J'ai bien aimé cette série. Le dessinateur est simplement excellent -- les dégradés, les contrastes qui choquent, les couleurs, tous réunis sont vraiment efficaces pour plonger le lecteur dans l'ambiance. C'est sur, on *sent* l'histoire quand on la lit, on est dedans. Le contraste robot/histoire et le concept du robot qui raconte l'histoire est bien trouvé et sympathique.
En revanche, pour ma part, je suis un adepte du concept. Okay -- on sait tous que le méta-baron est surpuissant, mais pourquoi resservir du "Il a tué 70k personnes en 3 minutes" à toutes les sauces? Personnellement je trouve que le gigantisme est de trop au niveau des nombres. Il est vrai que cela pourrait exprimer le fait que notre société est trop attachée aux nombres et à leur valeur et ce, dans tous les domaines (du compte en banque aux notes des enfants, en passant par la taille du sexe) mais quand même.
Pour moi, il s'agit la d'un moyen facile d'exprimer le gigantisme des choses. Voyez Starwars, est-il mentionné partout que l'Empire possédait des milliers de mondes et des dizaines de milliers de star destroyers ? Non, pourtant on sent pertinemment le concept de l'Empire.
D'autre part, il est clair qu'il y a une très grande contribution personnelle de la part du scénariste. Il me fait penser à l'auteur de l'anime "Evangelion" : il a lui même dit "Tout ce que je raconte dans cette histoire, c'est ma vie" et idem, il y a une tres forte présence de l'image des parents et de l'épreuve, idem pour le sexe et l'inceste. Tout comme Shinji éprouve du désir pour Rei, qui n'est autre que le 'clone' de sa mère, Aghnar va enfanter avec sa propre mère.. L'importance du sexe, idem... Le personnage principal qui acquiert les pouvoirs d'un Dieu, idem.
La différence étant que Evangelion est désespéré, tandis que le Méta-Baron est un peu désespéré au niveau du personnage, mais la BD en elle même pète un maximum, ce qui me laisse penser que le scénariste vit totalement dans son trip et assouvit son rêve à travers le Méta-baron.
Une série nettement plus réussie que la version française : les dessins sont bien plus beaux, l'héroïne plus sexy, et il y a beaucoup plus d'action. Cela dit, ça ne casse quand même pas trois pattes à un canard : c'est bien foutu, les scénars sont pas trop tartes, on prend plaisir à en lire quelques épisodes, mais ça s'oublie aussi vite que ça se lit et c'est clairement pas indispensable, à part peut-être pour les fans inconditionnels du personnage.
Gabriel Delmas signe là son tout premier album : au début un livre, "Le Psychopompe" relate les aventures en Enfer de Gusoyn, les relations avec Satan, enfin...la façon dont il vit cette vie éternelle. Tout de suite d'un grade important : comte, il se doit de ne pas décevoir son maître Lucifuge Rofocale : un prétendant au titre d'antéchrist, c'est à dire le démon choisit par Satan pour régner sur les enfers. De la cration de son corps, en passant par sa descente de grade et enfin son ultime ascencion "Le Psychopompe" est une BD assez...assez bizarre !
Le scénario, satanique à souhait, ne captive pas facilement le lecteur (à moins que lui-même fasse l'effort), la BD est assez impersonnelle et nous ne sommes pas proche du héros, qui ne fait que nous raconter ses sensations. On peut pas dire que cela respire la joie de vivre, mais Delmas voulait écrire la BD la plus éffrayante de toute la BD...parait-il que dans cette BD est tout codifié et indirectement il y a un rapport personnel avec la vie de l'auteur. Sinon, un album bien fondé, dans lequel les enfers sont divisés en plusieurs royaumes qui se font la guerre ainsi que différentes races : les démons supérieurs, les démons inférieurs, les damnés et les Lémures. Une race étant opprimé par les autres : les lémures, cela retrace légèrement notre société.
Les dessins sont quant à eux l'un des handicapes de la BD, des formes incertaines, des personnages qui se ressemblent une case sur 3 et aussi on a l'impression qu'il en fait trop, des têtes de mort par-ci, par-là ! ainsi que des vers, du pus...bref, je passe les détails ! Mais aussi les couleurs : arch-noire, vous vous en doutez, mais le problème ! presque tout est noir, et le noir, à la lumière, avec les reflets etc on voit rien ! Donc pour lire cet album il faut se munir d'une lampe qui éclaire bien la totalité et pas en pleine face les pages !
Le Psychompompe est une BD d'Horreur, qui conviendra certainement aux amoureux de ce genre...
Si ça peut répondre à Arzak, là où je bosse, ce bouquin n'est pas classé avec les BD mais avec les albums pour enfants, dans la catégorie 8-10 ans. C'est vrai que l'histoire s'adresse plutôt aux mômes, mais le dessin est très très spécial et les gamins ont du mal à accrocher ; ils le prennent sur le présentoir, le feuillettent et généralement, ils trouvent ça moche et le reposent... Il faut vraiment insister à coups de "mais tu vas voir, c'est marrant, un enfant qui échange son papa contre des poissons rouges c'est rigolo, non ?" pour qu'ils le prennent.
Je n'ai lu que quelques tomes de cette série. C'est de la bd qui répond parfaitement à la définition de la qualité franco-belge. Seulement même si le dessin est honnête et les histoires bien écrites, c'est de la bd d'une autre époque. A lire quand on a 8 à 12 ans et qu'on a que ça à se mettre sous la dent.
Je mets 3/5 d'après mes souvenirs d'enfance, pour moi Tintin c'est de la bd pour enfant. Aujourd'hui je ne pense pas pouvoir lire un album, la bd n'est pas assez dynamique. Enfin Tintin reste une des bd les plus connues et ce n'est pas sans raison, le scénario est tout de même de bonne qualité pour des enfants et les histoires originales. Bref tout comme beaucoup c'est grâce à Tintin que j'ai appris a lire et je pense qu'il y aura encore de nombreux enfants qui apprendront à lire grâce à lui.
Je les ai lu car j'avais adore Lanfeust, sans etre meilleure a celui-ci j'ai trouve une bd sympa que je n'ai pas etait deçu d'acheter. L'histoire n'a rien de tres original, une quete pour sauver son peuple, mais l'humour et la qualite des dessins font que c'est une bonne bd. Mais petit bemol dans les eloges: la suite purement comerciale etait une daube a mon gout.
Une serie qui pourrait etre au top si le coté commercial n'avait pas primé: deja il aurait fallu jouer le jeu et s'arreter au 13 eme tome, je ne vois pas l'interet des 2 deerniers tomes qui n'apportent rien et qui m'ont surtout ennuyé. De plus certaines bds sont un inutiles (trois montres d'argent par ex). Enfin tous les changements de noms sont un peu lourds. Bon c'est quand meme une bonne bd sinon elle ne connaitrait pas ce succes mais elle aurait pu etre bien mieux!
L'histoire est originale, et vaut d'être lue (je ne veux pas en dire beaucoup plus pour ne pas vous gâcher le truc)... Malheureusement, c'est très court ! Je pense que certains passages auraient pu être un peu plus développés (la fin, principalement). Et puis 12.5 € pour 46 planches petit format qui se lisent en 5-10 minutes, ça fait quand même très cher... Je vais sans doute me faire incendier par ceux qui trouvent honteux de lire les BD gratos, mais je dirais que c'est plutôt un titre à lire à la Fnac ou à la bibliothèque...
Cette bd au graphisme un peu lourd, est néanmoins une bonne production. Jvh joue un peu les moralistes et les philosophes, nous amenant à réflechir sur les dérives et les travers de notre monde. Le concept "courte histoire", est bien venu. Il fait même figure d'ovni dans les habitudes de quelqu'un qui est à la bd, ce que le chercheur d'or est à la mine... un exploiteur de filon.
Quoi qu'il en soit, ce "sos bonheur", démontre si besoin était encore le réel talent de cet auteur. Dommage que le dessin ne soit pas davantage séduisant. Cela aurait pu donner à l'ensemble une indéniable plus value.
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La Caste des Méta-barons
J'ai bien aimé cette série. Le dessinateur est simplement excellent -- les dégradés, les contrastes qui choquent, les couleurs, tous réunis sont vraiment efficaces pour plonger le lecteur dans l'ambiance. C'est sur, on *sent* l'histoire quand on la lit, on est dedans. Le contraste robot/histoire et le concept du robot qui raconte l'histoire est bien trouvé et sympathique. En revanche, pour ma part, je suis un adepte du concept. Okay -- on sait tous que le méta-baron est surpuissant, mais pourquoi resservir du "Il a tué 70k personnes en 3 minutes" à toutes les sauces? Personnellement je trouve que le gigantisme est de trop au niveau des nombres. Il est vrai que cela pourrait exprimer le fait que notre société est trop attachée aux nombres et à leur valeur et ce, dans tous les domaines (du compte en banque aux notes des enfants, en passant par la taille du sexe) mais quand même. Pour moi, il s'agit la d'un moyen facile d'exprimer le gigantisme des choses. Voyez Starwars, est-il mentionné partout que l'Empire possédait des milliers de mondes et des dizaines de milliers de star destroyers ? Non, pourtant on sent pertinemment le concept de l'Empire. D'autre part, il est clair qu'il y a une très grande contribution personnelle de la part du scénariste. Il me fait penser à l'auteur de l'anime "Evangelion" : il a lui même dit "Tout ce que je raconte dans cette histoire, c'est ma vie" et idem, il y a une tres forte présence de l'image des parents et de l'épreuve, idem pour le sexe et l'inceste. Tout comme Shinji éprouve du désir pour Rei, qui n'est autre que le 'clone' de sa mère, Aghnar va enfanter avec sa propre mère.. L'importance du sexe, idem... Le personnage principal qui acquiert les pouvoirs d'un Dieu, idem. La différence étant que Evangelion est désespéré, tandis que le Méta-Baron est un peu désespéré au niveau du personnage, mais la BD en elle même pète un maximum, ce qui me laisse penser que le scénariste vit totalement dans son trip et assouvit son rêve à travers le Méta-baron.
Lara Croft Tomb Raider
Une série nettement plus réussie que la version française : les dessins sont bien plus beaux, l'héroïne plus sexy, et il y a beaucoup plus d'action. Cela dit, ça ne casse quand même pas trois pattes à un canard : c'est bien foutu, les scénars sont pas trop tartes, on prend plaisir à en lire quelques épisodes, mais ça s'oublie aussi vite que ça se lit et c'est clairement pas indispensable, à part peut-être pour les fans inconditionnels du personnage.
Le Psychopompe
Gabriel Delmas signe là son tout premier album : au début un livre, "Le Psychopompe" relate les aventures en Enfer de Gusoyn, les relations avec Satan, enfin...la façon dont il vit cette vie éternelle. Tout de suite d'un grade important : comte, il se doit de ne pas décevoir son maître Lucifuge Rofocale : un prétendant au titre d'antéchrist, c'est à dire le démon choisit par Satan pour régner sur les enfers. De la cration de son corps, en passant par sa descente de grade et enfin son ultime ascencion "Le Psychopompe" est une BD assez...assez bizarre ! Le scénario, satanique à souhait, ne captive pas facilement le lecteur (à moins que lui-même fasse l'effort), la BD est assez impersonnelle et nous ne sommes pas proche du héros, qui ne fait que nous raconter ses sensations. On peut pas dire que cela respire la joie de vivre, mais Delmas voulait écrire la BD la plus éffrayante de toute la BD...parait-il que dans cette BD est tout codifié et indirectement il y a un rapport personnel avec la vie de l'auteur. Sinon, un album bien fondé, dans lequel les enfers sont divisés en plusieurs royaumes qui se font la guerre ainsi que différentes races : les démons supérieurs, les démons inférieurs, les damnés et les Lémures. Une race étant opprimé par les autres : les lémures, cela retrace légèrement notre société. Les dessins sont quant à eux l'un des handicapes de la BD, des formes incertaines, des personnages qui se ressemblent une case sur 3 et aussi on a l'impression qu'il en fait trop, des têtes de mort par-ci, par-là ! ainsi que des vers, du pus...bref, je passe les détails ! Mais aussi les couleurs : arch-noire, vous vous en doutez, mais le problème ! presque tout est noir, et le noir, à la lumière, avec les reflets etc on voit rien ! Donc pour lire cet album il faut se munir d'une lampe qui éclaire bien la totalité et pas en pleine face les pages ! Le Psychompompe est une BD d'Horreur, qui conviendra certainement aux amoureux de ce genre...
Le jour où j'ai échangé mon père contre deux poissons rouges
Si ça peut répondre à Arzak, là où je bosse, ce bouquin n'est pas classé avec les BD mais avec les albums pour enfants, dans la catégorie 8-10 ans. C'est vrai que l'histoire s'adresse plutôt aux mômes, mais le dessin est très très spécial et les gamins ont du mal à accrocher ; ils le prennent sur le présentoir, le feuillettent et généralement, ils trouvent ça moche et le reposent... Il faut vraiment insister à coups de "mais tu vas voir, c'est marrant, un enfant qui échange son papa contre des poissons rouges c'est rigolo, non ?" pour qu'ils le prennent.
Ric Hochet
Je n'ai lu que quelques tomes de cette série. C'est de la bd qui répond parfaitement à la définition de la qualité franco-belge. Seulement même si le dessin est honnête et les histoires bien écrites, c'est de la bd d'une autre époque. A lire quand on a 8 à 12 ans et qu'on a que ça à se mettre sous la dent.
Les Aventures de Tintin
Je mets 3/5 d'après mes souvenirs d'enfance, pour moi Tintin c'est de la bd pour enfant. Aujourd'hui je ne pense pas pouvoir lire un album, la bd n'est pas assez dynamique. Enfin Tintin reste une des bd les plus connues et ce n'est pas sans raison, le scénario est tout de même de bonne qualité pour des enfants et les histoires originales. Bref tout comme beaucoup c'est grâce à Tintin que j'ai appris a lire et je pense qu'il y aura encore de nombreux enfants qui apprendront à lire grâce à lui.
Trolls de Troy
Je les ai lu car j'avais adore Lanfeust, sans etre meilleure a celui-ci j'ai trouve une bd sympa que je n'ai pas etait deçu d'acheter. L'histoire n'a rien de tres original, une quete pour sauver son peuple, mais l'humour et la qualite des dessins font que c'est une bonne bd. Mais petit bemol dans les eloges: la suite purement comerciale etait une daube a mon gout.
XIII
Une serie qui pourrait etre au top si le coté commercial n'avait pas primé: deja il aurait fallu jouer le jeu et s'arreter au 13 eme tome, je ne vois pas l'interet des 2 deerniers tomes qui n'apportent rien et qui m'ont surtout ennuyé. De plus certaines bds sont un inutiles (trois montres d'argent par ex). Enfin tous les changements de noms sont un peu lourds. Bon c'est quand meme une bonne bd sinon elle ne connaitrait pas ce succes mais elle aurait pu etre bien mieux!
Frass
L'histoire est originale, et vaut d'être lue (je ne veux pas en dire beaucoup plus pour ne pas vous gâcher le truc)... Malheureusement, c'est très court ! Je pense que certains passages auraient pu être un peu plus développés (la fin, principalement). Et puis 12.5 € pour 46 planches petit format qui se lisent en 5-10 minutes, ça fait quand même très cher... Je vais sans doute me faire incendier par ceux qui trouvent honteux de lire les BD gratos, mais je dirais que c'est plutôt un titre à lire à la Fnac ou à la bibliothèque...
S.O.S. Bonheur
Cette bd au graphisme un peu lourd, est néanmoins une bonne production. Jvh joue un peu les moralistes et les philosophes, nous amenant à réflechir sur les dérives et les travers de notre monde. Le concept "courte histoire", est bien venu. Il fait même figure d'ovni dans les habitudes de quelqu'un qui est à la bd, ce que le chercheur d'or est à la mine... un exploiteur de filon. Quoi qu'il en soit, ce "sos bonheur", démontre si besoin était encore le réel talent de cet auteur. Dommage que le dessin ne soit pas davantage séduisant. Cela aurait pu donner à l'ensemble une indéniable plus value.