Les derniers avis (48378 avis)

Par iannick
Note: 3/5
Couverture de la série La Conjuration d'Opale
La Conjuration d'Opale

Corbeyran signe une bd où l’histoire et le fantastique se rejoignent. L’intrique débute à Marseille en 1561 où Nostradamus guérit 3 malades de la peste et leur donnent 3 opales en échange du serment que 3 de leurs enfants se retrouveront plus tard. An 1628, La Rochelle, ville protestante, est assiégée par l’armée dirigée par le cardinal Richelieu. Dans un des navires bloqués dans ce port se trouve une des opales. Ce navire appartient à l’un de ces malades qui confie à sa fille adoptive sa rencontre avec Nostradamus… Non loin de là, les deux autres fils qui possèdent l’opale rodent dans les parages… Je suis tombé sous le charme de ce dessin, ce style hyper réaliste ressemble beaucoup à celui de Delaby. L’ensemble est très soigné, très détaillé aussi, les tons pastels rendent agréable la lecture de cette bédé. C’est une vraie réussite ! Par contre, au niveau du scénario, il y a des choses que j'ai de la peine à croire ! Parmi elles, j’ai du mal à imaginer qu’une femme de race noire pouvait se balader tranquillement et se faire respecter par la population à une époque où les « noirs » étaient considérées comme une sous-race ! Autre chose que je trouve exagéré de la part du scénariste, c'est la seconde moitié du livre où l'héroïne se balade à moitié nue dans une scène d'action un peu trop longue à mon goût. Dommage !

13/06/2005 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
Couverture de la série Féroce
Féroce

Nouvel album d’un dessinateur que j’apprécie énormément, « Féroce » est une bd assez difficile à appréhender. L’histoire est pourtant simple, elle met en scène un guerrier chef viking qui se questionne sur la vie et lutte contre une malédiction issue de ses actes barbares. Pour cela, il sera aider tout au long de ce récit par un shaman et un enfant qui l’ont recueilli après la décimation de son équipage. Il y a, dans cet album, un parfum de philosophie et de conte. Tout au long de ce récit, le scénariste à travers son personnage s’interroge sur la portée des actes de tuerie et leurs utilités. « Féroce » est donc à milles lieux des récits d’héroic fantasy qui inondent le marché de la bd. Le dessin de O. Supiot est en totale adéquation avec le scénario. En fait, c’est la fabuleuse mise en couleurs qui impressionne le lecteur. Tantôt apaisante avec les tons pastel, azur, verdâtre qui représentent l’immensité de la toundra ou la banquise, tantôt violente avec l’utilisation de tons rougeâtres lors des scènes de combats, le lecteur en prend plein les yeux dans le bon sens du terme ! Ce format inhabituel pour une bédé est parfaitement maîtrisé par le dessinateur qui en profite pour glisser pertinemment des grandes cases représentatives de l’immensité des paysages contribuant ainsi à l’aspect épique de ce récit. Après « le dérisoire », O. Supiot confirme son grand talent de coloriste secondé en grande partie par un scénariste qui lui va comme un gant ! « Féroce » est, à mon avis, un album moins attractif à lire que « Le dérisoire » des mêmes auteurs, mais l'histoire et ses réflexions qu'elles inspirent méritent amplement qu’on s’attache aux péripéties de ce viking ! Note finale : 3,5/5

13/06/2005 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
Couverture de la série Mertownville
Mertownville

Cet album se démarque de la plupart de la production actuelle par son ton très sympathique. Lydia est une étudiante et elle est élevée seule par un père au passé militaire envahissant. Cette fille n’a qu’un seul rêve, c’est d’être une artiste peintre mais son souhait heurte à l’hostilité de son père. En cette fin d’année scolaire, Lydia doit s’inscrire dans une université et cherche coûte que coûte un cours où elle pourra concilier sa passion et les attentes que place son père envers elle. C’est ainsi qu’elle choisira l’université de Mertownville mais une fois sur place, celle-ci va s’apercevoir que plein de choses étranges s’y déroulent. L’intérêt de cette bédé réside dans les rencontres sympathiques que Lydia va se faire dans cette université. De ce fait, la plupart des personnages me sont vite devenus attachants et familiers. Ce premier tome semble donc être une longue introduction mais dont la lecture est agréable et finalement assez accrocheuse pour suivre avec intérêt les prochaines aventures de cette étudiante !

13/06/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Le Miracle de la Vie
Le Miracle de la Vie

Note approximative : 2.5/5 Si je suis plus indulgent avec cette BD que Pierig ci-dessous, c'est parce que j'aime beaucoup Clarke pour son dessin mais aussi pour la plupart de son humour. Mais il est certain que cette BD là est loin d'être son meilleur résultat. Le dessin est simple et sans réelle nouveauté quand on connaît Clarke. Le thème traité l'a déjà été très souvent et il n'y a pas vraiment de neuf sur le sujet dans cette BD. Et quant à l'humour, force m'est d'admettre qu'il est assez moyen, sans rien qui fasse éclater de rire ni qui donne une quelconque envie pressante de lire le gag suivant. Très moyen et surtout rapidement oubliable, hélas...

13/06/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Pierre et le Loup
Pierre et le Loup

Comme mes petits camarades, je connaissais le conte de Prokofiev, essentiellement au travers de la musique. Mais je n'avais encore jamais lu d'adaptation intégrale. Du coup cet album a le mérite de placer des images sur les sons, à tout jamais peut-être. Le dessin de Prado est en effet très beau, à la limite du somptueux parfois, mais il est un peu gâché par une tonalité très sombre, qui rend parfois les dessins difficiles à interpréter...

13/06/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Minuit à Rhodes
Minuit à Rhodes

Eh bien moi j'ai bien aimé cette histoire. C'est vrai que le scénariste a mêlé espionnage et mysticisme de façon un peu artificielle, mais pour ne pas gonfler le lecteur, il y a rajouté une bonne pincée d'humour bon enfant, sans prétention. Du coup, ça se lit plutôt pas mal, sans heurts. Le dessin de Béhé est pas mal maîtrisé, assez proche finalement de ce que fait Francq pour Largo Winch, ce qui le rend assez accessible. On passe un bon moment, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre.

11/06/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Péché mortel
Péché mortel

Certes, l'aspect faussement SF colle cruellement à l'actualité des 20 dernières années, mais comme cela a déjà été signalé, cele a été fait, et mieux, dans d'autres séries. Le dessin de Béhé n'est pas exceptionnel, mais cela se lit sans déplaisir... A noter que le tome 1 se suffit à lui-même, et peut se lire indépendamment du reste.

11/06/2005 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
Couverture de la série Buck Danny
Buck Danny

Cet avis porte sur le tome 51 "Mystère en Antarctique" : Après une cinquantième aventure fort décevante, c'est avec inquiétude que j'ai abordé ce nouvel opus. Et là, surprise, on retrouve un Bergèse bien inspiré dans ce scénario. En effet l'intrigue débute rapidement. Bien sûr, on retrouve un Sonny gaffeur, mais le plus surprenant reste ce personnage féminin, Cindy, qui semble faire de la figuration dans l'album (comme si Bergèse ne savait plus que faire de sa création). Bon, il reste toujours les imperfections propres à Bergèse : Tuckson toujours aussi mal dessiné, le "running gag" du chien qui commence à peser, le décor choisi (l'Antarctique) rappelle étrangement le mythique "NC 22654 ne répond plus"- mais après plus de 50 aventures, cela devient difficile de trouver des territoires vierges. Côté positif : Bergèse dessine toujours aussi bien les avions, les combats aériens et surtout, il m'a fait passer un agréable moment de lecture. En utilisant l'actualité militaire (le porte avion "Charles de Gaulle"), politique (l'écologie avec ces cousins de "Greenpeace", l'ONU), Bergèse s'en est plutôt bien sorti. Un petit bémol tout de même, avec le discours un peu naïf de Buck Danny sur "les victimes de toutes les guerres". Malgré une couverture ratée (un Buck Danny peu reconnaissable), j'ai été ravi, contrairement au précédent album, de retrouver mes héros d'enfance.

10/06/2005 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
Couverture de la série Pyramides
Pyramides

Il s'agit d'une histoire ayant pour cadre les conquêtes napoléoniennes en Egypte, nous sommes vers 1820. Un inspecteur et son adjoint enquête sur une série de meurtres ayant pour toile de fond l'égypte. Rien de bien transcendant à tout cela, l'inspecteur fait son enquête, va chez l'un chez l'autre, et arrive petit à petit à dévoiler un pan du mystère. Ce premier tome pose les bases d'une confrérie, et en tout cas la dernière page m'a bien intrigué. Un petit côté sympa de l'histoire est de mettre en scène des personnages historiques comme Vivant Denon qui fut un dessinateur de la campagne d'Egypte. Sympa, peut-être plus destiné à ceux qui aiment tout ce qui touche à l'Egypte ou encore à cette période napoléonienne.

10/06/2005 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
Couverture de la série Venus H.
Venus H.

Les auteurs de Jessica Blandy reviennent ici avec une histoire somme toute simple et dans l'air du temps : celle d'une call-girl que l'on jette dans les bras d'un juge intègre (ces nouveaux héros de la république) pour... vous le découvrirez plus tard mais cela n'est pas difficile à deviner. Par rapport à leur série "Jessica Blandy", tout respire le luxe : palace avec vue sur l'arc de Triomphe, galerie d'art, décors, même les putes... Le côté intello n'est pas oublié : du passage Jouffroy Verdeau (rempli de bouquinistes) aux références à Paul Morand et André Breton , notre héroïne est loin d'être la blonde écervelée de service. Fidèle à ses habitudes, Renaud n'a pu s'empêcher de dessiner des scènes d'un érotisme certes soft, mais qui trouvent leur place dans le scénario. J'ai d'ailleurs trouvé le trait très réussi dans cet album, peut être en raison des couleurs. Mais il y a un petit quelque chose qui fait que je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire : sans doute la froideur des personnages et un scénario convenu. Sans tomber dans l'histoire à l'eau de rose −comme le signale le quatrième de couverture− cette série −qui retracera la vie d'un membre de l'agence de call-girl− se laisse lire. Agréable mais sans plus.

10/06/2005 (modifier)