Extremity

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Dans une ambiance mêlant l’onirisme du studio Ghibli et la fureur post-apocalyptique de Mad Max , Extremity est l’oeuvre de Daniel Warren Johnson, l’un des plus remarquables talents de la jeune génération d’auteurs américains.


Image Comics

Thea est une rêveuse. Elle ne rêve pas d’une vie meilleure, mais de vengeance contre le clan qui a décimé sa famille. Mais ce sont des combats sauvages et sanguinaires impliquant des hommes, des machines de guerre et des monstres qui l’attendent au bout de ce chemin. Cette bataille va opposer les Paznina, les Roto et Thea va vite comprendre que dans une guerre, il n’y a jamais de vainqueur…

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Mars 2019
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Extremity © Delcourt 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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01/04/2019 | PAco
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L'avatar du posteur Noirdésir

Une découverte au hasard d’un emprunt, et une lecture sympathique. C’est un univers très noir, dans un monde post-apocalypse, mais où l’apocalypse n’en finirait pas de finir. Comme si une agonie se prolongeait indéfiniment. La haine, les vendettas, la violence, épuisent les survivants des différents clans. Si la SF domine, avec ces vaisseaux (plutôt miteux d’ailleurs), et un robot super puissant, c’est mixé avec des touches de fantasy (une sorte de Dark Fantasy) pour le bestiaire et certains aspects du récit. Un récit assez dense (près de 280 pages quand même !), avec une narration fluide (et une intrigue sans cesse relancée, attisant la curiosité du lecteur), et un dessin très lisible (je regrette juste le traitement de certaines batailles/bagarres proche du manga parfois). Une aventure noire et désespérée, mais qui plaira aux amateurs de ce type de SF. Note réelle 3,5/5.

16/12/2023 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Un pas mal qui tire plutôt vers le haut pour ce récit apocalyptique à la frontière avec un Mad Max et un brin d'onirisme. Très vite j'ai été emballé par le dessin qui s'écarte des canons habituels du comics, en effet ici le dessin est moins lisse avec un trait "sale". Le monde créé par Daniel Warren Johnson est plein d'originalité, il n'est que de voir certaines doubles pages, je pense notamment à celle qui représente la maison des Essene pages 154 et 155. Et puis il faut le dire le scénario lui même nous propose une grande richesse de lieux, de personnages et un bestiaire assez fabuleux. Au final donc une ambiance assez sombre pour un récit qui est loin d'être aussi bourrin qu'un feuilletage rapide pourrait laisser croire. Ici sans mièvrerie le message est que la violence ne résout pas tout, c'est pas du Dalaï lama non plus, mais l'idée est rafraichissante. Un gros one shot de 278 pages, agrémenté d'une carte en fin de volume qui n'est pas surfaite, je dis ce serait dommage de se priver.

17/04/2019 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
L'avatar du posteur PAco

Étrange album que celui-ci, qui réussit un savant mélange de SF et de fantasy où des batailles épiques vont réussir à réunir vieilles machines de guerres et créatures fantastiques, avec pour principal fil conducteur un sentiment profond : la vengeance. Théa, la fille du chef de clan de Roto, est une jeune fille qui a pour principal talent de savoir merveilleusement dessiner, jusqu'au jour où lors d'une bataille contre les Paznina (leurs principaux ennemis), elle perd sa main droite... et ses idéaux. Ceux qui lui avaient déjà pris sa mère viennent de renforcer durablement son sentiment de vengeance déjà largement nourri par son père. C'est donc cette inexorable spirale de violence entre les Roto et les Paznina dans un monde post apocalyptique que nous propose Daniel Warren Johnson, mais heureusement pas que... Car Théo et son frère Rollo vont commencer à douter de cette voie si douloureuse et pas spécialement salvatrice que trace à grand coup de pelle tranchante leur père. C'est en se perdant dans les Ténèbre Ancestrale qu'une nouvelle option va se présenter... Daniel Warren Johnson nous propose donc un univers sombre où ce qui reste de l'espèce humaine n'a plus grand chose de son humanité, mis à part sa haine et sa soif de vengeance. Les décors sont assez grandioses et les créatures fantastiques et autres machines ressuscitées d'un lointain passé révolu donnent à l'ensemble une singularité plaisante. Au niveau formel, le dessin est agréable, la narration tendue tout au long des quelques 280 pages de l'album grâce à des cadrages et un découpage très cinématographiques, par contre je suis moins fan de la colorisation de Mike Spicer, un peu trop flashy à mon goût par moment. Bref, au final "Extremity" se révèle être un album plaisant mais auquel il manque pourtant un petit quelque pour être qualifiée de "Vraiment bien", surtout vu son prix de 29.95€... (3.5/5)

01/04/2019 (modifier)