Crypto

Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)

En 1930, un zoologue et sa nièce découvrent un monde "parallèle" : la crytozoologie.


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Afrique Noire Congo belge Cryptozoologie

1930, en plein coeur des forêts du Congo. Le primatologue Adrien de Chaslou et sa nièce Phalène, étudiante en zoologie, observent une tribu de gorilles. Tout à coup, les singes se mettent à hurler et fuient rapidement, effrayés. Chaslou et sa fille n'ont pas le temps de distinguer l'animal qui vient de les mettre dans cet état. Les autochtones ne tardent pas à les informer : il s'agirait du Mokélé Membé, animal aussi terrifiant que légendaire, rescapé de l'ère secondaire. Une sorte de dinosaure. Le relevé des empreintes de l'animal vient confirmer leurs craintes. Chaslou demande alors de l'aide à Grégoire Morosky, éminent paléontologue dirigeant un chantier de fouilles dans l'Atlas et venant de mettre à jour un gigantesque squelette de dinosaure. Celui-ci nie l'existence de Mokélé Membé. Mais ne serait-il pas en train de trahir son collègue afin de retirer toute la gloire de cette potentielle et formidable découverte ? Dès lors, les deux clans n'auront de cesse de rechercher cet animal dont l'existence changerait leur destin ainsi que beaucoup de certitudes quant à la disparition des dinosaures.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2004
Statut histoire Série abandonnée 3 tomes parus

Couverture de la série Crypto © Glénat 2004
Les notes
Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)
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L'avatar du posteur Noirdésir

La série est marquée comme abandonnée. Mais, même si le dernier tome se conclut sur un clin d’œil au « monstre du Loch Ness », et si on pouvait imaginer d’autres tomes sur d’autres « légendes » animalières (le Yéti dans l’Himalaya par exemple), ce dernier tome est conclu d’un « fin », chaque tome peut presque se lire indépendamment des autres, et donc celui qui apprécie cette série peut se lancer dedans sans frustration trop forte. Mais voilà, je fais partie de ceux qui n’ont pas été enthousiasmés par la lecture de ces trois albums. Bien au contraire ! Ce qui m’a le plus rebuté, c’est le dessin. La colorisation, assez surprenant et pas franchement réaliste parfois peut passer. Mais le dessin est très très irrégulier, et très – trop – souvent mauvais. Des erreurs de perspective, de proportion, des visages, voire carrément des cases entières aux traits quasi effacés, des visages changeants. Alors qu’à d’autres moments, surtout sur des gros plans, on a des visages très réussis. Mais trop de passages me laissent l’impression désagréable d’avoir été bâclés. Quant aux histoires, elles se laissent lire. Pas forcément originales (quelques clins d’œil au Monde perdu de Doyle – l’auteur lui-même est évoqué, comme l’ami de deux protagonistes), ces histoires tournent autour de 4 personnages : deux « savants, la nièce de l’un d’eux, et un journaliste (qui a droit au premier rôle dans le troisième tome), qui se lancent à la recherche d’animaux mythiques et/ou disparus/à redécouvrir : un dinosaure en Afrique dans le premier album, un calmar géant (le kraken) dans les fjords norvégiens dans le deuxième, et un singe géant (sorte de Big Foot) au Canada dans le dernier. De l’aventure old school qui se laisse lire sans plus. Mais, en plus des gros défauts graphiques évoqués, il y a pas mal de facilités scénaristiques. Voire d’incohérences : dans le premier tome, les deux savants sont concurrents, se font des entourloupes, semblent ne pas du tout s’apprécier, pour travailler main dans la main par la suite, sans que ce retournement de situation ne soit expliqué ou crédible. Bref, j’avais été quelque peu alléché par le titre, la couverture du premier tome, et je suis sorti déçu de cette lecture.

26/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Tout d'abord le dessin : il n'est pas désagréable, je ne connaissais pas Olivier Martin, n'ayant pas lu encore Sang et encre, mais honnêtement, je le trouve bizarre : par endroits, on a des cases correctes, avec des visages bien dessinés, et puis dans d'autres cases, il n'y a pas de fond, un trait approximatif, ou des silhouettes sans visages, bref on a un dessin très évolutif et irrégulier, un peu plus soigné dans le tome 1, mais les 2 autres tomes sont limite. A part cet aspect qui reste important, surtout pour illustrer un tel sujet comme la cryptozoologie, qui reste passionnant, l'ensemble est bon ; cette étude zoologique recèle bien des mystères et de la fascination, en plus d'emmener le lecteur dans des pays exotiques comme l'Afrique équatoriale toujours menaçante, les insondables fjords norvégiens, ou les montagnes canadiennes avec une allusion frappante au Monde perdu, célèbre roman de Conan Doyle que les auteurs impliquent même dans la narration. Ces 3 aventures présentent l'avantage d'être indépendantes et de se lire dans n'importe quel ordre, tout en y retrouvant les mêmes personnages de base. Ces personnages sont d'ailleurs des archétypes, il y a le bon savant honnête et déterminé, sa nièce dévouée et passionnée, le jeune journaliste peu dégourdi, et le vieux savant roué qui cherche à s'approprier les découvertes des autres. Malgré tout ceci, ce qui reste intéressant, c'est les quêtes de 3 créatures différentes : dans le tome 1, un brontosaure, dans le tome 2, un poulpe géant, et dans le tome 3, un sasquatch qu'on peut assimiler au fameux bigfoot d'après la légende qui court en Amérique du Nord. Chaque album a les mêmes caractéristiques mais pas la même qualité, le 1er est sans doute le plus réussi malgré une fin un peu expédiée, le second est moyen, et le 3ème ne met en scène surtout que le journaliste, mais présente une belle allusion finale au Loch Ness ; ne reste plus que le Yéti à prouver l'existence, ceci aurait pu faire l'objet d'un tome 4, dommage. Mais en l'état, la série ne m'a pas déplu dans son propos, seul le dessin m'a un peu chiffonné, raison qui m'empêche d'en conseiller l'achat, mais à vous de voir...

25/02/2017 (modifier)
Par Superjé
Note: 3/5

Une série très sympathique, et ce qui est plus appréciable, dont la qualité monte crescendo au fur et à mesure des trois albums... Ce sont tout d'abord les couvertures des albums qui m'avaient attiré : je les trouvais vraiment très jolies, avec de belles couleurs directes et harmonieuses. Ce fut donc une énorme déception quand j'ai ouvert le premier tome : c'est très différent à l'intérieur :(. Je trouve le trait de Martin assez bizarre. En général il est propre, sans erreur de proportion ni de perspective, même s'il fait un peu trop rétro et figé pour moi. Il y a des cases vraiment belles où l'on sent que l'auteur s'est vraiment appliqué, et d'autres beaucoup plus simples, moins détaillées, où le trait se fait peu précis et finalement moins jolies. Et c'est pareil au niveau des couleurs (qui sont très claires et très vives), sur certaines cases, elles seront très jolies, harmonieuses, formant de beaux décors et jouant astucieusement avec les ombres, donnant une impression de couleurs directes, et sur d'autres cases elles seront appliquées sans harmonies, seront trop froides (trop informatiques), mais aussi trop vives, c'est assez déroutant à lire. Et même si à chaque tome, le dessin s'améliore, il garde ces mêmes défauts (et qualités) : il est assez inégal. Le scénario n'est pas original, mais il a le mérite de présenter la cryptozoologie (étude des animaux dont l'existence est sujette à caution, tel le Yéti ou le monstre du Loch Ness). Dans les trois tomes, c'est une aventure (même si il y a un lien assez mince entre chaque tome), où la tension monte, avec le suspens, on a trop envie de découvrir le monstre du tome (même si c'est un peu moins vrai pour le tome 3, mais de toute façon, cet album est un peu charnière, puisque Charles fait son reportage seul, et que les auteurs tentent d'expliquer le mystère autour des créatures étudiées par la cryptozoologie, mais sans grand succès). Les histoires se lisent avec grand plaisir, avec des personnages attachants et des monstres impressionnants. J'espère qu'une suite sortira, bientôt, ça fait quand même 5 ans sans nouvel album. Je lirai la suite avec grand plaisir, si la série n'est pas abandonnée. Tome 1 : 3,5/5 Tome 2 : à peine 3/5 (ce tome est le moins réussi et le plus ennuyeux), Tome 3 : 4/5 (une grande réussite malgré la tentative d'explication de l'existence des 'monstres' et autres créatures fantastiques). Le dessin et le manque d'originalité peut vous rebuter... Ce serait dommage !

13/03/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Agréable surprise que ce Crypto. Le concept de la série m’a bien plu. Il combine un thème central (les animaux mythiques) et un fil conducteur (une mystérieuse dent) tout en laissant une grande liberté pour créer des tomes indépendants (chacun consacré à un animal différent) dans des lieux différents et exotiques (du pôle sud à la forêt tropicale). Les scénarios sont très classiques et, donc, guère originaux mais l’écriture fluide, les personnages charismatiques et les nombreux rebondissements ont capté sans aucun problème mon attention. Chaque tome possède plusieurs zones d’ombre, et hormis le fil conducteur, ces questions trouvent réponse dans le tome même. Il n’est donc pas nécessaire de relire toute la série avant d’entamer un nouveau tome … ce qui ne m’a pas empêché de les enchaîner sans interruption. Au niveau du dessin, je suis moins emballé. Olivier Martin montre toujours les mêmes faiblesses que sur « Sang et encre » : un dessin par moment approximatif et des personnages « en pied » qui ne touchent pas le sol, ou s’y enfoncent (en fonction de l’erreur de perspective). J’ai toutefois trouvé l’ensemble plus harmonieux et, surtout, très lisible. Ce n’est pas pour son dessin que j’ai lu cette série, et je ne l’aurais certainement pas achetée sur un coup de cœur, mais cette location m’a vraiment bien plu, à un point tel que j’en aurais envisagé l’achat si elle avait été continuée. Achat non déconseillé, si vous ne savez vous le procurer en location. Malgré l'arrêt de la série, chaque tome offre une histoire qui peut se lire indépendamment des autres.

17/05/2010 (modifier)
Par elveen
Note: 2/5

Une BD sans grand intérêt. Les dessins ne sont pas fameux et l’histoire manque cruellement d’originalité. Les personnages ne sont pas spécialement attachants. Les attitudes, réactions et dialogues manquent un peu de naturel. Et puis c’est trop "lointain", trop "époque des colonies". Je mets donc un petit 2/5.

03/10/2004 (modifier)
Par Filip
Note: 4/5

De la fraîcheur, du rythme dans le récit, le dessin et les couleurs sont maîtrisées. Bien sûr, on retrouve des influences dans le dessin, avec beaucoup de plaisir. Un album digne d'intérêt, j'attends la suite avec beaucoup d'impatience.

10/09/2004 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

Tout comme Pouet, je trouve Crypto manquant d’originalité avec également la présence de quelques maladresses dans le récit. L’histoire fait curieusement penser à Kenya de Léo pour ne citer que cette autre série. Les personnages, quant à eux, sont un peu trop stéréotypés et caricaturaux. Ceci dit, l’histoire, bien rythmée, permet de finir l’album sans que l’ennui nous gagne. Ca se lit donc bien mais sans réel enthousiasme. De plus, j’accroche difficilement au dessin de Martin et ses couleurs sont un peu trop vives à mon goût. Dommage car la couverture me tentait bien ...

31/08/2004 (modifier)

L'histoire a ses failles : un primatologue entend parler d'une bête fantastique et se met à sa recherche... ça ne vous rappelle rien ? Si, un tas de choses. Thème largement usité dans tous les arts, il faut savoir contourner ce qui a déjà été fait pour capter un tant soit peu le lecteur, ce qui n'est pas le cas ici. En fait, on passe même par presque tous les clichés. Des maladresses donc, mais qui ne sont pas suffisemment bloquantes pour nous faire refermer l'album en cours de route. Si on est indulgent. Côté dessin, à condition d'aimer le trait de Martin, assez fouillis, l'album est plaisant. Les couleurs sont vives, ce qui peut paraître bizarre dans la savane africaine, peu réputée pour ses plaines vert pomme. Vérifiez deux fois que ça va vous plaire avant de l'acheter.

19/03/2004 (modifier)