Les derniers avis (48389 avis)

Par Bruno :)
Note: 3/5
Couverture de la série Docteur Strange & Docteur Fatalis - Triomphe et Tourment
Docteur Strange & Docteur Fatalis - Triomphe et Tourment

Pour Mignola -encore. Malgré la rigueur du récit de Roger Stern, on s'ennuie un peu à l'évocation du passé de la mère de Fatalis -qui aurait dû normalement être priorisé au sein du récit ?!- et les digressions concernant le "concours" des magiciens font tomber le niveau de l'ouvrage de quelques étages, à mes yeux, en ce qui concerne sa valeur intrinsèque... Mais il est rare que Stephen Strange, personnage franchement à part dans la constellation Super-Héroïque Marvel, soit convenablement intégré à un récit, sinon ceux où ils demeurent en retrait -et mystérieux. Bon, tout se résume à nouveau à une "lutte" ; et le peu de mysticisme promis disparait dans les claques -certes joliment illustrées- que les protagonistes échangent avec leurs adversaires. Peu ou pas d'introspection, sinon pontifiante et à valeur informative ; et aucune tentative d'explorer le contexte -pourtant riche- du mix Magie/Super-Héros. Mais Mike Mignola s'en donne à coeur joie et, même si certaines cases semblent plus "faciles" qu'à l'ordinaire dans leur exécution rapide (mais toujours très jolies, néanmoins), on a droit à quelques jolis à-plats assez dynamiques et très bien mis en valeur par les couleurs au fini "aquarelle" -assez inusitées dans le genre- de Mark Badger. En même temps, c'est peut-être là la concession la plus franche à "l'entre-deux" stylistique de cette publication-là ! ... Cette couverture est, en effet, une horreur à tous points de vue ?! Surtout si on la compare à l’œuvre d'art originelle : ils sont fous, chez Panini, ou quoi ?!

17/12/2023 (modifier)
Par Bruno :)
Note: 3/5
Couverture de la série Umbrella Academy
Umbrella Academy

Encore un cadeau -d'un de mes neveux, cette fois !... C'est ma faute : je lui ai tant rebattu les oreilles au sujet des nombreuses qualités de la série télévisée inspirée du Comic-Book qu'il s'est dit que je devais avoir envie de découvrir l’œuvre originale. Bon : titre et pitch originels mis à part, rien à voir entre les deux histoires. Si la série -classique dans son déroulement plutôt maitrisé mais -surtout !- extrêmement esthétique (images et mise en scène) offre un récit presque habituel de jeunes Super-Héros aux prises avec des problèmes de Super-Héros, l'angle est vraiment nouveau : la "famille" bien évidemment à problèmes et cet univers un peu alternatif. Le Comic, lui, est d'une toute autre trempe... C'est un peu cafouillis, comme on dit par chez moi : la singularité de la genèse du "groupe" est vite balayée par une avalanche d'historiettes -presque ébauchées tant il est manifeste qu'on prend le train "en marche" dés le premier tome. C'est que la bande de jeunes caractériels qu'on découvre a déjà un sacré paquet d'années d'aventures derrière elle et, au travers de leurs avatars incessants (!), on grappille un peu du passé des personnages à chaque épisode -mais jamais assez pour être rassasié ! Dommage car il y a effectivement un foisonnement d'idées derrière la création de cet Ovni : Gérard Way et Gabriel Bâ étaient clairement exaltés au possible au moment où ils ont pondu leur Comic -ou proprement "chimitisés" ?! Passé les débuts, on avance vers quelque chose de plus posé, une véritable intrigue qui reposerait plus sur leur futur immédiat que sur les fondations (tronquées) de leur passé, supposé si riche d'expérience et d'intérêt. Suspense... Le dessin de Gabriel Bâ -pas esthétique pour deux sous, par contre- a néanmoins l'efficacité requise pour faire bouger les cases : traits et découpage, tout est fait pour percuter l'oeil sans ralentir sa progression au fil de (des) histoire(s). Et, au milieu des dingueries imaginées par les deux artistes en surchauffe, on ne peut que constater son aisance, quel que soit le sujet : des décors aux expressions des héros, le tout demeure harmonieux au niveau du style et fonctionne très bien. Bon, c'est à réserver aux amateurs du genre, n'est-ce pas ?! Inutile de se dégoutter ad vitam æternam des Comics en essayant à tous prix d'assimiler celui-ci, réalisé en mode "grosses ficelles", pour plus de facilités -même si il y a effectivement une âme, dans ce souk coloré. Pour ceux qui ne s'y connaissent que très peu, si je devais leur donner un conseil, c'est d'ignorer autant que possible les ouvrages récompensés officiellement : à tous les coups, vous ferez (au mieux !) l'acquisition d'un objet sanctifié par l'humeur du moment et, au pire, vous donnerez du fric à des bons potes aux juges du festival qui les promeut. Qui peut croire à l'impartialité -même au bon sens ?!- des jurys quant tout est affaire de gros sous, hum ?! Le meilleur argument, comme pour le reste, c'est la longévité de la popularité -et les critiques libres des lecteurs passionnés, comme ici sur BDtheque !

17/12/2023 (modifier)
Par Blue boy
Note: 3/5
Couverture de la série La Brute et le Divin
La Brute et le Divin

Voilà bien une bande dessinée qui s’inscrit totalement dans l’air du temps, jusqu’au parti pris éditorial, avec le souci d’un « impact minimum sur l’environnement » : papier et couverture constitués de fibres recyclés, encres végétales, exemplaires abimés rénovés, à l’exception de la distribution qui n’a pu se faire que par camion (on sait gré à l’éditeur de faire preuve d’une telle transparence). L’auteur lui-même, nous précise-t-on, a suivi « un régime végétarien diversifié et délicieux »… Espérons qu’une telle initiative ne soit bientôt plus une exception et fasse école chez tous les éditeurs, d’autant que cela ne fait aucune différence quant à la qualité de l’objet… Avec comme point de départ la lassitude professionnelle d’Eva qui rêve d’un métier davantage en accord avec ses convictions écologiques, c’est la quête de sens au sein de l’entreprise qui est abordée, évoquant ce phénomène récent du « slow quitting », cette lente démission des salariés ne trouvant plus de satisfaction à accomplir des tâches sans intérêt, dans un monde gangréné par le chaos politique, sociétal et environnemental. En débarquant sur ce caillou du Pacifique Sud où elle a pour mission de réparer la station météo, la jeune femme semble être au paradis, exactement là où elle rêvait d’être alors qu’elle se morfondait dans son open space. La mer y est limpide, la faune et la flore sont foisonnantes. Hélas, l’enchantement sera de courte durée. Après s’être blessée en réparant sa cabane, Eva va vivre une succession de galères qui va rapidement tourner au cauchemar. La situation va encore se corser quand elle sera recueillie, après avoir échappé de justesse à la noyade, par un navire d’exploration minière des fonds sous-marins qui a décidé d’accoster aux abords de la petite île. Comme on s’en doute, le projet du groupe Alphamet, propriétaire du bateau, va entrer en contradiction avec son attachement au site, non sans entraîner quelques frictions… On ne va pas se mentir, la narration, sous son propos écolo qui a le mérite de nous sensibiliser à l’exploitation minière des terres rares nichées dans les fonds océaniques, censée faciliter la transition énergétique (et pourtant la prochaine grande menace pour l’écosystème marin !), reste un peu simpliste. Souhaitant vraisemblablement toucher un large public, Léonard Chemineau a opté pour le récit d’aventure, avec ses traditionnels méchants : le directeur de la mission, qui se révélera n’être qu’un prédateur cupide sous ses airs avenants, et le chef de la sécurité, dont on ne comprend pas très bien comment il peut être si méchant ! Par ailleurs, on se demande comment la jeune héroïne (qui bien sûr ne mourra pas) réussit à survivre après toutes ses galères qui s’enchaînent plus vite que l’extinction des espèces ces dernières décennies, mais après tout, telle est la fonction du registre choisi. En revanche, on est tout à fait séduit par l’aspect graphique magnifiant la beauté de l’atoll où séjourne Eva, nous sensibilisant un peu plus à la fragilité de notre « maison » commune et la nécessité de la protéger. La nature exulte sous le pinceau de Chemineau, qui nous offre quelques gourmandises visuelles en nous plongeant dans les fonds marins (cette cathédrale de corail !) ou en représentant la luxuriance des plantes et des animaux exotiques, le tout servi par une très belle mise en couleurs rehaussée à l’aquarelle. Le trait franco-belge très contemporain reste énergique et le cadrage précis, collant parfaitement au tempo d’un récit qui ne comporte aucun temps mort. Sans être remarquable, « La Brute et le Divin » reste une bande dessinée de bonne facture, méritant même une place sous le sapin. L’auteur, qui a connu un certain succès avec La Bibliomule de Cordoue il y a deux ans, précise que le livre était « en germe depuis de nombreuses années ». Il s’agit donc bien d’une œuvre réalisée avec le cœur. Le lecteur, lui, saura assurément percevoir toute la sincérité et la générosité de ce bel hommage à Dame Nature.

16/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Extremity
Extremity

Une découverte au hasard d’un emprunt, et une lecture sympathique. C’est un univers très noir, dans un monde post-apocalypse, mais où l’apocalypse n’en finirait pas de finir. Comme si une agonie se prolongeait indéfiniment. La haine, les vendettas, la violence, épuisent les survivants des différents clans. Si la SF domine, avec ces vaisseaux (plutôt miteux d’ailleurs), et un robot super puissant, c’est mixé avec des touches de fantasy (une sorte de Dark Fantasy) pour le bestiaire et certains aspects du récit. Un récit assez dense (près de 280 pages quand même !), avec une narration fluide (et une intrigue sans cesse relancée, attisant la curiosité du lecteur), et un dessin très lisible (je regrette juste le traitement de certaines batailles/bagarres proche du manga parfois). Une aventure noire et désespérée, mais qui plaira aux amateurs de ce type de SF. Note réelle 3,5/5.

16/12/2023 (modifier)
Par Titanick
Note: 3/5
Couverture de la série Lune de guerre
Lune de guerre

J’ai attendu longtemps avant de relire cette lune de guerre. Je dois dire que j’avais vraiment aimé la découverte de cette histoire et que je craignais d’y voir des défauts une fois la progression de l’intrigue éventée. Les points positifs d’abord. Je trouve que, comme d’habitude, Van Hamme « raconte bien ». Il a pour lui une imagination débordante, partant d’un fait divers de crevettes pas fraîches, et un art d’embarquer son lecteur par sa narration (en tout cas, moi, il m’embarque). J’ai particulièrement aimé la présentation des personnages, très réussie. Il dévoile presque l’histoire… mais pas trop, juste ce qu’il faut pour donner envie. Tout au long du récit, le suspense est quand même présent, en première lecture c’est parfait, surtout avec le dessin d’Hermann, j’adore. Mais voila, maintenant, je vois les défauts. C’est gros quand même. Improbable. Surtout les réactions, curieuses, des autres clients étrangers à la fête de mariage. Tant de bêtise pour si peu. Et un dénouement improbable également avec les employés du restaurant. Cela dit, j’ai quand même passé un bon moment. Mais je ne sais pas si je vais le garder. À donner plutôt à quelqu’un qui découvrira l’histoire.

16/12/2023 (modifier)
Couverture de la série Le Cabinet Chinois
Le Cabinet Chinois

Nancy Pena développe une œuvre originale et agréable. Des séries comme Les Nouvelles aventures du Chat Botté, ou alors Le Chat du kimono que je viens de lire sont vraiment de belles réussites. Mais, si j’ai lu ce « Cabinet chinois » sans réel déplaisir, je dois dire qu’il m’a un peu laissé sur ma faim, surtout si je le compare aux séries évoquées précédemment. En fait une partie m’a laissé de côté, m’a échappé. Alors que ce que j’ai réussi à comprendre ne m’a pas passionné plus que ça. Reste le dessin de Pena, toujours simple et agréable – même s’il est ici sans doute un peu plus épuré qu’ailleurs. Mais il n’y avait pas ce qui souvent me captive dans ses récits, à savoir une poésie, une relecture malicieuse de thèmes relativement connus. Une déception relative, pour une auteure qui par ailleurs mérite clairement plus d’attention de la part des lecteurs curieux. Note réelle 2,5/5.

15/12/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
Couverture de la série Je suis top ! - Liberté, égalité, parité
Je suis top ! - Liberté, égalité, parité

Ah, je suis bien embêté de parler de cette BD. C'est une difficulté qui vient du fait que je suis très intéressé par une des facettes de cette BD, mais en même temps je suis carrément réticent à l'autre facette. Et la lecture de l'ensemble me laisse sur un sentiment plus négatif que positif. Complexe à noter, celle-là. Il y a tout d'abord la problématique de la place de la femme en entreprise. Bien traité, développée, exposée. Les difficultés à trouver un travail, l'exploitation, l'humiliation quotidienne, le plafond de verre, la difficulté à concilier la vie professionnelle et familiale, le tout enrobé dans le monde patriarcal dans lequel nous vivons et qui valide bon nombre de comportements qui sont tout bonnement inaxeptable. Mais la BD m'a déplu dans un autre message, sur la question de la réussite professionnelle et la place des femmes dans un monde ultracapitaliste. Si la BD ne semble pas aimer ce monde, le message vers la fin indiquant clairement que lorsqu'elle a enfin un poste à responsabilité elle se retrouve aussi cruelle envers ses subordonnées que l'étaient les hommes, j'ai trouvé que la BD restait très gentille et propre envers le monde libéral qu'elle représente. Il n'est jamais fait mention de la lutte de classe ou de la solidarité de genre, par exemple, de comment cette oppression systémique transforme toute femme qui "réussit" en une nouvelle oppresseuse de ses subalternes. J'ai senti que la critique pointait son nez de ci de là, mais la finalité (le discours) semble tendre vers une réconciliation au sein de l'entreprise, ou tout semble trop gentil. Pour ma part, je me sens trop investi dans des luttes contre ces carcans idéologiques qui nous font glorifier la réussite professionnelle au détriment du reste, l'asservissement dans l'entreprise pour tenter de faire partie de ceux qui réussissent, la concurrence libre et féroce entre employés. J'aurais voulu voir comment cette découverte de l'oppression des femmes permets de mettre en lumières d'autre lutte, la transversalité de ces luttes et la possibilité de faire front commun contre ce système. Là, je reste sur une impression de factice notamment dans le final, trop gentil et rose. C'est donc une BD en deux teintes : j'ai aimé la partie très nette et très claire sur le traitement que subissent les femmes dans ces entreprises, mais je regrette que la BD ne dépasse jamais vraiment ce simple constat, surtout en restant assez confiant sur le système même des entreprises qui ne fera que créer de nouvelles oppressions. Je laisse ma note à 3, reflet de ce sentiment mitigé, mais personnellement la BD ne m'a pas suffit.

15/12/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Aventures de Tom Sawyer (manga)
Les Aventures de Tom Sawyer (manga)

J'ai lu plusieurs adaptations BD de Tom Sawyer et j'ai l'impression que celle-ci est la plus complète car elle contient des passages que je n'ai pas souvenir d'avoir vus dans les autres et elle est globalement nettement plus dense et étendue. Et je dois dire que ça me satisfait car cela me donne l'impression de découvrir pour de bon une œuvre que je ne connaissais jusque là que par des adaptations partielles en BD, en dessin animé ou en téléfilm, et que je mélangeais aussi avec les aventures d'Huckleberry Finn. J'y ai donc découvert un Tom Sawyer un peu différent de l'image que je m'en faisais. Au lieu d'un rebelle en quête de liberté et de bêtises à faire, j'y ai trouvé un gamin certes très vif et épris d'imagination et d'initiative, mais aussi un enfant nettement plus conforme aux normes de sa société et de la religion, souvent plus fragile quand il a l'impression d'être rejeté et voudrait mourir pour qu'on le regrette, et également sincère et maladroit dans sa romance avec une Becky qui est, elle aussi, nettement plus naïve et amoureuse que l'image que j'en avais. Cela tient peut-être à l'époque du récit de Mark Twain mais un lecteur moderne pourrait être surpris par le mélange de candeur enfantine et d'initiatives plus adultes et dangereuses que ces enfants pouvaient avoir. Cela donne un sens du dépaysement à ces aventures de gamins plus ou moins délurés. Le dessin est très formaté mais il est de bonne tenue et efficace. La mise en scène est claire et la narration graphique fluide. Et l'adaptation elle-même me semble réussie car je ne m'y suis pas ennuyé du tout.

15/12/2023 (modifier)
Par Josq
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Qui est ce schtroumpf ?
Qui est ce schtroumpf ?

Une jolie surprise que cet hommage. D'abord rebuté par le dessin de Tébo qui, sans être d'une laideur incommensurable, ne me paraissait pas au niveau, je me suis finalement laissé séduire, et bien m'en a pris ! Evidemment, on est loin du chef-d'œuvre, et si le pastiche est toujours amusant, on est à des années-lumières du génie de Peyo. Néanmoins, Tébo parvient à s'approprier l'univers des Schtroumpfs avec une malice tout à fait contagieuse. On s'amuse donc beaucoup à la lecture de Qui est ce schtroumpf ? et c'est le principal. L'auteur s'amuse des ficelles classiques de la saga : le langage, évidemment, mais aussi les péripéties rocambolesques qui consistent majoritairement à fuir ce qui est trop grand, le méchant dont l'identité n'est une surprise que pour lui-même, etc. Les gags s'enchaînent donc à un bon rythme, et la lecture de ce récit en est rendue éminemment plaisante. Il manque toutefois un petit quelque chose. A moins que ce ne soit un quelque chose en trop ? Sans doute un peu des deux, à bien y réfléchir. Ce qu'il manque, c'est des interactions avec le groupe. On suit 3 schtroumpfs, flanqués de 2 faux schtroumpfs, et le groupe est tout-à-fait fonctionnel. Toutefois, cela se fait au détriment du village schtroumpf, qu'on entraperçoit finalement trop peu. Le grand schtroumpf, notamment, est relégué au rang de figurant de luxe, un peu forcé. Ce qu'il y a en trop, c'est une touche de modernité pas forcément très adaptée. Le méchant avec son pistolet de glace en est un exemple, mais on retrouve plusieurs fois quelques gags ou détails du récit qui nous plongent plus dans l'atmosphère d'une bande dessinée jeunesse du XXIe siècle que du XXe siècle. Mais en-dehors de ces reproches qui empêchent de prétendre au statut de chef-d'œuvre, Qui est ce schtroumpf ? est un hommage efficace plutôt qu'un pastiche. Et si le dessin de Tébo me paraissait trop éloigné de ce qu'on pouvait en attendre, il est finalement suffisamment bon pour qu'on ne regrette pas trop la patte originelle de Peyo. L'hommage est un exercice plus difficile que le pastiche car il exige un décalage et une appropriation personnelle clivants par nature. Et dans cet exercice, on peut dire que Tébo s'en sort avec les honneurs. 3,5/5

15/12/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Carambolla
Carambolla

2.5 Le scénario du premier tome ne m'a pas du tout convaincu et je ne compte pas lire la suite. C'est dommage parce que j'ai vraiment aimé le dessin et cela m'attriste de voir encore une fois un dessin aussi superbe au service d'un scénario vraiment moyen. Il y a de très belles pages et je comprendrais que d'autres viennent mettre d'excellentes note juste pour ça, mais pour moi le dessin et le scénario sont importants dans l'appréciation d'une bd et si tout ce qui compte est le dessin, et ben autant juste acheter un artbook. Le scénario n'est pas totalement mauvais, il se laisse lire (il faut dire que la narration est fluide), mais il est trop convenu à mon goût. C'est une longue introduction (il y a quelqu'un qui se souvient lorsque les premiers tomes d'une série ne servait pas juste à planter le décor et les personnages ?) et j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu les personnages et les situations au moins 10 fois. C'est trop banal pour que je m'intéresse à l'univers créé par les auteurs et rien ne me donne envie de poursuivre ma lecture.

15/12/2023 (modifier)