemble la mayonnaise ne prend jamais vraiment. Jeph Loeb s'amuse et rend un hommage appuyé au personnage mais à mon sens un peu de concision n'aurait pas fait de mal. De ce voyage à Rome avec Catwoman il ne me reste pas grand chose, quelques jolies photos et un sentiment d'ennui. Quitte à partager une aventure avec la belle, autant lire Selina's Big Score de Darwin Cooke, une histoire moins luxueuse sur la forme, autrement plus intense dans le fond. JJJ
Disons-le d'emblée : je ne suis ni un grand amateur de comics en général, ni de Batman en particulier. Si je me suis décidé à acquérir cet album, c'est pour l'occasion exceptionnelle qui est donnée à Catwoman d'avoir enfin sa propre aventure, chose hélas plutôt rare. Il y a des coups de griffes (ou de fouet) qui se perdent ! J'ai toujours trouvé le personnage plus intéressant (et amusant) qu'un Batman amidonné ("raide comme la justice" est l'expression convenue) dissimulant ses blessures égotiques sous une attitude inexpressive et un brin moralisatrice (qui a d'ailleurs toujours eu le don d'agacer notre femme-chatte !). Plus ambivalente, plus spirituelle, bref plus attractive (bon, je vais arrêter les qualificatifs...), Catwoman méritait donc bien selon moi une aventure en solo qui en montre toutes les facettes - et les courbes ! Le tandem Tim Sale/Jeph Loeb a réparé cette injustice avec ce one-shot. Ce qui est déjà méritoire en soi. Mais cet album se révèle de surcroît excellent et a réussi à combler mes attentes. Les auteurs nous présentent une Selina Kyle qui rassemblent tous les attributs qui nous sont familiers : une héroïne ô combien sexy (à faire passer Michelle Pfeiffer et Hale Berry pour des musaraignes frigides), indépendante, caustique, (forcément) acrobatique, et dont le sens de la réplique cinglante est ici particulièrement jouissive ("Ce que tu sais des femmes tiendrait dans un dé à coudre, et il resterait de la place pour ton cerveau !" dit-elle au Sphinx). Le fait que l'histoire soit racontée de son point de vue - par des commentaires à la fois laconiques et empreints d'une ironie permanente - rend la lecture bien plus agréable que bien des soliloques pseudo-philosophiques pompeux de certains super-héros. L'histoire n'est pas en reste, riche en péripéties et qui réserve quelques surprises. Après un début très classique (et onirique) à Gotham - confrontations habituelles entre les figures-clés de la série - l'histoire nous emmène à Rome (ça nous change), ce qui permet de donner une petite touche de dépaysement et de raffinement bienvenue. Mais ce choix, loin d'être un simple prétexte pour donner dans le pittoresque de carte postale, s'inscrit dans une logique scénaristique ayant trait au passé de la belle. Selina Kyle a une bonne raison (très personnelle) d'être à Rome même si le lecteur doit attendre les dernières pages pour la saisir pleinement. En attendant, il aura droit à une série de péripéties qui voit une Catwoman aux prises avec la mafia locale suite à un malentendu, quelques vieilles (et belliqueuses) connaissances de Gotham, un Eddie Nigma (alias Le Sphinx) dont la présence paraît au début très anecdotique si ce n'est l'occasion de quelques touches d'humour, mais dont on réalise ensuite le véritable rôle, et un passé énigmatique lourd de conséquences. Et Batman dans tout cela ? Il fait bien quelques apparitions dans l'album mais uniquement en tant que protagoniste bien involontaire des rêves de Selina, projection inconsciente de leur relation compliquée. En somme, un scénario plutôt bien équilibré, qui sait alterner situations en demi-teinte (sérieuses sans être tragiques, cocasses sans tomber dans le comique lourd) et scènes d'actions souvent mémorables. Le fait que cet album ne se résume pas à une enfilade de scènes de combats est d'ailleurs un autre bon point (en ce qui me concerne en tout cas) car cet aspect de beaucoup de comics mettant en scène des super-héros m'a justement toujours rendu réticent. Le graphisme ensuite... La couverture, sobre et élégante, avait déjà attiré mon attention, mais comme j'ai souvent constaté que dans les comics le dessin des planches se hisse rarement au niveau des couvertures, je restais méfiant. Au bout du compte, le résultat se révèle plus que satisfaisant, le graphisme étant même le point fort de l'album : un dessin très expressif, de belles compositions et des cadrages audacieux. La mise en couleur est également réussie, sauf dans certaines séquences flash-backs (illustrant le passé de Selina) avec une utilisation d'orange/jaune vif et de rouge assez moche. Heureusement, cela ne concerne que quelques planches. Certaines splash-pages m'ont beaucoup plu, comme la toute première de l'album où l'on voit une Catwoman en "position féline" le bras tendu vers un coffre-fort plein de bijoux et l'ombre de Batman se dessinant sur la scène (scène classique, emblématique même, mais qui augure du meilleur), un plan où la tête de Catwoman, dessinée de profil, est prisonnière d'une gangue de glace, et un autre étalé sur deux pages où nous assistons à l'activité favorite de notre monte-en-l'air, suspendue à un filin, son corps formant un T, au dessus d'une salle du Vatican. Belles scènes qui réhaussent encore l'intérêt graphique de l'album. Côté découpage, rien à redire : dynamique sans être hystérique, souvent inventif. Du très bon travail. Catwoman à Rome est donc un comic très séduisant (comme son héroïne), dont je retiendrai essentiellement la bonne (et rare) idée de faire de la femme-chatte le personnage central du récit, un scénario qui fait honneur à l'occasion (dont je suis volontiers le larron), divertissant et ponctué de dialogues piquants, et un graphisme largement à la hauteur. Bref, c'est l'album que je cherchais et qui, je pense, est susceptible de plaire même à ceux qui ne sont pas spécialement intéressés par la bat-saga.
Contrairement aux autres posteurs, je n'ai pas beaucoup aimé cette histoire. Elle n'est pas mal, mais elle ne m'a pas vraiment captivé. Je l'ai lu sans aucune passion. La quête de Catwoman à Rome m'a même un peu ennuyé. Le Sphinx est ridicule pendant tout l'album et ça m'énerve. J'aime beaucoup ce personnage et je pense qu'il mérite mieux que ça. À part ça, le dessin est bon, mais je trouve certaines scènes d'action un peu confuses et la fin est un peu facile à deviner. SPOILER J'ai compris tout de suite que le Sphinx était responsable de ce qu'il arrivait à Catwoman. Il faut dire que le résumé de l'éditeur n'aide pas au mystère. FIN DU SPOILER
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