Franchement sympa cette série ! J'ai emprunté les 4 tomes d'un coup et je les ai engloutis en à peine plus de 24 heures.
D'emblée, et malgré les nombreux termes inventés pour l'histoire (lieux, dieux, titres honorifiques, fêtes religieuses, métiers, cérémonies, etc.), je me suis sentie à l'aise comme si tout m'était déjà familier. Je ne sais pas par quel moyen les auteurs ont réussi à construire cet univers à la fois proche et éloigné du nôtre pour qu'on s'y sente bien immédiatement. Sans doute par la présence de personnages qui pourraient être monsieur ou mademoiselle tout le monde tant ils n'ont rien de spécial (physique banal, pas de super pouvoir, pas spécialement riches ni d'une intelligence hors du commun) mais qui forcent la sympathie et auxquels on d'attache immédiatement : Alim, sa fille Bul et le vieux pépé.
Graphiquement, j'ai adoré le style et les couleurs, j'étais un peu inquiète avant d'entamer le dernier tome vues toutes les déceptions qu'il avait générées, mais finalement, même si c'est un peu moins précis au niveau de l'encrage, ça ne m'a pas dérangée plus que ça, sauf sur certaines scènes que j'ai eu un peu de mal à décrypter.
L'histoire quant à elle est excellente et très prenante. Les péripéties pour échapper aux autorités religieuses que notre trio menace par sa découverte s'étalent sur des années et nous font voyager aux quatre coins du "monde". Le ton est frais, drôle et en fin de compte complètement cynique, c'est un vrai plaisir de lire cette histoire. La fin m'aurait déçue si elle avait été autre : pas complètement noire mais très réaliste et sans complaisance pour les fanatiques religieux.
Cette BD mérite amplement son statut d'immanquable !
C’est une belle découverte !
Ce récit, pourtant lent et à l’action quasi-absente, m’a porté de bout en bout. Evidemment, c’est le final qui donne toute la dimension à cette histoire "hors du temps".
D’ordinaire, j’apprécie moyennement les bds qui laissent en suspend certaines questions qu’elles suscitent. Celle-ci est différente. Certes, on ne saura pas tout mais ces questions qu’on se pose ne sont pas fondamentales pour apprécier le récit. De plus, cela participe à l’atmosphère d’étrangeté qui plane sur ce "trait de craie". La fin est réellement surprenante et explique finalement pas mal de choses pour autant qu’on accepte de mettre de côté son esprit cartésien. C’est typiquement le genre de récit qui est à cheval entre l’onirisme et le réel sans jamais avoir la certitude de quel côté de la frontière on se trouve. C’est sans doute aussi cela qui en fait son attrait sans pouvoir l’expliquer rationnellement (un peu comme avec Pachyderme). Enfin, le dessin tout en couleurs pastel vaut le coup d'oeil !
A lire !
Tirage mat, et très belles planches N&B.
Vraiment c'est beau et ça fait un bien fou de parcourir les pages. La mise en page est soignée et l'ensemble est du plus bel effet. Et le dessin, est juste magnifique. Quelle patte !
Elle est montée comme un film cette BD. On oscille entre le trash zombie gratuit et le Road movie pourrav. On se détend, on se délecte, et on rigole un peu, même si ca reste léger.
Il y a du Tarentino dans l'esprit bien sûr et un hommage plus général à tous ces mauvais films cultes aux répliques débilissimes et / ou cultissimes.
On dira ce qu'on voudra mais le mauvais film, la pulp ficion, est un art difficile à maîtriser, et il faut reconnaitre que là, ca fonctionne.
En fait on est dans le cliché systématique, la caricature, la dérision. C'est donc à la fois une belle moquerie, un vibrant hommage, et un superbe cas d'école.
Il ne lui manque que la musique pour être tout a fait rock'n roll ^^
Voici une BD que je n'aurais jamais achetée si je n'avais pas lu les premières planches sur le net. Cet hommage certain au vieux Robin des Bois de Disney (cité en préface, d'ailleurs), dans le dessin, est des plus réussis et m'a donné une furieuse envie de découvrir les aventures de ce jeune lapin, vraisemblablement destiné à un grand avenir.
L'histoire navigue quelque part entre Lodoss avec ce petit coté Légende de la génération précédente de héros, le Seigneur des Anneaux pour la quête du Bien contre le Mal avec cette "communauté" de héros bien différents les uns des autres, et Robin des Bois pour la charte graphique et les personnages (comment de pas penser aux compagnons du célèbre voleur, au prince...).
L'histoire s'adresse à tous les publics, sans toutefois cibler les moins de 8-10 ans à cause d'une violence parfois bien présente. Le dessin mignon et enfantin et d'ailleurs un peu décalé par rapport à la noirceur de certains passages, ce qui n'est pas pour me déplaire.
À noter à certains moments un humour amusant qu'on ne voit pas venir et qui ne peut qu'arracher de gros sourires.
Non, vraiment, la narration est sans faille !
Concernant le dessin, il est d'une remarquable maîtrise, et vraiment très beau. La découpe des pages est de plus magnifiquement réalisée et colle admirablement bien avec le scénario.
Les couleurs ne sont pas en reste avec une colorisation "à l'ancienne" dans le rendu (bien que fait sous Photoshop. Ça change drôlement des couleurs vivaces, sans âme et trop communes que l'on voit trop fréquemment dans les BD récentes. On voit ici une volonté de changer et de montrer qu'un outil bien utilisé peu donner des choses visuellement saisissantes.
Je ne connaissais pas cet auteur et vais peut-être me pencher sur ces précédentes œuvres : il a un formidable talent de narration, et le dessin est largement au niveau. Bref : enchanté.
Note : 4/5, en espérant que la suite de l'histoire sera à la hauteur, et introduira un peu plus d'épique.
J'ai pris grand plaisir à découvrir cette série, l'une des dernières que je n'avais pas encore lue du scénariste Greg que j'apprécie grandement.
J'ai avant tout aimé l'originalité du contexte et la beauté du dessin.
Le graphisme de Blanc-Dumont m'y est apparu d'une grande classe. Soigné et détaillé, il n'en perd pas pour autant son dynamisme. Du vraiment bon boulot et très appréciable à la lecture.
J'aime aussi cette ambiance d'immédiat après-guerre dans une Amérique victorieuse. Greg aimait les USA, avec toutes les facettes plus ou moins reluisantes que cela implique, et Blanc-Dumont et lui rendent de belle manière l'ambiance et les décors de l'époque.
Le fait que les protagonistes soient trois anciens héros de l'aviation qui décident de monter une agence de détective privé est également assez original.
Les albums sont constitués d'histoire en un tome assez denses et complexes. Des récits similaires seraient facilement délayés sur deux tomes de nos jours. Les intrigues sont plaisantes et bien montées, entrainant le lecteur dans des aventures et des enquêtes assez dépaysantes.
Je déplore cependant une légère abondance de facilités scénaristiques. Greg abuse un peu de coïncidences artificielles, de personnages qui tombent nez à nez pile au bon moment et au bon endroit, ainsi que de péripéties pas toujours très crédibles et téléguidées. Cela réduit un peu la qualité et la profondeur des scénarios mais c'est, semble-t-il, un passage obligé pour des histoires denses et en même temps rythmées et assez légères à la lecture.
Je ne boude cependant pas mon plaisir, d'autant plus que j'ai beaucoup apprécié ma lecture et la beauté du dessin.
J'ai adoré cette série ! Très beau graphisme, scénario impeccable et des héroïnes attachantes. Bon, même si on peut se demander si de telles femmes ont pu exister à ces époques violentes, ça enrichit nettement l'histoire...
Une série indispensable à tous ceux et celles qui aiment le genre.
Dans la catégorie des bons points:
- un graphisme amusant sans être exceptionnel
- une idée originale dans un univers médiéval-fantastique
- de l'humour qui fait mouche et qui est distillé avec parcimonie
Dans la catégorie des très bons points:
- l'astro-régulateur et le fait qu'il ne puisse pas faire ce qu'il veut
- le paiement associé à chaque voeu
Dans la catégorie des très très bons points:
- Je viens de relire cette série que j'avais achetée à l'époque et elle m'a toujours plu. (une série qu'on relit avec plaisir quelques années plus tard, c'est du tout bon, vous ne trouvez pas?)
- le fait que le scénario nous entraîne à la suite de différents personnages et qu'il ne sache pas "sur quel pied danser" (comme souvent évoqué dans les différentes et précédentes critiques). Perso, j'ai trouvé que c'était LE point fort de la série.
Dans la catégorie des moins bons points:
- les couleurs informatiques (meilleures que beaucoup d'autres, mais ça ne vaut pas la couleur directe...)
Au total, je trouve cette série plus que sympa et au vu DU point fort de la série, un 4/5 est de rigueur.
Etant un grand fan de la série de romans La légende de Drizzt, écrits par R.A. Salvatore, c'est un peu à reculons que j'ai fait l'acquisition des deux premiers volumes de l'adaptation en comic book.
J'ai été agréablement surpris. L'essentiel de l'histoire est là et rien ne manque pour pouvoir apprécier cette histoire épique.
L'essence de l'Outreterre a su être captée par Tim Seeley, et cela se ressent dans les couleurs utilisées. J'ai hâte d'avoir la suite entre les mains.
Je souscris aux critiques précédentes.
Cette famille de gitans, c'est du concentré de bonne humeur, une excellente comédie d'aventure, fun décalée... Je suis en général client des scénarios de Lupano, mais là, il y a aussi le travail de Cauuet ! Et quel travail ! Il met en place au dessin un univers vivant et coloré, de la SF en technicolor.
J'adore !
Difficile pour moi de noter ce Joker puisque c'est un des premiers Batman que je lis, ma culture comics n'étant pas très fournie. Mais puisqu'il faut bien commencer un jour, alors que ce soit aujourd'hui.
Tout d'abord, je dirais en tant que néophyte que ce n'est pas un Batman mais plutôt un Joker sur lequel je suis tombé. Cette affirmation catégorique vous surprendra peut-être, mais dans la mesure où l'on s'attarde bien plus sur la personne du Joker et Batman n'apparaissant que dans les dernières pages, il a d'ailleurs un rôle mineur dans l'histoire, je pense que mon affirmation, à l'instar du titre, prend tout son sens.
D'autre part, si le rôle de Batman est très réduit dans cet opus, Azzarello préfère mettre en scène d'autres personnages cependant très connus pour qui a un minimum de connaissance de l'univers du Chevalier Noir. Je n'ai donc pas été surpris de rencontrer Harvey Dent et Harley Queen. On se retrouvera alors à errer dans la crasse de Gotham, à évoluer dans l'envers du décor, découvrir les sombres magouilles qui permettront au Joker de reconquérir la ville du vice. Quoique sur ce dernier point rien ne soit joué, puisque la fin n'a pas tellement pour but de conclure l'histoire mais finit au contraire sur une note mélancolique, qui nous fait comprendre que malgré son absence le Dark Knight joue bien un rôle essentiel qui va bien au delà de l'histoire racontée.
On évoquera également la personnalité du Joker, point fort de cet opus. Toujours insaisissable, il ne cesse de se jouer de nous et de Jonny, personnage qui accompagnera le Joker durant cette aventure. C'est à travers lui que nous vivrons les péripéties relatées ici. Il sera le fil conducteur du récit, et s'interrogera inlassablement sur la réelle personnalité du Joker.
Il me reste enfin à évoquer le dessin, de très bonne facture. Le traitement informatique ne se cache pas, mais est bien maîtrisé, l'aspect tape à l'oeil s'immisce volontairement dans certaines cases afin de confronter le faste à la crasse de la basse ville. On notera également le traitement étrange appliqué aux visages, qui consiste à introduire quelques lignes supplémentaires aux lignes naturelles. Le résultat est,à mon avis, plus dicté par le besoin de faire ressentir au lecteur la brisure des âmes des personnes que d'ordre purement artistique.
Bref, Joker fut une lecture très plaisante, se laissant graduellement appréhender au fil de ma lecture. Pour un néophyte comme moi, ne pas voir Batman m'a un peu dérouté mais ne m'a finalement pas empêché d'apprécier ma lecture.
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Alim le tanneur
Franchement sympa cette série ! J'ai emprunté les 4 tomes d'un coup et je les ai engloutis en à peine plus de 24 heures. D'emblée, et malgré les nombreux termes inventés pour l'histoire (lieux, dieux, titres honorifiques, fêtes religieuses, métiers, cérémonies, etc.), je me suis sentie à l'aise comme si tout m'était déjà familier. Je ne sais pas par quel moyen les auteurs ont réussi à construire cet univers à la fois proche et éloigné du nôtre pour qu'on s'y sente bien immédiatement. Sans doute par la présence de personnages qui pourraient être monsieur ou mademoiselle tout le monde tant ils n'ont rien de spécial (physique banal, pas de super pouvoir, pas spécialement riches ni d'une intelligence hors du commun) mais qui forcent la sympathie et auxquels on d'attache immédiatement : Alim, sa fille Bul et le vieux pépé. Graphiquement, j'ai adoré le style et les couleurs, j'étais un peu inquiète avant d'entamer le dernier tome vues toutes les déceptions qu'il avait générées, mais finalement, même si c'est un peu moins précis au niveau de l'encrage, ça ne m'a pas dérangée plus que ça, sauf sur certaines scènes que j'ai eu un peu de mal à décrypter. L'histoire quant à elle est excellente et très prenante. Les péripéties pour échapper aux autorités religieuses que notre trio menace par sa découverte s'étalent sur des années et nous font voyager aux quatre coins du "monde". Le ton est frais, drôle et en fin de compte complètement cynique, c'est un vrai plaisir de lire cette histoire. La fin m'aurait déçue si elle avait été autre : pas complètement noire mais très réaliste et sans complaisance pour les fanatiques religieux. Cette BD mérite amplement son statut d'immanquable !
Trait de craie
C’est une belle découverte ! Ce récit, pourtant lent et à l’action quasi-absente, m’a porté de bout en bout. Evidemment, c’est le final qui donne toute la dimension à cette histoire "hors du temps". D’ordinaire, j’apprécie moyennement les bds qui laissent en suspend certaines questions qu’elles suscitent. Celle-ci est différente. Certes, on ne saura pas tout mais ces questions qu’on se pose ne sont pas fondamentales pour apprécier le récit. De plus, cela participe à l’atmosphère d’étrangeté qui plane sur ce "trait de craie". La fin est réellement surprenante et explique finalement pas mal de choses pour autant qu’on accepte de mettre de côté son esprit cartésien. C’est typiquement le genre de récit qui est à cheval entre l’onirisme et le réel sans jamais avoir la certitude de quel côté de la frontière on se trouve. C’est sans doute aussi cela qui en fait son attrait sans pouvoir l’expliquer rationnellement (un peu comme avec Pachyderme). Enfin, le dessin tout en couleurs pastel vaut le coup d'oeil ! A lire !
Apocalypse sur Carson City
Tirage mat, et très belles planches N&B. Vraiment c'est beau et ça fait un bien fou de parcourir les pages. La mise en page est soignée et l'ensemble est du plus bel effet. Et le dessin, est juste magnifique. Quelle patte ! Elle est montée comme un film cette BD. On oscille entre le trash zombie gratuit et le Road movie pourrav. On se détend, on se délecte, et on rigole un peu, même si ca reste léger. Il y a du Tarentino dans l'esprit bien sûr et un hommage plus général à tous ces mauvais films cultes aux répliques débilissimes et / ou cultissimes. On dira ce qu'on voudra mais le mauvais film, la pulp ficion, est un art difficile à maîtriser, et il faut reconnaitre que là, ca fonctionne. En fait on est dans le cliché systématique, la caricature, la dérision. C'est donc à la fois une belle moquerie, un vibrant hommage, et un superbe cas d'école. Il ne lui manque que la musique pour être tout a fait rock'n roll ^^
L'Épée d'Ardenois
Voici une BD que je n'aurais jamais achetée si je n'avais pas lu les premières planches sur le net. Cet hommage certain au vieux Robin des Bois de Disney (cité en préface, d'ailleurs), dans le dessin, est des plus réussis et m'a donné une furieuse envie de découvrir les aventures de ce jeune lapin, vraisemblablement destiné à un grand avenir. L'histoire navigue quelque part entre Lodoss avec ce petit coté Légende de la génération précédente de héros, le Seigneur des Anneaux pour la quête du Bien contre le Mal avec cette "communauté" de héros bien différents les uns des autres, et Robin des Bois pour la charte graphique et les personnages (comment de pas penser aux compagnons du célèbre voleur, au prince...). L'histoire s'adresse à tous les publics, sans toutefois cibler les moins de 8-10 ans à cause d'une violence parfois bien présente. Le dessin mignon et enfantin et d'ailleurs un peu décalé par rapport à la noirceur de certains passages, ce qui n'est pas pour me déplaire. À noter à certains moments un humour amusant qu'on ne voit pas venir et qui ne peut qu'arracher de gros sourires. Non, vraiment, la narration est sans faille ! Concernant le dessin, il est d'une remarquable maîtrise, et vraiment très beau. La découpe des pages est de plus magnifiquement réalisée et colle admirablement bien avec le scénario. Les couleurs ne sont pas en reste avec une colorisation "à l'ancienne" dans le rendu (bien que fait sous Photoshop. Ça change drôlement des couleurs vivaces, sans âme et trop communes que l'on voit trop fréquemment dans les BD récentes. On voit ici une volonté de changer et de montrer qu'un outil bien utilisé peu donner des choses visuellement saisissantes. Je ne connaissais pas cet auteur et vais peut-être me pencher sur ces précédentes œuvres : il a un formidable talent de narration, et le dessin est largement au niveau. Bref : enchanté. Note : 4/5, en espérant que la suite de l'histoire sera à la hauteur, et introduira un peu plus d'épique.
Colby
J'ai pris grand plaisir à découvrir cette série, l'une des dernières que je n'avais pas encore lue du scénariste Greg que j'apprécie grandement. J'ai avant tout aimé l'originalité du contexte et la beauté du dessin. Le graphisme de Blanc-Dumont m'y est apparu d'une grande classe. Soigné et détaillé, il n'en perd pas pour autant son dynamisme. Du vraiment bon boulot et très appréciable à la lecture. J'aime aussi cette ambiance d'immédiat après-guerre dans une Amérique victorieuse. Greg aimait les USA, avec toutes les facettes plus ou moins reluisantes que cela implique, et Blanc-Dumont et lui rendent de belle manière l'ambiance et les décors de l'époque. Le fait que les protagonistes soient trois anciens héros de l'aviation qui décident de monter une agence de détective privé est également assez original. Les albums sont constitués d'histoire en un tome assez denses et complexes. Des récits similaires seraient facilement délayés sur deux tomes de nos jours. Les intrigues sont plaisantes et bien montées, entrainant le lecteur dans des aventures et des enquêtes assez dépaysantes. Je déplore cependant une légère abondance de facilités scénaristiques. Greg abuse un peu de coïncidences artificielles, de personnages qui tombent nez à nez pile au bon moment et au bon endroit, ainsi que de péripéties pas toujours très crédibles et téléguidées. Cela réduit un peu la qualité et la profondeur des scénarios mais c'est, semble-t-il, un passage obligé pour des histoires denses et en même temps rythmées et assez légères à la lecture. Je ne boude cependant pas mon plaisir, d'autant plus que j'ai beaucoup apprécié ma lecture et la beauté du dessin.
Mémoire de cendres
J'ai adoré cette série ! Très beau graphisme, scénario impeccable et des héroïnes attachantes. Bon, même si on peut se demander si de telles femmes ont pu exister à ces époques violentes, ça enrichit nettement l'histoire... Une série indispensable à tous ceux et celles qui aiment le genre.
Alzeor Mondraggo
Dans la catégorie des bons points: - un graphisme amusant sans être exceptionnel - une idée originale dans un univers médiéval-fantastique - de l'humour qui fait mouche et qui est distillé avec parcimonie Dans la catégorie des très bons points: - l'astro-régulateur et le fait qu'il ne puisse pas faire ce qu'il veut - le paiement associé à chaque voeu Dans la catégorie des très très bons points: - Je viens de relire cette série que j'avais achetée à l'époque et elle m'a toujours plu. (une série qu'on relit avec plaisir quelques années plus tard, c'est du tout bon, vous ne trouvez pas?) - le fait que le scénario nous entraîne à la suite de différents personnages et qu'il ne sache pas "sur quel pied danser" (comme souvent évoqué dans les différentes et précédentes critiques). Perso, j'ai trouvé que c'était LE point fort de la série. Dans la catégorie des moins bons points: - les couleurs informatiques (meilleures que beaucoup d'autres, mais ça ne vaut pas la couleur directe...) Au total, je trouve cette série plus que sympa et au vu DU point fort de la série, un 4/5 est de rigueur.
Les Royaumes Oubliés - La Légende de Drizzt
Etant un grand fan de la série de romans La légende de Drizzt, écrits par R.A. Salvatore, c'est un peu à reculons que j'ai fait l'acquisition des deux premiers volumes de l'adaptation en comic book. J'ai été agréablement surpris. L'essentiel de l'histoire est là et rien ne manque pour pouvoir apprécier cette histoire épique. L'essence de l'Outreterre a su être captée par Tim Seeley, et cela se ressent dans les couleurs utilisées. J'ai hâte d'avoir la suite entre les mains.
L'Honneur des Tzarom
Je souscris aux critiques précédentes. Cette famille de gitans, c'est du concentré de bonne humeur, une excellente comédie d'aventure, fun décalée... Je suis en général client des scénarios de Lupano, mais là, il y a aussi le travail de Cauuet ! Et quel travail ! Il met en place au dessin un univers vivant et coloré, de la SF en technicolor. J'adore !
Joker
Difficile pour moi de noter ce Joker puisque c'est un des premiers Batman que je lis, ma culture comics n'étant pas très fournie. Mais puisqu'il faut bien commencer un jour, alors que ce soit aujourd'hui. Tout d'abord, je dirais en tant que néophyte que ce n'est pas un Batman mais plutôt un Joker sur lequel je suis tombé. Cette affirmation catégorique vous surprendra peut-être, mais dans la mesure où l'on s'attarde bien plus sur la personne du Joker et Batman n'apparaissant que dans les dernières pages, il a d'ailleurs un rôle mineur dans l'histoire, je pense que mon affirmation, à l'instar du titre, prend tout son sens. D'autre part, si le rôle de Batman est très réduit dans cet opus, Azzarello préfère mettre en scène d'autres personnages cependant très connus pour qui a un minimum de connaissance de l'univers du Chevalier Noir. Je n'ai donc pas été surpris de rencontrer Harvey Dent et Harley Queen. On se retrouvera alors à errer dans la crasse de Gotham, à évoluer dans l'envers du décor, découvrir les sombres magouilles qui permettront au Joker de reconquérir la ville du vice. Quoique sur ce dernier point rien ne soit joué, puisque la fin n'a pas tellement pour but de conclure l'histoire mais finit au contraire sur une note mélancolique, qui nous fait comprendre que malgré son absence le Dark Knight joue bien un rôle essentiel qui va bien au delà de l'histoire racontée. On évoquera également la personnalité du Joker, point fort de cet opus. Toujours insaisissable, il ne cesse de se jouer de nous et de Jonny, personnage qui accompagnera le Joker durant cette aventure. C'est à travers lui que nous vivrons les péripéties relatées ici. Il sera le fil conducteur du récit, et s'interrogera inlassablement sur la réelle personnalité du Joker. Il me reste enfin à évoquer le dessin, de très bonne facture. Le traitement informatique ne se cache pas, mais est bien maîtrisé, l'aspect tape à l'oeil s'immisce volontairement dans certaines cases afin de confronter le faste à la crasse de la basse ville. On notera également le traitement étrange appliqué aux visages, qui consiste à introduire quelques lignes supplémentaires aux lignes naturelles. Le résultat est,à mon avis, plus dicté par le besoin de faire ressentir au lecteur la brisure des âmes des personnes que d'ordre purement artistique. Bref, Joker fut une lecture très plaisante, se laissant graduellement appréhender au fil de ma lecture. Pour un néophyte comme moi, ne pas voir Batman m'a un peu dérouté mais ne m'a finalement pas empêché d'apprécier ma lecture.