Mon avis sur cette bd est assez mitigé.
Bien sûr, Tardi fait brillament ressortir les horreurs et les absurdités de cette guerre (et des guerres en général, d'ailleurs). Les petits récits sont très éloquents, très prenants, écoeurants par moments.
Mais pourquoi Tardi ne laisse t'il pas parler les images d'elles même, au lieu de tout commenter, parfois même de juger. Pourquoi ne pas livrer les faits à nu, comme le fait si bien Spiegelman dans Maus, en laissant libre champ à l'émotion du lecteur. Loin d'emmener quelque chose, les commentaires style "voix off" surchargent et finalement gâchent la lecture.
Mais bon, ne soyons pas trop durs, c'est tout de même une oeuvre "souvenir" à posséder dans sa bibliothèque.
Je met 3/5 à cette série, car elle m'a bien distrait et que les dessins sont assez beau (j'ai lu la version noir et blanc).
Mais décidément, Van hamme ne sait pas finir une histoire correctement. Là, sans vouloir trop en dire, on tombe dans la surenchère mystico-apocalyptique à bon marché. J'ai vraiment du mal, après un début de lecture plaisant, à garder une bonne impression générale.
Dommage.
Tout comme Pouet, je trouve Crypto manquant d’originalité avec également la présence de quelques maladresses dans le récit. L’histoire fait curieusement penser à Kenya de Léo pour ne citer que cette autre série. Les personnages, quant à eux, sont un peu trop stéréotypés et caricaturaux. Ceci dit, l’histoire, bien rythmée, permet de finir l’album sans que l’ennui nous gagne. Ca se lit donc bien mais sans réel enthousiasme. De plus, j’accroche difficilement au dessin de Martin et ses couleurs sont un peu trop vives à mon goût. Dommage car la couverture me tentait bien ...
Voici un petit album (20 x 26cm, 96 pages, avec superbe jaquette papier mat) très séduisant. Quitte à passer pour quelqu'un de jamais content, je dirais qu'il s'agit d'un objet assez luxueux. Alors, que Delcourt soigne ses albums, c'est très agréable, l'ennui c'est que bien évidemment le prix va de pair; que la jaquette (superbe, sincèrement) s'abime facilement; que le tout est sous cellophane et qu'on passe un peu pour un gros sale à déchirer en librairie l'emballage pour jeter un oeil à l'intérieur (pratique pour faire vendre un album, le coup du cellophane, au fait... C'est sûr que tout le monde va se jeter sur un premier album qu'on ne peut même pas feuilleter).
Bref, tout ça pour dire que les albums à 15 euros qui se généralisent de plus en plus, même s'ils sont beaux, ça fait chier. Il y a quelques années ce bouquin serait sans doute paru dans la collection Encrages, enfin bon... Voilà, c'était pour râler un peu, et vu la tendance actuelle du marché j'en aurai encore l'occasion avant longtemps.
Autre tendance, dans une catégorie différente : adapter des "classiques" littéraires. On a ça avec "Le capitaine Fracasse" et Les Plombs de Venise chez Treize Etrange par exemple, là c'est du Maupassant chez Delcourt. L'avantage de ce genre de bandes dessinées, c'est qu'au scénario on a non seulement une qualité intéressante, mais aussi une certaine originalité (par opposition aux bds repompées sur d'autres bds, elles-mêmes... etc.).
Et de fait ici le sujet est tout à fait atypique, puisqu'on parle de réincarnation, mais de façon assez ironique. La nouvelle de Maupassant semble d'ailleurs assez décalée, ironique et moqueuse. Le ton étant particulier, j'avoue avoir eu un peu de mal à m'y faire, ne sachant trop sur quel pied danser. Il m'en reste donc une impression plutôt mitigée : sujet original, pas mal traité, mais finalement pas tellement enthousiasmant.
La mise en scène et le dessin de Jean-Sébastien Bordas sont bons (et c'est son premier album ?! Ô_Ô), la mise en couleurs vraiment sympa. Petit bémol (dû au récit) : les chapitres se finissent parfois en queue de poisson, sur une impression d'inachevé.
Au final j'ai eu plaisir à lire cet album, mais je regrette un peu de l'avoir acheté quand même. :o|
Je n'ai pas accroché dès le début, mais certaines scènes m'ont finalement convaincu :)
Pourtant, le dessin est bien loin de ce que Von Gotha a pu faire dans les malheurs de Janice, c'est même parfois un peu criard, sans grande subtilité (et oui, même en lisant des BDs de cul je recherche un minimum de subtilité, c'est mon coté fleur bleue, lol)
En fait, je crois que c'est l'héroïne qui m'a saoulé dès le début, mais au fur et à mesure de l'histoire, elle devient plus... agréable :)
Finalement, ça se laisse lire, mais c'est loin d'être une BD indispensable du genre.
(et puis Sophie, c'est vraiment un prénom de coquine... Spéciale dédicace ;) )
3/5 mais je me réserve le droit de changer la note ultérieurement...
Je suis assez mitigée en fait. Le thème m'emballait âssez, j'ai donc acheté cet album.
Déjà je dois dire que je n'aime pas trop le dessin. Il est assez classique. Ceci dit, ça peut être classique et superbe, hein.Mais ici ce n'est pas le cas. On dirait que ce n'est pas finit, ce n'est pas très joli, bref bof quoi.
Côté histoire, y a du bon je trouve. De bons éléments. Mais y a aussi des clichés, des trucs un peu sans intérêts. En fait c'est un peu plat tout ça, je trouve. Cependant c'est assez bien mené, d'où le "3/5", preuve que j'ai apprécié cependant.
Néanmoins je veux croire que le second tome sera meilleur, c'est pourquoi je le lirai pour confirmer ou démentir ma critique...
Curieuse impression que me laisse le Professeur Bell après la lecture des 3 premiers tomes. Le sujet de chaque récit ne m’a guère intéressé en soi et les planches sont trop chargées en hachures superflues excepté dans Le mexicain à deux têtes où les planches me plaisent davantage car plus dépouillées. Le choix des couleurs est aussi un peu bizarre, en particulier dans Le Cargo du roi singe ou le brun, le gris et le rouge dominent. Voilà, tout ces griefs devraient m’inciter à donner une note dans la moyenne inférieure ... :?)
oui mais voilà, c’est sans compter sur le talent de Sfar, particulièrement inspiré sur cette série. En effet, l’ambiance qu’il a créé, oscillant entre réalité et surnaturel, est prenant. De plus, Sfar nous gratifie d’une galerie de personnages hauts en couleurs et particulièrement travaillés :
Humpty Dumpty, alias Mazock, inspecteur de son état, peu loquace et pourtant si essentiel aux enquêtes du Professeur Bell.
Ossour Hyrsidoux, ami du Professeur, qui se veut son "bras droit" mais qui est en réalité plus "gauche" qu’"adroit".
Eliphas, fantôme peureux mais animé de bonnes intentions. Certainement le plus attachant de tous les personnages.
Je qualifierai le tome 1 de "bien structuré", le tome 2 de "décevant" et le tome 3 d’"intéressant".
J’ai donc plus apprécié la forme des récits plutôt que leur fond. De plus, Sfar a pu canaliser son imagination débordante pour proposer un univers à la fois riche et cohérent (contrairement aux Potamoks). :)
J'étais vraiment curieux de lire ces deux albums faits par deux auteurs si particuliers: De Metter est un pur talent, au style vraiment original alors que Marazano m'a lui totalement séduit avec ses deux premiers "Cuervos". Le mélange s'annonçait donc assez incroyable. Malheureusement, malgré l'ambiance crépusculaire, formidable, qui rêgne dans ces albums, l'intrigue n'est pas toujours des plus réussie, quoique le deuxième album soit à ce niveau assez supérieur.
Il y a au départ une grosse ambition: celle de faire des intrigues presques sociales et éloignées de tous les standards du polar. Si l'on ne peut que louer l'intention, force est de reconnaitre que l'enchainement n'est pas toujours très réussi et que le scénar souffre des longueurs, conscientes, dont Marazano a parsemées ces albums afin d'installer son ambiance. Une série originale malgré tout mais qui aurait pu être nettement mieux avec un peu plus de maîtrise.
Voilà une série que je qualifierais de "bon délire".
C'est joliment dessiné, sympa, déjanté, drôle, plaisant à lire. Il y a une part de baston pour contenter les fans de Shonen mais aussi une bonne part d'humour et de délire propre à plaire à un public plus adulte (enfin plus mature... enfin plus... qui... heu... enfin qui n'aime pas que les bastons dans les Shonens, quoi...). Les quiproquos amoureux et combattifs entre Ranma, son double féminin, sa fiancée, les innombrables prétendant(e)s de l'un et l'autre et le reste de leurs familles sont marrants et sympas à suivre.
Il faut avouer néanmoins que la série s'étire énormément sur la longueur et que la trame en est très rapidement répétitive.
Je ne conseille l'achat que de quelques premiers tomes : le reste se lit avec plaisir mais je ne vois pas l'utilité d'acheter ça.
Pas beaucoup plus original que Le Directeur, "La secrétaire" montre une femme finalement prête à tout pour prendre un peu de galon, surtout quand elle peut joindre l'utile à l'agréable. L'idéologie (arf, j'utilise de ces mots dans mes critiques de cul) est plutôt douteuse mais c'est finalement assez peu important dans des BD à ce point stéréotypées. Le dessin est toujours aussi réussi et les différentes scènes plutôt chaudes : reste une séquence finale complètement ratée où deux Texans font du "rodéo" avec l'héroïne : si c'était de l'humour, ça m'a un peu échappé, j'ai trouvé ça ridicule.
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C'était la guerre des tranchées
Mon avis sur cette bd est assez mitigé. Bien sûr, Tardi fait brillament ressortir les horreurs et les absurdités de cette guerre (et des guerres en général, d'ailleurs). Les petits récits sont très éloquents, très prenants, écoeurants par moments. Mais pourquoi Tardi ne laisse t'il pas parler les images d'elles même, au lieu de tout commenter, parfois même de juger. Pourquoi ne pas livrer les faits à nu, comme le fait si bien Spiegelman dans Maus, en laissant libre champ à l'émotion du lecteur. Loin d'emmener quelque chose, les commentaires style "voix off" surchargent et finalement gâchent la lecture. Mais bon, ne soyons pas trop durs, c'est tout de même une oeuvre "souvenir" à posséder dans sa bibliothèque.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Je met 3/5 à cette série, car elle m'a bien distrait et que les dessins sont assez beau (j'ai lu la version noir et blanc). Mais décidément, Van hamme ne sait pas finir une histoire correctement. Là, sans vouloir trop en dire, on tombe dans la surenchère mystico-apocalyptique à bon marché. J'ai vraiment du mal, après un début de lecture plaisant, à garder une bonne impression générale. Dommage.
Crypto
Tout comme Pouet, je trouve Crypto manquant d’originalité avec également la présence de quelques maladresses dans le récit. L’histoire fait curieusement penser à Kenya de Léo pour ne citer que cette autre série. Les personnages, quant à eux, sont un peu trop stéréotypés et caricaturaux. Ceci dit, l’histoire, bien rythmée, permet de finir l’album sans que l’ennui nous gagne. Ca se lit donc bien mais sans réel enthousiasme. De plus, j’accroche difficilement au dessin de Martin et ses couleurs sont un peu trop vives à mon goût. Dommage car la couverture me tentait bien ...
Le docteur Héraclius Gloss
Voici un petit album (20 x 26cm, 96 pages, avec superbe jaquette papier mat) très séduisant. Quitte à passer pour quelqu'un de jamais content, je dirais qu'il s'agit d'un objet assez luxueux. Alors, que Delcourt soigne ses albums, c'est très agréable, l'ennui c'est que bien évidemment le prix va de pair; que la jaquette (superbe, sincèrement) s'abime facilement; que le tout est sous cellophane et qu'on passe un peu pour un gros sale à déchirer en librairie l'emballage pour jeter un oeil à l'intérieur (pratique pour faire vendre un album, le coup du cellophane, au fait... C'est sûr que tout le monde va se jeter sur un premier album qu'on ne peut même pas feuilleter). Bref, tout ça pour dire que les albums à 15 euros qui se généralisent de plus en plus, même s'ils sont beaux, ça fait chier. Il y a quelques années ce bouquin serait sans doute paru dans la collection Encrages, enfin bon... Voilà, c'était pour râler un peu, et vu la tendance actuelle du marché j'en aurai encore l'occasion avant longtemps. Autre tendance, dans une catégorie différente : adapter des "classiques" littéraires. On a ça avec "Le capitaine Fracasse" et Les Plombs de Venise chez Treize Etrange par exemple, là c'est du Maupassant chez Delcourt. L'avantage de ce genre de bandes dessinées, c'est qu'au scénario on a non seulement une qualité intéressante, mais aussi une certaine originalité (par opposition aux bds repompées sur d'autres bds, elles-mêmes... etc.). Et de fait ici le sujet est tout à fait atypique, puisqu'on parle de réincarnation, mais de façon assez ironique. La nouvelle de Maupassant semble d'ailleurs assez décalée, ironique et moqueuse. Le ton étant particulier, j'avoue avoir eu un peu de mal à m'y faire, ne sachant trop sur quel pied danser. Il m'en reste donc une impression plutôt mitigée : sujet original, pas mal traité, mais finalement pas tellement enthousiasmant. La mise en scène et le dessin de Jean-Sébastien Bordas sont bons (et c'est son premier album ?! Ô_Ô), la mise en couleurs vraiment sympa. Petit bémol (dû au récit) : les chapitres se finissent parfois en queue de poisson, sur une impression d'inachevé. Au final j'ai eu plaisir à lire cet album, mais je regrette un peu de l'avoir acheté quand même. :o|
Curiosités perverses de Sophie
Je n'ai pas accroché dès le début, mais certaines scènes m'ont finalement convaincu :) Pourtant, le dessin est bien loin de ce que Von Gotha a pu faire dans les malheurs de Janice, c'est même parfois un peu criard, sans grande subtilité (et oui, même en lisant des BDs de cul je recherche un minimum de subtilité, c'est mon coté fleur bleue, lol) En fait, je crois que c'est l'héroïne qui m'a saoulé dès le début, mais au fur et à mesure de l'histoire, elle devient plus... agréable :) Finalement, ça se laisse lire, mais c'est loin d'être une BD indispensable du genre. (et puis Sophie, c'est vraiment un prénom de coquine... Spéciale dédicace ;) )
L'Ombre du Cinéphage
3/5 mais je me réserve le droit de changer la note ultérieurement... Je suis assez mitigée en fait. Le thème m'emballait âssez, j'ai donc acheté cet album. Déjà je dois dire que je n'aime pas trop le dessin. Il est assez classique. Ceci dit, ça peut être classique et superbe, hein.Mais ici ce n'est pas le cas. On dirait que ce n'est pas finit, ce n'est pas très joli, bref bof quoi. Côté histoire, y a du bon je trouve. De bons éléments. Mais y a aussi des clichés, des trucs un peu sans intérêts. En fait c'est un peu plat tout ça, je trouve. Cependant c'est assez bien mené, d'où le "3/5", preuve que j'ai apprécié cependant. Néanmoins je veux croire que le second tome sera meilleur, c'est pourquoi je le lirai pour confirmer ou démentir ma critique...
Professeur Bell
Curieuse impression que me laisse le Professeur Bell après la lecture des 3 premiers tomes. Le sujet de chaque récit ne m’a guère intéressé en soi et les planches sont trop chargées en hachures superflues excepté dans Le mexicain à deux têtes où les planches me plaisent davantage car plus dépouillées. Le choix des couleurs est aussi un peu bizarre, en particulier dans Le Cargo du roi singe ou le brun, le gris et le rouge dominent. Voilà, tout ces griefs devraient m’inciter à donner une note dans la moyenne inférieure ... :?) oui mais voilà, c’est sans compter sur le talent de Sfar, particulièrement inspiré sur cette série. En effet, l’ambiance qu’il a créé, oscillant entre réalité et surnaturel, est prenant. De plus, Sfar nous gratifie d’une galerie de personnages hauts en couleurs et particulièrement travaillés : Humpty Dumpty, alias Mazock, inspecteur de son état, peu loquace et pourtant si essentiel aux enquêtes du Professeur Bell. Ossour Hyrsidoux, ami du Professeur, qui se veut son "bras droit" mais qui est en réalité plus "gauche" qu’"adroit". Eliphas, fantôme peureux mais animé de bonnes intentions. Certainement le plus attachant de tous les personnages. Je qualifierai le tome 1 de "bien structuré", le tome 2 de "décevant" et le tome 3 d’"intéressant". J’ai donc plus apprécié la forme des récits plutôt que leur fond. De plus, Sfar a pu canaliser son imagination débordante pour proposer un univers à la fois riche et cohérent (contrairement aux Potamoks). :)
Dusk
J'étais vraiment curieux de lire ces deux albums faits par deux auteurs si particuliers: De Metter est un pur talent, au style vraiment original alors que Marazano m'a lui totalement séduit avec ses deux premiers "Cuervos". Le mélange s'annonçait donc assez incroyable. Malheureusement, malgré l'ambiance crépusculaire, formidable, qui rêgne dans ces albums, l'intrigue n'est pas toujours des plus réussie, quoique le deuxième album soit à ce niveau assez supérieur. Il y a au départ une grosse ambition: celle de faire des intrigues presques sociales et éloignées de tous les standards du polar. Si l'on ne peut que louer l'intention, force est de reconnaitre que l'enchainement n'est pas toujours très réussi et que le scénar souffre des longueurs, conscientes, dont Marazano a parsemées ces albums afin d'installer son ambiance. Une série originale malgré tout mais qui aurait pu être nettement mieux avec un peu plus de maîtrise.
Ranma 1/2
Voilà une série que je qualifierais de "bon délire". C'est joliment dessiné, sympa, déjanté, drôle, plaisant à lire. Il y a une part de baston pour contenter les fans de Shonen mais aussi une bonne part d'humour et de délire propre à plaire à un public plus adulte (enfin plus mature... enfin plus... qui... heu... enfin qui n'aime pas que les bastons dans les Shonens, quoi...). Les quiproquos amoureux et combattifs entre Ranma, son double féminin, sa fiancée, les innombrables prétendant(e)s de l'un et l'autre et le reste de leurs familles sont marrants et sympas à suivre. Il faut avouer néanmoins que la série s'étire énormément sur la longueur et que la trame en est très rapidement répétitive. Je ne conseille l'achat que de quelques premiers tomes : le reste se lit avec plaisir mais je ne vois pas l'utilité d'acheter ça.
La secrétaire
Pas beaucoup plus original que Le Directeur, "La secrétaire" montre une femme finalement prête à tout pour prendre un peu de galon, surtout quand elle peut joindre l'utile à l'agréable. L'idéologie (arf, j'utilise de ces mots dans mes critiques de cul) est plutôt douteuse mais c'est finalement assez peu important dans des BD à ce point stéréotypées. Le dessin est toujours aussi réussi et les différentes scènes plutôt chaudes : reste une séquence finale complètement ratée où deux Texans font du "rodéo" avec l'héroïne : si c'était de l'humour, ça m'a un peu échappé, j'ai trouvé ça ridicule.