"La quête de l'oiseau du temps" a longtemps fait partie de ma liste de bandes dessinées à collectionner. L'ayant lue assez jeune, d'autres découvertes lui sont passées devant entre-temps, au point que je ne l'ai relue qu'au moment de l'offrir à un neveu.
Et je ne suis pas certain qu'elle lui ait beaucoup plu, car il faut l'avouer la qualité du dessin du premier tome (trait, couleurs et même impression de certaines pages) laisse à désirer.
Mais les personnages ont du corps et l'intrigue également, le tout dans un univers original (du moins à l'époque) et très imaginatif. Les deux derniers tomes sont particulièrement réussis et viennent clore à merveille cette histoire.
Cependant, le dessin de Loisel peut déplaire.
Note : 2.5/5
C'est le 2e comics de Valiant Entertainment que je lis et je n'adhère toujours pas vraiment à cet univers et surtout à ses personnages.
En réalité, je croyais avoir affaire à un one-shot d'heroic-fantasy. Il faut dire que tout le décor et l'ambiance s'y prête. Dès les premières pages, nous sommes plongés dans le Royaume des Morts, un monde parallèle à la réalité où règne la magie et les créatures étranges. On y suit les pas d'une jeune magicienne, en réalité géomancienne, qui apprend qu'un puissant sorcier immortel, Babel, veut reprendre la construction de sa tour pour atteindre et déchirer le Ciel, ce qui provoquerait la fin du Monde. Elle va alors regrouper une équipe de guerriers pour l'affronter, composée d'un roi barbare inspiré de Conan, d'un super-ninja nommé Ninjak, un nom si kitsch qu'on le verrait bien chevaucher des dinosaures qui tirent des lasers avec les yeux, un gros guerrier possédé par un Loa, sorte d'entité semi-démoniaque qui lui donne sa force, nommé Shadowman, et une punkette elle aussi aidée d'une telle sorte d'entité plus mignonne en ce qui la concerne. Et les voilà partis dans un combat semi-magique semi-bourrin contre le sorcier et ses sbires, jusqu'aux portes du Paradis, pour éviter l'Apocalypse.
Trame grandiloquente mais intrigue finalement basique. Mais pourquoi pas si le récit est accrocheur ?
J'ai plutôt apprécié l'originalité de ce monde des morts et de ses différents dangers et particularités. C'est ce côté fantasy qui m'a plu dans cet album, ainsi que la personnalité de la jeune géomancienne qui trouve toujours une solution intelligente pour se sortir des situations difficiles et qui sait se rendre sympathique même auprès de démons apparemment menaçants.
Par contre, le groupe de héros qu'elle rassemble m'a nettement moins charmé. Déjà, on sent très vite qu'on est plongé dans un univers déjà existant et qu'il aurait fallu déjà connaitre ces personnages pour les apprécier à leur juste valeur. Tels qu'ils sont mis en scène ici, on ne devine que superficiellement leurs personnalités et j'ai eu l'impression de louper des informations essentielles, notamment sur qui était vraiment Shadowman et pourquoi il se retrouvait au final au cœur de la résolution du conflit. Quant à ce fameux Ninjak, il m'a complètement indifféré.
L'intrigue, pour revenir à elle, est emplie de gros clichés d'heroic-fantasy et de passages téléphonés. C'est du grand spectacle à petit budget et sans réelle profondeur. Peu passionnant même si ça reste divertissant. Mais j'ai eu trop de mal à y croire et à me laisser emporter par l'ambiance du récit.
Ca ne me donne pas vraiment envie de chercher à lire d'autres comics Valiant.
Petit, on m'a offert le tome 2 du "Secret de l'Espadon". L'histoire était comme les cases, chargée par des bulles de dialogues gigantesques. C'était rébarbatif à mon âge et je sautais les dialogues les plus longs. Mais le détail du dessin, l'allure de cet avion futuriste (encore dans les années 80) me plaisait, au point de décalquer la couverture.
Et que dire de ces combats héroïques dans des grottes ou de l'ingéniosité des deux héros ? Cela m'avait charmé.
Apprenant bien plus tard l'existence d'un tome 3 (j'avais tout de même compris qu'il existait un tome 1), j'ai passé beaucoup de temps au CDI à lire les albums depuis le tome 1.
Même si c'est une BD classique, elle est réussie et ses nouveaux auteurs sont fidèles à son esprit et son dessin. C'est toujours un plaisir de la retrouver.
J'ai découvert cette série dans une chambre d'étudiant en médecine, qui me logeait le temps d'une visite chez ma sœur, après avoir dévoré une bonne fondue. Le rapport ? Ayant du mal à digérer et donc à dormir, j'ai cherché de quoi m'occuper et ai commencé à la lire.
Son humour particulier, il est vrai aussi lourd que ma fondue, son dessin et son univers m'ont de suite plu, au point que je me suis réveillé tôt pour lire les autres tomes disponibles avant de rendre la chambre (et non la fondue).
Plus tard, j'ai acheté tous les tomes (ce qui est très rare chez moi), et je les relis de temps à autres. Elle ne fait pas partie de mes meilleures bandes dessinées, surtout que je n'ai pas aimé l'idée d'une suite, que je qualifie de mercantile, puisque les 8 tomes de la série débouchaient sur une bonne fin.
Peut-être offrirai-je un jour à mon fils les Lanfeust des Etoiles comme je lui ai offert "Lanfeust de Troy" ? A voir.
Quant à cette série, elle est à lire au moins une fois.
Ce récit, témoignage d'un jeune migrant syrien, reste un travail honnête et soigné. Tant les dessins que l'histoire sont lisibles, compréhensibles. Il y manque à mon sens une goutte d'originalité ou d'audace dans la mise en dessin, et un soupçon de rythme dans la narration. Sur le même thème, la BD de Fabien Toulmé, L'Odyssée d'Hakim, est autrement marquante.
Un superbe dessin qui repose sur ses animaux anthropomorphes très expressifs et dont l'espèce est toujours correctement liées à leur caractère. Mais le scénario est légèrement moins bon. Son côté convenu souffre de la comparaison avec l'originalité du dessin. Le côté polar noir peine quant à lui du parallèle avec la nouvelle référence du genre qu'est Tyler Cross.
La qualité des tomes reste cependant constante. La série ne s'essouffle pas et a fière allure dans la bibliothèque.
Je suis un inconditionnel des œuvres de Alan Moore que je note largement. Mais il est vrai que cette suite est moins bonne que l'originale. Je n'ai pas encore lu les 3 tomes mais en attendant le premier est pas mal.
Son personnage principal m'a un peu agacé. Non par son caractère semblable à celui des deux histoires précédentes, mais par les succès qu'il acquière et cumule, au point de devenir un super-héros.
J'attends de voir comment Alan Moore gèrera ce qui pourrait être rébarbatif.
Je continue mon exploration de l'œuvre de Peter Milligan avec cette mini-série mettant en vedette le personnage de Toxin.
J'ai mis longtemps à lire cet album parce que je trouvais que le personnage manquait d'originalité. Il y avait déjà Venom et Carnage alors je ne voyais pas l'utilité d'un autre symbiote dans Spider-Man. Cette fois-ci, c'est un peu différent vu que le héros est un policier qui essai de contrôler Toxin et cela donne des discussions intéressantes et même rigolotes. La relation entre les deux personnages est sans aucun doute le point fort de la série. Il y a des bons moments, mais globalement j'ai trouvé cela sympa sans plus. Les deux principaux problèmes est qu'au final Pat Mulligan (tiens je me demande ou le scénariste a trouvé ce nom....) n'est pas franchement un personnage très charismatique et que le méchant principal de l'histoire se révèle être vite pathétique.
Le dessin est correct. Notons qu'après la mini-série, Mulligan va vite se faire tuer et Eddie Brooks, le Vénom original, va devenir Toxin. Ainsi va le monde des comics...
Androïdes" est en fait un cumul d'histoires différentes ayant pour point commun, les androïdes. Alors, même si les différents univers traversés par chaque tome (humains immortels, vaisseau perdu dans l'espace...) sont connus, le premier volume est déjà très finement joué et si le deuxième est moins innovant, il demeure de bonne facture et plaisant à lire.
J'attendais "Providence" de Alan Moore avec impatience et pour une fois, j'ai été déçu par l'auteur. Non par le scénario, non par la mise en page, et même pas par le dessin qui est ici très bon, alors que des fois Alan Moore travaille avec des dessinateurs moins dans mes goûts, mais par le sujet.
Je savais qu'il évoquerait l'univers de Lovecraft, que je ne connais pas, mais j'imaginais un personnage ayant à lutter contre les démons et les horreurs inventées par Lovecraft, et non pas un pauvre hère qui se contenterait de rechercher l'inspiration en croisant sans les remarquer, beaucoup d'être étranges, tout droit issus des nouvelles de Lovecraft.
Mais j'imagine que les inconditionnels de Lovecraft devraient aimer les pérégrinations du personnage principal, à la quête d'un livre mystique (une référence au Necronomicon) conservé par une secte dont chaque membre navigue à proximité du monde du rêve et de l'horreur.
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La Quête de l'Oiseau du Temps
"La quête de l'oiseau du temps" a longtemps fait partie de ma liste de bandes dessinées à collectionner. L'ayant lue assez jeune, d'autres découvertes lui sont passées devant entre-temps, au point que je ne l'ai relue qu'au moment de l'offrir à un neveu. Et je ne suis pas certain qu'elle lui ait beaucoup plu, car il faut l'avouer la qualité du dessin du premier tome (trait, couleurs et même impression de certaines pages) laisse à désirer. Mais les personnages ont du corps et l'intrigue également, le tout dans un univers original (du moins à l'époque) et très imaginatif. Les deux derniers tomes sont particulièrement réussis et viennent clore à merveille cette histoire. Cependant, le dessin de Loisel peut déplaire.
Rapture - Ninjak / Shadowman
Note : 2.5/5 C'est le 2e comics de Valiant Entertainment que je lis et je n'adhère toujours pas vraiment à cet univers et surtout à ses personnages. En réalité, je croyais avoir affaire à un one-shot d'heroic-fantasy. Il faut dire que tout le décor et l'ambiance s'y prête. Dès les premières pages, nous sommes plongés dans le Royaume des Morts, un monde parallèle à la réalité où règne la magie et les créatures étranges. On y suit les pas d'une jeune magicienne, en réalité géomancienne, qui apprend qu'un puissant sorcier immortel, Babel, veut reprendre la construction de sa tour pour atteindre et déchirer le Ciel, ce qui provoquerait la fin du Monde. Elle va alors regrouper une équipe de guerriers pour l'affronter, composée d'un roi barbare inspiré de Conan, d'un super-ninja nommé Ninjak, un nom si kitsch qu'on le verrait bien chevaucher des dinosaures qui tirent des lasers avec les yeux, un gros guerrier possédé par un Loa, sorte d'entité semi-démoniaque qui lui donne sa force, nommé Shadowman, et une punkette elle aussi aidée d'une telle sorte d'entité plus mignonne en ce qui la concerne. Et les voilà partis dans un combat semi-magique semi-bourrin contre le sorcier et ses sbires, jusqu'aux portes du Paradis, pour éviter l'Apocalypse. Trame grandiloquente mais intrigue finalement basique. Mais pourquoi pas si le récit est accrocheur ? J'ai plutôt apprécié l'originalité de ce monde des morts et de ses différents dangers et particularités. C'est ce côté fantasy qui m'a plu dans cet album, ainsi que la personnalité de la jeune géomancienne qui trouve toujours une solution intelligente pour se sortir des situations difficiles et qui sait se rendre sympathique même auprès de démons apparemment menaçants. Par contre, le groupe de héros qu'elle rassemble m'a nettement moins charmé. Déjà, on sent très vite qu'on est plongé dans un univers déjà existant et qu'il aurait fallu déjà connaitre ces personnages pour les apprécier à leur juste valeur. Tels qu'ils sont mis en scène ici, on ne devine que superficiellement leurs personnalités et j'ai eu l'impression de louper des informations essentielles, notamment sur qui était vraiment Shadowman et pourquoi il se retrouvait au final au cœur de la résolution du conflit. Quant à ce fameux Ninjak, il m'a complètement indifféré. L'intrigue, pour revenir à elle, est emplie de gros clichés d'heroic-fantasy et de passages téléphonés. C'est du grand spectacle à petit budget et sans réelle profondeur. Peu passionnant même si ça reste divertissant. Mais j'ai eu trop de mal à y croire et à me laisser emporter par l'ambiance du récit. Ca ne me donne pas vraiment envie de chercher à lire d'autres comics Valiant.
Blake et Mortimer
Petit, on m'a offert le tome 2 du "Secret de l'Espadon". L'histoire était comme les cases, chargée par des bulles de dialogues gigantesques. C'était rébarbatif à mon âge et je sautais les dialogues les plus longs. Mais le détail du dessin, l'allure de cet avion futuriste (encore dans les années 80) me plaisait, au point de décalquer la couverture. Et que dire de ces combats héroïques dans des grottes ou de l'ingéniosité des deux héros ? Cela m'avait charmé. Apprenant bien plus tard l'existence d'un tome 3 (j'avais tout de même compris qu'il existait un tome 1), j'ai passé beaucoup de temps au CDI à lire les albums depuis le tome 1. Même si c'est une BD classique, elle est réussie et ses nouveaux auteurs sont fidèles à son esprit et son dessin. C'est toujours un plaisir de la retrouver.
Lanfeust de Troy
J'ai découvert cette série dans une chambre d'étudiant en médecine, qui me logeait le temps d'une visite chez ma sœur, après avoir dévoré une bonne fondue. Le rapport ? Ayant du mal à digérer et donc à dormir, j'ai cherché de quoi m'occuper et ai commencé à la lire. Son humour particulier, il est vrai aussi lourd que ma fondue, son dessin et son univers m'ont de suite plu, au point que je me suis réveillé tôt pour lire les autres tomes disponibles avant de rendre la chambre (et non la fondue). Plus tard, j'ai acheté tous les tomes (ce qui est très rare chez moi), et je les relis de temps à autres. Elle ne fait pas partie de mes meilleures bandes dessinées, surtout que je n'ai pas aimé l'idée d'une suite, que je qualifie de mercantile, puisque les 8 tomes de la série débouchaient sur une bonne fin. Peut-être offrirai-je un jour à mon fils les Lanfeust des Etoiles comme je lui ai offert "Lanfeust de Troy" ? A voir. Quant à cette série, elle est à lire au moins une fois.
Haytham - Une jeunesse syrienne
Ce récit, témoignage d'un jeune migrant syrien, reste un travail honnête et soigné. Tant les dessins que l'histoire sont lisibles, compréhensibles. Il y manque à mon sens une goutte d'originalité ou d'audace dans la mise en dessin, et un soupçon de rythme dans la narration. Sur le même thème, la BD de Fabien Toulmé, L'Odyssée d'Hakim, est autrement marquante.
Blacksad
Un superbe dessin qui repose sur ses animaux anthropomorphes très expressifs et dont l'espèce est toujours correctement liées à leur caractère. Mais le scénario est légèrement moins bon. Son côté convenu souffre de la comparaison avec l'originalité du dessin. Le côté polar noir peine quant à lui du parallèle avec la nouvelle référence du genre qu'est Tyler Cross. La qualité des tomes reste cependant constante. La série ne s'essouffle pas et a fière allure dans la bibliothèque.
La Ligue des Gentlemen Extraordinaires - Century
Je suis un inconditionnel des œuvres de Alan Moore que je note largement. Mais il est vrai que cette suite est moins bonne que l'originale. Je n'ai pas encore lu les 3 tomes mais en attendant le premier est pas mal. Son personnage principal m'a un peu agacé. Non par son caractère semblable à celui des deux histoires précédentes, mais par les succès qu'il acquière et cumule, au point de devenir un super-héros. J'attends de voir comment Alan Moore gèrera ce qui pourrait être rébarbatif.
Spider-Man - Toxin : dans la peau d'un flic
Je continue mon exploration de l'œuvre de Peter Milligan avec cette mini-série mettant en vedette le personnage de Toxin. J'ai mis longtemps à lire cet album parce que je trouvais que le personnage manquait d'originalité. Il y avait déjà Venom et Carnage alors je ne voyais pas l'utilité d'un autre symbiote dans Spider-Man. Cette fois-ci, c'est un peu différent vu que le héros est un policier qui essai de contrôler Toxin et cela donne des discussions intéressantes et même rigolotes. La relation entre les deux personnages est sans aucun doute le point fort de la série. Il y a des bons moments, mais globalement j'ai trouvé cela sympa sans plus. Les deux principaux problèmes est qu'au final Pat Mulligan (tiens je me demande ou le scénariste a trouvé ce nom....) n'est pas franchement un personnage très charismatique et que le méchant principal de l'histoire se révèle être vite pathétique. Le dessin est correct. Notons qu'après la mini-série, Mulligan va vite se faire tuer et Eddie Brooks, le Vénom original, va devenir Toxin. Ainsi va le monde des comics...
Androïdes
Androïdes" est en fait un cumul d'histoires différentes ayant pour point commun, les androïdes. Alors, même si les différents univers traversés par chaque tome (humains immortels, vaisseau perdu dans l'espace...) sont connus, le premier volume est déjà très finement joué et si le deuxième est moins innovant, il demeure de bonne facture et plaisant à lire.
Providence
J'attendais "Providence" de Alan Moore avec impatience et pour une fois, j'ai été déçu par l'auteur. Non par le scénario, non par la mise en page, et même pas par le dessin qui est ici très bon, alors que des fois Alan Moore travaille avec des dessinateurs moins dans mes goûts, mais par le sujet. Je savais qu'il évoquerait l'univers de Lovecraft, que je ne connais pas, mais j'imaginais un personnage ayant à lutter contre les démons et les horreurs inventées par Lovecraft, et non pas un pauvre hère qui se contenterait de rechercher l'inspiration en croisant sans les remarquer, beaucoup d'être étranges, tout droit issus des nouvelles de Lovecraft. Mais j'imagine que les inconditionnels de Lovecraft devraient aimer les pérégrinations du personnage principal, à la quête d'un livre mystique (une référence au Necronomicon) conservé par une secte dont chaque membre navigue à proximité du monde du rêve et de l'horreur.