Farmhand

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Mère Nature est sympa mais il ne faut pas trop la chercher ! Rob « Tony Chu Détective Cannibale » Guillory, lauréat d’un prix Eisner, présente une nouvelle comédie noire sur les effets apocalyptiques d’une agriculture incontrôlée.


Image Comics Séries avec un unique avis

Jedidiah Jenkins est agriculteur, mais il ne cultive que des organes humains « plug-and-play » à croissance rapide capable de réparer les corps. Perdre un doigt ? Besoin d’un nouveau foie ? Il a ce qu’il faut. Malheureusement, les étranges substances qu’il utilise ont quelques effets secondaires. Dans les profondeurs du sol de la ferme familiale Jenkins, quelque chose d’effrayant a pris racine et commence à grandir.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Septembre 2019
Statut histoire Série en cours 4 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Farmhand © Delcourt 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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17/10/2019 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Pour ceux qui n’auraient jamais lu « Tony Chu Détective Cannibale » (les autres sont au courant), Rob Guillory est un auteur très imaginatif. Et cette imagination prend des formes souvent étranges. Dans Farmhand, cet allumé imagine une ferme dont la production agricole permettrait en fait de faire pousser des membres humains (yeux, bouches, nez, bras, seins, etc… tout est possible). Il suffirait ensuite de laisser ces membres se greffer d’eux-mêmes (attention, ça pique un peu) à leurs hôtes humains pour que ceux-ci retrouvent qui son bras, qui son nez, qui sa jambe… mais tous le sourire. Du moins dans un premier temps… Voilà pour l’idée de base. Une idée sur laquelle viennent s’ajouter au fil des chapitres de nouvelles incongruités, anomalies, folies issues du cerveau fertile de Rob Guillory. Résultat : un récit familial (avec une famille aussi allumée que névrosée), déjanté, constamment nourri de nouveaux éléments (là, pas le temps d’en digérer un qu’un nouveau nous tombe sous la dent), mis en lumière par un dessin caricatural, expressif et enrichi par ce qui est devenu la marque de fabrique de Rob Guillory, à savoir des affiches partout dans tous les coins de chaque case (ça n’a pas toujours grand intérêt mais y a pas à dire, ça crée une ambiance). C’est riche, parfois trop à mon goût mais quand même vachement jouissif. L’intrigue est bien lancée au terme du premier tome même si l’on sent bien qu’on est loin de tout cerner (mais qu’est-ce que c’est que cette bestiole qui sert d’ange gardien au fiston ?). C’est drôle et pourtant ça a tout d’un thriller d’épouvante. C’est du grand n’importe quoi parfaitement maîtrisé (jusqu’à présent). C’est au minimum à essayer.

17/10/2019 (modifier)