Les derniers avis (47311 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Affaire Markovic
L'Affaire Markovic

L'Affaire Markovic, un scandale politico-policier ayant eu lieu en 1968 et impliquant Alain Delon et Georges Pompidou. Je n'en avais aucune connaissance et j'ai tout appris par le biais de cette BD. Et il faut avouer que c'est un drôle de sac de nœuds dans lequel la rumeur a fait le plus gros du travail. Concrètement, il s'agit à la base de la découverte du cadavre d'un homme d'origine serbe, ancien employé d'Alain Delon. Comme ce dernier a participé à plusieurs parties fines avec l'entourage de Delon, on s'imagine très vite des soirées dégradantes impliquant des célébrités et pourquoi pas une ou plusieurs femmes d'hommes politiques, suivi d'un assassinat pour échapper à un chantage. Et d'une manière assez peu claire au départ, la rumeur va enfler en s'orientant de plus en plus vers la femme de Georges Pompidou, rumeur bientôt étayée par le témoignage d'un prisonnier yougoslave citant pour de bon le nom de Claude Pompidou à l'une de ces soirées, avant de finalement se rétracter. Complot ? Témoignages bidons ? Volonté de nuire à la carrière politique de Pompidou ? Le mystère demeure sur les origines de ces rumeurs et les motivations de ceux qui les ont créés et les ont attisées. Au graphisme sur cette BD, nous avons Emmanuel Cassier qui s'essaie ici à un style plus réaliste que dans ses précédentes œuvres. Cela donne un résultat correct, plutôt bien mis en scène et clair à la lecture, même s'il m'a fallu le voir vraiment nommé pour reconnaitre Alain Delon par exemple. Pompidou et De Gaulle sont par contre bien reconnaissables. La BD suit deux trames narratives. D'une part il y a l'enquête policière, notamment motivées par les découvertes d'un jeune journaliste du Figaro premier informé de la possible implication de la femme du premier ministre. Et d'autre part, il y a tout le pan politique de l'affaire, où l'on suit de près les réactions de De Gaulle et de Pompidou à chaque rebondissement de l'affaire et leurs actes politiques en conséquences de tout ça. C'est cette deuxième part de l'histoire que j'ai trouvée la plus intéressante. Je ne connaissais quasiment rien de la carrière de Pompidou et je n'imaginais pas l'animal politique qu'il était visiblement. Ses prises de parole et manœuvres politiques au cours de cette affaire se révèlent assez brillantes, et ce qui aurait pu couler sa carrière va finalement le propulser presque logiquement à la présidence de la France. A tel point qu'en tant que lecteur qui découvre tout ça, je ne vois même plus en quoi cet éventuel complot contre lui aurait pu vraiment lui faire du tort. Je note dans cette lecture la présence assez marquante de ce fameux journaliste du Figaro. Je ne suis pas sûr du fait qu'il s'agisse d'un personnage réel ou créé spécifiquement pour donner une part d'humanité à la narration de cette BD, mais j'ai trouvé que la manière dont son enquête était racontée orientait un peu trop l'esprit des lecteurs. Les choses lui sont en effet présentées comme accusant vraiment directement dès le début Claude Pompidou, Alain Delon et le maffieux Marcantoni, alors qu'après renseignement sur Wikipedia, je vois qu'au tout début de l'affaire, rien ne désignait une femme de politique, et Delon et Marcantoni n'était impliqués comme témoins éventuels que parce qu'anciens proches de la victime, et ce n'est qu'au fil de la rumeur que les diverses accusations se sont matérialisées. Du coup, cela influence un peu l'état d'esprit des lecteurs à mes yeux, donnant une impression de légère partialité en attisant le doute sur la participation de Claude Pompidou à ces parties fines. De même, les auteurs suggèrent l'implication de la CIA à certains passages sans qu'on voit trop bien les intérêts que l'agence américaine aurait pu avoir dans l'affaire. Quoiqu'il en soit, en l'état, j'ai lu une BD instructive et plutôt bien construite, abordant de manière relativement claire un sujet complexe et très flou, à la fois policier, politique et social. Et j'ai pu me faire une idée nouvelle et assez intéressante du personnage de Pompidou.

01/09/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Brunelle et Colin
Brunelle et Colin

J'ai eu l'occasion de lire et relire les premiers tomes durant mon enfance, avant de les relier à Bourgeon que j'ai découvert sur ses autres séries. La série Brunelle et Colin est assez inégale, commençant par un appel à l'aventure servant de prétexte dans le premier tome mais disparaissant assez vite du récit pour se concentrer sur diverses aventures un peu partout dans la France médiévale (et même plus loin) que nos deux compères traversent. Ce sont les deux protagonistes qui font toute l'histoire, avec un changement de caractère progressif au fur et à mesure des albums. Je trouve que Brunelle a un côté plus chipie dans les premiers volumes et s'affine dans son caractère, le changement de dessin contribuant également à la rendre plus "mature" dans ses traits. Les deux protagonistes passent également de chamailleries adolescentes à coopération pour sauver leurs vies dans des situations parfois difficiles. C'est intéressant de voir les personnages évoluer, même si j'ai surtout l'impression que c'est au changement de dessinateur que cette transition se fait. Le trait de Convard convient plutôt bien à la deuxième partie, pas des plus beaux, mais il fait parfaitement le travail dans les représentations. J'ai noté quelques moments parfois confus dans la création de la page, comme si l'auteur avait tenté des choses (comme dans leurs évasion de la prison dans le tome 3) mais qu'il ne maitrisait pas encore tout à fait son sujet. J'ai l'impression que l'auteur se fait la main, parfois. Ce n'est pas dérangeant outre mesure, et globalement ça se lit très bien. Niveau scénario, le premier tome proposait plusieurs petites histoires sans grand lien, si ce n'est les oiseaux, puis chacun se concentre sur une histoire qui se poursuit vaguement à partir du tome 3. Quelques références sont mises en place d'un album à l'autre, mais globalement ce n'est pas vraiment une série dont l'histoire se suit. Si vous lisez un tome séparé, il est probable que vous le compreniez suffisamment bien. En bref, pas une série indispensable mais pas une série méprisable. C'est le genre de série que je vois avec un œil complaisant, une de ces BD à papa pas honteuse, qui mérite une petite lecture si on l'a sous la main. Par contre, je ne suis pas au point de conseiller l'achat. C'est à réserver aux fans de Bourgeon qui veulent tout lire de lui ou aux personnes cherchant à relire des BD de leur enfance. Comme moi, quoi !

01/09/2022 (modifier)
Couverture de la série Le Vin des papes
Le Vin des papes

Pour l'instant, c'est pas l'album qui m'a intéressé le plus dans cette collection Vinifera ; Corbeyran y mêle fiction et historique dans un contexte de XIVème siècle où la grande peste de 1348 fait des ravages en France. J'ai trouvé la partie fictionnelle plus prépondérante dans ce tome, et elle n'est pas des plus intéressante, limitée surtout à un conflit familial, du coup ça occulte presque le contexte historique où la France est en pleine guerre de Cent Ans avec l'Angleterre ; comment faisaient les marchands pour approvisionner les tavernes dans les cités situées en territoire anglais et sur des routes peu sûres ? voila un élément qu'il aurait été intéressant de développer. Mais Corbeyran en profite pour glisser des informations sur les écarts pédophiles des prélats sur la population qui gardait le silence par peur. On s'aperçoit que ces tendances au sein de l'Eglise ne sont pas que contemporaines et remontent loin. Le vin est quand même évoqué, même si c'est à petite dose, et on constate que la viticulture avait son importance pour l'Eglise, surtout lorsque le vin était servi à la table papale ; pendant 70 ans, Avignon sera la résidence des papes fuyant les troubles de Rome, et le vignoble Châteauneuf-du-Pape tire son nom de là. Le dessin de Goepfert est clair et peut-être un peu plus épais et un peu plus raide que dans ses bandes Vécu de chez Glénat comme Le Lys noir ou Le Fou du Roy où le trait était plus fin et plus souple, mais c'est un beau dessin que j'apprécie, il a bien reproduit le Palais des Papes tel qu'il devait être au XIVème, et d'ailleurs il n'a guère changé depuis.

01/09/2022 (modifier)
Couverture de la série 1855 - Le Classement des vins de Bordeaux
1855 - Le Classement des vins de Bordeaux

Il fallait que ce soit un Bordelais qui poste cette Bd, ça semblait logique, d'autant plus que je connais bien le monde du vin de ma région, et qui mieux que Corbeyran, habitant Bordeaux et scénarisant Châteaux Bordeaux ainsi que d'autres Bd sur le vin, pouvait conter cette histoire ? Dans cette collection Vinifera que j'explore au gré de mes découvertes en bibli, ce tome m'a semblé intéressant par son aspect documentaire ; en effet, chez Vinifera qui raconte le vin et la vigne sous tous les aspects, il était légitime d'évoquer ce fameux classement de 1855. Ici, il n'est pas question de détailler les méthodes des vignerons, mais de conter une tâche administrative et historique. Si les premiers albums de cette collection Vinifera ont été mollement accueillis, on peut affirmer que ce tome est un bon cru de la collection. De nos jours, il est assez étonnant que ce classement des vins de 1855 soit encore la référence en matière de classification des grands crus ; il est aussi étonnant que ce classement n'ait jamais été modifié, en y ajoutant par exemple les Saint-Emilion, les Pomerol, les Premières Côtes de Bordeaux ou encore les crus du Blayais et des Côtes de Bourg entre autres... car ce classement de 1855 n'était valable que pour les crus prestigieux du Médoc (qui aujourd'hui sont considérés comme l'aristocratie des vins de Bordeaux), les Graves et les vignobles de Sauternes et de Barsac, soit tous les vignobles situés sur la rive gauche de la Garonne. Personnellement, je n'ai jamais compris ces oublis et j'ai toujours trouvé ce classement injuste et arbitraire. Cet événement considéré comme historique est peu connu du grand public, surtout celui qui n'est pas du Bordelais ou disons du Grand Sud-Ouest, il a une valeur documentaire où Corbeyran n'invente pas vraiment d'intrigue secondaire et fictive, il se concentre avant tout sur un combiné de faits historiques et de personnages réels de la vie bordelaise du XIXème siècle ; certes, ça sera sans doute plus intéressant pour des lecteurs de la région, mais je crois que le sujet est suffisamment important pour intéresser tous ceux qui aiment le vin. La narration est plaisante et bien documentée, mais laisse un peu le lecteur sur sa soif si j'ose dire, ce qui heureusement est complété par le dossier de fin d'album, établi par un journaliste spécialiste du vin. Le propos de Corbeyran est bien illustré par le dessin de Rollin qui sur d'autres bandes, m'avait parfois semblé moyen, mais ici, son trait est lisible, appliqué, et reproduit des lieux bordelais tels qu'ils étaient au XIXème. Un bon album.

01/09/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Eclipse
Eclipse

De la science fiction comme je l'aime, dépaysante et efficace. Antoine Ozanam a su créer un monde futuriste cohérent avec un début d'intrigue alléchant qui se met rapidement en place et qui se développe sur un rythme soutenu avec son lot de surprises. Une héroïne attachante, Mika, a la recherche de son père qu'elle croyait mort. Et cette traque va la mener à rencontrer des personnages de tous genres et dans des aventures rocambolesques. Amour, amitiés et trahison seront du voyage. Une fin qui sort de l'ordinaire et qui fera aller votre imagination. Sébastien Vasta a fait un gros travail sur l'architecture futuriste, les vaisseaux spaciaux, le bestiaire et les personnages ce qui permet une meilleure immersion dans ce space opéra. Un joli coup de crayon, un dessin lisible, détaillé et dynamique. Une mise en page qui donne du rythme. Un petit mot sur les trois couvertures, elles sont superbes. Une relecture toujours aussi plaisante. Un triptyque que je conseille. Note réelle : 3,5.

01/09/2022 (modifier)
Par Titanick
Note: 3/5
Couverture de la série Einstein
Einstein

Une biographie qui se veut complète, de la naissance au décès, du physicien sans doute le plus célèbre. Commençons tout de suite par ce qui fâche : je n’aime pas vraiment ce dessin. Même si on reconnaît les personnages dont Einstein bien sûr, même si ce n’est pas pour un dessin sublime qu’on lit ce genre de bio, je n’aime pas ce trait que je trouve trop brouillon. Donc ça, c’est fait. Maintenant, passons à la bio. Biographie complète, oui, certainement dans les grandes lignes, mais que j’ai trouvée, disons… plate. Tout a la même importance, voire même ses déboires conjugaux prennent presque le pas sur le cheminement de sa pensée. Je reconnais paradoxalement que c’est la partie de sa vie où j’ai appris le plus de choses, puisque c’est celle qui ne m’intéresse que peu ! Sans rire, même sans attendre un cours de physique, j’aurais aimé plus de matière sur ce qui l’intriguait, sur ce qui lui manquait dans les postulats de la physique visible, sur ce qu’il pensait des travaux de ses contemporains… En revanche, ses opinions sur la montée en puissance du nazisme, sur son côté pacifiste (malgré un dérapage qu’il regrettera immédiatement et toute sa vie) et ses prises de positions sociales sont, je le reconnais, plutôt bien rendues, à ce que je sais du personnage, mais je n’y ai rien appris de nouveau qu’on ne puisse trouver dans n’importe quel article le concernant. Bon, une lecture loin d’être désagréable quand même, mais pour laquelle j’ai trouvé peu d’intérêt pour ma part. Peut-être pour un lectorat plus jeune... Entre 2 et 3 étoiles.

31/08/2022 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série La Terre du Milieu mais un peu sur la gauche
La Terre du Milieu mais un peu sur la gauche

Bon, en effet, cet album s'adresse aux fans des livres de Tolkien, et pas seulement des films. Alors bien sûr certaines blagues font un peu figure de réchauffé, et pas seulement quand on est au bord de la Montagne du Destin ou qu'on tombe avec le Balrog dans les profondeurs de la Moria. L'humour est assez frais dans l'ensemble, souvent potache, parfois noir, et j'avoue avoir passé un bon moment de lecture, sans plus, en tant qu'amateur de Tolkien. Dans le tome 2, les gags s'enchaînent à toute vitesse, et on passe allègrement du Hobbit au Seigneur des Anneaux, et le scénariste a trouvé un nouveau gimmick avec le côté très enfantin, très naïf des Elfes et de Tom Bombadil. Heureusement cela ne concerne pas une majorité des blagues, et ça reste plutôt bien vu. Bien vu aussi quelques (petites) incohérences dans les histoires écrites par Tolkien, on a affaire à un vrai fan. Le dessin est typique de la parodie, assez débridé, et plutôt expressif. Efficace, donc, on ne lui en demande pas plus pour une parodie. Sympathique.

19/05/2021 (MAJ le 31/08/2022) (modifier)
Couverture de la série L'Or des Belges
L'Or des Belges

Je ne connaissais pas ce pan de l’histoire de la seconde guerre mondiale (bien expliqué dans le dossier final). Même si les auteurs se sont un peu écartés de la réalité, c’est à la marge, on a là un décor bien planté. Au milieu de ce décor, on retrouve de l’aventure plus ou moins militaire assez classique, c’est rythmé sans être original. En tout cas ça se laisse lire, d’autant plus qu’on n’aura pas une série à rallonge, la conclusion arrivant dans le tome suivant, que je lirai. Quant au dessin, je l’ai trouvé globalement bien fichu (mis à part certains visages), mais pas forcément mon truc. Je ne suis par exemple pas fan des contours gras, larges, et n’aime pas du tout les traits du visages totalement effacés lorsque les personnages sont au second plan, comme c’est parfois le cas ici.

31/08/2022 (modifier)
Couverture de la série UCC Dolorès
UCC Dolorès

Bon, le space opera et le galactique j'aime pas, ça m'ennuie, mais en ouvrant un album en bibli, le dessin m'a plu et je me suis dit, on verra bien ! J'ai eu raison de tenter parce que c'est très chouette. J'ai lu donc ce 1er cycle de 3 albums sur la base du dessin de Tarquin, c'est bien qu'il se sorte de l'univers Lanfeust pour aller vers autre chose, même si c'est très proche de Lanfeust des Etoiles. Mais le talent graphique de Tarquin s'exprime pleinement dans cette aventure galactique, il propose de belles pages et des décors extras, l'univers visuel élaboré par Tarquin et sa femme est assez spectaculaire, je crois que s'il n'y avait pas cet élément capital, cette Bd ne m'aurait pas intéressé. Sinon, c'est un space opera qui reprend tous les codes du genre sans se poser de questions, c'est du galactique certes mais c'est aussi un bon mélange de genres avec un cocktail réussi d'action et d'aventure et 2 personnages principaux très attachants. On sent une énorme influence de Star Wars avec le bar d'aliens qui ressemble à la cantina, ou la cour hétéroclite du gros potentat qui rappelle Jabba, de même que Kash fait penser à Han Solo, il a aussi un peu de John McLane en lui ; en fait, toute la série brasse une flopée de références à des films ou des Bd, ça va de Star Wars à Valérian, en passant par Predator ou Real Steel, et même un peu Absolom 2022... Le tome 1 est une mise en place de l'univers, et ça s'emballe ensuite très vite vers des péripéties mouvementées, le scénario s'étoffe malgré quelques zones de transition faiblardes, mais rien de grave. Il y a aussi bien évidemment un air de déja vu, mais ça ne me dérange pas quand c'est bien torché, ce qui est le cas ici. Les révélations sont livrées dans le tome 3 qui termine un cycle trépidant et alléchant, je regrette juste la disparition de Kash, je trouve que c'est dommage de se priver d'un tel personnage pour la suite. Voila donc un bon triptyque qui fait exception dans mon désintérêt des space operas, je ne sais pas si je lirai d'autres cycles, sans Kash, ça sera plus pareil, ce mec donnait une telle pêche à cette Bd, pour l'instant j'en reste là.

31/08/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Meadowlark - Un récit noir et initiatique
Meadowlark - Un récit noir et initiatique

2.5 Bon ben je vais être moins enthousiaste que le posteur précédent. J'ai trouvé ce récit moyen. Déjà je ne suis pas un grand fan du dessin. C'est trop réaliste pour moi, j'ai eu l'impression de juste voir des photos qu'on aurait dessinées par-dessus. Le pire est que les personnages ont toujours l'air de bouger au ralenti et cela donne des scènes d'action. Le scénario n'est pas mauvais, il y a des éléments pas mal. C'est juste qu'il ne m'a pas passionné et que je n'ai pas réussi à m'attacher aux deux personnages principaux, ce qui est tout de même un problème vu que le récit tourne autour de la relation entre un père et son fils, avec ce dernier qui va vivre une expérience très traumatisante. Au final, ce polar me fait penser à ce que fait le duo Brubaker-Phillips, mais en moins bon. C’est pas mauvais, juste pas mémorable. Un polar dont je conseille un emprunt aux fans du genre.

30/08/2022 (modifier)